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Messages posté(e)s par Eau tarie

  1. il y a 4 minutes, LetMePickThat a dit :

    Les choix stratégiques se font toujours en fonction des ressources disponibles. Sinon la MN aurait 10 PA pour policer notre ZEE dans le Pacifique...

    C'est faux, et je le vis au quotidien. Les EDSA et le 54e RA sont loin d'être complets niveau personnel, et c'est un mal chronique qui dure depuis des années. La LPM consacre un peu de moyens à la création d'un peu plus d'une centaine de postes dans le sol-air, pour lesquels il n'y a pas de candidats que pour les postes déjà existants et non-honorés. Je l'ai déjà dit ici, il est beau de vouloir renforcer nos capacités sol-air en pensant systèmes d'armes, mais tout le monde semble oublier que nos majors, nos ADC et nos commandants partent sans que des jeunes frappent à la porte des unités pour les remplacer.

     

     

    Plutôt d'accord avec ce que tu as écrit.

    Ce que j'essayais de faire passer comme message, c'est que si on veut renforcer un secteur, on le peut toujours. En payant plus (ou beaucoup plus) par exemple.

    Mais que la problématique d'ensemble, pour les armées, reste vraie. Puisqu'on est en budget contraint, ça revient à perdre des moyens ailleurs.

    Sinon pour mieux comprendre la problématiques, pourquoi les EDSA seraient plus mal lotis que les autres en terme d'attraits ou que sais je ?

  2. il y a 4 minutes, LetMePickThat a dit :

    Si tu achètes des systèmes à l'étranger, même moins cher qu'en national, c'est autant d'argent qui ne part pas dans des emplois et des industries locales. 

    Un Aster coûte 2,1 millions d'euros en version Block 1. Si tu le remplaces par un Barak 8 à 1 million, et que tu re-répartis ton 1,1 million localement (sur les drones, typiquement), tu as quand même explosé ta balance commerciale et ta capacité de production de missiles. Sauf à admette que la filière drone est capable d'employer autant de spécialistes (et de les payer autant) avec deux fois moins de moyens que la filiale missile, il y a nécessairement une perte en ligne.

     

    Le raisonnement est biaisé.

    Car ton Aster te coute 2.1 M d'euros en cout d'achat. Mais le cout de tout le suivi de dev. / essais etc. etc. par DGA/ les armées et l'état est bien plus élevé même s'il est masqué. Pour le budget des armées ça fait monter un genre de "Frais généraux".

    Pour de l'achat étagère, il y aura aussi du suivi si on veut faire ça bien. Mais si on évite le piège géant de la "customisation" ça sera bien (bien) plus faible. DGA est en forte tension sur pas mal de sujet, et ils ont du mal à tout suivre correctement.

    Il faut donc se poser les questions d'un point de vu beaucoup plus global. Et désolé, mais la question RH que tu as soulevé par rapport à un changement de doctrine, bien que réelle, ne doit pas être le fil directeur d'un choix stratégique. S'il fallait muscler de 300 personnels par exemple la défense sol air mais que le gain en serait important, ça pourrait se faire sans trop de problème.

    Mais encore une fois, sur ce sujet précis c'est peut être hyper pertinent. Le problème c'est que quand tu fais le tour du forum tu as l'impression que tous les sujets sont prioritaires et hyper pertinents. Qu'il faut toujours faire franco français, qu'acheter sur étagère ce n'est jamais une bonne idée etc. Et personnellement je pense qu'on ne peut pas tirer tout azimut à notre époque. les développements deviennent vraiment complexes et intriqués. Les couts dérapes souvent etc. etc. Donc il va falloir être malin si on veut un outil de défense et un outil d'export industriel qui continue à performer.

     

  3. il y a 4 minutes, mehari a dit :

    Ça fait 10-15 ans que le pays "promoteur" n'adopte pas le système. Ce n'est pas forcément réassurant à l'export. On verra quand le 40CT sera en service et déployé.

    Par ailleurs, d'autres pays ont des projets de 40CT.

    Je corrige.

    C'est quasi rédhibitoire. La première question que les prospects te pose est "pourquoi les Français ne l'ont pas". Et tu peux répondre mille et un argument, en général il reste un doute....

  4. il y a 5 minutes, LetMePickThat a dit :

    Pourquoi pas, mais dans ce cas il faut faire une croix sur nos capacités industrielles nationales, et sur un paquet d'emplois. Reste à savoir où souhaitons-nous placer le curseur entre capacité militaire effective et soutien à l'économie.

    Je ne suis pas assez calé sur ces systèmes pour échanger de manière pertinente sur le reste.

    Mais ça c'est faux. Tu fonctionnes à budget capé. Donc ce que tu ne mets pas à un endroit tu le met à l'autre. Si tu dis "on arrête de concevoir ces systèmes" et que le budget tu le transfert par exemple pour développer les capacités des drones (je dis n'importe quoi, c'est pour l'exemple). Et bien avec le même montant tu feras a peu près autant d'emplois dans l'autre filière. la question générale que je soulevais est, ne soyons pas trop nombriliste, et s'il faut "élaguer" des branches faisons le. (après un réflexion approfondie et long termiste, car quand on "tue" une filière, elle est morte et pour la remonter c'est très très long). Je ne pense pas que notre pays de 60M d'habitant pourra rester compétitifs et fournir nos armées dans une variété folles de domaines. Donc acceptons de choisir, et donc OUI de perdre de l'indépendance sur certains truc. Comme les petits calibres par exemple.

    Et peut être que pour le Sol Air au contraire c'est un point "fort" et d'avenir qu'il faut muscler. Je n'en sais rien.

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  5. Il y a 15 heures, Titus K a dit :

    Impact dans le radome 

     

    Un calme impressionant ...

     

    Ouaip. C'est plus calme qu'un débarquement classique à Orly, même pendant les limitations "COVID" ou fallait se lever et sortir rangée par rangée...

    Les japonais ont encore la foi en "l'intelligence du groupe". Donc au lieu de se dire "les autres sont des crétins trop lent, on va tous creuver" chacun de leur coté, ils attendent et suivent les consignes des sachants. Et ça a sauvé TOUT LE MONDE.

    Bravo à eux. Malgré tout mon civisme (alerte #modestie) je suis pas sur d'en avoir été capable.

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  6. il y a 1 minute, LetMePickThat a dit :

    Le problème est que d'un point de vue défense sol-air longue portée, les systèmes qu'ils nous faut sont similaires dans leur conception au solutions...sud-coréennes et russes !

    Le Patriot n'est pas adapté à notre doctrine d'accompagnement de la force opérationnelle terrestre, car c'est un système essentiellement fixe destiné mettre en place une barrière entre la FEBA et la zone arrière. Même problème pour David's Sling, le MR-SAM...

    Le SAMP/T, comme le S-350 et le KM-SAM (ou le S-300PS, historiquement parlant), est destiné à la protection de la FOT aussi bien qu'à la défense de points fixes. Ça impose une capacité de redéploiement rapide, une empreinte logistique minimale, etc, et donc une conception spécifique du materiel. Il n'existe pas de système crédible "sur étagère" permettant d'envisager une alternative au SAMP/T NG, sauf à abandonner la mission FOT ou acheter deux systèmes séparés (un LP pour l'AAE, un MP pour l'AT) et reconstituer/compléter des unités DSA dédiées dans les deux armées (donc, des pax et beaucoup d'argent).

    Éventuellement, le MEADS aurait pu faire l'affaire, mais ça n'a pas tourné dans le bon sens de toute façon. D'autres alternative semi-crédibles seraient le CAMM-ER ou l'IRIS-T SLM/SLX, mais aucun des deux ne remplit la mission ATBM du SAMP/T, encore moins la mission ABM étendue du SAMP/T NG, et on perd un peu en portée brute. Éventuellement pour l'AdT en complément du NG de l'AAE, mais dans ce cas autant prendre du NG pour tout le monde et faire baisser les coûts (si tant est qu'on fasse assez confiance à l'AdT pour lui donner 400km de portée radar et 150+km de portée missile - je doute que ça arrive, à tort ou à raison).

    Je ne parlais pas spécifiquement de ces équipements, mais puisque c'est le sujet du topic, tentons l'exercice intellectuel.

    Je vois les options suivantes en gros.

    1. On décide que c'est primordiale d'avoir un système Français qui dessert la doctrine Français actuelle. On investit donc du pognon pour ça. "a minima" par rapport à nos besoins, et donc on revient avec nos travers usuels. Parfois ça donne des bons résultats, parfois moyens, parfois médiocre.
    2. Idem que 1, mais on met le paquet pour avoir vraiment un bon système. Soit parceque c'est stratégique militairement, soit parce qu’on imagine qu'il y a un potentiel très intéressant à l'export avec des armées qui ont (ou prête à avoir) une doctrine proche. et ça ampute le budget des armées pour d'autres systèmes. Mais bon, choisir c'est renoncer, ça se défend si c'est fait dans la cohérence globale. Je n'ai pas d'avis.
    3. On décide de changer la doctrine pour faire comme certains autres. Incroytable non ?Alors certes, l'art de la guerre demande de la maitrise, de l'expérience et des automatismes. Mais il faut parfois faire évoluer les méthodes pour s'adapter au champ des possibles du pragmatiques. Sur ce point je trouve qu'on ne le fait pas assez. En général c'est d'ailleurs beaucoup plus rapide quand il y a une guerre et qu'il faut adapter la doctrine à la nouvelle réalité du terrain.
    4. Enfin dans ce cas, on achète Sud Coréens. Pourquoi pas ? Le risque que la France ne soit pas dans le même "bloc" d’intérêts est quand même ultra limité. Donc c'est une solution qui de loin parait viable (il faut bien sur étudier le prix, les performances etc. car si ça revient plus cher que de développer le système chez nous...mais attention quand même aux couts cachés dans les 2 cas). Et ça peut permettre de s'ouvrir quelques portes politiques par la même occasion. Acheter du matériel et de la formation est un geste politique fort.
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  7. Il y a 1 heure, ARMEN56 a dit :

    Dans 3.2 Analyse générale - Taille  et vues extérieures , à signaler  ceci dans les différences de design pour ce qui est du logement des VLS

    « La conception britannique sépare les soutes missiles VLS, un groupement vers l'avant intégré en coque et un autre groupement vers l'arrière en superstructure, pour s'assurer qu'ils ne sont pas tous détruits en un seul coup. La pratique américaine est de localiser tous les missiles à l'intérieur de la coque pour les protéger, de sorte qu'ils soient tous regroupés vers l'avant ».

    6vy4q4.png

     

    Principe de concentration sur l’avant pour US navy , pour mieux intégrer les VLS en puits , de sorte qu’ils soient mieux protégés ; ¼ au dessus de la surface ( blindage à prévoir) et les 3/4 sous flottaison à l’abri des menaces balistiques

    Principe de dispersion donc redondance pour la RN sachant que les VLS en abord du hangar au dessus du pont pal sont bien exposés à la menace .

    Ces deux alternatives sont pensées pour du format  4000/6000 tonnes . Pour avoir deux puits VLS intégrés en structure poutre ; un avant et  l’autre milieu faut taper dans des déplacements avoisinant les 10000 tonnes , avis ?

    T'es surement pas loin de la réalité. le DDX italien prévu a cette configuration et il est vers 11000 tonnes je crois.

    En étant très frugal, et en se concentrant vraiment sur cette mission, je pense qu'en jumboisant d'environ 20m ça doit pouvoir se faire. ça porterait la chose plutôt à 8000 tonnes à la grosse. Mais les états majors avec un navire de cette taille vont commencer à demander des trucs en plus à droite et à gauche (le fameux "tant qu'on y est), et ils n'arriveront pas à "garder le cap" pour rester dans les 8000t. Et on retombe sur ta valeur.

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  8. il y a 46 minutes, Pakal a dit :

    @modérateur

    J'ai cherché ce fil ailleurs avant de le trouver là !

    Comme pour la marine iranienne, il devrait être dans la catégorie Asie.  C'est déjà le cas pour les fils dédiés à l'aviation Turque et l'armée de terre Turque

    Les grands anciens marins de cette noble institution, ont mis ça en Proche Orient

    Et moi perso, ça me va bien l'ami ailé...

    spacer.png

     

    Citation

    « Proche-Orient » est une expression géographique commune aux langues européennes apparue au XIXe siècle dans la langue diplomatique. Le nom « Orient » désignait tout ce qui se trouvait à l'est de l'Europe ; il comprenait, à ses deux extrémités, un « Proche-Orient », correspondant à l'est du bassin méditerranéen (bassin Levantin), et un « Extrême-Orient », correspondant à l'Asie de l'Est, soit, sommairement, à la sphère d'influence des civilisations chinoise et indienne. Les géographes continuaient quant à eux à désigner la région sous le terme d'Asie occidentale ou Asie antérieure.

    spacer.png

     

    Donc on a tout bon ici. Capice. Parcequ'on est des marins. Primo.

    Et même si c'est Air-Defense.net, on sait bien que pour aller tremper nos fesses en Asie il faut d'abord passer par Suez, qui est verrouillé par l'Egypte Africaine. Donc le proche Orient ça nous parle à nous.

     

    spacer.png

     

    Révélation

     

    Faites bien comme vous voulez :laugh:

     

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  9. Comme souvent, et dans énormément de domaines, techniquement nous sommes capables de sortir du matériel qui est au top au niveau des performances.

    Ce qui est plus difficile pour nous :

    • (là je parle vraiment "en général", je n'ai aucun retour sur ce système en particulier) c'est d'avoir le bon niveau de fiabilité sur des systèmes récents. Et quand je parle fiabilité, il faut le voir comme un package d'ensemble qui combine une éventuelle rusticité, un déverminage suffisant, des IHM robustes,  la conception qui minimise le temps de maintenance etc.

    Et une des raisons qui rend cela très difficile, c'est que les quantités que consomment la France (pour elle même) sont toujours "petites". Du coup ça laisse très peu de moyens pour "utiliser en grandeur nature et en grande quantité" le matériel, pour le faire évoluer par petites touches vers un "produit fini" qui est beaucoup plus proche des besoins terrains. Il y a des exceptions. Évidemment. Comme toujours.

    On a appris à nos soldats à être pas mal précautionneux avec le matériel. Mais en cas de guerre plus "dure", ça ne sera peut être pas possible.

    Cette guerre en Ukraine permet de mettre notre matos dans les mains d'autres soldats, en situation réelle. Je pense qu'en terme de REX des moyens c'est hyper important, pour peu que les différents interlocuteurs y prêtent attention. Au lieu de balayer ça d'un revers de main, genre "les Ukrainiens s'en servent mal" (ou tout autre variante).

    • Le calibrage de nos capacité de production, et la capacité à monter les quantités pour livrer rapidement des quantités qui pèsent.

    En ce sens il faut accepter je pense d'acheter du matériel sur étagère sur certains secteurs. Au lieu de vouloir TOUT faire. Dès qu'on n'achète pas un truc Français, ici ça pleure souvent. Mais on ne peut pas s'éparpiller à l'infini avec le niveau de technicité que demande les armes d'aujourd'hui.

     

     

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  10. Il y a 12 heures, fjojo032 a dit :

    Pourtant ce ne sont pas les noms des divinités antiques qui manquent, avant de renvoyer le projet aux calandres grecques...

    Allez on va profiter de ton post pour une "pause" linguistique pour cette erreur commune ,

    pour le petit pourcentage qui ne sait pas, car je sais qu'ici la majorité est très cultivée bien sur ! :sleep:

    CALENDES GRECQUES

    Calendes :

    Ce jour-là, les pontifes annonçaient la date des fêtes mobiles du mois suivant et les débiteurs devaient payer leurs dettes inscrites dans les calendaria, les livres de comptes, à l'origine du mot calendrier.

    ça n'existait pas chez les grecs => Calendes grecs = jour qui n'existe pas = jamais.

     

    Dans tons cas

    Citation

    calandre : nom féminin

    (ancien français colandre, du bas latin *colendra, du grec kulindros (cylindre)

    1. Cadre, métallique ou en plastique, qui décore et protège le radiateur d'une voiture.

    2. Machine à rouleaux superposés, alternativement métalliques et élastiques, destinée à satiner les papiers.

    3. Partie extérieure, généralement cylindrique, d'un réservoir pétrolier sous pression, ou de tout autre appareil chaudronné.

    4. Machine à cylindres servant au calandrage des matières plastique.

    5. Machine pour lustrer les étoffes et les lisser.

     

    Et la faute la plus usuelle :

    Citation

    (1690). Apparaît en (1678) sous la forme calangue.

    Le mot est emprunté à l’occitan calanca (« pente rapide, ruelle étroite, cale, crique »), attesté en 1268-69 au sens de « chemin, sentier ».

    Calanca est composé du radical *cala, *cara (→ voir caler, « descendre », → voir cheire « abri de montagne », « pente raide ») et du même suffixe -anca qui est dans aval-anche.

    Petite baie, crique, parfois profonde et entourée de terres élevées.

     

     

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  11. Il y a 9 heures, fool a dit :

    Okay je vois , c'est peut être le reflexe lambda avant de percuter un truc ou alors c'est volontaire et contrôlé ou un mix des deux ... cabrer rapidement et a fond a quelques dizaines de pieds pour décrocher et profiter de l'abatée pour impacter avec la vitesse la plus faible possible un peu comme un amerrissage d'urgence ou ce qui était parfois recommandé pour se  crasher au dessus de la canopée en brousse....ça demande un bon timing aux commandes pour déclencher ça pilou au bon moment entre le couineur et le buffeting , chouette travail de Mr Trimaille.

     

     

    Je ne suis pas pilote, mais ça serait une manœuvre qui "ressemblerait" à ce qui se fait à l'atterrissage en parapente / vol à voile non ?

  12. Il y a 3 heures, g4lly a dit :

    Parlons de complexité. La complexité rend le MCO beaucoup plus difficile... D'autant plus si tu n'as de gros volume de rechange et de technicien un peu specialisé.

    Il y aussi une adaptation culturelle. Une armée habitué à travailler avec du matos ultra rustique qui doit changer ses methodes pour valoriser du materiel nettement moins rustique c'est pas si simple.

    D'autant que quand ca par en couille naturellement c'est back to basic ... et donc le matos doit etre utilisé ou maintenu à la soviet'

    Et rajoutons à ça qu'ils ont du matos "façon puzzle".

    Ultra hétérogène.

    Va gérer une chaine de MCO qui tient la route avec ça, que ça soit la gestion des pièces, son stockage, référencement, la chaine logistique jusqu'au plus proche du front => Un cauchemard

    • Upvote (+1) 1
  13. il y a 15 minutes, Shorr kan a dit :

    Oui, ça ma toujours étonné de voir que malgré les interceptions en Mer et le blocus, des armes en nombre et de cette qualité, arrivaient depuis l'Iran jusqu'aux mains des Houtis dans ce qui semble être un approvisionnement constant ; alors que les deux territoires ne sont pas contigus...

    En même temps les iraniens ont de la pratiques, et la région est un haut lieux de la contrebande.

    Mais quand même, j'aimerais connaître un peu le détail de ces filières. 

     

    A mon avis, ça va plus trop être le cas pendant quelques temps...

  14. Il y a 21 heures, Conan le Barbare a dit :

    Non en réalité il y a eu quatre « cœurs » en comptant « Gadget/trinity… le Japon c’est rendu avant l’utilisation du quatrième (Rufus)… il sera utilisé pour la recherche afin de trouver un meilleur moyen de déclencher la réaction en chaîne que des explosifs inefficaces… en effet seulement une infime partie des cœurs de LittleBoy/FatMan sont entré en état critique… c’est dire !

    il me semble que c’est le moyen de déclencher la réaction en chaîne qui posait problème au début justement.

     

    les mecs étaient des grand malades… ils sont tous morts !
     

    https://www.youtube.com/watch?v=mTQ5lC6Mzn8

     

    Comment on le sait ?

  15. il y a 1 minute, g4lly a dit :

    N'importe quelques trou du cul de paysan en RTK tourne à moins de 2cm ... depuis 20 ans ...

    Tu peux mettre la station de base au Yemen et dialoguer avec le missile vers la cible avec la station mobile ?

    Mon feeling me dit que non, mais sans connaissance des arcanes du système et de ses limitations.

     

  16. Il y a 16 heures, pascal a dit :

    La précision des récepteurs GPS civils est décamétrique; pour avoir de bons résultats il faut avoir le cap exact et la vitesse exacte de la cible qui doivent être connus ce qui n'est pas trivial avec les moyens du bord.

     

    Dans les faits c'est mieux que ça statistiquement parlant. 

    Avec une appli de smartphone, tu peux faire des plots sur une carte, et tu verras que dans les faits c'est plutôt beaucoup mieux que ça. Plutôt une paire de mètres de mon expérience. En sport auto, en track day, on peut faire des trucs vraiment pas mal avec des allures entre 100 et 250 km/h.

    Et certaines avec un GNSS qui recoupent les signaux des GPS / Galileo / Beidou.

    Donc tu n'as pas la "garantie" d'être à 1m près, mais statistiquement ça sera souvent vraiment efficace.

     

    http://www.georm.fr/nos-gps/

    Citation

    Une précision de 2 m à quelques mètres, le GPS métrique

    Une précision de quelques mètres qui permet de nous situer sans ambiguïté sur un plan et une carte. Cette précision est suffisante pour de nombreuses opérations de contrôle et pour les études à caractère environnemental.
    Cette précision est obtenue avec des GPS tout à fait standards, maintenant intégrés à la machine. Il faut néanmoins veiller à avoir la meilleure sensibilité possible pour pouvoir se positionner dans des milieux difficiles comme les couverts forestiers ou les rues étroites. Le coût d’un tel GPS, s’il n’est pas inclus dans la machine est de l’ordre de la centaine d’Euros.

    Nos solutions sont toutes équipées de GPS sensibles et performants intégrés au matériel pour une utilisation simplissime avec par exemple la tablette Ruggon PX-501 ou la gamme K de Logic Instrument.

    Une précision de 60 cm à 1.2 m, le GPS submétrique

    Cette précision, suffisante pour de nombreuses missions où le positionnement des éléments n’a pas un caractère topographique absolu, est atteinte aujourd’hui avec des GPS professionnels de qualité.

    Ils ont la possibilité d’effectuer des calculs plus complets que les systèmes de base, cette précision est atteinte sur le terrain, en temps réel, sans qu’aucune correction ne soit transmise par moyen radio ou 3G.

    Il est important de noter que cette précision ne peut être atteinte qu’avec la réception du système EGNOS pour l’Europe et le la bande côtière de l’Afrique du Nord, WAAS pour l’Amérique du Nord et MSAS pour le Japon. Ailleurs dans le monde il est nécessaire de souscrire un abonnement payant à un système du type Omnistar (commercialisé par géo.RM) et d’avoir un GPS compatible.

    Cette précision est obtenue avec les matériels du type Pocket PC comme le SXPad  la gamme de GPS autonome SX Blue 2 de Geneq. Ces GPS, choisis pour leurs qualités et la simplicité de la mise en œuvre existent avec différentes options pour qu’ils soient encore plus performants.

    Une précision de 2 à 40 cm, le GPS centimétrique ou topographique

    C’est la précision requise pour les levés des réseaux (norme INSPIRE et DICT).

    Pour l’atteindre il est nécessaire de travailler en différentiel. Un réseau dense et homogène de stations de contrôles régulièrement réparties sur le territoire, aux coordonnées parfaitement connues, enregistrent les signaux GPS et comparent les résultats aux coordonnées de la station.

    Elles émettent ensuite et en permanence, des corrections vers le GPS de terrain par radio ou par la 3G.

    En France plusieurs systèmes existent (Teria, Orphéon et SatInfo). Attention, aujourd’hui les couvertures de la France métropolitaine ne sont pas pas toutes exhaustives, la précision sera donc fonction du lieu. Géo.RM commercialise les corrections TERIA qui est un réseau homogène sur le territoire métropolitain et qui est contrôlé par l’IGN.

    A l’échelle du monde, le système de correction différentiel Omnistar par satellite, avec ses abonnements « XP » et « HP » ou « G2 » permet d’atteindre ces précisions en temps réel et sans connexion (3G ou radio) supplémentaire. Attention il peut demander des temps d’initialisations relativement longs, sauf si l’on dispose préalablement de points parfaitement géoréférencés.

    Une telle précision obtenue directement sur le terrain permet de réaliser des relevés sans effectuer de correction par la suite et sans aucune ambiguïté.

    Il est néanmoins préférable de gérer sur le terrain les règles de la topologie. C’est à dire d’accrocher les éléments les uns aux autres quand c’est nécessaire. Par exemple les différents tronçons d’un réseau d’eau sont totalement interconnectés (accrochés les uns aux autres) pour ensuite pouvoir utiliser un outil de gestion capable de remonter un graphe et détecter les coupures.

    Cette précision est obtenue avec le SXPro ou les gammes F90 et G10 de Geneq. Ce sont des récepteurs double fréquence qui permettent de recevoir les signaux de corrections.

    spacer.png

     

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Global_Positioning_System

     

    Citation

    Limitations des récepteurs civils

    Les récepteurs GPS civils sont limités afin qu'ils ne puissent pas être utilisés dans des systèmes d'armement rapides tels que les missiles balistiques. En pratique, un récepteur ne doit plus fournir de données de navigation au-delà d'un maximum de vitesse ou d'altitude.

    Historiquement, ces limites étaient fixées à une vitesse maximale de 515 m/s (1 000 nœuds) et une altitude maximale de 18 000 m (60 000 pieds)30.

    Elles étaient appelées limites CoCom du nom du Coordinating Committee for Multilateral Export Controls (CoCom), qui a été dissous après la chute du bloc soviétique en 1994. Par la suite, les réglementations sur les récepteurs GPS sont restées en vigueur aux États-Unis selon l'International Traffic in Arms Regulations (ITAR) qui régule les exportations de technologies sensibles américaines et internationalement selon le Régime de contrôle de la technologie des missiles (MTCR) créé en 1987.

    Depuis 2013, le MTCR ne limite plus le domaine d'utilisation des GPS civils en altitude et a augmenté la limite de vitesse à 600 m/s. Depuis 2014, les restrictions ITAR aux États-Unis appliquent la même limite.

     

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