Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Rob1

Moderateur
  • Compteur de contenus

    9 306
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    22

Tout ce qui a été posté par Rob1

  1. Faut pas le dire trop fort sinon ils vont corriger le truc au Monde O0
  2. Rob1

    Ici on cause fusil

    Certes, mais ca alarme moins que des bruits ressemblant à des coup de feu. Pour les munitions, la plupart utilisent un projectile fait de poudre comprimée. Ca se comporte comme un gros projectile unique au premier impact (max d'énergie), tout en se désintégrant ensuite pour présenter un danger collatéral réduit.
  3. C'est un gros radar SLAR (side-looking machin chose - radar à balayage latéral) à antenne électronique appelé Igla-1. L'Il-20 a ce radar pour de l'imagerie ou cartographie du terrain, et un paquet de systèmes d'écoute électronique. C'est un appareil de renseignement, pas de GE.
  4. En même temps y'en n'a pas beaucoup de vraies rousses. (Jessica Chastain, sors de ce casting !) Donc pour le rôle, je propose Amber Heard en rousse.
  5. Rob1

    Ici on cause fusil

    Mécaniquement tout est possible (sur revolver aussi), après l'efficacité... Tactical Operations Incorporated en proposait un au début des années 2000, le "Clandestine 12". Utilisé par le SWAT du LASD (Los Angeles Sheriff Dept), pour du breaching.
  6. Rob1

    Cyberwarfare

    C'est surtout que je crois que le "démarrage" c'est l'établissement de la liaison sécurisée. Et si je ne connais pas la totalité de l'offre dans le domaine, les quelques standards de comparaison que j'ai trouvés font mal (STU-III : 15 sec, en 1987. Sectéra Edge : moins de 1 sec).
  7. Rob1

    Lexique des acronymes du forum

    Juste en passant... AB : Air Base AFB : Air Force Base SIGINT : Signals Intelligence Et pour l'orthographe : SOG : Special Operations Group AESA : Active Electronic Scanned Array PESA : Passive Electronic Scanned Array
  8. Oh, really ? J'ai compilé rapidos une liste des pays ayant partagé du SIGINT avec les cinq grands : Espagne France (interruption de 1964 à ~1970 pour cause de crainte de taupes et difficultés diplomatiques avec de Gaulle) Belgique Pays-Bas République Fédérale d'Allemagne Autriche Italie Norvège Danemark Suède Finlande (seulement du renseignement sur les radars soviétiques est mentionné) Grèce Turquie Thaïlande République du Viêt Nam (jusqu'en 1975) Philippines Taïwan Corée du Sud Japon Pour les pays un peu plus surprenants : Mexique (fournit des écoutes des téléphones de l'ambassade soviétique de Mexico) Israël Afrique du Sud (coopération interrompue dans les années 70, reprise dans les années 80 avec partage d'infos sur les pays voisins et mouvements indépendantistes) République Populaire de Chine (dans les années 80, coopération sur l'interception de la télémesure des missiles soviétiques) Pologne : mentionnée dans les documents Snowden Évidement cela n'est sans doute que la partie émergée de l'iceberg, la plupart de ces relations remontant déjà à plusieurs décennies. Depuis, il a eu la fin de la guerre froide, l'intégration de pays d'Europe de l'Est à l'OTAN, et la grosse réorientation sur le terrorisme. La NSA a dû créer une Foreign Affairs Directorate (direction des affaires étrangères) pour gérer ses relations avec, paraît-il, une quarantaine de pays. Il y a donc fort à parier que de nombreux petits nouveaux se trouvent en Europe de l'Est, en Asie centrale et dans le monde arabe. Et cela ne prend compte que les échanges, pas juste des pays où les USA ont pu installer des sites d'interception "unilatéraux" comme la Libye (Wheelus Air Base jusqu'en 1960), l'Iran sous le Shah, l’Éthiopie jusqu'en 1975, le Maroc, le Chili avant Allende (et peut-être après), la Mongolie, etc.
  9. J'avoue... je n'ai que Quai d'Orsay et Three Days to Kill avec Costner sur ma liste d'attente. Il y a toujours Gravity en attendant.
  10. Rob1

    Cyberwarfare

    Thalès, qui fait un téléphone avec un temps de démarrage de 30 secondes. Même si j'ai aussi des doutes sur la capacité d'apprentissage du gars de Bercy (il n'a pas de manuel ?).
  11. Rob1

    Cyberwarfare

    Tout cryptosystème est un compromis entre sécurité et ergonomie, mais là ils ont fait fort quand même.
  12. Les Grenadins ou les Cubains sur l'île en étaient-ils équipés ?
  13. Ben c'est dans les premières lignes du lien. C'est difficilement imaginable - et c'est sans doute pourquoi ceux qui défendent la théorie de "l'arme ultime" prétendent que c'est un projet "secret". Oui. http://www.conspiracywatch.info/HAARP-ce-qu-il-faut-savoir-avant-de-se-mettre-a-fantasmer_a634.html Apparemment, l'installation devrait être fermée prochainement par manque de budget.
  14. La France n'a pas livré de Milan aux Afghans pendant la guerre soviéto-afghane (zéro fonds alloués), seulement du matos soviet capturé sur un bateau de Kaddhafi destiné à l'IRA arraisonné par la Royale, et quelques Apilas (RAC 112) à titre expérimental. Par contre la CIA en a livré pour aider les Moudj à lutter contre les chars (ainsi que des canons sans recul SPG-9, Dieu sait où ils s'en sont procurées). Les Milan venaient probablement des stocks livrés à un pays Arabe (l'Egypte étant le candidat le plus évident, vu qu'elle fournissait généreusement pas mal de matos, y compris des répliques d'AK et autres fabriquées dans ses usines). Et là, il faut s'attendre à ce que ca ne soit pas à dose homéopatique. Pour les Brits, pas de livraisons d'armement mentionnées non plus (quelques Blowpipes ont été payés et livrés par la CIA). Par contre, la DGSE a livré une quarantaine de Mistral Milan à Massoud au début des années 90 dans le cadre d'un plan visant à le soutenir politiquement.
  15. Oh pitié... HAARP n'est pas un projet secret, des chercheurs de plein d'universités américaines y ont bossé et leurs recherches ont été publiées, la puissance de ses champs peut être mesurée par des radio-amateurs, etc. Bref : théorie conspirationniste idiote.
  16. Juste une mise en forme du lien : http://www.dtic.mil/get-tr-doc/pdf?AD=ADA482565
  17. Même sans partir dans les FS à la SAS, il y a dû avoir des agents envoyés auprès de groupes de guérillas pendant la guerre civile, sans doute des instructeurs pour l'action clandestine (ZANLA en Rhodésie)... et pas d'unités de reco/"stosstruppen" pour les infiltrations pendant la guerre de Corée ?
  18. Dur d'avoir des infos, pas forcément à cause d'un secret imposé, le manque de curiosité occidental à ce sujet et la barrière de la langue doivent beaucoup gêner. Du côté historique, les SR modernes ont été créés sous Mao après sa victoire dans la guerre civile, mais ils ont subi pas mal de remaniements en fonction des évènements politiques internes. Sans trop de surprises, il y a des SR à pas mal de niveaux. Le principal est le Ministère de la Sécurité de l'État (Guoanbu ou MSS en anglais) créé en 1983, ministère civil qui gère un peu tout (renseignement étranger, contre-espionnage, renseignement intérieur). A ne pas confondre avec le Ministère de la sécurité publique (Gonganbu ou MPS), qui supervise la police et fait également du renseignement intérieur. L'armée a évidemment pas mal de services de renseignements à différents niveaux dont : - 2e département de l'État-Major général de l'Armée populaire de libération (APL) (Qingbao ou Er Bu ou APL2 ou PLA2 en anglais) : le renseignement militaire old school (attachés militaire, renseignement tactique), du renseignement étranger, l'imagerie - 3e département de l'État-Major général de l'APL (APL3 ou San Bu) : interception des télécommunications, renseignement cyber. - 4e département de l'État-Major général de l'APL (APL4 ou Si Bu) : guerre électronique (y compris ELINT - renseignement technique issu de l'interception des radars). Voila pour les plus connus, mais il y a aussi un "bureau de liaison" dans le département politique général de l'APL, des départements de renseignements dans la marine, l'armée de l'air et le second corps d'artillerie (force de missiles stratégiques), des régions militaires (sept régions militaires avec pour chacune au moins un bureau de reconnaissance technique qui bosse en coordination avec l'APL3)... Et dans le civil, le Bureau du secret d'Etat (State Secrecy Bureau ou Bureau du comité de sécurité du comité central du parti) qui gère les classifications, et des SR dans diverses organisations : le parti (département des liaisons internationales, surtout des liaisons avec les partis communistes étrangers, renseignement politique en ambassade, mais apparemment a aussi géré l'action clandestine contre les Soviétiques en Afghanistan, Angola, Cambodge dans les années 80), "Département du Front Uni du Travail" du PCC, ministère des affaires étrangères, et le ministère de l'information a évidemment un rôle de propagande. Pour les faits d'armes, en matière de renseignement étranger, il y a une certaine manie qui consiste à dire que les Chinois opèrent de manière originale, mais ils aiment bien les bonnes vieilles taupes. Parmi celles connues : - John Tsang, qui travaillait dans le poste d'écoute britannique de Little Sai Wan près de Hong Kong. - Bernard Boursicot, diplomate français, pas mal d'infos (il y a eu un reportage à la télé il y a quelques mois) - Larry Wu Tai-chin (je ne connais pas trop) - Katrina Leung, recrutée par le FBI pour le contre-espionnage vis-à-vis de la Chine, sauf qu'elle était agent double. Il y avait du sexe, donc ca a fait de beaux titres à l'époque. Il me semble que toutes ces taupes étaient gérées par le MSS ou son ancêtre. Pour les FS j'ai zéro info, il y en a sans doute à trouver dans l'histoire de la guerre civile, la Corée, la guerre sino-vietnamienne, mais je ne connais pas trop ces aspects.
  19. Sauf qu'à priori, ce ne sont pas des écoutes d'Allemands. Le Spiegel pensait que les indicatifs attribués aux Allemands étaient ceux de Bad Aibling et une base en Afghanistan. La base en Afgha n'a aucun sens pour des interceptions internes. Je pense plutôt que les indicatifs sont attribués à des "points de contact" - là où les données fournies par le third party entrent dans le système américain. En France, tout est centralisé en un point. Pour l'Allemagne, ils en auraient deux, un en Allemagne et un en Afghanistan.
  20. Comment la NSA n'espionne pas la France Visiblement on va avoir un énième rebondissement à propos de « l’affaire » NSA. Il semble que Le Monde se soit bien planté dans sa compréhension du document montrant la collecte de 70 millions de données téléphoniques « des Français ». En réalité, ces données seraient des métadonnées collectées par les services de renseignement français (a priori, hors de France) et partagées avec les services américains. Et de même pour les présentations du même genre donnant des statistiques sur les données « Allemagne », « Espagne », « Pays-Bas », etc. U.S. Says France, Spain Aided NSA Spying Que ces pays échangent du SIGINT ne devrait pas être une surprise, il est courant que les pays échangent des renseignements sur des sujets d'intérêts communs. Flash back Pour prendre un cas historique, c'est le SR français qui a obtenu des renseignements confidentiels sur la mise en oeuvre d'Enigma, renseignements qui, partagés à partir de 1932, ont permis au Biuro Szyfró (bureau du chiffre) polonais de faire les premiers décryptages de cette machine. Puis ce furent les Polonais qui fournirent en 1939 aux Français et aux Britanniques tous les renseignements pour qu'ils puissent casser la machine à leur tour. En 1940, les Britanniques mirent les Français et Polonais libres hors du coup, tout en y amenant les Etats-Unis avec lesquels ils établirent une relation totale. Cette coopération fut reconduite à la fin de la guerre, ouvrant un chapitre probablement unique dans l’histoire du renseignement : une coopération totale en temps de paix. Le Royaume-Uni et les Etats-Unis, rejoints par les dominions du Canada, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, s’accordèrent pour tout partager, y compris l’interception de communications, l’analyse de trafic, le déchiffrage et l’acquisition de renseignements portant sur les organisations, procédures et équipement de communications de leurs cibles. L’accord interdisait par ailleurs que les signataires s’espionnent les uns les autres. To share, or not to share Ils ne proposèrent pas à la France, et celle-ci ne demanda pas, de les rejoindre, pour tout un tas de raisons : manque d’intérêt des premiers (peu d’intérêt géographique, retard technique acquis à cause de la guerre), doutes sur la capacité de la France à assurer la sécurité nécessaire (faible sécurité des communications, forte présence de communistes et sympathisants), absence des relations professionnelles profondes développées entre Américains et Britanniques pendant la guerre, et aspirations françaises de regagner son indépendance. Cela n'empêcha pas des partages de renseignements entre la France et ses alliés anglo-saxons, mais sur la base ancienne : limitées à ce que l'un voulait partager et quand il le voulait. C'est ce que les « Five Eyes » appellent les « third parties » : les autres partageurs en matière de SIGINT, souvent oubliés lorsqu’on discute du renseignement électronique. Il faut savoir que pratiquement tous les membres de l’OTAN et de l’OTASE ont, à l’époque de la guerre froide, partagé du renseignement électronique avec les Etats-Unis, sans parler d’alliés moins évidents comme Israël, la Suède, la Finlande ou, dans les années 80, la Chine. Un scandale au goût de réchauffé à venir ? La France n’y échappe donc pas, mais il y a fort à parier que le grand public ait encore à découvrir cela. Et que du coup, il mettra sur le même pied, sans aucune mesure, notre coopération de « third party » et celles de « Five Eyes ». Or, dans les documents Snowden, on ne trouve rien qui laisse supposer que nous soyons autre chose qu’un « third party » : - Le point d’échange franco-américain est un SUSLAF (Special US Liaison Activity France), là où les « Five Eyes » ont un SUSLO (Special US Liaison Officer) installé dans le pays hôte - L’indicatif US-985D dévoilé par Le Monde est un indicatif de « third party » (les indicatifs de « second parties » sont en US, UK, CA, AU et NZ selon le pays). D’ailleurs le Monde le disait lui-même dans son article, mais n’a visiblement pas compris sa signification - Le nom de code LUSTRE dévoilé samedi par le Süd Deutsche est probablement le nom de code apposé sur tous les renseignements fournis par la France comme « third party ». Dans le même genre, dans les années 1980, existaient les noms de code JAEGER (Autriche), ISHTAR (Japon), SETEE (Corée), DYNAMO (Danmark), RICHTER (Allemagne) et DIKTER (Norvège). - La NSA a ciblé notre ambassade à Washington et notre représentation diplomatique auprès des Nations Unies à New York
  21. Rob1

    [FILM] Gravity

    Bon ben vu hier, j'ai bien aimé. Les images sont superbes, et l'impression que les personnages sont en apesanteur est bien donnée. Et même sans avoir accroché au background des personnages ou être fan de Sandra Bullock, la peur est là et le film passe très vite.
  22. J'utilise les écritures modernes (Busan et Incheon), même si les anciennes (Pusan et Inchon) sont les plus connues. Les coms civiles sont apparemment celles des chemins de fer qui indiquaient des mouvements d'armées vers le nord (faute de casser les codes militaires). Une des raisons pour lesquelles ces infos n'ont pas été crues est que le focus était alors sur une possible invasion de Taiwan. Mais cette cécité sur l'intervention chinoise est bien plus importante puisque même après la première offensive chinoise d'octobre 1950 (où des prisonniers avaient été faits et ceux-ci étaient bavards), à tous les niveaux (Séoul, Tokyo, Washington, militaires et CIA) on a continué à ne pas y croire.
  23. Rob1

    La guerre Iran/Irak

    En regardant rapidement dans les HS du magazine avions j'ai retrouvé les photos : Décrit seulement comme "près de la ligne de front" en 1982, sans plus de détails. L'appareil serait un F-4E. An-24TV mitraillé au roulage par le Lt Mustafa Ardestani (2nd TFB) le 25 septembre 1980 à al-Hurrya (près de Kirkouk). Le MiG-21 parqué à proximité n'aurait pas subi de dégâts. Edit: il me semble que les rampes de lancement quadruples sont des SA-3.
  24. En raison de l'actualité, je me suis un peu replongé dans tout ça :
×
×
  • Créer...