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Rob1

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Tout ce qui a été posté par Rob1

  1. http://www.foxnews.com/on-air/personalities/bill-cowan/bio/#s=a-d J'ai entendu dire que ça avait été le sujet d'un épisode d'une série de reportages genre Military Channel. Malheureusement, je n'ai jamais réussi à me le procurer, il y a très peu de commentaires de l'épisode sur internet, et Cowan ne semble jamais avoir témoigné ailleurs. J'ai fini par le trouver ! https://www.youtube.com/watch?v=g7b2WEjb9uM Comme souvent avec ce que je poste c'est en anglais, pour une fois je me suis forcé à faire un résumé en français : Deux semaines après l'invasion du Koweit par l'Irak en août 1990, Bill Cowan est contacté par l'ancien directeur de la CIA William Colby (qu'il ne connaissait que de nom) qui travaille pour un cabinet d'avocats qui a beaucoup de grandes compagnies US parmi ses clients. Colby demande à Cowan de monter une opération pour extraire des employés US de compagnies pétrolières de Koweit City occupé (le reportage utilise le terme "d'otages" mais à vrai dire ils se planquaient pour ne pas être capturés et utilisés comme "boucliers humains" par les Irakiens). Cowan recrute deux anciens collègues du temps où il était dans les opérations clandestines, "Trigger" et "Rex". Leur opération est privée dans le sens où ils ne bossent pas pour le gouvernement US, même s'ils informent ce dernier ce qu'ils font. L'équipe s'installe à Chypre et fait commence par faire marcher ses anciens contacts, notamment dans la communauté libanaise qui a des liens partout au Moyen-Orient. De son côté, Colby informe l'équipe que l'homme à tout faire libanais d'un des otages a réussi à sortir du Koweit par l'Arabie saoudite et est désormais à Beyrouth. Colby leur donne aussi l'identité d'un important officier de renseignement irakien en poste à l'ambassade de Beyrouth. L'équipe créé une compagnie d'import-export qui va faire croire qu'elle est prête à faire des affaires avec l'Irak en contournement de l'embargo ONU qui vient d'être établi. Elle l'établit à Chypre sous le nom de Summit Systems, avec bureaux, téléphones et fax. Pour rencontrer l'homme à tout faire qui est dans le secteur musulman de Beyrouth, Trigger y va par le ferry (l'aéroport étant en secteur musulman contrôlé par des factions anti-US) et grâce à un contact, traverse clandestinement la ligne verte. Il rencontre l'homme à tout faire qui lui dit où se planque un des otages. De son côté, Rex approche un homme d'affaires irakien ayant de bons contacts à l'ambassade de Beyrouth, qui arrange un déjeuner avec l'officier de renseignement. Après discussions et un bakchich de 5000$, il obtient des visas pour pouvoir aller à Bagdad. On est déjà six semaines depuis l'invasion. Rex se fait passer pour un Allemand et se procure un faux passeport correspondant à un contact à Paris - la seule fois dans leur opération où ils violent une loi internationale. Rex et son assistant Samir se posent à Bagdad, rétablissent le contact avec l'homme d'affaires de Beyrouth et ne font pas de faux pas pour ne pas éveiller les suspicions des autorités. La sécurité irakienne enquête d'ailleurs à sa manière sur ces étrangers en... enlevant quelques jours après l'homme d'affaires et l'interrogeant pendant des heures à propos de ses partenaires, mais comme il ne connaît que leur couverture, il n'a rien d'autre à leur raconter. C'est Saddam qui leur fournit un bon prétexte pour aller au Koweit, en incitant le public à s'y rendre pour montrer que tout va bien là bas. Samir y va par la route, et à la frontière il est stoppé à un checkpoint, où il sympathise avec l'officier en charge, avant de continuer vers Koweit City. Là, il appelle d'une cabine téléphonique le numéro que lui a donné l'homme à tout faire. Comme il n'a pas de code convenu avec l'otage, il laisse sonner trois fois puis raccroche, attend 10 minutes, et recommence ainsi jusqu'à ce qu'on décroche. Pour le rassurer qu'il ne soit pas de la police irakienne, Samir lui montre qu'il connaît des détails sur sa famille et lui dit qu'il va venir toquer à sa porte. Là il lui donne une lettre de son épouse, et apprend de lui les planques des autres otages. Samir retourne à Bagdad, en étant au passage salué comme un vieil ami par l'officier du checkpoint. De son côté, à Bagdad, Rex a contacté des résistants à Saddam qui lui fournissent une planque qui servira à héberger les otages. Trois mois après l'invasion, l'équipe lance l'exfiltration. Pour sortir les otages du Koweit, Samir profite du pillage par les officiers irakiens pour trouver un chauffeur acceptant qu'on ajoute des choses dans son camion. Le jour J, Samir toque à la porte d'un des otages, le convainc qu'il est là pour l'aider, le planque dans le camion, et ramasse ainsi un par un les autres otages. Il passe la frontière au checkpoint tenu par son ami officier et amène ses passagers à la planque de Bagdad. Leur étape suivante est de quitter l'Irak par la Jordanie, le seul pays à garder des frontières ouvertes avec le pays et où l'équipe avait déjà vérifié qu'il y avait un gros trafic de camions dans les deux sens. Après une nuit dans la planque, les otages embarquent dans un camion qui roule jusqu'à la frontière et la passe sans histoires, ensuite ils n'ont plus qu'à prendre un avion pour les States. Quelques mois après, Summit Systems recevait encore des fax des Irakiens leur demandant s'ils pouvaient leur fournir ci ou ça.
  2. Bacharophile "à Damas les rues sont bien balayées", russophile aussi mais je n'ai pas cherché la nuance exacte.
  3. Je viens d'entendre parler de cette petite contribution de l'US Coast Guard aux efforts de guerre sous la forme de pilotes d'hélicoptères volontaires pour être assignés aux Jolly Green Giants de CSAR au Viêt Nam : https://theveteransmuseum.org/the-jolly-green-coasties/
  4. Un article critique la série SAS: Rogue Heroes comme entretenant le mythe du SAS : https://thecritic.co.uk/who-cares-who-wins/ Avec notamment pas mal d'extraits du rapport du commandant des forces terrestres pendant le conflit, le Major-General Sir Jeremy Moore : J'imagine que le rapport est celui-ci (faut aller sur place pour le consulter) : https://discovery.nationalarchives.gov.uk/details/r/C13314952
  5. Et le rebondissement qu'on n'attendait pas : il s'avère que le kéké qui a cru défier Greta avec les « énormes émissions » de ses 33 voitures était recherché (ainsi que son frère) par la police roumaine pour séquestration de deux femmes dans leur villa en avril dernier, et les autorités attendaient qu'ils remettent les pieds dans le pays pour le chopper... (J'ignorais le profil bien gratiné de ce type quand j'ai posté hier : Qui est Andrew Tate, le masculiniste humilié...) ... Cet idiot a fait une tentative de réplique au tweet en vidéo, où on le voit devant un carton d'une chaîne de pizzas roumaine... ... du coup la police roumaine a re-perquisitionné leur villa, et a mis la main sur les deux gusses
  6. Oh le tacle à la carotide en patins à glace... Et pour une fois je vous fournis une traduction intégrale :
  7. Je pense pouvoir poser un jour dans la semaine au débotté. @rogue0 ?
  8. Rob1

    Conflits méconnus

    Je viens de découvrir la présence de conseillers des bérets verts US au Venezuela dans les années 60 auprès des forces du président Rómulo Betancourt contre les guérillas de gauche. Bon ce n'est pas surprenant dans l'absolu, mais je n'en n'avais pas entendu parler. Ce qui me fait réaliser que pendant qu'ils s'enlisaient au Sud Viêt Nam, les USA gagnaient en coulisses au moins trois conflits : au Venezuela, contre l'aventure du Che en Bolivie, et en faisant échec à la campagne d'agressions nord-coréennes.
  9. Tucker Carlson ? Aucune en général, et aucune sur ce cas particulier. Apparemment il surfe sur le fait qu'il y a eu un énième dé-caviardage, mais pas total, d'archives gouvernementales US. Voila ce qu'il a dit précisément : J'adore les infos de sa source. Elle sait ce qu'il y a sous les caviardages restants, mais elle "croit". Sans parler de l'absurdité qu'il y ait une grande révélation cachée sous ces caviardages : si des gars de la CIA ont participé au meurtre de JFK, sont-ils ensuite retournés à Langley taper un rapport de mission qui a été rangé aux archives, qui depuis la loi de 1992 sur les archives à propos de JFK a été régulièrement lu et jugé normal de garder classifié par les censeurs successifs ? J'ai vu passer cet article mais je ne l'ai que survolé : https://news.yahoo.com/newly-released-jfk-documents-point-to-what-the-cia-was-hiding-002728388.html
  10. Et maintenant les cousins, une vidéo officielle détaillant un exercice de contre-terrorisme maritime du SBS : Bien qu'il y ait marqué ©1983, je soupçonne que les images aient été tournées quelques années auparavant vu l'ancienneté du matos... Edit : je devais avoir de la crasse dans les yeux, y'a marqué ©1980.
  11. Moi aussi. Toujours la même bande lol.
  12. Tu confonds pas 2020 et 2016 ? Trump, pas plus tard que hier.
  13. Rob1

    Tempête rouge en vidéo

    Et le Ticonderonga n'est pas le Ticonderonga vu son VLS. Mais ca pète quand même cette vidéo, non ? Et ne regarde pas le numéro de coque du Foch ou la tronche de ses Crusader. Les AS-2 ont une tête bizarre aussi.
  14. Aviation Week annonce que les US ont livré à l'Ukraine des threat-emitters, des trucs construits à l'origine pour simuler des menaces lors de l'entraînement des pilotes américains, pour embrouiller les pilotes russes : https://aviationweek.com/defense-space/us-has-sent-threat-emitters-ukraine-confuse-russian-aircraft (Je n'ai pas accès au reste de l'article.)
  15. Une chaîne a mis en scène quelques morceaux de Tempête rouge grâce au simulateur DCS, et la narration de l'audiobook en fond (en anglais évidemment), et c'est excellent : Bon j'ai mis le chapitre le plus iconique du lot. Le suspense du Bear traquant la flotte OTAN... les gigantesques formations de Badger et Backfire... le "mur" de traînées des Phoenix...
  16. Les histoires de chasse aux taupes à la française ne m'ont jamais impressionné, cet article est du même lot. Souvent on ne voit pas d'où les auteurs tiennent leurs infos et donc on ne peut pas se faire son avis. Au milieu des suspects on balance des "sans certitude", sympa pour eux. Citer des déclarations de Golitsyne, c'est amusant quand on connait le reste de sa carrière. A propos de Saar-Demichel, vous oseriez dire que les choses sont "claires" ? J'ai peut-être un biais à force de parcourir la bibliographie anglo-américaine, mais celle-ci me semble nettement plus qualitative.
  17. Une vidéo de présentation générale du Special Air Service datée de 1984 : https://film.iwmcollections.org.uk/record/38845 EDIT : nouveau lien Ca présente la sélection, de la formation et les diverses spécialités du SAS, pas de surprise mais que des images authentiques.
  18. En re-feuilletant le livre Crippled Eagle de Rod Lenahan que j'avais lu il y a longtemps, je note qu'il a un peu plus de deux pages qui parlent de l'utilisation du porte-avions USS America comme base de forces spéciales pour l'opération à Haïti en 1994. Le déploiement s'est fait sans répétition préalable et il y a eu beaucoup de choses à apprendre. Les planificateurs du navire pensaient pouvoir "spotter" (mettre en place les hélicos sur le pont pour décollage) en 6 heures, il leur en a fallu le double en pratique. Ils n'avaient pas prévu que chaque hélico/équipage avait chacun une mission précise, et donc qu'il n'était pas possible d'échanger la mission entre appareils, ni de les ranger par modèle. La séquence de lancement de mission impliquait les mouvements de plus de 1000 pax, de leur "logement" à bord jusqu'à leurs appareils, pax qui n'étaient souvent pas familiers avec la vie embarquée, ni avec les couloirs pas conçus pour des troupes trimbalant leurs sacs à dos. L'équipage de pont de la Navy était habitué au respect strict d'un plan dans le temps. Chaque décision doit tenir compte de la course des ascenseurs, du vent sur le pont, de la marge de manoeuvre du navire, de la disponibilité de l'hélico SAR, des condition de risques des radiations électromagnétiques sur les armements, du "spotting" des appareils pour des opés futures... Les équipages des hélicos des forces spéciales (Army en l'occurrence) étaient habitués à opérer d'un aéroport avec de l'espace dégagé, à des séquences de décollage ordonnées mais flexibles. Les marins n'avaient initialement pas compris que ces séquences étaient souvent ajustées en fonction des circonstances. Résultat, il a fallu mettre au point un fonctionnement commun qui n'avait rien de standard. Utiliser le pont comme une grosse landing zone, réduire le nombre de landing signalman enlisted (LSE), utiliser des techniques d'illuminations du pont spécifiques. Pour maximiser l'utilisation de l'espace, il y a eu des décollages et appontages faits depuis les ascenseurs et sur les deux côtés du porte-avions. Un seul LSE était utilisé pour guider le décollage de toute une formation au lieu d'un par aéronef. Les équipages FS, leurs combat controllers et leurs "rampants" opéraient sous jumelles de vision nocturne, il a fallu donc réduire l'illumination du pont, mais en garder un peu pour que l'équipage de pont, qui lui était dépourvu de JVN, puisse travailler. Edit : je me demandais d'où l'auteur tenait ces infos, car il était déjà retraité à l'époque, ca vient visiblement de cette référence qui m'avait échappée dans sa biblio : "Special Operations Afloat", Armed Forces Journal International, février 1996, p. 18-20.
  19. https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-9h10/l-invite-de-sonia-devillers-du-vendredi-04-novembre-2022-5757394 Petite curiosité. Et puis un agent US qui nous parle en français, ce n'est pas fréquent.
  20. De ce que je crois savoir : - En 2000 le vainqueur s'est joué à 500 voix dans un Etat où on n'est pas sûr de comment compter les voix (la cour suprême a décidé d'arrêter un recompte... entre autres parce qu'il n'y avait plus le temps pour le faire), où plein de gens se sont trompés sur le poinçonnement des bulletins, etc. La moindre mesure de voter suppression aurait pu faire la différence. - En 2016 les médias ont fait les titres pendant des mois sur le contenu des mail d'un des candidate, la montagne a accouché d'une souris, alors qu'on savait que cette fuite de mails était une opération menée par un pays étranger inamical. Elle a perdu de quelques dizaine de milliers de voix dans quelques Etats-clés, qui peut dire comment l'élection aurait tourné sans ca ? - En 2020, un candidat dit à l'avance que l'élection sera truquée, on s'attend à un vote très serré, mais en quelques jours le résultat est clair, et aucun recours de contestation ne tient la route. Si c'est exact, je ne vois rien d'étonnant qu'on parle peu de 2020 par rapport aux autres... c'est la seule des trois élections où on ne voit pas ce qui changerait le résultat, et la seule où le perdant a tenté de renverser le résultat...
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