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Messages posté(e)s par MoX

  1. Il y a 5 heures, Deres a dit :

     

    ??????? Les missiles air-air de ce type ont nécessairement des centrales inertielles justement pour la partie ballistiques avant le point de recalage.

    Ce sont les missiles de type sidewinder guidés depuis le tir et utilisant des rollerons qui n'en ont pas besoin.

    Et bien, moi qui pensait cela réservé aux armement air-sol ou balistiques ... vu la contrainte de taille, ça doit être des petits bijoux montés à l'intérieur ! 

    J'arrête la digression missile.

  2. Il y a 9 heures, Deres a dit :

    Je veux dire au moment du tir, pas après celui-ci.

    En fait, imposer un "point de passage" avant de faire un changement de direction ?

    Mais, dans ce cas, pour obtenir un truc à minima précis, le missile devrait être équipé d'éléments de navigation (ex: centrale inertielle), hors, ce n'est pas le cas à ma connaissance.
    Ces éléments de guidage sont chers et contraignants à mettre en oeuvre (les vérifs, les préparatifs etc ...).

    Par contre, pourrait-on imaginer à l'aide d'un radar AESA que le "guidage" du missile par trajectoire "déportée" soit réalisé par l'avion tireur ? 
    càd, il illumine un couloir déporté par rapport à la cible, puis, une fois le missile estimé "au waypoint", le redirige vers la cible (qu'il conviendra alors d'illuminer au radar) ?
     

    Enfin, ça me parait un peu tiré par les cheveux. 

     

  3. Calmos les gars ! 

    Le débat sur Space X est très (trop) clivant.  Chaba, merci pour le poste informatif, mais la tournure employée est, AMHA, propre à mettre le feu au poudre sur un autre sujet.  Le topic russe n'a pas besoin de ce débat (et le feu au poudre sur les lanceurs russes, vous en conviendrez,  c'est un peu saugrenue).

    Quoique,  du hs sujet - au final, RAB/osef. Par contre,  le ping-pong ad hominem, y'a les Mp pour ça. 

    Peace !

  4. Il y a 7 heures, Boule75 a dit :

    Je ne serais pas étonné que RT ferme, ne serait-ce que par l'utilisation de mesures symétriques à celles prises par Moscou en Russie : le pouvoir affirme que telle ou telle association a des liens avec l'étranger, et rideau.

    J'ai été surpris par la partie concernant le relais offert par RT à Occupy Wall Street et par la série d'opinions présentées comme si elles étaient nécessairement anti-américaines. A la réflexion, je me dis qu'il s'agit éventuellement de remonter sévèrement les parlementaires et militants républicains en soulignant les thèmes propagés par la Russie et qui les exaspéreront le plus possible.

    Si les russes dénoncent depuis fort longtemps des ONG/Asso/Oeuvres etc..., c'est qu'ils ne connaissent que trop bien ce qui peut être réalisé comme action de déstabilisation avec ces leviers.

    L'immédiate après-guerre en Europe (voir, partiellement aux USA) fut une période où une partie importante de l'intelligentsia éprouvait de la sympathie - si ce n'est plus - pour le régime de Moscou ...
    RT & co, c'est juste une façon de revenir dans le jeu, après quelques décennies raplapla. 

    Ceci dit, s'en est devenu grossier et choquant (je pense en particulier à Spoutnik, quand on regarde en rétrospective RIA Novosti d'il y a dix ans, s'en était presque neutre !)

     

    Concernant le hacking, intéressant de voir que l'information est traité sous l'angle "les Russes sont des salauds !", sans trop détailler le contenu du hacking (à savoir, le noyautage de la primaire démocrate).
    C'est peut-être aussi pour ne pas pousser trop loin sur cet axe (le fond), qu'il y a une recherche/agitation agressive sur la source du hacking (la forme, et potentiellement, la manœuvre).

    • Upvote (+1) 2
  5. il y a 3 minutes, Bat a dit :

    Peut-être. Mais toujours est-il que l'Ukraine existe et veut exister: il faut "faire avec". On ne peut pas dire à l'Ukraine et aux Ukrainiens: "désolés, oné tait bourrés, on n'avait pas réfléchi, on s'est gourés, dégagez". Idem, du reste, avec la Crimée: on peut trouver toutes les raisons historiques de rattacher la Crimée à la Russie plutôt qu'à l'Ukraine (même si c'est plus complexe, comme j'ai essayé de le montrer avec ma récapitulation chronologique), mais il y a des traités et on ne peut les déchirer comme ça sans accord des différentes parties, sans quoi tout sens de l'histoire que ce soit, on crée une crise dangereuse. À nouveau, je ne suis pas pour ou contre une Crimée russe, le suis contre un règlement de la question par la force et le fait accompli qui détricote tout ce qui reste de vague civilisation dans les relations internationales.

     

    Oui, des millions de personnes y vivent, et sans trop savoir sur quoi fonder un sentiment national (du moins, pour les quelques expériences que j'ai eu en Ukraine).
    Malheureusement, c'est parfois la seule narration russophobe qui permet de lier les gens autours d'une cause commune.

    Cet état de fait, c'est aussi en partie la faute à l'expansionnisme stalinien, utilisant l’Ukraine comme un prête-nom pour repousser toujours plus à l'Ouest les frontières de l'URSS ... 
    Une grande Galicie indépendante serait pourtant un état stable et "gouvernable".

    Le sort de Kiev est plus confus pour moi - c'est un pôle fort, et la Russie Moscovite n'en tolère généralement pas d'autre (hello Novgorod !), je ne sais pas si c'est une bonne chose de leur souhaiter une réunification.

    Par contre... le KB Yuzhnoe et Yuzhmash n'étaient pas des "étrangers" ... que d'occasions perdues dans le cosmos !
     

  6. il y a 50 minutes, Boule75 a dit :

    La faute à l'URSS alors, non ?

    Et pourquoi n'en pas piper mot en 1994 ? La faute à Soros ?

    Et surtout, surtout, dans ce cas, pourquoi faire, et faire très maladroitement, un référendum-croupion en 2014 oplutôt que d'arguer du résultat de la formidable campagne démocratique de 1991 ? On en a véritablement entendu parler super-tard de ce référendum de 1991...

    Il y a eu une loi ensuite, au niveau de l'URSS d'après Wiki. Je n'en trouve une version qu'en Ukrainien et Gogol est vraiment très imprécis dans sa traduction. On devrait avoir une version russe puisqu'elle a été votée à Moscou.
    Que dit-elle, que fait-elle ? A-t-elle eu des répercussions pratiques ou a-t-elle à l'époque été considérée comme tout plein de jolies lois qui-sonnent-bien mais étaient ignorée pour une raison stalinienne ou une autre ?
    Autre question qui ne peut quand même pas être écartée simplement : ce super-référendum a-t-il été organisé "à la soviétique" ? C'est à craindre... 93% de "oui" quand même !

    "Laisser tomber" n'est probablement pas le bon angle d'approche : c'est exiger des garants de 1994 qu'ils se renient, légitimer l'annexion, dépouiller malgré tout, l'Ukraine sans contreparties et sans garanties pour la suite, alors que Moscou pourrait fournir pas mal de contreparties à l'Ukraine, ne serait-ce qu'à propos du Dombass.

    Le fond de l'affaire, je crains, est que Poutine n'a aucunement renoncé à l'Ukraine entière et préfère la ruiner (et la Russie avec, qui est toujours en récession depuis 2014) plutôt que de régler cette affaire par la négociation.

    Je suis d'accord sur un point concernant la ligne "dur" envers le comportement russe : il faut prendre en compte le contexte de 1994 et les tenants et aboutissants de l'accord.

    Car l'accord mettait, si je comprend bien, en jeu le désarmement (nucléaire) de l'Ukraine d'une part et la reconnaissance de ses frontières d'autre part.
    Donc, bafouer cet accord, c'est (très) mauvais sur le plan de la lutte contre la prolifération.

    Mais dans le fond, l’Ukraine post-1991 me semble toujours être une entité monstrueuse, et le retour de la Crimée dans le giron russe me paraît aller dans le sens de l'histoire.

    Pas assez d'anticipation en 1994 ? Car le "cas" de la Crimée était palpable (mécontentement de la population dès 1991).
    Il n'est peut-être jamais venu à l'esprit des négociateurs de l'époque qu'un jour, l'histoire se remettrait en marche ? 
    Pourtant, la crise constitutionnelle russe de 1993 était déjà passée par là, avec un pouvoir russe autoritaire,violent, et sans garde-fous (mais à l'époque, pour la défense des intérêts du clan au pouvoir; pas des intérêt de la nation - cela nous dérangeait autrement moins). 

    En gros, on a lié un dossier boiteux à une question très importante, et 20 ans après, les contradictions se rappellent au bon souvenir de tous...

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  7. Il y a 6 heures, Teenytoon a dit :

    Le quoi diffère suivant les trois pays ? 

    Les états unis -> la Chine, la Russie ou affidés

    La russie -> L'OTAN ou affidés

    La chine -> Les états unis ou affidés

    je ne vois pas de différence fondamentale dans le quoi, mais si tu veux éclairer la lanterne d'un ignorant je suis tout ouï (sans aucune ironie dans mes propos).

    Le quoi - c'est le système de veille aérienne, d'interception de première ligne, de défense air-sol etc ...

    Cela peut aussi prendre la forme d'un groupement aéronaval; il y a beaucoup de suppositions à ce sujet concernant le J-20 (Henri, si c'est fondé merci de confirmer :) ).

     

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  8. Le 15/12/2016 à 13:22, Patrick a dit :

    Oui enfin ce sont des petits copeaux qui tombent, rien d'autre. On a le même problème sur le Rafale au demeurant. Les "dents de scie" sont une superstructure sous laquelle existe apparemment un léger espace. C'est fragile et il arrive que ça s'arrache. Je ne connais pas les détails mais des photos avaient été publiées sur le forum il y a loooongtemps. Dur de les retrouver par contre.

    Autant chercher une aiguille dans une botte de foin. Si jamais ça se retrouve ce sera un énorme coup de bol.

    En revanche ça peut dégrader la furtivité du F-22 en plein vol, même légèrement, sous certains angles, et ça c'est tout de suite moins marrant.

    Et en retrouver, en soit, c'est un renseignement intéressant, mais loin d'être suffisant pour reproduire le matériau.
    Le procédé de mise en oeuvre pour obtenir un résultat "pas trop dégueulasse", ça, c'est pointu.

    Quand on voit le nombre de problème de peel-off signalés/évoqués publiquement pour ces chers oiseaux américains, et quand on devine le temps et les bourzoufs claqués pour étudier ces bêtes de guerre, la même formulation de RAM étalée/tartinée à la va-comme-j'te-pousse, autant dire qu'elle ne doit pas rester longtemps sur la carlingue !

  9. il y a 22 minutes, logo a dit :

     

    Certes mais à l'époque ils ont pas craché dessus.

    Oui,  surtout car c'était alors l'occasion pour la Russie de frapper l'EI, et de faire taire ceux disant que les frappes russes sont concentrées sur les rebelles "modérés". 

    Avec le temps,  nous avons vu que :

    1) la victoire était en effet à visée médiatique. Pas d'exploitation stratégique par la suite.

    2) pour le reste, la Russie n'a en effet pas cherché activement à combattre l'EI. 

    Ces deux observation (à posteriori), à mes yeux, confirme l'analyse donnée ci -dessus. 

  10. il y a une heure, MIC_A a dit :

    Bon, faut pas exagérer non plus, beaucoup choisissent ce métier pour les salaires avant toute autre préoccupation !
    Dans la même veine pour le personnel soignant, (surtout les femmes) d'abord  la sécurité de l'emploi si tu as la chance d'être embauché en hôpital !
    La vocation est bien secondaire et tu t'en aperçois régulièrement quand tu fréquentes les hôpitaux/cliniques pour les uns comme pour les autres.
    Heureusement ce n'est pas encore la majorité !
    Le gâchis est bien réel coté études de médecine surtout les premières années ou tu es obligé d'ingurgiter un enseignement volumineux et dense quasiment par cœur sans vraiment tout comprendre.
    De plus, malgré ce que l'on peut lire, l'égalité des chances ça fait jolie, des fils/filles de privilégiés sont choyés sur leurs internats hospitalier et les autres se tapent les tâches les plus ingrates. 

    Le soucis est bien le nombre de retenus pour 2016 = 7646 (le fameux numéro clausus) sur il me semble avoir lu un chiffre d'environ 57500 postulants, !
    Dans d'autres branches qui sont censées former des élites c'est guère mieux (prépa Math sup/ spé) et la suite.

     

    Je te rejoins complètement sur l'aspect "vocation".

    Sur ces dix dernières années, j'ai l'impression que la grande majorités des nanas "diplômées mais paumées" que je connais ont terminé en école d'infirmière. 
    En se disant peut-être que c'était un job sécurisé

    Maintenant elles déchantent sévère.

  11. à l’instant, Bat a dit :

    Oui et non. Dans l'interprétation que donnera tel ou tel au phénomène (ou à la mise en exergue de tel aspect du phénomène), certainement. Dans la réalité des faits, c'ets plus compliqué à dire car, comme je l'ai souligné, ces différents phénomènes en apparence contradictoires peuvent se dérouler en même temps: simplement pas avec les mêmes gens, pas dans le même quartier, etc.

    Oui, les différents mécanismes (parfois, contradictoires) sont peut-être à l'oeuvre simultanément.

    Ensuite, chaque partie prend l'exemple qui arrange sa narrative pour la mettre en lumière ...

  12. il y a 3 minutes, Bat a dit :

    C'est une hypothèse, mais tous les témoignages ne vont pas dans ce sens. Par exemple, plusieurs médias anglo-saxons soulignent que le gros des civils fuient "l'avance de l'armée syrienne". J'ai un peu cherché où on compte les réfugiés et combien, et il faut avouer que c'est assez flou et contradictoire selon les sources. La source ONU ne précise pas clairement où fuient exactement les réfugiés (de quels quartiers vers quels quartiers, même si on comprend que ceux-là sortent plutôt de la zone rebelle) mais précise en même temps qu'ils fuient "the advance of government troops" (terme repris par les médias anglo-saxons que je mentionnais plus tôt). Le Centre Russe pour la paix dit clairement qu'ils fuient les zones rebelles vers les "villes alentours" mais cite un nombre bien inférieur aux sources ONU citées dans les journaux (de l'ordre de 3000 contre 16000).

    Si on se base sur ce que disent les correspondants locaux de différentes ONG on peut penser à 4 phénomènes complexes qui s'imbriquent:

    • Il sembleraient que nombre de civils craignent beaucoup plus les combats que les bombardements aveugles: plutôt recevoir une bombe —Inch'Allah c'est le destin— que de se retrouver piégé sur la ligne de front ou entre deux feux. Les bombardements sont terribles parce qu'ils sont aveugles et détruisent les infrastructures vitales, mais ne menacent qu'une petite part de la population à la fois. Inversement, quand ça commence à se battre dans un quartier, tout le monde se sent menacé directement et a le temps d'envisager la fuite.
    • Certains civils qui ne pouvaient pas ou ne voulaient pas fuir quand ils étaient en zone sous contrôle rebelle profitent de l'avancée loyaliste pour le faire. C'est l'hypothèse des gens retenus par les rebelles contre leur gré.
    • Certains civils fuient à l'intérieur des zones rebelles, devant l'avance gouvernementale (fuite hélas pour eux sans issue). C'est l'hypothèse des gens qui se sentent protégés par les rebelles et mis en insécurité par l'avance loyaliste.
    • Certains civils fuient l'avance loyaliste dans le but d'échapper à la répression attendue, dans n'importe quelle direction donc tant vers les zones loyalistes que vers les zones rebelles (qu'elles soient réelles ou non, les rumeurs de massacres systématiques semblent circuler et les gens cherchent à quitter les zones où ils se produiraient, à n'importe quel prix).

    Par ailleurs, Alep est une grande ville et la zone assiégée compte plusieurs ecntaines de milliers d'habitants: il ets peu vraisemblable que tout le monde ait le même avis: il doit y avoir un "panachage" des différentes positions aussi un mouvement n'exclut pas nécessairement l'autre.

    Un ami humanitaire habitué des terrains de guerre me rappelle enfin que comme souvent, certains civils semblent tourner en rond, qu'ils soient repoussés ou bloqués dans leur tentative de fuite. N'oublions pas qu'avant de faire un choix raisonné de rejoindre tel ou tel camp (même s'il doit y avoir des tentatives, des idées, des aspirations), on fuit surtout vers où on peu en fonction des circonstances et du danger perçu.

    En résumé, chacun voit (et présente) midi à sa porte.
     

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  13. Nous entendons parler dans les médias (france info sur le retour du boulot juste à l'instant) que la SAA avance, et que des milliers de civils fuient les combats

    Les mêmes civils qui sont restés sans broncher dans Alep pendant la phase de siège "statique" malgré les bombardement &co.

     

    Question : n'est-ce pas une présentation très biaisée des faits ? Les mouvements de civils ne sont-ils pas plutôt le signe que la cloison "étanche" autour du quartier rebelle cédant, les civils en profitent pour se faire la malle ? 
    Un mouvement involontairement permis par les rebelles durant leur reculade, voir, un mouvement volontairement encouragé par les rebelles pour permettre des exfiltrations ?

     

    Car la façon dont cela est présenté me paraît curieuse ...

  14. il y a 24 minutes, capmat a dit :

    S'il vous plais, veuillez bien remonter en amont, 10 ou 11 post, et dite moi si je n'ai pas écris trop d'âneries selon vôtre "expertise".

    Bonsoir Capmat, la remarque sur le Schengenisé ne vous était pas particulièrement adressée. J'ajouterai -  il n'est pas besoin de me prêter une "expertise" particulière, d'autant plus de cette manière.
    Que dire de plus si ce n'est que nous sommes nombreux ici à partager un attrait pour la culture et l'histoire des Slaves orientaux, et que, dans le fond, je partage les grandes lignes de votre message (mécanisme de désagrégation de l'URSS, gestion territoriale clanique, verticale du pouvoir et reprise en main ...).

     

     

     

  15. Il y a 2 heures, capmat a dit :

    "En gros" : Fédération de Russie, 24 Etats 60 Oblast. 

    Les présidents d'Etat et les "gouverneurs" d'Oblast sont membres de droit de la chambre haute, le sénat.

    En principe, les études, les soins, les papiers d'identité, le service national, les retraites sont gérés a partir des Etats ou Oblast.

    Si tu es dans l'Oblast de Moscou ( il y en a deux concentriques ) en étant issu d'un autre état, tu dois payer tes études et tes soins. Pour refaire ton passeport, il faut te rendre dans ton état ou ton oblast d'origine, c'est a dire payer ton billet d'avion ou de train pour deux aller-retour parce que le délai pour l'obtention du passeport est de l'ordre de quatre à six mois. Si tu veux ton passeport tout de suite, c'est quatre mille euros (en moyenne).

    Pour une spécialité universitaire c'est de l'ordre de six mille dollars pour l'année. En plus de l'hébergement ( hors de prix ) et de l'alimentation.

    En cas d'intervention chirurgicale urgente, ( c'est a dire sans avoir le temps de rejoindre ton lieu d'origine) il faut tout payer. Pour beaucoup cela se traduit par la vente d'un bien immobilier difficilement acquis par la famille.

    Ce tout petit tableau très succinct pour dire que nous avons d'ici une vue très incomplète, pour ne pas dire totalement fausse des réalités.

    Je répète et j'insiste, la cohésion de la Fédération de Russie est très fragile.

    Oui, enfin, une grande partie de ce que tu décrit est lié au mécanisme d'enregistrement, dont les effets ont été renforcés à Moscou lors des années 90, devant l'afflux de nouveaux habitants fuyant la province paupérisée.
    Concernant la vente d'un bien immobilier - à moins qu'il ne soit en province, la détention d'un bien dans l'oblast donne droit à enregistrement dans le dit oblast.

    Mais je suis d'accord, c'est une particularité assez déconcertante pour l'européen moyen Schengenisé

  16. Bon, la pratique n'est pas jolie, mais je me répond à moi-même, si ça intéresse.

    Les commentaires russes (source internet hein) indique que le parachute a une vitesse maximale de déploiement à 280 (km/h ???), et qu'ils se sont pointés à 350.
    De même, comme visible en bas à droite, le régime moteur n'aurait pas été passé en "mini gaz", durant le freinage.

    Bref, l'hypothèse c'est 1) vitesse importante (excessive ?) à l’atterrissage 2) Régime moteurs incorrect 3) impossibilité de déployer le parachute 4) virage à l'approche de la sortie de piste => retournement.

     

    Pour faire aviateur de salon, dans un tel cas de figure (sortie de piste) n'aurait-il pas plutôt fallut tenter donner de l'assiette (cabrer), pour soulager autant que possible le train avant et éviter de planter l'avion dans le sol quand le train avant se mettra en mode labourage ? A moins que chaque avion, de part sa config aéro et disposition train et commande de vol, ne permette pas d'avoir de règle générale de moindre mal pour ce cas de figure ?

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  17. Très intéressant, c'est "tendu" dans les discussions (avant même de toucher la piste, ça part déjà en insultes). 

    Je me fais des ré-écoutes pour mieux comprendre le dialogue.

     

    EDIT : il se pointe " à 350 " en vitesse et c'est d'après la seconde voix (copilote ?) bien trop rapide (il lui demande 2 fois de se mettre en gaz mini, et le langage est fleuri). 

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