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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. FATac

    Armée de l'air Russe

    Petite correction : l'Arménie n'a pas été en guerre et n'avait donc aucune raison de déployer ses appareils en territoire contesté - contesté entre l'Azerbaïdjan et la république autonome du Haut-Karabagh, laquelle n'est pas l'Arménie.
  2. Faut voir ... comment ça peut se substituer à une batterie de SAM ? Ça fait une bonne défense de point fixe, non ?
  3. Non, car ce serait une obstruction ou une entrave à la justice, voire un outrage à magistrat selon la manière dont ce serait fait. Et ce serait contre-productif, car cela orienterait les soupçons, du juge ou des parties pouvant avoir accès au dossier, vers des choses que l'on pourrait chercher à cacher. En pratique, le juge va plutôt convoquer des personnes et celles-ci ne répondront pas à ses convocations (avec une argumentation à l'appui). Il va se lancer sur des pistes qu'il laissera tomber de lui-même faute de réponse ou de répondant. Dans un contexte de maîtrise de l'information diffusée, c'est un réflexe normal. C'est une mesure conservatoire : on protège tout ce qu'on peut protéger, et on "déprotège", après analyse de sensibilité, au fur et à mesure des demandes et des besoins. Au final, parfois, on déprotège tout, mais cela résulte toujours d'une analyse. En général, la justice des autres pays impliqués peut envoyer des enquêteurs ou des observateurs de l'enquête. S'ils peuvent dialoguer avec les enquêteurs français, ils n'ont en revanche aucun pouvoir direct d'investigation. Ils ne sont pas accrédités pour enquêter et n'ont aucune légitimité pour interroger qui que ce soit. Il n'y a que dans le cas où ils détiennent une expertise que la France ne détient pas que l'on pourra alors faire appel à eux directement (tout comme un pays tiers peut faire appel à notre BEA par exemple lorsqu'il n'a pas la ressource pour lire le contenu de boites noires pour un accident chez lui). Ils auront donc accès aux conclusions, à un certain nombre de pièces de dossier, pourront discuter avec les magistrats chargés de l'affaire, un peu moins (ou moins directement) avec les enquêteurs, et surtout pas avec les protagonistes.
  4. Plusieurs enquêtes, c'est évident. Une procédure judiciaire, au moins - probablement deux, en fait, une au pénal (pour la responsabilité directe et le jugement "devant les citoyens") et une au civil (pour les responsabilités complexes, indirectes, et les indemnisations des différentes victimes. Il y aurait certainement aussi une enquête de commandement. Et à n'en pas douter, une commission d'enquête parlementaire se pencherait aussi dessus. Et bien sûr, BEA et BEAD seront aussi sollicités, leurs conclusions respectives étant reprises dans l'instruction. C'est le genre de dossier qui durera 10 ans (au moins), et dont l'issue restera toujours entachée de zones de doutes, à l'image de l'affaire de la Caravelle Ajaccio-Nice en 1968, même une fois déclassifiés les documents inaccessibles durant l'enquête. On peut supposer que le procureur, soumis à d'intenses pressions populaires, désignerait un magistrat d'expérience, voire même irait chercher un juge d'instruction jugé compétent dans une autre juridiction. Ce juge d'instruction n'est pas seul à travailler sur le dossier. C'est toujours le chef d'une équipe. Rien n'empêche alors de lui adjoindre d'autres juges d'instructions pour l'épauler - étant entendu qu'il n'y a cependant qu'un seul chef, responsable, qui délègue son autorité aux autres dans la limite de la saisine du parquet. Le juge aurait ce pouvoir (sauf vis-à-vis du Président de la République). Néanmoins, tous ne seraient pas contraints de répondre à ses requêtes, certains éléments pouvant être couverts par un secret (militaire ou gouvernemental) hors de portée des habilitations délivrées au juge. Dans ce cas, le juge doit alors soit se baser sur les éléments déclassifiés qui lui sont produits (le résultat de l'enquête de commandement par exemple), soit demander la déclassification des informations dont il souhaite obtenir la transmission - et espérer que cette déclassification se fasse dans un délai compatible avec le passage de la justice. Qui qu'il en soit, sur une telle affaire, tous les acteurs impliqués ont toujours intérêt à une transparence maximale, tant la pression médiatique et populaire peut être lourde. Une demi-justice avec une indemnisation en catimini et une absolution de tous les acteurs au prétexte que "c'est secret" nourrirait toutes les théories du complot des 50 années suivantes.
  5. FATac

    [Rafale]

    Pas exactement, mais ce n'est pas absolument nécessaire partout, tout le temps, faut pas chercher plus loin. Bon ... pour faire passer l'idée, on va faire une comparaison avec le F-22 : 1/3 d'entre eux ne sont pas aptes au combat. Et ça n'est pas prévu pour s'arranger. Donc ça ne dérange pas. Pourvu que les 2/3 restant soient aptes. Pourquoi toujours monter aux extrêmes ainsi ?! C'est ridicule de tenter de ridiculiser le propos de cette manière. Ça ne contribue pas franchement à un débat serein. Voilà.
  6. FATac

    [Rafale]

    Tu peux peut-être partir du principe que si ça ne s'arrange pas, c'est parce que ça ne dérange pas.
  7. FATac

    La Force aérienne suisse

    Sans que cela ne retire de mérite aux simulateurs du F-35, il me semble bien que le complexe de simulation Rafale permet le même genre de choses, avec un entrainement mettant en jeu à la fois la cellule de Landivisiau et celle de Saint Dizier par exemple, le tout en collaboration/opposition avec de véritables appareils en vol. Je me doute bien que les appareils en vol ne vont pas s'enrouler avec les pilotes en simulation, cela ne peut pas donner une juste représentation de la mailloche, mais pour l'entrainement BVR ou pour des entrainements combinés de strike ou de CAP, cela augmente significativement les possibilités, y compris lorsque le nombre d'appareils disponibles n'est pas suffisant pour le volume de l'action d'entrainement envisagée. Je ne veux pas paraître arrogant en disant qu'il n'y a rien de neuf sous le soleil avec cette capacité, mais il faut reconnaitre que si elle est à notre portée, je suis quasi persuadé qu'elle est aussi accessible à l'ensemble des candidats du marché Suisse et ne peut pas être directement un élément différenciant de l'offre F-35.
  8. FATac

    [Rafale]

    S'il y en a un, je le veux ! Je prends même les doubles !!
  9. FATac

    [Rafale]

    Ben ... un 14/14 peut être aussi bien quelqu'un d'expérience que simplement une grande bouche. Le statut, dans cette échelle, n'est pas nécessairement un indicateur d'expérience.
  10. Je n'adhère pas au propos. La hiérarchie n'est ni immuable, ni absolue et permanente, ce qui élimine tout jugement quant à sa crédibilité tant que l'on ne dispose pas de l'ensemble des critères qui ont permis de l'établir. Il faut quand même admettre que la hiérarchie établie en Suisse correspond, en fait, à la position Suisse sur le sujet - et c'est tout. C'est pas faute de l'avoir vu répété par nos camarades helvétiques, @FAFA en tête (mais pas le seul). Et si nous n'avons pas vu de Hiérarchie Belge sur le sujet, cela ne veut pas dire qu'elle n'a pas été établie. Elle n'a juste pas été publié - mais on s'en fiche puisqu'elle correspond à la vision Belge de leur problème de remplacement. Et pour la Finlande, ce sera pareil. Ce qui compte, ce n'est pas ce que l'on pense pour eux (qu'il s'agisse de la France ou des Etats Unis d'Amérique), mais ce qu'ils veulent, et ce qu'ils veulent en faire. Le F-35 pourra se montrer le meilleur produit pour cela ... ou bien le Rafale ... mais cela ne remettra aucunement en cause les autres hiérarchies établies par d'autres pays. La crédibilité ne s'évalue qu'à l'aune des besoins, et des moyens engagés pour les satisfaire. Même pas sur la base des critiques (fondées ou non) qui sont faites ...
  11. Tiens, c'est un SNA que l'on a à moitié retiré du service ...
  12. Pas besoin d'aller plus loin. Allez, moi qui n'ai pas la tolérance de @DEFA550, j'accepte éventuellement un "Il I beau", sous-entendu "pendant son service opérationnel". "Chaque chose à sa place, chaque place a sa chose." C'est un des aphorismes qui ont illuminé mes passages en atelier ... ça et les "Si tu ne sais pas, tu ne touches pas".
  13. Tu peux toujours dire le contraire, mais tu n'auras qu'une seule chance de le faire ...
  14. C'est juste que ça me rappelait mon jeune temps, quand j'étais lycéen et que, chez Mollat à Bordeaux, j'avais claqué mon argent de poche pour acheter une publication de Squadron Signal sur le F-15. J'y avais découvert, émerveillé, la complexité du fonctionnement son entrée d'air à rampes mobiles (rampes externe et interne). Là, ça m'amuse de voir revenir le concept sur la partie interne. Je ne me souvenais pas de l'avoir vu réapparaitre sur les appareils dont le design est post 90's.
  15. Oh ! Une entrée d'air à rampe mobile.
  16. FATac

    Le F-35

    Le MCR des T-38 est disponible aussi ? Très accessoirement, le twist consistant à parler du MCR du A-10 dans l'article sans pour autant le montrer sur le tableau en dit long sur l'état d'esprit de l'USAF vis-à-vis de cet appareil et la sincérité de cette communication.
  17. FATac

    Le F-35

    Parce que le F-35 rend paranoïaque. Je ne déconne pas. On retrouve, aussi bien chez les thuriféraires du F-35 que chez ses détracteurs, les quatre traits fondamentaux des troubles paranoïaques ... À la limite, ça fout la trouille. Sinon, ça fait aussi oublier le rasoir de Hanlon, là encore, de part et d'autres.
  18. Et d'un trampoline, quelqu'un y a déjà pensé ? On tend un trampoline sur le puits d'un ascenseur, on jette l'avion dedans, et hop, il rebondit et il a décollé, roule ma poule ! Bon, d'accord, il faut un trampoline ignifugé, mais bon, on ne va pas s'arrêter à ces détails quand on tient un concept disruptif comme celui-ci, hein !?
  19. Oui, au sens de publication, ce n'est pas un média confidentiel. Je ne parlais pas des capitaux mais de l'audience.
  20. Bon ... Après AUKUS, les menaces nucléaires sur la ville-lumière ... clairement, les Britanniques ne sont plus des alliés. Seraient-ils en train de nous permettre de redéfinir un nouvel Axe du Mal dont ils seraient le pivot ? Comment ? ... Je surréagis ? ... ah, ouais ... Blague à part, je trouve ce type de propos inacceptable dans un média public. En propos de comptoir, c'est limite, mais l'Ale coulant à flot, je pourrais le comprendre. Là, j'aurais aussi compris un débat autour du "Devons-nous 1) Arraisonner les bateaux de pêche français ? 2) Forcer le blocus de leurs ports pour décharger, de force, nos prises halieutiques ? 3) Couler un de leurs patrouilleurs pour montrer que Britannia rules the waves ? 4) Reconnaître que nous avons coulé le Bugaled Breizh, pour braconnage ?". Ça relevait aussi de la rhétorique va-t-en-guerre, mais il y avait encore une demi-mesure, plutôt que de monter immédiatement aux extrêmes. Bon ... tout ce qui est excessif étant insignifiant, ça ne mérite peut-être même pas qu'on s'offusque de ces clowns ...
  21. PLS : Profil Linguistique Standardisé (STANAG 6001 de l'OTAN) ?? Normal ... Russe, Espagnol, Corse dans le même bateau ... Ok, moi aussi .... --->[]
  22. L'Inde a pour elle d'avoir déjà fait le premier pas du STOVL vers le STOBAR (du Sea Harrier au MiG 29K), doctrinalement si ce n'est opérationnellement. Laissons les Espagnols faire leur propre analyse de leur besoin et en tirer les conclusions qui leur sont propres (abandon de l'aéronavale pour cause d'abandon du STOVL, ou bien passage au F-35B, ou bien évolution vers du STOBAR à définir). L'existence d'une solution technique (un Rafale prouvé STOBAR) n'oblige en rien une force à l'adopter, et d'autant moins que l'aspect technique n'est qu'une partie de l'affaire (à mettre en balance avec d'autres intérêts stratégiques ou parasites).
  23. Ben non, ils font tous partie des deux premières catégories. Mais l'honnêteté me pousse à dire qu'ils n'en représentent qu'une partie.
  24. Alors, il y a ici trois sortes d'experts : Les spécialistes du Zinc (le comptoir), qui sont capables de claironner une nouvelle vente dès demain, ou bien de proposer des cordes parce que tel ou tel client est impossible. Ils se sont trompés il y a 10 ans, ils peuvent encore se tromper demain, car on veut tous prendre nos vœux pour une réalité. Les analystes en herbe, qui au lieu de la fumer, regardent comment elle bouge pour savoir d'où vient le vent et où il va. Ceux-là, attentifs aux signaux faibles, vont interpréter et surinterpréter la moindre déclaration publique, parfois en négligeant la crédibilité des sources ou la position de l'émetteur dans la chaine de décision. Au final, ils peuvent rejoindre la cohorte des premiers, même si leur démarche a un peu plus de pertinence que l'expression d'un "j'aimerais que". Les véritables experts, ceux qui savent ou qui ont accès à des informations sérieuses et dont on peut supposer qu'ils sont soumis à un certain devoir de réserve. Ceux-là pourront répondre à ta question, mais ne devront pas le faire. En gros, les premiers font leur tiercé au hasard. Les seconds le font en regardant le menu des jockeys à midi d'avant la course. Et les troisièmes ne jouent pas au PMU.
  25. "La prévision est un art difficile, surtout quand ça concerne l'avenir." ((c) Pierre Dac)
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