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Messages posté(e)s par Chimera
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La destruction des ponts au sud sur le Dniepr rend inéluctable l'abandon du front à Kherson. La question est est-ce que les ukrainiens voudront aller à l'offensive directement depuis Mykolaiv. Je n'y crois pas car cette option est couteuse en vies humaines et une option bien plus intéressante commence à se présenter: faire sur l'axe Zaporija > Melitopol ce qui a marché sur Izyum/Koupiansk. En coupant les deux fronts, les ukrainiens condamnent les russes à maintenir deux fronts séparés d'un point de vue approvisionnement par la Crimée pour le sud. Un enfer logistique.
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Si les ukrainiens sont déjà dans le secteur Severodonetsk/Lysychansk, c'est à ne plus rien y comprendre.
Que les russes se retirent sans combattre d'Izyum/Koupiansk peut s'entendre (risque avéré d'encerclement), mais Severodonetsk/Lysychansk ont été acquis par les russes au prix de très lourdes pertes,des combats acharnés, ça n'a aucun sens d'abandonner aussi vite ce secteur...
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il y a 41 minutes, Titoo78 a dit :
Au contraire on est content !
Est-ce qu'on en aurait pas profité pour glisser 2 ou 3 peaux de banane ?
Merci de l'info.
J'aimerais comme toi y voir de la malice, mais j'ai malheureusement peur que ce soit encore une fois un déni de réalité et que l’Élysée n'ait lu dans ce discours que ce qu'il voulait entendre...
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- C’est un message populaire.
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Il y a 20 heures, BP2 a dit :intéressant : "Berlin semble vouloir marginaliser Paris dans des domaines cruciaux comme la défense aérienne et surtout en matière d'exportations." Nos amis allemands, souvent pragmatiques, semblent anticiper les revers futures de leur industrie traditionnelle, voiture et chimie, plombées par la rareté et le prix du gaz.
Je vois là un net mouvement de diversification, quitte a tordre le bras à ceux qui bloquaient des contrats d'armement export. Le réalisme à l'allemande quoi.
L'Allemagne ne cache plus sa volonté de vouloir dominer tous les secteurs technologiques à forte VA. Ils ne s'en cachent même plus sur le spatial, c'est écrit noir sur blanc par les annonces faites par le DLR. Toute leur stratégie NewSpace est construite en totale indépendance et sans jamais chercher l'Europe, l'Europe, l'Europe quelque part.
Avec le retour de la guerre comme éventualité, cela débloque beaucoup de choses et il faut bien comprendre que les succès à l'exportation de la France dans le domaine de l'armement commencent à faire des jaloux outre-Rhin.
Encore et toujours, personne à l’Élysée pour sonner la fin de la récréation.
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Tempest est officiellement un projet d'abord britannico-japonais, déblocage d'un très très gros budget coté Japonais:
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Discours de Scholz à Prague dans lequel il développe la nouvelle politique allemande envers l'UE, vous admirerez le magnifique virage à 180° de Scholz sur les pays de l'Est et l'absence totale de la France dans le débat (un clou de plus dans le cercueil du SCAF/MGCS ?)
CitationIl nomme en particulier le développement d’un système moderne de défense anti-aérienne, de radars et de drones de reconnaissance, auxquels pourraient être associés plusieurs pays – parmi lesquels la France n’est pas nommée, les grands projets franco-allemands sont tus...
Et qué s'appelerio SAMP/T.
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Atlantique 2
dans Europe
il y a 4 minutes, clem200 a dit :2.03m sur le 10X.
Pas connu sur l'Atlantique mais pas tellement plus haut au vu des vidéos j'ai l'impression
Je voulais dire qu'on met bcp de choses dans un ATL2, on voit bien qu'il y a de la place pour se reposer, déjeuner, etc.
Avec tous les systèmes embarqués à mettre sur le 10X et levolume de cellule, je ne sais pas si les marins auront autant d'espace que dans l'ATL2 actuel.
Un A320 PATMAR sera toujours plus confort qu'un 10X PATMARisé.
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Atlantique 2
dans Europe
Niveau confort en cabine, les marins vont gueuler si ils passent sur le 10X...
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il y a une heure, laurent simon a dit :
Ce que je crois comprendre, c'est que Saab sécurise du financement hors Tempest, c'est à dire sans faire passer ce financement dans le programme Tempest, probablement pour être sûr que ce financement leur arrivera à 100%. Pour des études, qui pourraient peut-être rendre service à Saab dans le programme Tempest ? Par exemple pour tester qqch avant de le proposer aux britanniques ?
C'est surtout lesigne qu'ils sont sur la touche sur la phase design.
Au passage, Laurent, pour ajouter quelques billes sur les ratages historiques d'Airbus DS, ne pas oublier l’inénarrable Eurohawk. On l'oublie trop souvent celui-là. 600 millions à la poubelle.
https://www.bruxelles2.eu/2013/05/lallemagne-abandonne-son-euro-hawk/
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Un peu passé inaperçu, la Suède et Saab, hors Tempest, financent des développements pour un nouveau chasseur:
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Il y a 1 heure, Alberas a dit :
En voila un autre, qui décrit la situation du SCAF vue du coté espagnol. On peut voir que DA y est aussi bien connu.
Oui, mais vois-tu, dans les commentaires, les espagnols considèrent que si la France a eu autant de succès avec le Rafale, ce n'est pas parce que l'avion est bon (l'Eurofighter est bien meilleur!) mais parce que la France est TROP INFLUENTE sur ces pays!
Il y a 1 heure, zaragozano a dit :Laboratoire d'acoustique du Centre Espagnol de Métrologie de Tres Cantos (Madrid)
La soufflerie Madrid Fly, située à Las Rozas, est la plus grande d'Europehttps://fr.yumping.com/soufflerie/madrid-fly--e19729371
Je pense qu'on ne parle pas des mêmes souffleries, zaragozano...
EDIT: Me suis fait avoir, j'ai pas pris au 2eme dégré la blague
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il y a 8 minutes, Alberas a dit :
En plus, il y a une chose qui m'interpelle: on a une sorte d'ébauche de WBS/OBS , mais il manque un chapeau. C'est celui de la "design authority" de l'ensemble du SCAF. Je peux comprendre que la DGA assure le role du maitre d'ouvrage dans le sens de l'expression des besoins et de la coordination administrative des intervenants (ie le leader au sens de EADS) mais qui assure la conception d'ensemble, les interfaces entre les WP, la validation des revues de définition, etc... Bref, c'est gentil de faire des piliers, mais ils supportent quoi? Si on n'y prend pas garde, le résultat risque d'être bancal
Une structure franco-allemande, basée sur le pont de l'Europe sur le Rhin, avec un commission en co-co-co pour décider, arbitrer.
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- C’est un message populaire.
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Allez, vous allez adorer:
CitationWe are not out of the programme, but there has been a hibernation period for Sweden while we set how the UK, Italy, and Japan set up the programe. I am not sure how this will play out
CitationSeparately, notes frustration at lack of recent international sales success for #Gripen, "It is not about the product. The leverage of the US is tremendous - it's politics." Hopes becoming part of NATO might change this in Sweden's favour.
Comment ne pas interpréter cela comme un aveu d'échec après avoir bourré le Gripen de sous ensemble made in USA ?
Allez Saab, fais un petit effort et va taper à la bonne porte. Tu auras une belle place dans ce SCAF franco-espano-suédois. La Team nEUROn est de retour.
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- C’est un message populaire.
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Il y a 4 heures, Non inultus premor a dit :La répartition entre "prime" et "main partner" (source : https://www.bdli.de/sites/default/files/2021-06/Übersicht FCAS.pdf)
Airbus DS présent dans 5 piliers sur 7, dont 3 en tant que leader.
Dassault présent dans 3 piliers sur 7, dont 1 en tant que leader.
Et ce seul pilier sous leadership de Dassault est remis en cause par Airbus DS qui souhaite que chaque élément du NGF soit codéveloppé de manière égale. Pas étonnant que ça bloque.
Le fameux schéma fumeux sorti tout droit du BDLI. L'équivalent de notre GIFAS à nous et dirigé à l'époque par ?
Donc une organisation présentée sur ce schéma n'est autre que la représentation de ce qu'ADS voudrait comme organisation cible...
AJOUT:Nan mais le pire c'est qu'ils refusent même de mettre le mot Rafale dans leur documentation au BDLI, ADS c'est la cancel culture dans l'aviation de combat, ils mettent une forme rassemblant au Rafale mais arrivent pas à écrire le nom, non mais serieux... Ils sont pathétique...
Au passage, si quelqu'un pouvait m'expliquer comment le pilier "Furtivité" peut-il être dissocié de la cellule du NGF sur lequel Dassault se bat pour être le Prime ? J'avais cru comprendre que les choix de design (formule aéro, empennage/dérive, entrée d'air, matériaux utilisés) influaient grandement sur la furtivité mais peut être que je me trompe... Je reste encore et toujours béat devant le choix d'Airbus Espagne sur ce pilier. C'est une farce? Comment Dassault peut être le leader sur NGF sans avoir les mains libres sur ces sujets ? Ils sont là pour monter l'avion en kit ? Il y a des chambres anéchoïques et des souffleries dont j'ignorerais l'existence en Espagne ? Ce schéma est incompréhensible.
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il y a 21 minutes, Titoo78 a dit :
Ce qui me semble anormal, et que la partie française devrait combattre en communicant beaucoup mieux, c'est la remise en cause dans la communication allemande (ADS, presse) du leadership de la France sur le
SCAF, leadership qui a été accepté en contrepartie du leadership de l'Allemagne sur d'autres projets.NGF, lead sur le NGF.
Les allemands font mine d'oublier qu'ils ont le leadership incontesté sur : Remote Carriers & Clould & Sensors & Eurodrone (qu'ils présentent dans tous leurs jolis PowerPoint comme intégré au SCAF en 2040) ainsi que le MGCS. Bien évidemment, pas un mot dans FAZ, Zeit ou autre sur ces points de détail. Une broutille.
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Vous demandez à des Ministères/Secrétariats fantômes de faire le boulot qu'ils n'ont jamais fait. Vous ne découvrez pas que de pans entiers de la haute administration ne sert à rien, j'espère ?
Lorsqu’on voit dans le reportage du Quai d'Orsay sur les jours avant l'invasion de l'Ukraine et qu'on constate le niveau d'échange entre les équipes, l'amateurisme total des "diplomates" sur des sujets aussi sensibles, il ne faut pas espérer des gens brillants pro-actifs aux affaires pour faciliter les discussions sur des sujets industriels assez techniques.
AJOUT: La scène dans le reportage ou les diplomates cherchent avant tout à forcer la main de Zelensky pour signer le contrat Alstom, à quelques jours de l'invasion, est juste folle. Elle montre l'incapacité totale de ces diplomates à comprendre les enjeux, à prioriser les sujets, à gérer ou temporiser. C'est absolument nul et révélateur de la culture de résultat instauré dans ce ministère. Alors aller imaginer que ces mêmes personnes puissent faire preuve de hauteur de vue et analyser ces sujets complexes de compétence industrielle, enjeux diplomatiques germano-américains, enjeux de préservation d'une expertise industrielle dans l'aviation de chasse... C'est trop leur en demander.
Et ils sont tellement hors sol qu'ils se sont même dit que des scènes pareilles pouvaient être publiées à des médias... La honte.
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il y a 8 minutes, Cyrano500 a dit :
Que peut espérer l'Espagne si elle se range du côté des français ?
L'Espagne peut espérer un workshare bien plus important en valeur que celui obtenu actuellement sur le SCAF.
il y a 8 minutes, Cyrano500 a dit :Du côté allemand elle pourra avancer Indra et CASA alors qu'à l'inverse elle devra faire face au monolithe DA/Thalès/SAFRAN qui ne laisse peu de retombés pour sa base industrielle.
On peut imaginer pour le coup une vraie coopération sur le développement de la cellule, avec Dassault en support. Un rôle majeur sur les RC.
Pour la motorisation, avec la séparation d'ITP qui était détenu à 100% par Rolls Royce, on peut de nouveau imaginer un travail en commun avec Safran.
il y a 8 minutes, Cyrano500 a dit :Il faudrait à minima donner aux espagnols un large pan d'un projet connexe au SCAF
Les RCs, actuellement intégralement sous contrôle d'ADS.
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il y a 24 minutes, zaragozano a dit :
Je crois que la France (majorité de la participation économique et industrielle) avec l'Espagne peut aller de l'avant avec le futur avion de combat européen.
C'était une de mes hypothèses (exprimées plus haut dans le fil), je le souhaite personnellement car je pense que les espagnols sauront reconnaitre l'expertise et le leadership de Dassault (là ou les allemands continuent à se prendre pour des stars après les incroyables succès de LOUT, Barracuda, Lampyridae et X-31). Il faudrait cependant que l'armée de l'air espagnole mette fin à un tropisme américain historique et bien installé, c'est une vraie difficulté.
En fait, ce qui semble mal compris ailleurs en Europe, c'est qu'en France, l'achat de matériel américain se fait lorsqu'on a plus aucune autre solution. Et que la défense des intérêts du pays passe également par une prise de distance certaine du pouvoir américain. Il faut pouvoir manœuvrer sans que les US puissent nous tenir par les cojones à longueur de journée. C'est un confort de manœuvre qui a un prix et je n'ai pas l'impression que ce point soit bien compris par nos amis espagnols et encore moins allemands.
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il y a 1 minute, zaragozano a dit :
D'accord, mais si très facile une collaboration entre la France et l'Espagne
Je n'ai pas compris votre réponse.
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il y a 6 minutes, zaragozano a dit :
Je crois que l'Espagne n'abandonnera pas le futur avion de combat européen, les dates sont parfaites pour remplacer le Typhoon.
Ce n'est pas l'Espagne qui décidera de l'avenir du SCAF.
Toute commande additionnelle de F-35 est un clou supplémentaire dans le cercueil du SCAF, aux yeux des français.
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il y a 36 minutes, Manuel77 a dit :
D'un journal qui représente le courant dominant vert/libéral :https://www.zeit.de/politik/ausland/2022-07/bundeswehr-ausruestung-airbus-hubschrauber
Equipement de la Bundeswehr : beaucoup de nouveaux avions de combat - mais pas d'Europe
Équipement de la Bundeswehr : Modèle de démonstration : un Eurofighter Typhoon de la Bundeswehr lors d'une démonstration au Salon international de l'aéronautique et de l'espace de Berlin.
Le soleil tape sur le tarmac, la file d'attente pour voir l'avion peint en gris est longue. Pourtant, des dizaines de personnes intéressées font patiemment la queue pour finalement grimper dans le F-35 Lightning II. En principe, il en a été ainsi tout au long du Salon international de l'aéronautique (ILA). L'exposition, qui a attiré pendant cinq jours en juin des visiteurs professionnels et des passionnés d'aviation sur un terrain jouxtant l'aéroport de Berlin Brandenburg, a présenté de nombreuses machines de l'armée. Aucun n'a suscité autant d'intérêt que le F-35. Le modèle exposé n'était certes pas en état de voler, mais il suffisait amplement pour prendre des centaines de photos par jour depuis le cockpit authentique.Mais il ne s'agissait pas seulement de photos, mais aussi de beaucoup d'argent. La guerre en Ukraine a également marqué l'ILA. En effet, l'attaque de la Russie a fait grimper les budgets de défense à l'Ouest. C'est la première fois depuis la fin de la guerre froide que les forces armées reçoivent des fonds aussi importants pour de nouveaux équipements de guerre. Pour les groupes d'armement, cela représente des opportunités insoupçonnées pour de nouvelles affaires, notamment en Allemagne, où le chancelier Olaf Scholz a proclamé le changement d'époque et a mis à disposition avec son gouvernement 100 milliards d'euros de fonds spéciaux pour l'armée allemande.
Les managers allemands de l'armement rêvent depuis fin février de conclure de gros contrats. Mais c'est justement dans le domaine de l'aéronautique que l'on constate que de nombreuses commandes sont passées aux Etats-Unis, car la technologie disponible sur le marché et éprouvée peut y être acquise rapidement. C'est pourquoi l'ILA a été assombri par la rivalité entre les constructeurs aéronautiques américains et Airbus, le groupe aérospatial européen dont les coentreprises ont fabriqué les deux avions de combat actuels de l'armée allemande : Eurofighter Typhoon et Panavia-Tornado. Sans oublier les deux hélicoptères Tigre et NH90 ainsi que l'avion de transport A400M. À quelques exceptions près, l'armée de l'air allemande a volé des Airbus pendant de nombreuses années. Mais là aussi, on assiste à un changement d'époque.
La concurrence entre en jeu
Pour Airbus, c'en est fini de sa domination au sein de la troupe. Le grand rival Boeing s'impose de plus en plus sur le marché européen avec ses appareils - et a gagné la Bundeswehr comme client. Mais Lockheed Martin, également américain, fait désormais encore plus concurrence au groupe européen. L'entreprise du Maryland fournit à la Bundeswehr 35 avions de combat polyvalents de type F-35A dotés de propriétés de furtivité, afin de se camoufler face aux raids ennemis."Le F-35 est l'avion de combat le plus moderne au monde, beaucoup de nos partenaires européens ont également opté pour cet avion", a déclaré mi-mars Ingo Gerhartz, inspecteur de la Luftwaffe. "Il renforce notre capacité à sécuriser avec eux l'espace aérien de l'OTAN et à défendre l'Alliance. Avec le F-35, nous acquérons un avion de combat de 5e génération disponible sur le marché". La coopération en matière d'armement avec les États-Unis prend ainsi un nouvel élan, constate le ministère de la Défense.
Le F-35 sert à ce que l'on appelle la participation nucléaire : Les pilotes allemands doivent porter des armes nucléaires américaines sur leur cible en cas de guerre. "Airbus avait soumis au ministère de la Défense une offre correspondante pour l'Eurofighter en tant que successeur du Tornado", explique un porte-parole du groupe. Mais cette option a été rejetée par le ministère de la Défense et les politiques.L'Eurofighter Typhoon se trouvait à quelques centaines de mètres de là lors de l'ILA. Il est produit par la société Eurofighter Jagdflugzeug GmbH, basée à Halbergmoos en Bavière, dont Airbus détient 46 pour cent. BAE Systems de Grande-Bretagne (33 pour cent) et Leonardo d'Italie (21) détiennent les parts restantes. Dans un rapport financier de 2018, Airbus qualifie encore le jet de "produit clé". Lors de l'exposition à Berlin, un employé du constructeur de l'Eurofighter a fait l'éloge de son propre programme. "Nous en sommes à 680 commandes de neuf pays", dit-il. "L'Eurofighter coûte la moitié du F-35 et il s'agit aussi d'emplois en Allemagne". Le cockpit a également pu être visité - sans aucune file d'attente.
Après l'attaque russe contre l'Ukraine, le gouvernement fédéral se préoccupe actuellement moins de politique industrielle et d'emplois lors de l'acquisition que d'obtenir le plus rapidement possible de nouveaux systèmes d'armes pour l'armée allemande, dont l'équipement est en partie délabré. C'est ainsi qu'Airbus a seulement reçu l'engagement de l'armée de l'air de commander 15 Eurofighter dotés de la capacité de guerre électronique. Cette technologie ECR doit toutefois encore être développée. Et le contrat n'est pas encore signé. Si cela n'avait tenu qu'à l'armée de l'air, Thomas Wiegold du blog spécialisé "Augen geradeaus" constate que cette commande aurait en outre été attribuée à un groupe américain : "Elle a besoin d'acquérir rapidement un appareil pour l'attaque électronique, la guerre électronique - et a misé pour cela sur le modèle américain EA-18G Growler".
Mais le groupe avec ses succursales en Allemagne ne devrait pas repartir complètement les mains vides. "Avec le projet de développement Eloka, Airbus peut élargir son propre portefeuille. S'ils n'y parviennent pas, la confiance des politiques, de l'armée allemande et surtout de l'armée de l'air sera toutefois perdue", explique Sara Nanni, porte-parole des Verts pour la politique de sécurité et présidente du parti au sein de la commission de la défense du Bundestag, à ZEIT ONLINE, décrivant les risques et les opportunités pour l'entreprise. "Nous sommes très intéressés par les détails techniques. Le projet est complexe et la capacité est importante pour la Bundeswehr".
Airbus toujours en retard
L'acquisition de six nouveaux avions de transport montre également à quel point il est désormais important pour la troupe, après de nombreuses années avec des "grands systèmes" peu opérationnels, d'acheter une technique déjà éprouvée et introduite auprès des nations partenaires. C'est Lockheed Martin qui a remporté le marché. Le groupe américain a déjà livré en février le premier C-130 Super Hercules aux forces armées allemandes, qui peut être utilisé aussi bien comme ravitailleur volant que pour déposer des parachutistes ou pour déplacer des soldats ou du matériel. Les six appareils doivent être livrés d'ici 2024, et il semble que Lockheed Martin puisse tenir les délais. Au cours des dernières décennies, les avions de transport des forces armées allemandes, comme l'A400M et le Transall C-160, provenaient d'Airbus ou de ses prédécesseurs.En outre, le nouvel hélicoptère de transport lourd de la troupe vient des États-Unis, le CH-47 Chinook de Boeing. En outre, le groupe livre l'avion de chasse sous-marin P8A-Poseidon à l'armée allemande.
Airbus est désormais sous pression. Ces dernières années, le groupe s'est régulièrement distingué par des retards importants dans les processus d'acquisition. Ainsi, pour l'A400M avec DIRCM, le ministère de la Défense fait état de 162 mois de "décalage" par rapport à la première saisine du Parlement sur le projet - soit 13,5 ans. Et par rapport au contrat actuel, qui a été adapté entre-temps, il y a encore 14 mois de retard. Pour le NH90, le ministère parle de 134 mois d'"écart de temps". Le 15e rapport actuel du ministère fédéral de la Défense sur les questions d'armement ne se lit vraiment pas comme une publicité pour Airbus. Pour le C-130J Super Hercules de Lockheed Martin, l'écart est de "0 mois".De plus, de nombreux aéronefs Airbus utilisés par la Bundeswehr ont pris de l'âge. Dans sa brochure Meilensteine 2000, parue la même année, le groupe (qui s'appelait alors EADS) citait déjà l'hélicoptère de combat Tigre, l'hélicoptère NH90 et l'Eurofighter comme des projets importants. Le Tigre doit être remplacé au sein de la Bundeswehr, l'Allemagne ne semble pas vouloir miser ici sur un développement d'Airbus Helicopters. La ministre de la Défense Christine Lambrecht (SPD) a déjà clairement critiqué devant la séance plénière du Bundestag la faible disponibilité en vol des hélicoptères Tigre.
Et là aussi, il existe une concurrence disponible sur le marché et éprouvée avec l'AH-64 Apache de Boeing. Des soldats américains ont présenté l'un de ces appareils à l'ILA, ce qui a constitué une bonne publicité pour Boeing. L'hélicoptère américain est utilisé par de nombreux partenaires de l'OTAN et est considéré comme fiable. L'Australie remplace ainsi ses Tigres et élimine également ses NH90, l'hélicoptère d'Airbus est remplacé par des Black Hawks de Sikorsky aux Etats-Unis. La Norvège vient également de se débarrasser du NH90 d'Airbus : L'appareil n'a pas répondu aux exigences des forces armées, même après plusieurs améliorations, selon la raison invoquée.
Airbus Defence and Space, le secteur de l'armement et de l'aérospatiale, émet des critiques à l'encontre du gouvernement fédéral en raison des commandes passées à des groupes américains. Un porte-parole déplore le manque de sécurité de planification pour l'industrie de défense allemande, "car l'Allemagne pense moins stratégiquement que d'autres pays voisins européens en matière d'acquisition". Il souligne : "Les projets de développement militaire, surtout s'ils sont importants pour la souveraineté de l'Allemagne et de l'Europe, doivent être commandés à l'avance. Dans le cas contraire, l'Allemagne sera privée de la décision de sélection et deviendra dépendante des fabricants étrangers".
Réduire l'écart technologique
La Fédération allemande de l'industrie aérospatiale (BDLI), dont les groupes allemands sont membres, recommande elle aussi de ne pas acheter en masse à l'étranger "du prêt-à-porter", mais de privilégier l'industrie européenne et nationale - tout en décidant et en achetant en temps voulu. Une plus grande coopération en Europe entre les pays et entre les industries nationales de l'armement est souhaitable. "Seule une standardisation commune, une augmentation du nombre de pièces et des critères d'exportation d'armement harmonisés permettront d'éviter que l'écart technologique avec l'Amérique, par exemple, ne se creuse davantage", explique l'association.Airbus a tout de même pu annoncer un nouveau succès à l'ILA : L'Espagne a commandé 20 nouveaux Eurofighter. Lors d'une conférence de presse, les représentants du groupe et de la coentreprise ont assuré à une fréquence étonnante à quel point le programme Eurofighter était vital et vivant. En fait, dans les semaines qui ont suivi l'attaque russe contre l'Ukraine, il y a déjà eu une bonne nouvelle : le ministère de la Défense a assuré que le choix des avions F-35 ne remettait pas en question le projet d'avenir le plus important de la construction aéronautique européenne. Le Future Combat Air System (FCAS) - composé d'un jet de sixième génération accompagné de drones - devrait continuer à être développé et acheté. Ce système ne pourrait toutefois être disponible qu'à partir de 2040 au plus tôt. D'ici là, les entreprises américaines ont encore beaucoup de temps pour proposer d'autres avions, hélicoptères et drones à la Bundeswehr.
Merci Manuel77, un article fourni et à charge contre ADS, qui je l'espère remettra l'église au centre du village dans les débats en Allemagne. Je pense qu'Airbus DS manque de notoriété dans les médias en Allemagne (avec comme toujours le mélange permanent Airbus/Airbus DS) et est n'est pas suffisamment jugé sur les résultats/ les ratés dont il doit être tenu pour responsable.
Airbus DS semble être aux abois, tente de convaincre et de se défendre, mais ne s'y prend pas de la bonne manière car ne remettant pas en cause les fondements d'un programme de coopération réussi. Il faut faire son autocritique, accepter d'avoir eu tort et faire preuve d'humilité. Je ne vois malheureusement rien de tout ça.
Reste à savoir si un changement de ton va s'opérer sur les SCAF, la position d'ADS reste pour le moment délirante avec des exigences démesurées.
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Article sur le SCAF dans FAZ du jour:
CitationUne tempête se lève sur le nouvel avion de combat européen
- Par Philip Plickert, Londres et Ulrich Friese, Francfort
- Mis à jour le 23.08.2022-07:01
Airbus et Dassault se disputent la construction de l'avion FCAS au point que le projet prestigieux de l'Europe pourrait échouer. Les Britanniques flairent alors leur chance d'entrer dans le jeu.
La Grande-Bretagne accélère son plus grand projet d'armement, le "Tempest". Un "démonstrateur" de l'avion de combat supersonique devrait décoller pour la première fois d'ici cinq ans. C'est ce qu'a récemment annoncé le gouvernement lors du salon aéronautique de Farnborough.
Le Tempest devrait être construit et réellement opérationnel dès 2035. Il semble que le système d'avion de combat britannique de la prochaine génération pourrait ainsi dépasser largement le projet franco-germano-espagnol FCAS (Future Combat Air System), qui est gravement en panne. En raison de désaccords entre les principaux développeurs Airbus et Dassault, le projet pourrait même tout simplement échouer, affirme-t-on dans les milieux industriels.
Le géant de l'armement BAE pilote le Tempest
On suit d'autant plus attentivement l'avancement du système d'avion de combat britannique Tempest. La traduction du projet est "tempête". Il y a quatre ans, le gouvernement l'a présenté pour la première fois à Farnborough. Désormais, le nouveau système de vol high-tech qui doit remplacer l'Eurofighter (Typhoon) devient de plus en plus concret. Les plans ambitieux du ministère de la Défense londonien prévoient qu'il sera mis en service dès 2035. Pour les dix premières années, il investit deux milliards de livres dans le développement, les groupes industriels impliqués apportant 800 millions de livres. Le montant total des coûts du projet n'a pas encore été fixé.
L'"équipe Tempest" comprend le géant de l'armement BAE Systems ainsi que Rolls-Royce, le groupe d'armement italien Leonardo et le spécialiste des armes guidées MBDA UK. La Suède a également signé une déclaration d'intention pour Tempest avec le Royaume-Uni et l'Italie. Le ministre de la Défense Ben Wallace a récemment annoncé que le Japon étudiait la possibilité d'une coopération. Tokyo a besoin d'un successeur pour ses avions de combat F-2.
Le japonais Mitsubishi va-t-il monter à bord ?
Si le pays d'Asie de l'Est, qui a jusqu'à présent toujours coopéré avec les Etats-Unis dans les projets d'armement, montait à bord, ce serait un grand avantage pour la Grande-Bretagne. Non seulement Tempest devrait bénéficier de la contribution de Mitsubishi sur le plan technologique, mais surtout, les coûts totaux seraient répartis sur un plus grand nombre d'épaules. La décision devrait être prise d'ici la fin de l'année, indiquaient les médias japonais il y a quelques jours.
Alors que le projet britannique semble progresser, le grand projet d'armement européen FCAS est actuellement dans l'impasse. Pour les politiques et les militaires à Paris et Berlin, le système d'avions et de drones FCAS devait être la grande réussite et remplacer à partir de 2040 l'avion de combat Eurofighter des partenaires européens de l'OTAN et, en France, les jets Rafale. Mais la mise en œuvre de ce grand projet, qui pourrait coûter environ 100 milliards d'euros au cours des décennies, est de plus en plus bloquée. En effet, Airbus et Dassault se déchirent depuis des mois sur des questions de pouvoir et sur la répartition des lots de travaux, des développements et des brevets.
Dassault fixe un ultimatum pour le projet FCAS
La date promise pour le premier vol du "démonstrateur", qui ne correspond qu'à un prototype pour des composants sélectionnés, a été repoussée à plusieurs reprises : Il a d'abord été question de 2026, puis de 2027. Le système complet d'avion de combat devait finalement être opérationnel en 2040. Mais selon le patron de Dassault, Éric Trappier, cette date n'est plus tenable. "2040, c'est déjà raté". On vise désormais "plutôt 2050", a-t-il précisé. Mais il est actuellement très incertain que le nouveau super-jet voie le jour.
Le conflit entre le groupe Airbus, dont la division d'armement est basée en Allemagne, et le constructeur familial d'avions de combat Dassault, basé à Paris, paralyse le projet. Trappier revendique pour son entreprise le rôle de leader dans la construction du jet FCAS. Le constructeur d'armement français peut pourtant se prévaloir d'une longue expérience dans la construction de ses Mirage et Rafale. Le rival Airbus, qui construit depuis des décennies l'Eurofighter avec d'autres partenaires, devrait, du point de vue de Trappier, jouer le rôle de partenaire junior dans l'alliance FCAS. Mais Michael Schöllhorn, chef d'Airbus Defence, exige de Dassault un partenariat "d'égal à égal".
Airbus flirte avec un partenaire britannique
Pour les deux constructeurs, le temps est compté pour parvenir à un accord si l'on veut respecter le calendrier convenu pour le FCAS. Trappier a récemment précisé que la question délicate avec Airbus devait être résolue d'ici la fin de l'année. Trop de temps a déjà été perdu. "Notre plan A est FCAS", a déclaré le patron de Dassault. Trappier n'a pas dit un mot sur son éventuel "plan B", du moins en public. Airbus pourrait cependant aussi avoir une alternative. Si le FCAS échoue, le projet concurrent Tempest de Grande-Bretagne pourrait entrer en jeu.
Compte tenu de la technologie exigeante et de la complexité des missions militaires, les sommes en jeu sont gigantesques. Le budget de ce projet franco-allemand prestigieux est relativement copieux, puisqu'il s'élève à au moins 100 milliards d'euros. Ce montant se rapporte à la valeur ajoutée totale de tous les constructeurs et fournisseurs impliqués et à la durée totale du projet, qui s'étend sur au moins deux décennies.
Le budget de Londres pour les avions de combat atteint 42 milliards d'euros
En Grande-Bretagne, le ministère de la Défense a jusqu'à présent évité de mentionner le montant total de l'investissement pour le Tempest. Les spécialistes de la défense estiment que l'avion de combat pourrait coûter au moins 35 milliards de livres (42 milliards d'euros) sur une vingtaine d'années.
C'est également le montant (en valeur actuelle) que l'Eurofighter a coûté au royaume, estime Justin Bronk, expert en armement au groupe de réflexion Royal United Services Institute (RUSI). Mais sans un autre partenaire puissant comme le Japon, il serait sans doute difficile pour le Royaume-Uni de financer le Tempest.
Le FCAS se trouve dans une phase critique. Certains espèrent un arbitrage politique dans le conflit qui oppose Dassault et Airbus sur le leadership. "Si Berlin ou Paris ne résolvent pas le conflit, le projet risque d'échouer", déclare un connaisseur des négociations au F.A.Z.
Les dommages seraient alors probablement immenses pour d'autres projets d'armement en Europe. En premier lieu, les projets du constructeur français de chars Nexter et de son partenaire allemand Krauss Maffei Wegmann de présenter d'ici 2040 un successeur au char Léopard de la Bundeswehr.
Quelques réactions dans les commentaires :
CitationSoit, chaque pays fait ce qu'il sait bien faire ? La France sait faire de bons avions de combat, l'Allemagne de bons chars. Ou Dassault et Airbus développent chacun un prototype et le meilleur concept est ensuite construit en commun.
CitationL'Allemagne paie et l'industrie aéronautique française en profite. Si tout se passe bien, l'industrie aéronautique allemande pourra taxer un morceau de fuselage. Les autres s'en réjouissent, car à long terme, l'Allemagne ne pourra plus se procurer sa technologie de défense qu'à l'étranger, faute de capacités propres.
CitationAirbus devrait en sortir le plus rapidement possible et collaborer avec BAE et Leonardo selon une méthode éprouvée - cela a fonctionné pour le Typhoon et le Tornado.
D'ailleurs, Dassault faisait déjà partie du consortium Future European Fighter Aircraft au début des années 80 pour la construction de l'Eurofighter Typhoon. Dassault l'a quitté en raison de désaccords sur les lots de travail R&D et IP (les larmes des autres partenaires étaient plutôt claires) ... exactement la même histoire que maintenant à nouveau. On ne peut tout simplement pas coopérer avec ce groupe.
CitationQui a besoin d'ennemis quand on est allié à la France ?
CitationMiser sur des solutions européennes ou des projets communs avec la France n'aboutit jamais à de bons résultats pour l'Allemagne. Seule, on irait plus loin. Les luttes de pouvoir, que l'Allemagne perd toujours, et les processus de concertation compliqués réduisent à néant tous les avantages de l'action commune.
CitationSi aucune solution n'est trouvée d'ici la fin de l'année, l'Allemagne et l'Espagne devraient se joindre au projet tempest. Cela n'a pas de sens de travailler avec un partenaire qui ne veut rien entendre ... cela ne s'améliorera pas au cours du projet.
Le mirage du Tempest comme solution de repli, ils sont dans le déni total. Comment peuvent-ils imaginer que Londres va accorder une place aussi confortable que celle sur l'EF alors que le but même du Tempest est de relancer l'industrie aéronautique souveraine au UK ? Ils pensent quoi, qu'ils vont débarquer à Londres et demander 50/50 sur tout comme ils le font sur le SCAF, designer la cellule à la place de BAe, leur apprendre à faire des FCS ? Ils fument quoi ? Ils auront au mieux une place minoritaire et certainement pas aussi belle que celle des japonais.
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il y a 16 minutes, DEFA550 a dit :
C'est ce qu'ils sont déjà, puisque c'est Lockeed Martin qui s'occupe majoritairement des "pointus". La dernière "création" de Boeing c'est le Super Hornet, dont tout le monde s'accorde à dire qu'il est tout juste moyen. Comme le Taille Foune.
Allez on va être gentil en disant que le SH n'est que très légèrement inspiré du design du YF-17 de Northop.
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il y a 2 minutes, BP2 a dit :
Une commande n'est acquise et inscrite dans le plan de charge que lorsque l'acompte est payé. Après est ce que l'acompte c'est 5%, 20%, 33% ou que sais je du total est autre chose et surement un bout du secret des affaires.
il y a 7 minutes, olivier lsb a dit :C'est écrit noir sur blanc dans leur rapport financier semestriel 2022. Et il n'y a pas que des avances UAE, mais celle ci doit être une des plus significative de la période.
Soit, des acomptes ont été réglés dont on ignore le montant.
Autre fait: il y avait 5 milliards en cash avant la signature UAE.
[SCAF] "politique ": imbroglio des coopérations, des participants...
dans Europe
Posté(e)
Quelle condescendance que de dire qu'il n'y a que l'Allemagne qui a de l'argent, prennent-ils les autres pour le tiers monde ? Si on cumule les budgets défense de l'UE, on dépasse bien largement le budget allemand. Quel intérêt de faire les malins quand on dépense aussi mal tout ce fric ?
Quant à l'idée de rejoindre Tempest, c'est dans leurs rêves uniquement. Tous les journalistes britanniques avec qui j'ai pu discuté sur Twitter sont catégoriques: BAe ne veut plus entendre parler d'Airbus DS. Ils s'imaginent avoir une solution de repli qui n'en est pas une.