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Messages posté(e)s par FATac

  1. il y a 10 minutes, pascal a dit :

    un radôme de 2000 I porterai le logo RDY non ? 

    Le marquage RDY est à l'aplomb de la perche, une vingtaine de centimètres en aval du radôme, à vue de nez.

    Qu'est-ce qui est le plus probable :

    • Un 2000H avec un équipement de test ?
    • Un 2000I incomplet, avec des équipements absents ?
    • Un hybride à la sauce HAL parce qu'ils ont manqué de temps pour tout faire, mais que ça marche comme ça ?
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  2. Il y a 11 heures, Oxcart a dit :

    Je commence à penser que c'est un Mirage 2000H sur lequel on a mis un radôme de Mirage 2000I...

    ET un marquage RDY ? :ohmy:

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  3. Ok, merci.

    Après, le cliché est amusant : il doit y avoir un peu de dérapage ou de vent de travers, ou une amorce de break (impossible à "lire", la prise de vue n'étant pas horizontale non plus), car la veine bâbord est en dépression, contrairement à la veine tribord : sa trappe d'alimentation additionnelle est ouverte.

  4. À ce propos, dites-moi : il s'agit bien d'un Mirage 2000H (non rénové) ?

    Je vois un Pitot sur le radôme. Le passage en Mirage 2000I est équivalent à un passage au standard -5, avec un radar RDY-3. Est-ce que ce changement de radar implique aussi le passage à une anémomètrie pariétale et la disparition du Pitot, comme sur les -5 et -9 ?

  5. Il y a 1 heure, olivier lsb a dit :

    Pour rappel en 89, alors que la guerre froide s'était déjà calmée en intensité, nous étions à 3% de PIB pour le budget de l'armée. Et il n'y avait ni 6% de déficit, ni la dette que nous connaissons. Les dividendes de la paix n'ont pas servi à se désendetter ni à économiser, ils portent bien leur nom, ils ont servi à payer autre chose.

    Pour rappel, en 1989, la situation de l'armée n'avait, finalement, pas grand-chose à voir avec celle de maintenant : si 3% de PIB partaient dans ce budget, celui-ci couvrait une gestion RH avec des appelés, une gestion de la conscription, 80% d'effectifs non-professionnels, mais un effectif bien plus conséquent, et des matériels en parc dont le coût (d'achat, de maintenance et d'opération) était moindre.

    Je ne suis pas certain que rappeler la situation de 1989 soit plus pertinent que d'invoquer celle de n'importe quelle autre année en 9 du XXe siècle.

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  6. Et sinon, une fois dronisés, de tels appareils ne risquent pas d'annuler un départ en mission si les installations de viabilisation (pressurisation, conditionnement, éclairage, etc.) diagnostiquent un défaut.

    Sur des appareils de cet âge, ce n'est pas nécessairement anodin. :wink:

    Et par ailleurs, les règles de sécurité et autres dérogations liées à l'embarquement d'un équipage peuvent certainement être aménagées dans le cas d'un appareil qui n'embarque pas d'équipage.

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  7. Par ailleurs, il ne serait pas plus simple de droniser un ravitailleur Probe & Drogue qu'un ravitailleur Flying Boom ?

    Parce qu'il me semble bien que dans le second cas, on a un opérateur hautement qualifié au pilotage de l'opération. Probablement ce qu'il y aura de plus difficile à téléopérer ou à automatiser...

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  8. Surtout, les 18 du double chevron chasse sont tous ceux de l'AAE, non ?

    Les 3 de plus pour les 21 Rafale de l'exercice sont ceux de la Marine, il me semble.

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  9. Pour moi, la notion de système de systèmes traduit l'intégration d'éléments complexes au sein d'un élément plus vaste et plus complexe encore, sans pour autant modifier quoi que ce soit aux éléments intégrés. On les prend comme tels, dans leur fonctionnalité, et leur articulation fournit un "objet" lui-même doté de nouvelles capacités.

    De plus, il y a, pour ce que j'en comprends, une interaction permanente entre les éléments intégrés au sein de cet ensemble. C'est plus que l'intégration, fusse-t-elle poussée, d'une munition intelligente au sein d'un système d'armes : il y a une rétroaction permanente ou persistante.

    C'est, du moins, comme cela que je le comprends.

     

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  10. il y a une heure, herciv a dit :

    Ah et la Russie elle fait le distingo entre les européens de l'ouest et les autres, elle est où la ligne de démarcation. Avant ou après Brest ?

    Un peu, quand même. :wink:

    La démarcation est dans le voisinage : https://www.france24.com/fr/europe/20240213-la-police-russe-émet-un-avis-de-recherche-contre-la-première-ministre-estonienne-kaja-kallas

    Tu fais pression directe sur les voisins, et ça fait peser une menace sourde et indirecte sur les alliés de ceux-ci qui ne sont, pourtant, pas directement ni explicitement visés. Mais le distingo est bien là.

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  11. Il y a 16 heures, glitter a dit :

    Alors, si je me rappel bien, en anglais, "ménage à trois" se dit "ménage à trois" :tongue:

    Je ne voudrais pas faire mon pédant - raté, j'ai fait usage d'une prétérition - mais si le sens premier de three-way, c'est une bifurcation, en revanche, de façon argotique (slang - navré, on a le niveau d'anglais que l'on mérite) : Three-way or threesome, three people having sexual intercourse together...

    J'ai juste fait un understatement, parfaitement volontaire. :wink:

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  12. Il y a 3 heures, MatOpex38 a dit :

    Jon Lake a encore frappé ! 

    Three-way dogfight for Saudi fighter order

    https://www.timesaerospace.aero/news/events/wds-three-way-dogfight-for-saudi-fighter-order

    Si je lis bien, il y a soit une contradiction, soit une prophétie entre le titre de l'article et son chapeau :

    Citation

    WDS: Three-way dogfight for Saudi fighter order

    A long-standing Royal Saudi Air Force fighter requirement is now being contested by the Dassault Rafale, the Boeing F-15EX, and the Eurofighter Typhoon.

    Three-way, c'est ce qu'on traduirait par "ménage à trois", non ?

    Or, si l'on compte l'AS, le Rafale, le F-15EX et l'EF, ça fait quatre partenaires dans la danse.

    Four way serait plus pertinent, non ?

    Ou alors, ça sous-entend qu'ils resteront à trois et que le quatrième est condamné à tenir la chandelle.

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  13. Il y a 7 heures, Patrick a dit :

    Le plus gros point noir du Rafale en AS, à cause de la chaleur, c'est probablement encore la motorisation. Mais ça n'a pas empêché une victoire au Qatar et aux EAU. On risque d'entendre reparler des M88 à 83kN.

    Ce n'est pas son plus gros point noir. C'est son principal procès d'intention.

    Les essais temps chaud du Rafale, avant même les ventes au Qatar et aux EAU, ont démontré - dossiers d'essais en main - que ce n'était pas un problème.

    L'air chaud, moins porteur, moins dense, peut diminuer les performances de l'appareil, exiger plus de poussée, ou des incidences supérieures en basse altitude, ou encore des longueurs de bande plus importante pour décoller pleine charge au même cran de manette des gaz, mais cela vaut pour tous les appareils, y compris la concurrence qui ne s'embarrasse pas de cet aspect dans sa communication - autre signe que ce n'est pas un problème.

    Enfin, si cette diminution de performance reste contenue dans l'enveloppe qui a été prévue, annoncée, voire mesurée, où est le problème ? L'appareil est conforme à ses spécifications, volet "temps chaud" et n'est pas le veau que certains voudraient voir.

    Si l'on ne voit toujours pas les M88 à 83 kN sur le marché, c'est peut-être que l'enjeu ne vaut pas l'investissement - même si je sais qu'en matière de patate, on considère toujours que "plus c'est mieux".

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  14. Il y a 13 heures, gianks a dit :

    Début décembre, un F35-A de l'AMI a effectué des tests sur les aéroports suisses d'Emmen, Payerne et Mairingen pour vérifier la compatibilité de l'avion avec l'infrastructure aéroportuaire et les éventuelles criticités environnementales et urbaines à proximité.

    C'est très bien pour la Suisse, cela montre que le dossier avance, et avance sérieusement (avec, peut-être, des recherches de solutions pour certains points annoncés comme problématiques).

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  15. il y a 9 minutes, mgtstrategy a dit :

    L'action s'envolle... 

    Ce qui, en soi, ne signifie rien de plus que l'intérêt des investisseurs qui ont un motif technique qui rend cette valeur attractive.

    Sans avoir d'idée du volume des échanges, on ne peut rien en conclure non-plus sur l'attractivité réelle du titre.

    Après, est-ce à cause d'une rumeur de commandes ? Ou bien la promesse d'un dividende élevé à venir, soit par suite de bénéfices importants, soit de réduction de coûts ? Ou bien est-ce une correction de cours parce que la valeur était sous-cotée ? Ou bien encore est-ce lié à une opération sur le capital (augmentation ou reprise) ? Et il y a bien d'autres motifs...

    C'est probablement plus du bruit qu'un signal... même s'il peut toujours y avoir un signal caché dans le bruit...

    La prévision est un art difficile.

    Révélation

    Surtout quand ça concerne l'avenir. (Pierre Dac)

     

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  16. il y a 18 minutes, Patrick a dit :

    Sans compter les problèmes de qualité. Se souvenir à ce propos du cas du Typhoon qatari coincé à Toulouse une semaine alors qu'il entamait son vol de convoyage après avoir validé ses tests finaux suite à ses vols de réception. Désolé mais ça fait un peu mauvais genre.

    Quitte à s'en souvenir, je n'ai pas mémoire que le motif réel de l'immobilisation du Typhoon à Toulouse a été diffusé. Des conjectures, ça, il y en a eu, mais aucune preuve réelle du fait que ce soit intrinsèque à l'appareil et lié à la qualité de sa production.

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  17. il y a 16 minutes, g4lly a dit :

    Oui la France le pays ou la loi n'est qu'indicative...

    ... et apres on s'etonne.

    Mais pourtant, c'est bien ça, et c'est normal...

    La loi, à la base, est indicative. Et c'est seulement quand il y a constat d'irrégularité que la chose est jugée, sur la base des faits. C'est le moment où l'on applique le droit.

    La maxime préférée d'un juge de mes connaissances, lorsqu'il était interrogé sur "mais est-ce qu'on peut faire ci, est-ce que faire ça, c'est légal" répondait "Faites ce que vous voulez. Ensuite, donnez-moi les faits et je vous dirai le droit".

    Clairement, ça indique que la loi est appliquée après coup. Avant, c'est indicatif. Tu suis, tu ne devrais pas avoir de problème. Tu ne suis pas, tant que tu n'es pas pris ça ira. :unsure:

    C'est aussi le sens du fameux "Nul n'est censé ignorer la loi". Ca ne dit pas qu'il faut tout en connaître. Ca dit que tu ne dois pas agir comme si elle n'existait pas (i.e. tu dois suivre ses indications/orientations, et donc avoir au moins l'idée de ce qu'il en est).

  18. Le 04/02/2024 à 05:00, g4lly a dit :

    Et le droit du travail? DTC?

    S'agissant de la Fonction Publique, oui. Clairement.

    L'Etat est un employeur plus que borderline, qui navigue en permanence entre Code du Travail, Code de la Fonction Publique et régimes dérogatoire pour choisir ce qui lui est le plus favorable.

    D'un côté, on ne peut pas se plaindre vu l'impact que ce choix a sur nos impôts et sur la masse salariale des différents Ministères.

    De l'autre, c'est ce côté Far-West (dans tous les Ministères et jusqu'au bas des services déconcentrés, l'EN en est un exemple tragique) qui explique la "puissance" (enfin, surtout la virulence) des syndicats de Fonctionnaires. Sans ce "contre-pouvoir", les abus seraient encore pire.

    Le 04/02/2024 à 09:18, christophe 38 a dit :

    derogation ; ce sont les JO

    Même pas besoin du prétexte JO.

    Il y a 21 heures, Teenytoon a dit :

    Il s'arrête là où commence l'opérationnel. Dans les SDIS aussi. 

    Partout, en fait. Plutôt que l'opérationnel, je dirais que c'est plutôt la réalisation du coeur de mission qui limite l'application du droit, qui fait sortir du cadre "normal", sachant que le coeur de mission ne suffit plus à présent et qu'il est de plus en plus souvent chargés de missions périphériques à caractère obligatoire (la paille, des procédures supplémentaires, voire de l'entretien qui n'est plus effectué en unités dédiées mais rapproché de l'opérationnel, etc.)

    Il y a 17 heures, g4lly a dit :

    En droit européen c'est 48h semaines maximum. Quelques soit l'emploi subordonné.

    l'amplitude maxi c'est 12h ... réduit à 11h si l'emploi est à risque.

    Ce qui est écrit plus haut est à mille lieux du droit du travail aussi national qu'europeen.

    L'alignement du Code de la Fonction Publique sur le droit du travail européen a, de longue date, été une pierre d'achoppement pour la France. Je ne crois pas que ce soit résolu.

    Il y a 16 heures, Teenytoon a dit :

    Ce qui est écrit plus haut est la réalité quotidienne de beaucoups de branleurs de fonctionnaires, quelque soit la couleur de leurs véhicules.

    Le code du travail s'arrête aux portes de la remise. Une fois en intervention, il n'y en a plus. Sinon tu ne risquerais pas d'aller te percher sur une échelle aérienne à 30 m de haut sans EPI de maintien au travail ni de rentrer dans une zone explosive sur fuite de gaz. Le code du travail te l'interdit. 

    Même de ceux qui n'ont pas de véhicules ni d'uniformes !

    Il ne se passe pas une semaine sans que je déclare un événement anormal, présentant un risque, à mon Ingénieur Hygiène et Sécurité. Pourtant, je n'ai qu'une petite équipe de 18 agents. Bien sûr, ce que je déclare, c'est après intervention... parce que la nécessité d'intervenir est, pour la hiérarchie, supérieure à la nécessité de protéger les agents. Je ne peux pas rentrer dans le détail, mais je n'ai pas vraiment compris ce en quoi la panne d'un serveur informatique justifiait une intervention immédiate d'un agent, non Équipier de Première Intervention, en horaires non-ouvrés, dans un local aveugle sur lequel une détection incendie avait été déclenchée 30 minutes plus tôt... ça aurait pu (du !) attendre la levée de doute et l'intervention des pompiers - qui a été nécessaire, de toutes manières.

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