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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. FATac

    Mirage 2000

    Le marquage RDY est à l'aplomb de la perche, une vingtaine de centimètres en aval du radôme, à vue de nez. Qu'est-ce qui est le plus probable : Un 2000H avec un équipement de test ? Un 2000I incomplet, avec des équipements absents ? Un hybride à la sauce HAL parce qu'ils ont manqué de temps pour tout faire, mais que ça marche comme ça ?
  2. FATac

    Mirage 2000

    Ok, merci. Après, le cliché est amusant : il doit y avoir un peu de dérapage ou de vent de travers, ou une amorce de break (impossible à "lire", la prise de vue n'étant pas horizontale non plus), car la veine bâbord est en dépression, contrairement à la veine tribord : sa trappe d'alimentation additionnelle est ouverte.
  3. FATac

    Mirage 2000

    À ce propos, dites-moi : il s'agit bien d'un Mirage 2000H (non rénové) ? Je vois un Pitot sur le radôme. Le passage en Mirage 2000I est équivalent à un passage au standard -5, avec un radar RDY-3. Est-ce que ce changement de radar implique aussi le passage à une anémomètrie pariétale et la disparition du Pitot, comme sur les -5 et -9 ?
  4. Pour rappel, en 1989, la situation de l'armée n'avait, finalement, pas grand-chose à voir avec celle de maintenant : si 3% de PIB partaient dans ce budget, celui-ci couvrait une gestion RH avec des appelés, une gestion de la conscription, 80% d'effectifs non-professionnels, mais un effectif bien plus conséquent, et des matériels en parc dont le coût (d'achat, de maintenance et d'opération) était moindre. Je ne suis pas certain que rappeler la situation de 1989 soit plus pertinent que d'invoquer celle de n'importe quelle autre année en 9 du XXe siècle.
  5. FATac

    US Air Force

    Et sinon, une fois dronisés, de tels appareils ne risquent pas d'annuler un départ en mission si les installations de viabilisation (pressurisation, conditionnement, éclairage, etc.) diagnostiquent un défaut. Sur des appareils de cet âge, ce n'est pas nécessairement anodin. Et par ailleurs, les règles de sécurité et autres dérogations liées à l'embarquement d'un équipage peuvent certainement être aménagées dans le cas d'un appareil qui n'embarque pas d'équipage.
  6. FATac

    US Air Force

    Par ailleurs, il ne serait pas plus simple de droniser un ravitailleur Probe & Drogue qu'un ravitailleur Flying Boom ? Parce qu'il me semble bien que dans le second cas, on a un opérateur hautement qualifié au pilotage de l'opération. Probablement ce qu'il y aura de plus difficile à téléopérer ou à automatiser...
  7. Je ne suis pas loin de te rejoindre Surestimation du rôle des causes intentionnelles, aka biais d'intentionnalité, non ? En fait, j'hésite vraiment sur les points à attribuer... un à choisir ou bien tous d'un coup ??
  8. FATac

    [Rafale]

    Surtout, les 18 du double chevron chasse sont tous ceux de l'AAE, non ? Les 3 de plus pour les 21 Rafale de l'exercice sont ceux de la Marine, il me semble.
  9. En bas-subsonique, la validation ne pose que très peu de difficultés. En haut subsonique, c'est déjà une autre paire de manches (et ça a été relativement difficile sur le F-35 - les travaux préparatoires d'optimisation ont été réalisés par BAe avec l'outil Mode/Frontier d'Esteco). En transsonique, c'est un cauchemar. En supersonique, c'est aussi difficile qu'en haut subsonique, mais les règles physiques à prendre en compte sur les écoulements sont largement différentes.
  10. Non. Il y a tous les bidons... ----->[]
  11. Pour moi, la notion de système de systèmes traduit l'intégration d'éléments complexes au sein d'un élément plus vaste et plus complexe encore, sans pour autant modifier quoi que ce soit aux éléments intégrés. On les prend comme tels, dans leur fonctionnalité, et leur articulation fournit un "objet" lui-même doté de nouvelles capacités. De plus, il y a, pour ce que j'en comprends, une interaction permanente entre les éléments intégrés au sein de cet ensemble. C'est plus que l'intégration, fusse-t-elle poussée, d'une munition intelligente au sein d'un système d'armes : il y a une rétroaction permanente ou persistante. C'est, du moins, comme cela que je le comprends.
  12. Un peu, quand même. La démarcation est dans le voisinage : https://www.france24.com/fr/europe/20240213-la-police-russe-émet-un-avis-de-recherche-contre-la-première-ministre-estonienne-kaja-kallas Tu fais pression directe sur les voisins, et ça fait peser une menace sourde et indirecte sur les alliés de ceux-ci qui ne sont, pourtant, pas directement ni explicitement visés. Mais le distingo est bien là.
  13. On le voit bien sur la magnifique photo : La mer se remplit par la gauche... Le temps que les niveaux s'équilibrent pour que l'horizon arrête de pencher, et la partie droite de l'atoll sera sous l'eau. -----> []
  14. Ça me laisse un peu perplexe. Dans un sens, effectivement, la masse métallique chainée de ce train de marchandise constitue un obstacle continu difficile à rompre ou à démanteler proprement. Pour autant, des possibilités de ruptures ou de franchissement existent : que l'on crée une brèche à la mine/sape, et ça donne un "trou" vers lequel déverser quelques wagons dételés du reste du train pour aménager un passage dans l'obstacle. De même, s'il est possible de dételer des portions du train, il reste alors possible de bousculer les wagons pour pouvoir passer (sauf à ce qu'ils soient lourdement lestés, et chainés plus robustement qu'un simple attelage ferroviaire). Enfin, je doute que les 30 km de voie-ferrée que ce train occupe soient infranchissables ailleurs, entre ponts, tunnels, passages de rivières ou autre : il y a toujours des moyens de passer dessus ou dessous, même si ces itinéraires canalisent dangereusement le mouvement et peuvent devenir des killboxes. Cependant, ça reste un obstacle, et à la limite, la capacité de retardement qu'il représente permet de libérer des troupes qui seraient restées en défense dans ce secteur afin de les réaffecter ailleurs - tout en gardant la possibilité de les rappeler sur la zone si celle-ci devenait chaude. Mais si ça fige une partie du "front" en créant une défense passive, cet obstacle joue dans les deux sens et bloque aussi tout mouvement offensif, ou de renfort, pour le camp russe dans ce secteur - permettant aussi aux Ukrainiens d'alléger leur dispositif et de gagner des troupes en réserve. En fait, dans cette démarche, je ne vois aucun des deux camps qui en sort véritablement avantagé, ce qui m'interroge sur la pertinence de l'effort que cela représente. Benoitement, une des hypothèses que j'ai élaborées sur cette construction, c'est qu'elle pouvait aussi offrir un cantonnement rustique, que ce soit pour des troupes ou pour un dépôt logistique (avec possibilité de déchargement de wagon à wagon depuis une "navette" de livraison circulant sur la voie parallèle). Tant que la zone est loin du front, relativement calme, c'est jouable, surtout avec une dilution suffisante, ou des mouvements, pour que les zones sensibles, visées par des drones adverses, soient bien réparties sur les 30 km, et qu'elles changent régulièrement.
  15. Je ne voudrais pas faire mon pédant - raté, j'ai fait usage d'une prétérition - mais si le sens premier de three-way, c'est une bifurcation, en revanche, de façon argotique (slang - navré, on a le niveau d'anglais que l'on mérite) : Three-way or threesome, three people having sexual intercourse together... J'ai juste fait un understatement, parfaitement volontaire.
  16. Si je lis bien, il y a soit une contradiction, soit une prophétie entre le titre de l'article et son chapeau : Three-way, c'est ce qu'on traduirait par "ménage à trois", non ? Or, si l'on compte l'AS, le Rafale, le F-15EX et l'EF, ça fait quatre partenaires dans la danse. Four way serait plus pertinent, non ? Ou alors, ça sous-entend qu'ils resteront à trois et que le quatrième est condamné à tenir la chandelle.
  17. Ce n'est pas son plus gros point noir. C'est son principal procès d'intention. Les essais temps chaud du Rafale, avant même les ventes au Qatar et aux EAU, ont démontré - dossiers d'essais en main - que ce n'était pas un problème. L'air chaud, moins porteur, moins dense, peut diminuer les performances de l'appareil, exiger plus de poussée, ou des incidences supérieures en basse altitude, ou encore des longueurs de bande plus importante pour décoller pleine charge au même cran de manette des gaz, mais cela vaut pour tous les appareils, y compris la concurrence qui ne s'embarrasse pas de cet aspect dans sa communication - autre signe que ce n'est pas un problème. Enfin, si cette diminution de performance reste contenue dans l'enveloppe qui a été prévue, annoncée, voire mesurée, où est le problème ? L'appareil est conforme à ses spécifications, volet "temps chaud" et n'est pas le veau que certains voudraient voir. Si l'on ne voit toujours pas les M88 à 83 kN sur le marché, c'est peut-être que l'enjeu ne vaut pas l'investissement - même si je sais qu'en matière de patate, on considère toujours que "plus c'est mieux".
  18. FATac

    La Force aérienne suisse

    C'est très bien pour la Suisse, cela montre que le dossier avance, et avance sérieusement (avec, peut-être, des recherches de solutions pour certains points annoncés comme problématiques).
  19. Ce qui, en soi, ne signifie rien de plus que l'intérêt des investisseurs qui ont un motif technique qui rend cette valeur attractive. Sans avoir d'idée du volume des échanges, on ne peut rien en conclure non-plus sur l'attractivité réelle du titre. Après, est-ce à cause d'une rumeur de commandes ? Ou bien la promesse d'un dividende élevé à venir, soit par suite de bénéfices importants, soit de réduction de coûts ? Ou bien est-ce une correction de cours parce que la valeur était sous-cotée ? Ou bien encore est-ce lié à une opération sur le capital (augmentation ou reprise) ? Et il y a bien d'autres motifs... C'est probablement plus du bruit qu'un signal... même s'il peut toujours y avoir un signal caché dans le bruit... La prévision est un art difficile.
  20. Relaxé au bénéfice du doute - principe élémentaire de justice pour préserver la présomption d'innocence.
  21. Quitte à s'en souvenir, je n'ai pas mémoire que le motif réel de l'immobilisation du Typhoon à Toulouse a été diffusé. Des conjectures, ça, il y en a eu, mais aucune preuve réelle du fait que ce soit intrinsèque à l'appareil et lié à la qualité de sa production.
  22. Mais pourtant, c'est bien ça, et c'est normal... La loi, à la base, est indicative. Et c'est seulement quand il y a constat d'irrégularité que la chose est jugée, sur la base des faits. C'est le moment où l'on applique le droit. La maxime préférée d'un juge de mes connaissances, lorsqu'il était interrogé sur "mais est-ce qu'on peut faire ci, est-ce que faire ça, c'est légal" répondait "Faites ce que vous voulez. Ensuite, donnez-moi les faits et je vous dirai le droit". Clairement, ça indique que la loi est appliquée après coup. Avant, c'est indicatif. Tu suis, tu ne devrais pas avoir de problème. Tu ne suis pas, tant que tu n'es pas pris ça ira. C'est aussi le sens du fameux "Nul n'est censé ignorer la loi". Ca ne dit pas qu'il faut tout en connaître. Ca dit que tu ne dois pas agir comme si elle n'existait pas (i.e. tu dois suivre ses indications/orientations, et donc avoir au moins l'idée de ce qu'il en est).
  23. Je me suis toujours posé la question... Ce qui retombe, c'est le soufflet (de forge) ou le soufflé (de cuisine) ? J'aurais plutôt penché vers le second, mais le premier reste plausible. Sinon, à relire les différents accords et traités : Les sous-munitions, c'est mal lorsqu'elles ne sont pas dotées d'un mécanisme d'autodestruction fiable et qu'elles sont utilisées dans un contexte interdisant la discrimination entre civils et militaires. En gros, les traités ne les interdisent pas. Ils en interdisent l'usage indiscriminé et persistant. Que certains acteurs aient choisi de l'interpréter en "ne faisons plus de sous-munitions parce qu'on ne sait pas garantir ces points" est un choix personnel. D'autres ont choisi des options techniques (technologiques) garantissant l'explosion ou la neutralisation de leurs sous-munitions à un terme (temporel) choisi. Les mines, c'est mal dans le même contexte que les sous-munitions. Les mines anti-char ne semblent pas concernées par cette appréciation. Quant aux mines anti-personnel, même chose : si l'on peut garantir qu'elles ne polluent pas définitivement leur terrain d'application, alors elles restent acceptables. En la matière, l'origine importe peu pour le "bien" ou "mal". Par contre, je suis davantage enclin à supposer que l'origine US ou FR peut jouer significativement à appliquer les facteurs de réduction de risque de pollution (en engins pyrotechnique) du champ de bataille. A priori, les Russes locuteurs ukrainiens sont plus facilement démasqués par les schibboleths et autres idiomes particuliers que les Ukrainiens locuteurs russes qui, eux, semblent plus rompus aux différences et particularismes propres aux deux langues. Ce qui n'empêche pas cette explication-là d'être aussi particulièrement valide.
  24. S'agissant de la Fonction Publique, oui. Clairement. L'Etat est un employeur plus que borderline, qui navigue en permanence entre Code du Travail, Code de la Fonction Publique et régimes dérogatoire pour choisir ce qui lui est le plus favorable. D'un côté, on ne peut pas se plaindre vu l'impact que ce choix a sur nos impôts et sur la masse salariale des différents Ministères. De l'autre, c'est ce côté Far-West (dans tous les Ministères et jusqu'au bas des services déconcentrés, l'EN en est un exemple tragique) qui explique la "puissance" (enfin, surtout la virulence) des syndicats de Fonctionnaires. Sans ce "contre-pouvoir", les abus seraient encore pire. Même pas besoin du prétexte JO. Partout, en fait. Plutôt que l'opérationnel, je dirais que c'est plutôt la réalisation du coeur de mission qui limite l'application du droit, qui fait sortir du cadre "normal", sachant que le coeur de mission ne suffit plus à présent et qu'il est de plus en plus souvent chargés de missions périphériques à caractère obligatoire (la paille, des procédures supplémentaires, voire de l'entretien qui n'est plus effectué en unités dédiées mais rapproché de l'opérationnel, etc.) L'alignement du Code de la Fonction Publique sur le droit du travail européen a, de longue date, été une pierre d'achoppement pour la France. Je ne crois pas que ce soit résolu. Même de ceux qui n'ont pas de véhicules ni d'uniformes ! Il ne se passe pas une semaine sans que je déclare un événement anormal, présentant un risque, à mon Ingénieur Hygiène et Sécurité. Pourtant, je n'ai qu'une petite équipe de 18 agents. Bien sûr, ce que je déclare, c'est après intervention... parce que la nécessité d'intervenir est, pour la hiérarchie, supérieure à la nécessité de protéger les agents. Je ne peux pas rentrer dans le détail, mais je n'ai pas vraiment compris ce en quoi la panne d'un serveur informatique justifiait une intervention immédiate d'un agent, non Équipier de Première Intervention, en horaires non-ouvrés, dans un local aveugle sur lequel une détection incendie avait été déclenchée 30 minutes plus tôt... ça aurait pu (du !) attendre la levée de doute et l'intervention des pompiers - qui a été nécessaire, de toutes manières.
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