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Tout ce qui a été posté par Skw

  1. Parce que tu penses que l'on aurait beaucoup de munitions à refiler, côté français ? Ce pour une arme décommissionnée depuis plus de 10 ans et au calibre un peu particulier ?
  2. Comme l'aurait dit le Père des peuples : le Vatican, combien de divisions ?
  3. Cette lecture par Mussler dans la FAZ est assez étonnante. En France, la rencontre entre Macron et Meloni a plutôt été présentée comme une entrevue en catimini, demandée par la partie italienne. La présidence française, embarrassée dit-on, a accepté mais en refusant que cette entrevue donne lieu à des images. Il y a eu une déclaration indiquant que les dirigeants devaient échanger dans l'intérêt respectif des deux pays... manière de dire que ce n'est pas un appui ou une révérence (Reverenz) si l'on se fie au terme employé par Mussler dans la FAZ, mais plutôt une exigence politique et diplomatique. Cela dit, cette entrevue a bel et bien eu lieu.
  4. Skw

    [A400M] le défi stratégique européen

    Sans ignorer les aspects politiques/diplomatiques qui peuvent influencer ce genre de choix, peut-être l'Italie n'est-elle pas si mal placée géographiquement parlant au regard des potentiels théâtres chauds à l'avenir ?
  5. Tu noteras que je n'évoquais pas les noms nobles, mais à particule
  6. L'usage est généralement d'employer la particule lorsque le nom ne compte qu'une syllabe. D'où le "de Gaulle" et non pas "Gaulle"* et le "Talleyrand" et non pas "de Talleyrand" * M'enfin, c'est peut-être pour que certains ne s'imaginent pas que l'on parlait du général en mentionnant Charly Gaul (https://fr.wikipedia.org/wiki/Charly_Gaul)
  7. L'Allemagne a les moyens de claquer 200 milliards. Et elle aurait les moyens de claquer 100 milliards dans la défense... d'autant plus qu'il ne s'agit dans les faits pas d'une augmentation nette de 100 milliards. D'ailleurs, avec l'inflation, c'est à peine s'il y aura réellement une hausse des fonds consacrés à la défense. Sans omettre les lourdeurs administratives et aventures judiciaires évoquées par Manuel. Mais je me demande si le politique allemand n'a finalement pas pris conscience qu'il y aura sans doute moins de risque pour le pays après la guerre russo-ukrainienne que ce qu'il était avant celle-ci. Hormis risque de frappe nucléaire en cas de dévissage complet côté russe... mais cela suppose alors d'autres réponses. D'ailleurs, je crois bien que le CEMA allemand, Eberhard Zorn, a compris - à travers cette sortie étonnante - qu'il ne fallait pas forcément s'attendre à un investissement conséquent dans les forces armées au cours des prochaines années :
  8. C'est largement mon avis. Mais je me demande si cette communication ne s'adresse pas en priorité au public russe et du donbass. Pas impossible qu'elles se fassent vite nettoyer à l'artillerie si jamais peu ancrées au sol. Cependant, je ne pense pas qu'il faille avoir un avis si définitif, dans un sens ou dans l'autre, sur ce que l'on attend de tels dispositifs. Si ces dents de dragons ont des hauteurs, des volumes, des systèmes d'ancrage au sol différents... c'est sans doute que l'on n'y attend/espère pas les mêmes effets ou que l'on ne compte pas y investir les mêmes moyens, l'un allant souvent de paire avec l'autre.
  9. Je ne sais pas quelle neige on a en Ukraine. Mais la Sibérie est connue pour sa neige sèche. Pas la peine d'essayer de faire une bataille de boule de neige avec : elle ne collera pas. D'un côté, cette neige prend moins de volume ; elle est en revanche plus tassable.
  10. Je ne suis pas sûr que le canal ait été coupé entre Sergueï Choïgu et les autres ministres de la défense occidentaux. Au cours de la dernière semaine, il a d'ailleurs échangé avec Sébastien Lecornu et Ben Wallace. D'un point de vue diplomatique, c'est ne pas la même chose que d'entretenir une communication entre ministres de la défense qu'entre présidents.
  11. Cela montre aussi le potentiel ahurissant qu'offrent les analyses big data... Certes la vivacité du marché noir en Russie a sûrement facilité le travail des enquêteurs de Bellingcat. Mais j'ai tendance à penser que peu de pays sont à l'abri d'une mise à nu de leurs services.
  12. Skw

    Eurofighter

    Ou trop peu professionnels ? Quel cahier des charges pour la grille d'évacuation des eaux ? Cela dit, la responsabilité est peut-être à chercher du côté de la maîtrise d’œuvre ou de l'assistance à la maîtrise d'ouvrage, possiblement étrangères.
  13. La version orale est bien plus complexe que le sabrage offert à l'écrit : Ils prennent vraiment des idiots à l'AFP.
  14. Outre la formation des sous-officiers, qui peut effectivement constituer un défi dans certains contextes, cela suppose aussi de reformer les officiers... ou plutôt de remplacer ceux qui sont incapables d'intégrer la nouvelle organisation et chaîne de commandement. Cette substitution s'est assez largement opérée côté ukrainien... mais cela depuis 2014.
  15. En fait, les gouvernants mais également les citoyens français ont traditionnellement été en faveur d'une intégration politique plus poussée. C'était une concession française, notamment à l'endroit des Britanniques, que d'avoir accepté une intégration économique se faisant sans réelle intégration politique. On peut interpréter la réponse négative donnée par les citoyens français au référendum de 2005 sur le projet de constitution européenne comme une posture anti-européenne. Dans les faits, beaucoup ont voté non parce que considérant la constitution proposée comme un document faisant trop largement la part belle à un projet économique libéral, n'ayant à la bouche que la libre concurrence et beaucoup moins à dire en manière d'harmonisation sociale. Pour avoir une idée des lectures que l'on trouvait côté français à l'époque : https://www.monde-diplomatique.fr/2005/05/CASSEN/12227. Chaque société est traversée par des contradictions et des clivages. Et sans doute aurait-il été difficile pour une partie de la société française d'abandonner une partie de sa souveraineté. Mais, la transition d'une souveraineté française à une souveraineté européenne aurait sans doute été acceptée, avec le temps et sous certaines conditions, par une bonne partie des citoyens français. C'est du moins mon opinion. En revanche, si cet abandon de souveraineté cache de fait un transfert de souveraineté à des instances extra-européennes et notamment américaines ou l'idée que le libre-échange répondra à tous nos besoins ... je pense qu'il n'y aura plus grande monde dans le pays pour soutenir un tel projet. Et cette volonté d'intégration politique en amont d'une intégration économique est bien plus ancienne côté français que la problématique de la dette nationale. Ce n'est qu'à partir de 2008 que les dettes française et allemande se décorrèlent :
  16. J'ai surtout l'impression de lire un auteur n'ayant jamais eu à rendre compte devant les urnes, n'ayant jamais eu à faire face à une opinion publique. On paye encore, et l'on ne sait d'ailleurs pas de quoi demain sera fait, la volonté d'avoir voulu élargir vite sans faire l'effort d'intégration. On pourra certes objecter que les citoyens français ont largement entravé cette intégration en répondant par la négative lors du référendum sur le projet de constitution européenne. Mais ils n'étaient pas les seuls. Et, à vrai dire, c'est avant l'extension de 2004 ou même sans doute avant l'adoption d'une monnaie commune, qu'il aurait fallu se poser pour développer l'intégration politique et un fonctionnement plus adéquat et plus démocratique. On a des dirigeants français, parce que Macron s'inscrit finalement dans une lignée plus longue, qui remettent sur la table cette question de l'intégration politique... avant de parler d'extension. Et cela me paraît sans doute sage si l'on ne veut pas voir l'Union Européenne imploser à terme ou prendre des virages désastreux.
  17. Merci pour le déplacement des posts depuis le fil "Europe de la Défense" vers "UE : ses projets, son futur" !

  18. Oui, c'est notamment ici que je ne le suis pas. La prise des centrales nucléaires ukrainiennes par les forces russes lorsque accessibles constitue un développement assez logique pour une force militaire menant une action d'ampleur et durable en territoire ennemi. Cela n'a rien à voir avec le passif entre les deux pays. Il aurait pu s'agir d'usines marémotrices construites par les inuits que cela n'aurait rien changé. On est bien d'accord. Mais je ne pense pas que cela soit son propos. C'est du moins pas ce que j'ai compris à travers l'extrait que j'ai pu entendre. J'ai plutôt l'impression qu'il a le travers de vouloir interpréter tous les développements à l'aune de sa thèse pour mieux la soutenir... ce qui induit inévitablement des interprétations foireuses. En revanche, il y a pas mal d'informations factuelles autour des questions énergétiques qui sont assez intéressantes et qui peuvent expliquer une partie du ressenti de Poutine ou des élites russes vis-à-vis de l'Occident. Ils voyaient bien que l'Ukraine leur échappait peu à peu, pour ne pas dire définitivement, à mesure que leurs moyens de pression sur l'Ukraine se réduisaient comme peau de chagrin. Le dossier Nordstream 2, avec notamment les Américains faisant pression sur les Allemands pour que ceux-là ne deviennent pas dépendants des exportations russes, s'inscrit d'une certaine manière dans la même lignée.
  19. Skw

    Luftwaffe

    Peut-être parce que KMW a de quoi faire tourner ses usines pour un moment ? https://defence-blog.com/berlin-approves-1-7-billion-sale-of-pzh-2000-howitzers-to-ukraine/
  20. Il est tout de même très probable que le Kremlin ait vu d'un très mauvais œil la prise de distance énergétique ukrainienne et l'immixtion US dans le nucléaire ukrainien. On pourra bien évidemment penser que Poutine a finalement subi les résultats de sa politique... mais cette autonomisation énergétique veut dire beaucoup. Sans doute bien plus que d'autres aspects plus symboliques.
  21. Skw

    Luftwaffe

    Côté français... beaucoup en rêvent. Il y a sans doute quelques raisons. Bon, on me rétorquera que l'on parvient bien à s'en passer. Alors que ces hélicoptères lourds seraient - si l'on reste dans les prochaines années sur le même degré d'implication en opérations extérieures des deux côtés du Rhin - bien plus utiles côté français. Mais ils faciliteraient tout de même pas mal les choses.
  22. Une interview audio de Marc Endeweld : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-interview/l-interview-de-secrets-d-info-du-samedi-22-octobre-2022-3318319 Je ne suis pas sûr d'adhérer totalement à sa lecture, l'auteur semblant donner une importance assez centrale à la dimension énergétique et notamment nucléaire comme origine de cette guerre russo-ukrainienne, puis il semble faire coller sa lecture des développements militaires à sa thèse énergétique. Mais il y a en tout cas des éléments intéressants.
  23. Ne serait-il pas possible de déplacer les derniers éléments ayant trait à la politique énergétique et au CPE sur ce fil : http://www.air-defense.net/forum/topic/6986-union-européenne-nos-projets-son-futur/ ? Parce que ces derniers échanges ne traitent pas à proprement parler de l'Europe de la Défense ou de la Défense européenne. Merci au modérateur qui pourrait opérer ce déplacement. Merci aux posteurs de respecter les sujets afin de ne pas surcharger les modérateurs. @Manuel77 @MICA @Kelkin Transfert des messages en cours a 13h50. Collectionneur
  24. Non. Un autre extrait, d'une revue allemande sérieuse :
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