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Messages posté(e)s par Chimera

  1. il y a 16 minutes, Asgard a dit :

    Quant aux RC vs NEURON... pour moi, ils ne boxent pas vraiment dans la même catégorie... d'ailleurs, vu les tailles présentées, je doute que les RC d'Airbus ou MBDA aient l'autonomie suffisante pour suivre un Rafale ou NGF, chose que devrait avoir un NEURONlike. Par contre, les 2 ne sont pas opposables, mais complémentaires (A CONDITION QUE les RC soient peu couteux et où la perte serait "admissible").

    Ca m'étonne d'ailleurs qu'AIRBUS ne propose pas des solutions complémentaires autour de ces RC, notamment vis à vis de leur mise en œuvre / transport / largage.  Des RC largués depuis les futurs remplaçants des E-3F ou par A400M / futur SATOC ou futur avion stratégique moyen. Ils pourraient MEME développer le concept jusqu'à intégrer un RC au futur A320 MPA par largage depuis la soute mission, permettant alors d'avoir un effecteur déporté dupliquant le pouvoir offensif de l'avion.

    Si personne ne croit à la survabilité d'un Eurodrone pour la haute intensité, personne ne devrait croire non plus au larguage de RC par A400M ou A320MPA dans ce même contexte.

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  2. il y a une heure, Claudio Lopez a dit :

    Voilà version live :)

     

     

    Confirmation officielle qu'il se passe quelque chose côté FR sur le nEUROn. On comprend au travers l'interview que des discussions sont en cours à huit clos et que DA fait de propositions à la DGA. L'annoncer publiquement permet de mettre Airbus DS/Allemagne en face de ses responsabilités et de rappeler que nous n'avons pas besoin d'eux pour la partie RC/cloud. 

    Si DA propose un combo NGF+nEUROn franco français avec cloud de combat Thales alors qu'ils bosse actuellement sur le SCAF sur la phase 1B, ça ressemblera beaucoup à une préparation de sortie du programme FR-GER-ESP avec des solutions nationales à moindre frais.

    Trappier explique également très bien en quoi l'Eurodrone ne pourra être limité qu'aux menaces contre-terrorisme et ISR. Est-ce pour mieux remettre en cause les choix sur le drones sur une LPM intouchable sur l'Eurodrone et 0 pour DA ? Nous n'oserions pas faire un tel raccourci... Je pense qu'on peut maintenant s'attendre à voir la FR reduire la voilure sur Eurodrone et mettre de l'argent ailleurs... 

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  3. Un commentaire d’étonnement et également de révolte: l'Allemagne positionne ses pions remarquablement bien en Europe depuis le début de la guerre et je trouve la France toujours avec un train de retard, voire complètement à coté de la plaque :

    • Leadership européen dans le lancement de ESSI sur la défense anti-missile, signature de contrats IRIS-T avec les Baltes
    • Leadership européen dans la consolidation et le développement des opérateurs Leopard 2 et embarquement de ces mêmes acteurs vers un MGCS (hors Pologne)
    • Leadership sur les munitions avec une base industrielle qui répond plus rapidement que les autres pays
    • Leadership dans la construction de capacités industrielles en Ukraine pour un MBT germano-ukrainien
    • Concentration sur le volet "software et combat cloud" du FCAS avec des ponts évidents vers les systèmes d'armes terrestres
    • Annonce de budget en forte augmentation avec 3Mrds de plus par an dès 2024 (pas les 100 Mrds du Zeintenwende, non non, le budget courant), qui répond à la LPM française à l'euro près. Budget prévu en 2030 à 70 Mrds...

    Je trouve la France isolée et pas du tout stratégique sur le coup, la position conservatrice de Dassault (concentration sur NGF) très risquée également, les choix allemands plus judicieux pour préparer l'après guerre et un positionnement qui sera dur de challenger...

    On passe encore et toujours pour le gamin au fond de la classe à qui personne ne veut parler.

    On ne mobilise pas et on arrive pas à convaincre.

    La France n'a pas exploité sa dissuasion à une échelle plus européenne avec des discours plus clairs. Plus de clarté et de solidarité aurait positionné la France au milieu de l'échiquier et rendu "l'autonomie stratégique" crédible aux yeux de nos partenaires.

    A défaut d'apparaitre comme fiables, les européens se tournent vers ceux qui font l'effort de convaincre et de proposer des solutions.

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  4. Le 28/04/2023 à 16:11, Benji10 a dit :

    MADRID, 28 avril (Reuters) - L'Espagne est disposée à élargir le projet d'avion de combat du futur (Scaf) à d'autres pays, a déclaré vendredi la ministre espagnole de la Défense, Margarita Robles.

    Et pour info, la Belgique cherche à se positionner sur le SCAF mais uniquement Remote Carriers/Loyal Wingman.

    Il est maintenant évident que Espagne et Allemagne cherchent à diluer au maximum l'influence de la France et Dassault dans le programme et verront d'un très bon œil l'arrivée de nouveaux acteurs.

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  5. Mon avis ? C'est un volontarisme que j'aurais aimé voir de la part de Nexter. A terme, c'est tout le pôle MBT de l'Europe de l'Est et centrale qui sera modélisé par ce conflit. Choix stratégique judicieux de Rheinmetall. La France endormie et en manque de vision stratégique de long terme et un industriel attentiste. 

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  6. Il y a 5 heures, Ronfly a dit :

    Finalement ce que l'ont retient actuellement (à voir sur la durée et dans faits...) de tout ça c'est un joli chiffre de 413 mds (qui est dans les faits réellement impressionnant) présenté en grande pompe il y 2 mois, et une remontée en capacité pas forcément très impressionnante avec des trous dans la raquette. Le passif des renoncements précédents pèse de tout son poids malgré des moyens financiers importants à souligner. Dur réalité de nombreuses années de disette pour nos Armées.

    Si ça peut te rassurer, la remontée sera encore plus rude en Allemagne ou au UK.

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  7. Pourquoi Airbus en pince vraiment pour Evidian

    Citation

    A la fois très proche, à la fois encore très loin. Très proche parce qu'Airbus a identifié un vrai sens stratégique à se rapprocher d'Evidian, l'entité qui va rassembler les activités les plus prometteuses d'Atos (cybersécurité, data, quantique, calcul à haute puissance...) après sa scission (spin-off) au second semestre 2023. Et l'accord stratégique en négociations entre Airbus et Evidian est très avancé, selon nos informations. Très loin en revanche car récemment encore le constructeur attendait d'avoir accès aux comptes d'Evidian, qui a enregistré un chiffre d'affaires de 5,3 milliards d'euros et une marge opérationnelle de 276 millions (5,2% du chiffre d'affaires). « On ne peut pas imaginer Airbus aller vers un accord sans que le groupe aéronautique comprenne bien ce qu'il y a sous le capot d'Evidian », assure une source proche du dossier à La Tribune.

    Autrement dit, tant qu'Airbus n'aura pas étudié dans le détail les contrats, la base de coûts et les comptes d'Evidian (due diligence), le constructeur ne s'engagera pas de façon ferme et irrévocable à acquérir les 29,9% du capital d'Evidian. D'autant que les discussions en cours entre Atos et Airbus sont sur une base non-exclusive. Entre Evidian, sous la tutelle d'Atos, et le conquérant Airbus, c'est la période de flirt mais aussi de découverte. On pense déjà aux fiançailles et plus si affinité, mais on ne veut pas s'engager à la légère. D'autant que le géant européen devra se montrer peut-être généreux pour convoler vers un ménage à trois.

    Importance du digital pour Airbus

    Pour autant, Airbus a une folle envie d'Evidian et croit dur comme du fer à son succès. Atos était déjà un partenaire historique du groupe européen. « On va dans un monde qui est très digital, très numérique à la fois dans le domaine de la connectivité, de l'utilisation des données, de la sécurisation des données, du calcul de haute intensité sur la simulation (arrivée du quantum computing). Toutes ces technologies sont des technologies très importantes pour Airbus », a lâché Guillaume Faury à quelques journalistes à l'issue de la conférence de presse sur la présentation des résultats du géant européen. Des propos qui n'étaient finalement pas aussi convenus que cela sur l'importance du digital pour Airbus.

    Pourquoi ? Parce que le calcul de haute intensité (HPC) intéresse très fortement Airbus, dont les besoins en simulation vont être multipliés par cinq à l'horizon de cinq à dix ans. Ils seront multipliés jusqu'à 25 fois lors de périodes de pic. Le constructeur est déjà un consommateur très important de simulations. Il sera encore plus addict à l'avenir. Résultat, l'utilisation du calcul intensif est très importante pour toute la simulation réalisée par Airbus aujourd'hui mais aussi demain. Le rapprochement avec Evidian lui permettra de combler une très grande partie de ses besoins en la matière de façon beaucoup plus rationnelle et plus structurée qu'aujourd'hui et surtout d'être prioritaire en raison de l'accord stratégique qui liera en principe les deux entreprises.

    « C'est donc l'ensemble du portefeuille d'Evidian qui a du sens pour Airbus », décrypte un bon observateur de ce dossier. C'est ce qui a fait la différence entre Airbus et Thales, qui a longtemps reniflé Evidian et qui a renoncé. Si le groupe présidé par Patrice Caine a fait l'analyse qu'il n'y a qu'une partie d'Evidian (Big Data et Sécurité - BDS), qui l'intéresse - soit 30 % environ d'Evidian -, « cette société est effectivement un problème pour Thales », analyse-t-on. En revanche, pour Airbus présidé par Guillaume Faury, Evidian est une solution. Tout ou presque intéresse le constructeur, de la cyber au High Power Computing (HPC) en passant par le cloud privé, public ou souverain, les datas, la cryptologie...

    Airbus, actionnaire de référence ?

    Pour Airbus, la problématique fondamentale a été de trouver du sens stratégique à un investissement financier dans une société dont il n'aura pas le contrôle (29,9%) mais dont il souhaite devenir un actionnaire de référence. C'est d'ailleurs l'objectif crucial de l'accord stratégique en négociations entre Airbus et Evidian. « Cet accord doit trouver beaucoup de substances sur l'ensemble des métiers d'Evidian en termes de synergies et de complémentarités pour Airbus », explique cette source proche du dossier. Ces deux conditions sine qua non doivent être remplies pour que cette opération prenne tout son sens pour Airbus.

    Mais qu'est-ce que cela veut-il dire concrètement pour Airbus et Evidian ? L'objectif des deux groupes en travaillant étroitement ensemble est de faire croître le chiffre d'affaires des activités concernées grâce à des offres conjointes que les deux groupes n'étaient pas capables de faire séparément. Une alliance qui pourrait par ailleurs devenir un rival plus féroce pour Thales, qui est régulièrement en concurrence contre Atos. Cet accord stratégique permettrait également de réaliser des synergies poussées entre les deux groupes sur les développements des produits, les infrastructures... en partageant les coûts. « Ensemble les deux sociétés seront beaucoup plus performantes en partageant le fruit des investissements et les mises en commun », assure un bon observateur du dossier. Ce qui pourrait rassurer le fonds d'investissement activiste britannique TCI, très sceptique sur cette opération. TCI et Airbus se sont d'ailleurs vus pour en discuter.

    Résultat, Airbus pourrait transformer un investissement financier en une véritable machine de guerre dans le digital mais aussi devenir une machine à cash. Même avec que 30%, Airbus est preneur. D'autant qu'il ne faut jamais insulter l'avenir. Mais cette opération n'est possible qu'à travers une coopération stratégique à grande échelle entre Airbus et Evidian. C'est ce que souhaite de toute évidence Airbus. C'est d'ailleurs en passe d'être réglé. Viendra encore à traiter la question du prix des 29,9%. Il reste donc encore du boulot...

    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/pourquoi-airbus-en-pince-vraiment-pour-evidian-953215.html

    Connexe au SCAF mais pas si loin...

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  8. Interview de Philippe Koffi, Ingénieur en chef de l'armement à la DGA et Directeur de Programme NGWS (il était au centre des négos avec Airbus DS), il confirme que la formule à dérives plutôt qu'aile volante semble celle retenue suite au besoin de manœuvrabilité sur PA.

     

    D'autres news dans cette interview:

    -100 points d'accords avec la partie allemande sur le CdC établi lors de la joint concept study du NGF/SCAF

    -un démonstrateur au sol pour tester la furtivité

    -tout reste à faire sur l'organisation industrielle, rien n'est signé

     

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  9. Il y a 10 heures, SLT a dit :

    Ce qui me paraît d'ailleurs un peu plus sensé (voir même plus sain d'une certaine façon) que la communication sur les systèmes de systèmes du SCAF. Très marketing mais encore complètement flou comme concept...

    Vu les interrogations américaines, on est clairement dans les balbutiements coté US :

    Citation

    In his wide ranging remarks, Brown also touched upon progress in the Defense Department’s efforts to implement Joint All Domain Command and Control (JADC2) across the services. The concept, he said, is actually quite simple — “to be able to get the data, put it into a cloud and then be able to access the data through applications and not do it service by service by service. So we don’t have an Air Force kill chain, or have a Navy kill chain, a Marine Corps kill chain, [and an] Army kill chain.

    The crux of JADC2, he added, answering the question of “how do you move that data around to determine who is the best to actually execute against a target or to use that information to be able to make a decision?”

    And answering that question has been challenging to DoD and the services, he explained.

    “The challenge we have as we start this transition is each of the services [has] invested in their various command and control systems, and how do you, then, align those,” Brown said. “The goal is not that I have to connect every airplane to every tank, for example, but how do I get my data off my airplanes to an area that if the ground commander or maritime commander needs that information, they can pull it.”

    The “key point” is figuring out “some level of commonality in how we move data,” he said.

    --------------

    “I will tell you we are we are making a lot more progress.” he said. “[W]hen I first came into this position, it was still kind of maybe PowerPoint deep, right? … [O]perationally we knew we wanted, but we didn’t have the deep thoughts on the architecture, the technical aspects of this.”

    Brown théorise la fin des chaines de commandement interarmées "classiques" vers des prises de décisions décentralisées par la prise d'information en direct, partagée et analysée en temps record, et l'attribution d'ordre de mission optimisé en cassant les rôles bien établis de chaque arme. Au delà de la complexité technique du truc, c'est une révolution culturelle à mettre en œuvre. Ce n'est pas tant de faire voler des effecteurs qui leur semble compliqué, mais d'orchestrer tout le bousin dans un truc cohérent.

    Il précise au passage qu'à sa prise de poste, tout cela n'etait encore qu'au stade du beau PowerPoint de marketeux... Coucou Airbus DS.

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  10. Il y a 7 heures, Mobius1 a dit :

    Quand au réflexe du 20eme siècles, ça me paraît un poil péremptoire. DA vante aussi la primauté du chasseur, il me semble que l'effecteur habité est tout aussi central dans NGAD.

    Toutes mes lectures récentes pointent au contraire vers une séparation des programmes NGAD et CCA et beaucoup de retards, d'incertitudes, de commentaires très vagues sur CCA alors que le NGAD avance tranquillement et surement. Les US ont une vision des effecteurs qu'ils n'ont pas (encore) su imbriquer dans le programme NGAD.

    Quant à l'espace, voyons voir ce qu'en pense le boss de l'USAF:

    Citation

    “A key part of this is going to be the space aspect of being able to move the data, which is why the Space Force is so important, to be able to layout that architecture,” he said.

    https://breakingdefense.com/2023/02/air-force-committed-to-collaborative-drones-as-budgets-will-show-gen-brown/

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