Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

FATac

Members
  • Compteur de contenus

    12 662
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    95

Tout ce qui a été posté par FATac

  1. FATac

    La Force aérienne suisse

    Mais, mais, mais ... avec quoi vous les avez largués ?
  2. Je l'appréciais aussi. Je ne sais pas pourquoi, je ne l'associais qu'au Super-Étendard et au Jaguar, oblitérant au passage le Mirage F1 et le 2000D sous lequel il semble qu'il fut qualifié. Mach 1.3 à 1.5 à l'impact, quand même - c'est ce qui m'avait le plus marqué, mais je me souviens aussi d'une portée assez réduite, non ? Pas vraiment stand-off.
  3. J'ai oblitéré ça aussi ... je n'en ai pas d'images (et pour "Global Punch" ce n'était déjà plus le cas).
  4. D'ailleurs, ce n'est pas une paire d'AS.30 que l'on voit sous les ailes du "17" ? Je ne me souvenais pas qu'ils eussent volé sous Rafale, même à l'époque du développement.
  5. FATac

    [Rafale]

    Ça, c'est un "segment" de 10 minutes. Ça ne dit rien de ce qu'il reste comme fuel et pour quoi faire. On ne sait pas tout ce qu'il y a autour ...
  6. FATac

    [Rafale]

    Il me semble que la configuration évoquée sur le Fox3 N°8 parlait d'une configuration 4xAAM + 1xbidon supersonique. On peut calculer grossièrement un majorant de cette autonomie : la consommation spécifique des M88 nous donne, à pleine poussée à sec, une consommation de 8000 kg/h au total (conso cumulée des deux moteurs). Avec une capacité interne de 4700 kg et un bidon supersonique qui ajoute 800 kg, on a une capacité de 5500 kg. En gardant 1500 kg pour les imprévus/déroutements/manoeuvres, etc. on arrive à 4000 kg utilisables, ce qui donne une autonomie maximale, en supercroisière, de 30 minutes. Ca donne une portée de l'ordre de 600 à 850 km (entre Mach 1 et mach 1,4).
  7. FATac

    Gripen

    Phares à LED ?
  8. C'est parce que certains oublient que c'est à la fin de la foire que l'on compte les bouses. À force de vouloir interpréter le moindre frémissement comme un signe, nos Oracles disent tout et son contraire, ce qui est le meilleur moyen d'avoir raison, in fine.
  9. Oui, sur les vues aériennes, les vignes apparaissent comme des iles vertes dans un océan de désolation carbonisée. Et les maisons posées au milieu des vignes, pas en lisière, apparaissent comme miraculées.
  10. FATac

    Eurofighter

    Hmmm ... si l'on regarde les consommations spécifiques, pas nécessairement.
  11. Peut-être (pour dire que je ne suis pas convaincu sur le "aucun") ... mais on a une excellente idée de ses effets à court ou moyen terme ... or, sans ces effets à court ou moyen terme, il n'est pas certain que beaucoup aient la chance de voir le long terme arriver. Que choisir dans ce cas-là ? Non. La seule survenue de décès liés au CoViD au sein de populations très protégées (vaccin, isolement, contact tracing) ne permettra directement aucune conclusion. Il y en aura, c'est une évidence - tout comme il était évident qu'il y aurait des décès liés à la vaccination, c'est inévitable. Les conclusions ne pourront être tirées qu'en associant les facteurs pour déterminer ceux qui sont contributif plus que les autres vis-à-vis de ces décès. Certains seront davantage "marquants" que d'autres. Certains permettront de déterminer de nouvelles mesures de protection, d'autres resteront inévitables.
  12. J'ai dû mal m'exprimer pour mal me faire comprendre ainsi. Je connais ces limites, et je les approuve (la géographie et la topologie dirigent le combat, à la guerre comme contre le feu). Ma proposition saugrenue n'était pas de transformer des liners ou des avions de transport en bombardier d'eau, je trouve que l'exercice a trop de limites. Elle était de les conserver dans un rôle de logistique, en "ravitailleurs" en eau pour les appareils dépourvus de capacités autonome. C'est saugrenu parce que ça impose des transformations (en mode MRTT ou A-400M ravitailleur, avec nacelles/paniers) et des contraintes pour les ravitaillés (perches, qualifications), mais c'était destiné à explorer, éprouver le concept : un moyen aérien de longue persistence logistique, pour permettre aux petits appareils maniables mais pas amphibies de raccourcir leurs durées de rotation.
  13. Dans le cas des VLS, je ne sais pas exactement comment c'est conçu. Je peux, cependant, envisager un dispositif analogue à ce que j'ai connu sur un dispositif expérimental (essais destructifs) il y a quelques années. Nous devions expulser une éprouvette cylindrique d'un gabarit relativement comparable à un missile (masse de 150 kg, longueur de 1,5 m, diamètre maximal 40 cm) hors d'un conteneur de transport. L'éprouvette était maintenue dans son "tube" par une paire d'anneaux d'accrochage, posés en périphérie, eux même raccrochés à une fixation fusible. La sécurité était assurée par une mâchoire qui pressait l'éprouvette. Les bras de cette mâchoire faisaient office de coupe-circuit de la mise à feu de la charge propulsive. Mâchoire serrée, l'impulsion de déclenchement de la charge ne pouvait pas passer. Mâchoire ouverte, l'impulsion pouvait passer. L'ouverture de cette mâchoire était déclenchée pneumatiquement. La séquence de tir était la suivante : Ouverture de la mâchoire de sécurité : continuité du circuit de mise à feu et éprouvette retenue par son seul accrochage Mise à feu de la charge propulsive Rupture de la fixation fusible et éjection de l'éprouvette. La séquence complète ne durait pas 1/10e de seconde. Il n'y avait pas de risque de déclenchement intempestif de la charge alors que l'éprouvette était encore bloquée, et en cas de long-feu de la charge (il y en a eu), il était possible de refermer la mâchoire après une temporisation de sécurité (pour éviter de bloquer un départ retardé). La seule "perte" d'énergie était liée à la rupture des maillons fusibles, mais elle offrait la garantie que l'éprouvette était bien lancée avec une poussée "installée". Sachant qu'en plus, les charges propulsives utilisées étaient du type "100% ou rien", inutile de dire que l'établissement de la poussée était "brutal", immédiat, et que les seules pertes étaient davantage liés à des problèmes de détente de gaz pendant les quelques premiers 1/100e de seconde, à vitesse nulle. Le "tout l'amont" était, pour nous, epsilonesque (estimé à moins de 1% de l'ensemble de la charge propulsive, laquelle était dimensionnée pour un tir de l'éprouvette à 50 m au maximum). Je doute que les spécialistes de la défense qui ont conçu les VLS soient moins doués que quelques universitaires tentant d'honorer un contrat de recherche avec des moyens très limités (au final, on n'a pas fait de gras sur le contrat ... tout a été consommé dans la conception du dispositif, mais on n'a rien perdu non plus).
  14. Hey ... j'ai eu une idée évidente à laquelle des troupeaux d'experts n'ont visiblement jamais pensé. Plutôt que de transformer un liner en bombardier d'eau, avec les risques structurels que cela comporte, les possibles limites manœuvrières et tout ça ... Pourquoi ne pas utiliser des ravitailleurs, avec un circuit de ravitaillement isolé, rempli en eau, plutôt qu'en kérosène. Ces citernes volantes orbiteraient à proximité du front et permettraient de ravitailler les appareils incapables d'écoper par leurs propres moyens (dash, hélicoptères, etc.), moyennant l'ajout d'un dispositif adapté (perche, typiquement). Bon ... peut-être qu'un A-400F (comme Feux, Fire, Fuego, Fueco, Feuer) serait plus adapté qu'un A-330 pour les vitesses et altitudes des ravitaillés ... Et puis il faudrait entretenir des qualifications, etc. Mais ça permettrait une permanence des moyens "intermittents" quand les pélicandromes sont quelques minutes trop loin ; voire une noria de citernes pour une permanence totale sur zone, quand la noria de bombardiers se maintient au plus près elle-aussi. Bon ... je n'ai certainement pas encore vu tous les inconvénients.
  15. Objection ! Cette énergie n'est pas "perdue" puisqu'elle sert à extraire le missile de son tube en venant compenser sa masse inertielle. En fait, dès que le missile quitte sa position de repos (donc bien avant qu'il ne quitte le tube), cette énergie est déjà à l'œuvre. Mais je pinaille.
  16. FATac

    La Force aérienne suisse

    Je n'arrive pas à trancher pour savoir si c'est vraiment explicitement présenté comme linéaire ou bien si ce sont les lecteurs (le public) qui font cette supposition parce que l'échelle linéaire est habituelle et rassurante. Il n'y a qu'à voir les difficultés qu'ont certains avec les échelles logarithmiques ... je crois que, sorti du linéaire et de la fonction affine, nous avons collectivement pas mal de difficulté à appréhender d'autres échelles ou d'autres axes de comparaison. Cela nous sort d'un confort établi et oblige à des efforts qui ont tendance à nous faire rejeter les conclusions si l'on n'y est pas préparé. Là, pareil ... je n'arrive pas à déterminer si c'est réellement un problème ou non ? Est-ce un problème si l'outil permet de trancher ? A l'évidence, non. Est-ce un problème si les décideurs et les contribuables n'ont pas la connaissance du détail des éléments évalués ? En matière de transparence, je dirais oui, mais en matière de défense, avec des éléments (nombreux) devant rester confidentiels, je serais tenté de répondre non. En fait, au final, sur ce point, c'est la sincérité du choix des axes d'évaluation qui tranchera si c'est un problème ou non. Ce que cette méthode permet de savoir, c'est juste lequel est "le meilleur" par rapport à ce qu'on demande. Ca ne permet pas de savoir s'il est le meilleur en tout, ni s'il n'est le meilleur que d'une courte tête. Il est le meilleur. Point. En ce sens, la communication sur le "il est largement meilleur puisqu'il a 95 points de plus" est biaisée. C'est, en réalité, "il est le meilleur dans cette démarche d'évaluation car il a surclassé les autres candidats sur le plus grand nombre de points (totalisant 95 points d'évaluation)". Pas "largement". Juste "meilleur" selon la méthode. Par ailleurs, j'ai continué à me pencher sur les implications de la méthode qui ouvre vraiment beaucoup de champs de possibles, tant pour quelque chose de sincère que pour quelque chose de biaisé (on peut choisir sciemment de mal se servir d'un outil ... un tournevis permet d'enfoncer des clous si on tape assez fort avec le manche). C'est assez drôle quand on l'utilise pour réduire la sélection à deux candidats : les deux meilleurs. Si l'on admet que l'évaluation globale peut introduire un biais mais permet quand même d'établir un criblage. On veut affiner pour sélectionner entre deux finalistes. On veut les discriminer sans avoir à tout reprendre. Peu importe l'écart qu'il y a entre ces deux finalistes, on peut reprendre les résultats des "matchs" et renoter juste ces deux là en supprimant tous les points obtenus dans les confrontations avec les appareils éliminés. On obtient alors de nouvelles notes, propres aux confrontations entre les deux finalistes. Et selon la manière dont ça a été évalué, on peut avoir de grosses surprises. Il est possible, lorsqu'un troisième appareil était capable, mais atypique, que l'un ait contre performé contre le troisième alors que l'autre a gagné, ce qui redonne alors beaucoup d'importances aux matchs particuliers. En éliminant les points liés aux tiers, on peut redéfinir entièrement l'échelle de valeur des appareils. On peut aussi le refaire pour toutes les paires, avec uniquement des résultats d'oppositions particulières. Ca ne facilite toujours pas l'appréhension des résultats, je ne sais pas si ça désigne vraiment un "meilleur", mais ça isole toujours très clairement un vainqueur. Si je reprends l'évaluation fictive d'hier. En ne reprenant que les "rencontres particulières" : F-35 / Rafale : 1:1 + 3:0 + 3:0 F-35 gagne 7:1 F-35 / Eurofighter : 3:0 + 3:0 + 3:0 F-35 gagne 9:0 F-35 / F-18 : 3:0 + 1:1 + 3:0 F-35 gagne 7:1 Rafale / EF : 1:1 + 1:1 + 3:0 Rafale gagne 5:2 Rafale / F-18 : 3:0 + 0:3 + 3:0 Rafale gagne 6:3 EF / F-18 : 3:0 + 0:3 + 1:1 Egalité EF / F-18 4:4 Alors certes, pour ces valeurs d'exemple, on a toujours le F-35 vainqueur, mais l'Eurofighter n'est plus le bon dernier qu'il était puisque l'on voit qu'il fait jeu égal avec le F-18. On voit aussi que, dans leurs oppositions au F-35 ou au Rafale, le classement des EF et F-18 peut différer ou les victoires être bien moins nettes. Cela montre à quel point il est difficile de tirer une solution agrégée de toutes ces évaluations partielles (parcellaires, plutôt). Tout dépend de la méthode d'agrégation. Une belle "boite noire" pour choisir en toute souveraineté un avion censé être sans "boite noire" et un l'outil de souveraineté locale (indispensable à la neutralité).
  17. Ben ... les options sont, au choix : envisager le CL-515, mais le ticket d'entrée est, actuellement, à 50 appareils. réduire les moyens et basculer vers du "plus-léger", genre AT-802A Fire Boss, comme l'a fait le Conseil Départemental de l'Hérault (3 appareils). supprimer les moyens et laisser les troupes au sol seules dans cet enfer La première solution est hors de portée immédiate, pour nous. Je rappelle que nos 12 CL-515 font suite à 15 CL-215, qui eux même succèdent à 5 PBY Catalina/Canso achetés (et 4 loués). C'est donc par le biais d'un regroupement avec d'autres acheteurs que cela pourra être lancé. Et j'imagine que cela signerait plutôt un remplacement de notre flotte, plutôt qu'un renforcement ... Encore que les premiers livrés pourraient épauler les actuels CL-415 quand les derniers pourraient s'y substituer si c'est bien géré. La seconde solution n'en est pas une. J'adore les Fire Boss, mais pour moi, leur usage n'est pas celui des grands feux de forêt, mais plutôt celui du guet aérien armé et de l'attaque précoce de petits foyers, avec la possibilité de norias rapides du fait du caractère amphibie (contrairement aux trackers qui, en guet armé, devait atterrir pour se remplir avant de repartir au feu). C'est complémentaire des CL*, et il me semble bien que c'est de cette manière qu'ils sont employés en Espagne et en Croatie. Le RETEX du CD34 serait intéressant. La dernière possibilité n'est pas envisageable. C'est l'option turque ... avec pour conséquence de devoir mendier de l'aide aux voisins au moindre sinistre d'ampleur. Je crois que ceux qui l'ont "jouée" et perdue s'en mordent les doigts maintenant.
  18. FATac

    Le F-35

    Ben ... quand le soutien est local, il faut quand même un minimum de coopération indigène pour que ça se corrige. Et là, le changement des habitudes et de la culture n'est pas toujours évident, ni rapide.
  19. Je suppose que @Chronos fait référence à ces éléments : Il y a une faute de frappe dans le dernier paragraphe, avec une légitume défense au lieu d'une légitime défense. Et pour la traduction, c'est celle du tweet de Mark Thiessen qui est assez bancale : Qui donne :
  20. Ca correspond aussi à ce qui a été dit précédemment (page précédente) avec le coût d'exploitation suisse qui est 250 à 300 M supérieur au plafond de dépense. La correction de comparaison des pommes et des poires est au minimum une règle de 3 pour convertir les 300 M des hollandais sur leurs 37 avions, en une valeur adaptée aux 64 avions prévus par la Finlande. La conclusion logique, c'est soit : C'est trop cher, on le rejette C'est trop cher, on fera avec et on augmente le budget C'est trop cher, on réduit la cible du nombre d'appareils Bien malin qui sait, aujourd'hui, quelle sera l'option retenue.
  21. FATac

    Le F-111 Aardvark

    Hey ! What did you expect ? On parle quand même d'un appareil antérieur de 10 ans aux Tornado, un peu antérieur au Jaguar et au Mirage F1 ! Pas de miracle, il est dans son jus.
  22. FATac

    La Force aérienne suisse

    Tiens ... Un complément. Supposons le F-35 supérieur à tout le monde et écrasant la concurrence. Supposons l'EF totalement out et se faisant marcher dessus par le Rafale et le F-18. Si le classement final sur le cumul des 3 thèmes est bien 1) F-35, 2) Rafale + F-18, 4) EF, les scores sont, eux, sans appel : F-35 : 27 points (3 x 3 victoires) Rafale + F-18 : 12 pts chacun (3 x (1 victoire + 1 égalité + 1 défaite)) EF : 0 pts Si le résultat, le classement, s'explique par les oppositions deux à deux, le score final est, lui, particulièrement valorisant pour le gagnant et dévalorisant pour le perdant, dont l'appareil vaut généralement mieux que le score minable obtenu. Et dans le cas, très hypothétique, ou tous seraient quasi-équivalents et n'auraient que des matchs nuls, toujours pour 3 thèmes, chacun n'aurait que 9 points. Et là, tout de suite, le moindre avantage qui fournit une victoire sur un point ou un autre permet de s'extraire du ventre mou du classement.
×
×
  • Créer...