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Rob1

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Tout ce qui a été posté par Rob1

  1. Rob1

    Cyberwarfare

    Ils doivent faire allusion à l'US Coast Guard, 5ème force armée des USA même si elle est sous le commandement d'un ministère civil (dept. of homeland security) en temps normal. L'élévation du Cyber Command au statut de commandement combattant unifié n'en ferait pas un véritable "sixth service", car ca resterait un commandement dont les ressources en personnel viendraient des différentes armées. Le terme de "sixth service" est souvent brandi lorsqu'on parle d'un commandement interarmées spécialisé (j'ai vu ca évoqué à la création du Central Security Service (SIGINT) et du US Special Operations Command). Une liste de ces commandements : https://fr.wikipedia.org/wiki/Unified_Combatant_Command
  2. Rob1

    US Air Force

    C'est sans doute une coquille, le DoD utilise beaucoup le terme "South West Asia" pour la zone arabique/golfe Persique.
  3. Moi aussi le terme "accident" m'a fait tiquer. Et ici, c'est le fil des commandos marine et fusiliers marins français. Mais merci du rappel. Pour mémoire, les infos à l'époque : Et le rapport officiel du DoD sur l'affaire :
  4. Rob1

    Cyberwarfare

    Encore une analyse réfléchie et mesurée de ces messieurs (ironie inside) Il est possible que la NSA n'ait pas de sources bien placées pour ce piratage-ci. Il est possible qu'elle en ait mais qu'elle ne veille pas les griller car elles peuvent continuer à être utiles, d'autant que l'accusation n'en a pas vraiment besoin vu que la firme de cybersécurité CrowdStrike a déjà donné son analyse. Enfin, dire que l'attribution pourrait dissuader de faire d'autres cyberattaques semble ignorer la manière dont la Russie s'est fiché éperduement d'être pointée du doigt dans d'autres affaires (les troupes en Ukraine, les bombardements "sur ISIS" en Syrie, etc.)
  5. Je viens de le voir. C'est un reportage comme je les aime : sérieux et exact sur le fond et pas tape-à-l'oeil sur la forme. Recommandé
  6. Les activités internationales qui s'y déroulent y sont des sujets d’intérêt pour les services de renseignement. George Blake raconte dans ses mémoires que le SIS avait envoyé une équipe qui, avec l'aide du service de sécurité suisse, avait mis sur écoute les téléphones des délégations soviétiques et chinoise pendant la conférence de la paix de Genêve de 1954 qui cherchait un règlement aux guerres de Corée et du Viêt-nam. Peter Wright dans Spycatcher raconte qu'en 1960, le MI5 a obtenu de la sécurité suisse un exemplaire de tables de codes (un bloc de pages papier avec des nombres aléatoires dessus) du KGB qu'ils ont analysé. Le MI5 surveillait alors un réseau illégal, savait où celui-ci cachait ses codes mais ne pouvait pas les copier parce que les feuillets du bloc étaient collés aux angles. Avec l'analyse dy bloc "suisse", ils ont identifié la colle russe utilisée, en ont créé une similaire. Ils ont piqué le bloc du réseau britannique, copié les feuillets en les détachant délicatement, puis les ont remis ensemble et recollés et remis le bloc à sa place ni vu ni connu. Grâce à cela, le MI5 a pu déchiffrer les messages radio du réseau. Donc en fait, dans le cas d'affaires est-ouest, la Suisse semblait coopérer discrètement avec l'Ouest contre l'Est plutôt qu'être purement neutre. D'ailleurs, le KGB, qui aimait bien rencontrer ses sources dans un pays neutre où celles-ci pouvaient se rendre sans éveiller les soupçons, a surtout utilisé Vienne, en Autriche. La Suisse elle-même était aussi un objectif d'intérêt pour les Soviétiques. Il y a eu une grosse affaire d'espionnage fin années 70 avec la condamnation d'un général de brigade de l'armée helvète, Jean-Louis Jeanmaire, qui était un agent du GRU. Autre affaire, une bande de agents probables du Mossad s'est fait surprendre par la police à Berne en 1998 alors qu'ils étaient en train de poser des micros au domicile d'un homme probablement lié au Hezbollah. Un des agents a été condamné à un an de prison. Et l'enquête sur le réseau de trafic de matériel nucléaire d'Abdul Qadeer Khan a eu au moins un épisode en Suisse, tu peux lire des détails intéressants dans les premières pages de ce bouquin : https://www.amazon.com/Fallout-Story-Secret-Nuclear-Trafficking/dp/1439183066/ref=tmm_hrd_swatch_0?_encoding=UTF8&qid=1470510510&sr=8-1 Ce ne sont pas des satellites espions mais des stations au sol qui écoutent ce que transmettent des satellites de télécommunications.
  7. Un reportage original d'Arte sur une affaire d'espionnage méconnue : la trahison du sergent Jeffrey Carney, du service SIGINT de l'US Air Force, en poste à Berlin dans les années 1980, pour les services est-allemands. Tant la partie sur sa trahison que celle sur l'enquête américaine pour l'arrêter sont passionnantes : "Une taupe de la Stasi à la NSA" : http://www.arte.tv/guide/fr/053329-000-A/une-taupe-de-la-stasi-a-la-nsa
  8. J'ouvre un sujet générique parce que je n'ai pas vu d'endroit dédié pour ce genre de problèmes. J'ai remarqué un petit désagrément récent : quand, sur l'accueil principal des forums, on a déjà lu dernier message d'un forum et qu'on clique sur son lien à droite de la page, avant on était envoyé au dernier message. Depuis peu, je suis envoyé à la première page du forum, ce qui n'est généralement guère utile. Est-ce qu'il y a moyen de revenir au système précédent ?
  9. Rob1

    menaces intérieures

    Il en a même publié deux ces dernières années. J'ai son premier, c'était pas mal pour comprendre le système policier/judiciaire antiterroriste français. Mais c'est vrai qu'il est trop médiatique depuis quelques temps.
  10. Je dois avouer que c'est pas idiot comme argument. Cela étant dit, l'imprévisibilité de Trump me semble toujours trop inquiétante. Allez savoir comment il réagira face aux problèmes mondiaux qui lui tomberont dessus. Pour continuer sur mon cas favoris, souvenons-nous que George W. Bush, quand il est arrivé à la présidence début 2001, était tendance isolationniste.
  11. Dommage... c'est la principale faiblesse de cette saga. Peut-être aussi d'avoir renouvelé le genre (le 1er était un sacré coup de pied au c... pour les bastons et courses-poursuites) mais avec une base de départ assez faible côté scénario. Et en restant toujours dans l'amnésique qui cherche son passé, ils n'ont pas développé le personnage. Au moins celle-ci ne présente pas tous les rebondissements du film comme le faisait celle du 3.
  12. Voila, "camoufler". Là où pas mal de théories tournent autour de l'idée que le KAL était un espion déguisé en civil, Brun sort que le KAL était un civil qui s'est un moment déguisé en militaire. C'est d'une logique... Sauf qu'à l'en croire, le brouillage des EF-111 suffisait à le faire disparaître des radars russes... donc les Américains auraient très bien pu ne faire leur opération qu'avec des RC-135 et des EF-111, sans jamais ajouter un 747 dans l'affaire. Son scénario est donc incohérent. Pour moi, Michel Brun part sur une idée pas idiote (la localisation des débris du 747... pour laquelle je reconnais que je n'ai aucune explication) mais ensuite fait rentrer tous les autres éléments de force dans ce sens. Et y'a des fois où il bidouille tellement les éléments que c'en est de la falsification pure et dure. Par exemple, le coup du timing du crash discutées page 16 du document du pdf. Déjà, vu que selon lui c'était une mission d'espionnage, il est hasardeux de prendre comme véridiques les déclarations officielles sur ces heures de crash ! Ensuite, il me semble clair qu'on parle d'un radar qui perd un écho à 3h29 quand il passe en-dessous de 10 000 mètres d'altitude et d'un autre radar qui perd son écho à 3h38 quand il disparaît en-dessous de 600 m. Brun conclut que si on parle de deux échos, c'est qu'il y a eu deux avions. Pourtant j'enfonce une porte ouverte en disant qu'un avion qui descend va forcément passer à un moment en-dessous de 10 000 mètres d'altitude puis, à un autre moment, en-dessous de 600 mètres. Donc affirmer qu'il y a forcément deux avions, c'est déjà faux, il est parfaitement logique qu'il n'y ait eu qu'un avion. De plus, si j'accepte l'hypothèse de Brun que c'est deux avions différents... ben il y aurait du avoir deux échos sur un même radar ! (Au minimum sur le radar basse altitude, il aurait dû voir le premier avion descendant de 10 000 mètres pour une altitude inconnue, et celui qui est passé sous les 600 mètres. Ce dernier pouvant ne pas apparaître sur le radar haute altitude.) Donc l'interprétation de Brun à deux avions non seulement ne prouve pas qu'il y avait deux avions, mais en plus nécessite de croire que les déclarations officielles ont oublié volontairement qu'il y avait deux avions mais ont quand même donné deux heures de crash vraies pour deux avions différents pour les faire passer pour celle d'un crash unique. Vous voyez la cohérence du truc ? Brun considère que les infos officielles sont fiables quand il décide qu'elles sont fiables. Autre exemple, page 12 du document du pdf où "les Soviétiques auraient observé deux traces d'avions différentes au-dessus du Kamchatka". Pour une fois, la source est donnée et vérifiable et c'est mon vieil ami “The Target Is Destroyed”. Le livre est sans ambigüité : ces deux traces (échos radars) sont celles du KAL et du RC-135 Cobra Ball au large (à l'est) du Kamchatka, le Cobra Ball étant ensuite rentré aux Aléoutiennes. Cf. la carte que j'avais mis dans la présentation de ce livre plus haut dans le topic. C'est donc complètement malhonnête que de prouver ainsi qu'il y avait deux avions "au-dessus" du Kamchatka. Dernier exemple, l'article de 1991 après que des témoignages soviétiques étaient devenus publics. Il les prend en compte et c'est marrant de voir l'évolution de sa théorie de la bataille de Sakhaline avant et après. Avant (p. 10 & 12), il compte un RC-135 abattu à Gornozavodsk (là où le KAL a vraiment fini) ; un EF-111 à Pravda, 25 à 40 nautiques plus au nord ; le Cobra Ball qui a/n'a pas survolé le Kamchatka, qu'il légende "Intruder" sur les cartes, devient soudainement un groupe de deux avions supersoniques (?!) dont un est abattu apparemment sur la trajectoire du chasseur 163 qui zigzague 60 à 90 nautiques au nord-ouest du vrai site du crash du KAL ; et le deuxième est abattu à plus de 135 nautiques au nord-nord-est du site du crash du KAL, au-dessus de la terre ferme. (C'est compliqué ? moi aussi j'ai du mal à comprendre sa carte.) Après les témoignages soviétiques, on a une nouvelle carte un peu moins imbitable. Ce qui me saute au yeux c'est ce qu'il ne dit pas : il pointe quatre sites de crash qui tiennent dans un rectangle de seulement 15 nautiques par 10 ! Pas un seul témoignage de sites de crash plus éloignés ? Aucun problème. Sinon, pour répondre à tes questions : 1) je ne sais pas pour le côté réglementaire du temps de repos des pilotes, mais j'ai lu quelque-part (peut-être dans un des papiers de James Oberg) que cet équipage venait de faire plusieurs vols longs entrecoupés de temps de repos minimaux, et n'était donc pas ce qu'il y a de mieux reposé, ce qui a pu contribuer à leur erreur de navigation. 2) je dirais même, d'où vient l'information qu'il y avait des débris de EF-111 repêchés ? Ca peut très bien une info foireuse sortie par un média dans la frénésie du moment, comme celle d'une prise d'otages dans un MacDo lors de la tragédie de Nice. En tout cas, je ne vois même pas d'où sort cette info. 3) Les pêcheurs japonais sont rapportés dans pas mal de trucs sérieux. Ils pêchaient au nord de Moneron, dans ce que l'URSS considère sa ZEE. Leur témoignage n'est cependant sorti que des mois après le crash, après que les recherches occidentales avaient cessé, je ne sais pas pourquoi. Selon Hersh qui rapporte de seconde main, ils ont entendu le sifflement de l'avion passer au-dessus d'eux mais pas de bruit de moteurs, ils ont ensuite été aspergés de kérosène pleuvant du ciel, et ils ont vu une boule de feu là où l'avion était parti. Preuve matérielle, le carnet d'un pêcheur avait été trempé de kérosène. Il semble donc logique qu'ils aient été témoins des dernières minutes du KAL 007. J'ai du mal à voir pourquoi les moteurs auraient été éteints alors qu'ils marchaient peu après le hit missile d'après les boîtes noires (peut-être juste mis au ralenti pour la descente pour décompression ?) ni pourquoi un avion qui descend, peut-être incontrôlé mais a priori à peu près en un morceau finirait en boule de feu en touchant l'eau. Cela dit, un témoignage comme cela s'utilise avec précaution. Par exemple, ils n'ont même pas vu l'avion lui-même. 4) Il n'y a que Brun et ses potes qui ont entendu ces pseudo-appels du KAL sur la bande du contrôle aérien. Il dit qu'ils parlent en coréen mais bizarrement ne rapporte pas les conversations. Les a-t-il vraiment comprises ? Dans le même genre, comme l'article de Brun le montre lui-même, il n'y a que les complotistes qui entendent cette histoire de "gonna be a bloodbath" sur une bande que tout le monde trouve à peine inintelligible. Cette phrase, qui avait été comprise par l'OACI comme "Rapid decompression. Descend to one zero thousand." est sans doute la même qui, grâce aux enregistrements cockpit des boîtes noires, est devenue "All compression" (prononcée par le mécanicien au lieu du capitaine) dans le dernier rapport de l'OACI (https://en.wikisource.org/wiki/Korean_Air_Lines_Flight_007_transcripts). Dernière chose dans le même genre, les transcriptions des interceptions de la DA soviétique, qui selon Brun ont été trafiquées pour confondre le contrôleur et les pilotes... ont été confirmées par les transcriptions faites par les Russes pour l'OACI en 1993.
  13. Ca doit être le Histoire & Stratégie n°5, une revue de DSI. Il parle un peu de Medusa mais pas du rôle des SF. Il décrit bien aussi au début comment la situation est pourrie par l'absence de l'ISAF qui laisse les talibans se réorganiser sans que ça se remarque faute d'incidents violents. Quelques teams de bérets verts avec un commando afghan se sont infiltrées sur les arrières de la zone à ratisser par une longue randonnées motorisée dans le désert du Helmand. Au passage ils ont rencontré un convoi de gros camions venus du Pakistan et visiblement conduits par des soldats pakis de l'ISI, trouvé de multiples traces d'infiltration talibane et capturé un carnet listant les noms de commandants talibans. A 100 talibans par commandant, ca faisait 1000 ou 1500 ennemis dans la zone alors que l'ISAF s'attendait à 300... L'opération canadienne a vite rencontré des difficultés et les SF ont saisi une opportunité en prenant la seule colline du coin (Sperwan Ghar), qu'ils ont tenu pendant plusieurs jours en se faisant canarder de tous les côtés. C'est aussi ce que j'avais conclu après réflexion. Les hypothèses du JSOC ou de l'ISI me sont venues d'abord, mais - JSOC : en zone de conflit, se baladera plutôt en MH-60 et n'est pas trop de genre à foncer dans une zone où ca tire sans "déconfliction". - ISI : ca ne serait pas la première rumeur d'une exfiltration de personnes/renseignement sensibles côté taliban par l'ISI (par ex. dans Kill Ben Laden), mais je ne les vois pas aussi réactifs ni osés pour faire un sale coup pareil en plein milieu d'une bataille. - CIA (unilatéralement ou conjointement avec le National Directorate of Security, les services afghans) : c'est plus leur style, et plus leur genre d'hélico.
  14. C'est sans doute la théorie la plus azimutée sur l'affaire. Je ne comprends même pas l’intérêt d'introduire un Boeing 747 dans son scénario de bataille aérienne, en fait.
  15. Un bouquin sur l'histoire des sous-mariniers britanniques depuis 1945 : https://www.amazon.com/Silent-Deep-Royal-Submarine-Service-ebook/dp/B0171SWRGI#nav-subnav Avec, d'après sa présentation, une coopération sans précédent de la Royal Navy. Ca a l'air appétissant.
  16. J'ai lu Lions of Kandahar de Rusty Bradley pendant les vacances, c'est sur l'action de bérets verts pendant l'opération Medusa en 2006, la première grosse opération dans le Helmand où l'ISAF a été un peu surprise par le nombre et la qualité de groupes talibans. Une très bonne lecture, et qui donne une idée du boulot des SF encadrant l'armée afghane. Il y a un passage étonnant à un moment : Des avis ? cc @TimTR
  17. Rob1

    menaces intérieures

    L'article ne dit pas qu'il est contre-productif d'incarcérer préventivement "des suspects fichés S" mais que "son efficacité repose non seulement sur la fiabilité du renseignement, mais également sur les critères retenus dans les profils visés." A noter qu'on a déjà des assignations à résidence préventives et administratives (non-judiciaires) en cours, depuis l'état d'urgence... et qu'on a déjà vu que les critères utilisés étaient très discutables (une vingtaine d'entre eux étant de la mouvance écolo). En bref, on a déjà un mini-pas vers l'incarcération préventive qui tape déjà à côté de la plaque, alors je trouve que c'est une bonne idée que de ne pas faire un pas de plus. Ta question est pertinente mais tu la poses comme si il n'y avait pas d'alternative. Je la pose ici : si on incarcère préventivement des suspects fichés S en ratissant mal, dans une communauté plutôt défavorisée et déjà discriminée dans notre pays, quelles seront les conséquences dans 10 ans ? Il faut choisir entre le rhume et la grippe. Il n'avait pas été jugé et encore moins condamné. 10 mois de détention provisoire - ce qui montre d'ailleurs les limites de la détention comme mesure préventive. Tiens d'ailleurs, comment on détermine la fin de détention dans ton idée ? On les libère quand ils disent, promis-juré, qu'ils ne feront rien ? On les garde indéfiniment en attendant ? En bref, on condamne administrativement à perpétuité des dizaines/centaines/milliers de gens, sans qu'ils aient commis de crimes, sans même leur avoir dit à l'avance quels critères allaient décider qu'ils se prendraient la pire peine dans notre pays, donc sans même leur donner une chance de corriger leur vie pour vivre libres ?
  18. Il y a aussi le site http://www.securiteaerienne.com/ qui est bien fait sur le sujet.
  19. "Bump" 2 Apparemment en Afghanistan aussi en fait, on est loin d'avoir trouvé des Tchétchennes avec certitude : https://www.afghanistan-analysts.org/chechens-in-afghanistan-1-a-battlefield-myth-that-will-not-die/ Edité : je viens aussi de découvrir un article historique sur les "bataillons musulmans" de l'armée rouge en Afghanistan : http://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/13518046.2012.705567 Comme tout le monde ne doit pas avoir envie de l'acheter, je résume : le premier "bataillon musulman" est, comme décrit plus haut, le 154e détachement spetsnaz créé en avril 1979 avec 520 personnels parmi les meilleurs des districts militaires du Turkestan et d'Asie Centrale, quasiment tous des volontaires et de nationalités d'Asie centrale. Le détachement est envoyé, en uniformes afghans, à Bagram le 9-10 décembre. Quelques jours plus tard, il se retrouve à renforcer la protection du palais du président Amin, assurant la garde de côté est du périmètre extérieur d'où partira l'assaut du palais le 27 décembre. Le bataillon rentre au pays le 10 janvier 1980. Le 154e détachement est reformé peu après avec de nouvelles recrues tadjikes-ouzbèkes-turkmènes, et un deuxième "bataillon musulman", le 177e détachement spetsnaz est mis sur pied avec surtout des Ouïghours au début, et sont envoyés en Afghanistan en octobre 1981 où ils seront les seuls bataillons spetsnaz jusqu'à début 1984. Un peu étonnamment pour ce genre d'unité, le 177e se trouve parfois à faire du civilo-militaire, reconstruction, où il parvient à entretenir un bon contact avec les populations. Mais à partir de la mi-1982, avec de plus en plus d'opérations soviétiques à grande échelle, ce genre de relations disparaît. Le 177e détachement se retrouve dans la vallée du Panchir (celle du fameux commandant Massoud) lors des 5e et 6e grandes opérations soviétiques en mai et septembre 1982. Après leur échec, l'URSS négocie avec Massoud un cessez-le-feu dont une clause prévoit qu'un contingent stationnera à Anawa (Onaba) au début de la vallée. C'est le 177e détachement qui est désigné (les raisons ne sont pas claires) et qui y restera huit mois. Le 154e détachement, quant à lui, mène diverses opérations offensives (capture de bases moudjahidines, rupture de siège, destruction de bandes moudjahidines) dans le nord et le centre du pays. L'article parle un peu de la question plus large des peuples d'Asie centrale dans le conflit. Leur proportion dans l'armée rouge en Afghanistan n'est pas connue avec certitude. Il y étaient en bonne proportion pour des motifs à la fois pratiques sur le terrain (avoir un meilleur contact, notamment avec le gouvernement communiste afghan) et pratiques pour la logistique. Il y a eu des cas de désertion ou de fiabilité douteuse (pas dans les bataillons spetsnaz) mais c'est resté assez marginal, la majorité n'a pas considéré la guerre d'un point de vue "ethnique" et a servi fidèlement.
  20. Rob1

    menaces intérieures

    Et en quoi me déshonore-je ?
  21. Celui-là même. S'entourer de types dogmatiques, s'isoler dans une bulle et refuser la critique, ne pas reconnaître ses erreurs, ce genre de choses. Je pense que Clinton est nettement plus pragmatique que Bush et Trump. Clinton a voté pour les pouvoirs utilisés pour l'invasion de l'Irak. Mais le vote n'a eu lieu que parce qu'un autre les a d'abord demandés. Je ne sais pas pourquoi, mais je pense instinctivement qu'à sa place, Hillary n'aurait pas fait les mêmes choix. Bush a d'ailleurs persisté et signé dans ses mémoires en disant que même s'il avait su qu'il n'y avait pas d'ADM en Irak, il y serait allé. Il me semble évident que pour la plupart des parlementaires qui ont voté pour, c'était la seule raison déterminante de leur vote. En outre, Hillary vient de passer quatre ans secrétaire d'Etat, elle devrait avoir appris pas mal de choses dans le domaine de la politique étrangère qui est souvent le point faible des présidents entrants.
  22. A croire qu'il n'y a que nous qui nous souvenons de la gueule de bois mondiale que fut le dernier passage d'un incompétent à ce poste.
  23. Rob1

    menaces intérieures

    Pendant ce temps-là y'en a qui écrivent : Les leçons irlandaises de l’internement préventif http://ultimaratio-blog.org/archives/7983
  24. Mais mais mais... Jack Ryan est une Mary Sue ?!
  25. Il paraît qu'on estime à plusieurs centaines les femmes qui ont combattu déguisées dans la guerre de Sécession. Est-ce une anomalie historique ?
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