Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

MoX

Members
  • Compteur de contenus

    1 838
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    1

Messages posté(e)s par MoX

  1. Il y a 3 heures, chaba a dit :

    Ridicule, pourquoi?

    Parce que cela ne sevira scientifiquement a rien. Oui, d'accord.

    Mais, techniquement, SpaceX devrait pouvoir le faire: Dragon V2 devrait voler l'annee prochaine (avec bouclier thermique et retro-fusees SuperDraco destinees a un futur retour terrestre sur la terre ferme) et Falcon Heavy cette annee, et si on met l'une au sommet de l'autre, le reste n'est que (je simplifie beaucoup) du logiciel.

    Mr. Musk motive ses equipes et fait la une des journaux (il deviendrait alors le premier "prive" a mettre symboliquement le pied sur une autre planete ! En plus d'un certain nombre d'autres premieres spatiales deja a son palmares...) et c'est en plus du domaine du possible (si il se trouve quelqu'un pour payer le tir et le vehicule... Lui-meme ?)

    http://spaceflightnow.com/2016/04/27/spacex-announces-plan-to-send-mission-to-mars-in-2018/

    L'assistance NASA permet de comprendre un peu mieux.

    Gérer une opération au-delà de l'orbite terrestre, avec la latence en communication, c'est un points inhabituel pour eux.
    Gérer la ré-entrée atmosphérique (martienne) en est un autre.
    Préparer une sonde à se poser sur Mars est encore un autre sujet (stérilisation/aséptisation).
    Sans compter le gros lanceur à déployer, qui est certes dans leur cœur de compétence, mais pas encore en vol.

     

  2. il y a 5 minutes, Wallaby a dit :

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article154689954/So-naehren-Erdogans-Prediger-Islamismus-in-Deutschland.html (24 avril 2016)

    Ainsi nourrissent les prédicateurs d'Erdogan l'islamisme en Allemagne

    La Ditib affiliée à la Turquie représente 900 associations de mosquées en Allemagne et se présente comme modérée, bien que régulièrement il lui arrive des incidents islamistes. L'Autriche s'oriente vers une voie dure.

    Une salle de conférence vers Karlsruhe. 14.000 sympathisants font une fête au chef de l'État turc Recep Tayyip Erdogan. « Est-ce en Allemagne que nous posons la première pierre de la Nouvelle Turquie ?» [1], demande-t-il. « Oui! », répond la foule. Pour Erdogan les Turcs sont plus que la population de l'État turc. Même les Turcs en Allemagne et en Europe en font partie.

    Et qu'est-ce qui génère cette identité panturque ? La langue plus l'islam. À Karlsruhe, il exige des communautés turques de conserver la "concorde", pour construire une "Nouvelle Turquie" dotée d'une "puissance mondiale". Ils devraient avant tout "apprendre la langue turque".  « Vous ne pouvez pas bien apprendre l'allemand ou l'anglais si vous ne parlez pas bien turc ». Et « Notre religion, notre foi est tout pour nous ». 15 fois, il rend grâce et loue Allah.

    C'est le 15 mai 2015 qu'a eu lieu cette entrée sur scène. Le co-organisateur était l'Union des Démocrates Turco-européens (UETD), l'organisation de lobbying du parti gouvernemental AKP en Europe. Avec le Bureau des affaires religieuses ou Diyanet directement placé sous l'autorité du Premier Ministre turc et la Ditib, l'organisation qui chapeaute plus de 800 associations de mosquées en Allemagne, se construit une funeste alliance.

    Presque tous les imams de la Ditib viennent de Turquie et ne parlent pas ou ne parlent que mal l'allemand. Les membres du directoire de la Ditib sont proposés par un comité présidé par le président de la Diyanet à Ankara et auquel appartiennent les cinq attachés religieux des consulats turcs en Allemagne. Les imams participent aux décisions des associations et des fédérations régionales.

    On peut difficilement imaginer plus de contrôle des communautés expatriées par l'État turc - même si le directoire de la Ditib le nie. Ce contrôle endommage l'intégration des citoyens turcs et alimente le potentiel islamiste. Selon les autorités sécuritaires, parmi les 760 partisans de l'État Islamique partis d'Allemagne qui étaient en Syrie à la fin de 2015, 33% avaient la nationalité turque ou une origine turque.

    "Retour en arrière" dans les communautés Ditib

    Depuis qu'Erdogan est au pouvoir, Herbert L. Müller, chef de la division extrémisme international à la Protection de la Constitution de Bade-Wurtemberg, constate un "retour en arrière" dans les communautés Ditib. Dans les mosquées dont l'imam a été formé, choisi et payé par Ankara, souffle aujourd'hui un "autre vent" qu'autrefois.

    Au minimum deux communautés Ditib de Gelsenkirchen se sont activées en soutien électoral à l'AKP d'Erdogan aux élections législatives turques du 1er novembre 2015. Une claire infraction des statuts des autorités religieuses, qui n'ont le droit que de poursuivre des buts religieux, culturels et sociaux, et non politiques. Dans une communauté de mosquée, des membres ont convoyé des électeurs en bus aux bureaux de vote, et dans une autre des brochures de l'AKP étaient mises à disposition, et des posters du Premier Ministre Ahmet Davutoglu étaient affichés. La Ditib n'a pas voulu commenter ce soutien électoral concret.

    Les imams envoyés de Turquie représentent un islam orthodoxe sunnite. Les prêches des mosquées Ditib renforcent cette prétention à l'absolutisme, tel que l'AKP la conçoit, valorisent le martyre, et sporadiquement attisent l'antisémitisme. Trois jour après l'attentat contre "Charlie Hebdo", le prêche du vendredi lu dans toutes les mosquées marqua la différence entre les musulmans lecteurs du Coran et non-lecteurs du Coran ou encore "hypocrites" (incroyants) et les compara avec des fruits bons ou malodorants.

    Certains prennent cela très au sérieux. Dans le "Groupe de Wolfsburg" - 20 jeunes, qui ont fait allégeance à l'EIIL - la police a trouvé un prêche provenant d'une mosquée Ditib de Berlin. Elle défend l'« estime » qui auréole la « mort en martyr ». « Même les habitants du paradis regardent avec envie le rand de celui qui laisse sa vie pour Allah ».

    La communauté Ditib de Melsungen a mis en ligne temporairement sur le net de l'antisémitisme : « les Juifs sont odieux » ou « les Juifs prêchent le bien, mais n'arrêtent pas de faire le mal ».

    Une mosaïque politico-religieuse.

    Certes, ce sont des cas isolés. Cependant, estime le chercheur en sciences des religions fribourgeois Abdel-Hakim Ourghi, se tisse sur des thèmes comme la violence, la sexualité et les rapports homme-femme une « conception religieuse conservatrice, imprégnée par l'islam du 7e siècle ». Aux marges, prolifère l'islamisme. Des gens comme Ibrahim Alboga, chef de la jeunesse Ditib de Rhénanie-Palatinat et fils du chargé de la Ditib pour le dialogue interreligieux, Bekir Alboga, s'est solidarisé avec les Frères Musulmans d'Égypte. Eux dont la branche allemande est surveillée par la Protection de la Constitution.

    Le fils du haut chargé de fonction nomme le représentant des Frères Musulmans, Mohammed Morsi, et l'un de ses prédécesseurs, l'antisémite autoproclamé Mohammed Badie comme étant ceux à propos de qui « nos enfants diront : ceux-là, c'étaient des hommes » [de vrais hommes virils]. Une proximité spirituelle, qui pour le psychologue Ahmad Mansour place "la conception de l'islam du Premier Ministre Erdogan" et les Frères Musulmans "sur un même piédestal" sous lequel règne l'islamisme prêt à la violence.

    L'attitude du directoire de la Ditib est claire vis à vis de l'EIIL et d'Al-Qaïda. Après les attentats de Paris, il s'est distancié publiquement de la terreur. Il estime exemplaire le « programme de prévention contre l'islamisme » de la communauté libérale Şehitlik de Berlin, d'abord financé par le bureau de la jeunesse du quartier Neukölln, puis aujourd'hui par le ministère fédéral de la famille.

    Les communautés Ditib sont une mosaïque politico-religieuse. Dans plusieurs d'entre elles les frontières entre les idées de l'AKP et le salafisme s'effacent. L'islamologue Ourghi voit dans le cosmos d'Erdogan un « stade préliminaire » à la radicalisation. Ainsi le ministre de l'intérieur turc Suat Kilic a posé pour les photographes en mai 2013 avec le salafiste prêcheur de haine Ibrahim Abu Nagie dans un local turc à Cologne. On peut voir si l'on veut la louange du martyre comme une invitation indirecte à la guerre sainte.

    Un prédicateur de haine a obtenu la mise à disposition d'un local de la Ditib

    Il y a aussi un manque de sensibilisation et un certain détournement du regard. Dans des locaux de la mosquée Ditib de Dinslaken-Lohberg s'est réunie de temps à autres la "Brigade de Lohberg" : 22 voyageurs vers la Syrie. Le président de l'association de la mosquée était Orhan Topal, le père de Mustafa Topal, le chef présumé des djihadistes. En 2006, la mosquée a invité la star des prédicateurs salafistes Pierre Vogel.

    En 2015 on y a pris une photo d'un membre du directoire de la Ditib avec un jeune homme dans une pose djihadiste avec les index pointés et le message : "un Dieu, un État". Sur son T-shirt est affiché le signe de la profession de foi islamique et le sceau du Prophète, dans le style de la bannière noine de l'EIIL. Le membre du directoire a ensuite démissionné.

    Une autre mosquée Ditib s'est empêtrée dans le radicalisme : le "groupe de Wolfsburg" a également pris la route pour la Syrie. À la tête des vingt, le recruteur de Daèche présumé Yassin Oussaifi. Bien qu'assigné à résidence par ailleurs pour discours radical, ce qui était connu du directoire de la Ditib, on l'a laissé disposer de locaux de l'association de mosquée. Le "cheikh" attira le groupe avec des propositions de loisirs, en tant qu'activité missionnaire. Il appelait les Allemands "Kuffar" (incroyants) et "takfir" (apostats).

    Il exaltait le martyre et était de l'avis qu'il fallait aller en Syrie pour apprendre le vrai islam. Le directoire de la Ditib n'aurait pas su ou pas su exactement qu'il appelait à la guerre sainte dans ses locaux.

    La chef d'entreprise de la fédération régionale de la Ditib de Basse-Saxe-Brême, Emine Oguz, a admis dans une interview donnée à NDR avoir "perçu" que quelque chose se passait. Elle aurait accordé "la plus haute attention" à cela et parlé à Oussaifi. Mais on n'aurait rien su exactement, parce que le "cheikh" parlait arabe et qu'eux en tant que Turcs n'auraient pas compris s'il parlait dans ses discours de "chaussures neuves" ou bien de "questions théologiques fondamentales".

    Est-ce crédibles ? L'imam turc habitait dans la mosquée, et son fils aurait selon des témoins au moins en partie participé de temps en temps au groupe autour d'Oussaifi.

    Malu Dreyer voit dans la Ditib un "partenaire incontournable"

    Les offices criminels régionaux de Rhénanie du Nord-Westphalie et de Basse-Saxe sont tombés par hasard sur les événements dans cette mosquée Ditib. Car la Protection de la Constitution ne surveille pas les établissements des autorités religieuses turques. Pour des raisons politiques, ils sont un tabou pour la hiérarchie de la Protection de la Constitution, mais cependant un "problème" pour certains chefs d'unité.

    Pour les politiciens allemands, comme l'a reconnu la Ministre-présidente de Rhénanie-Palatinat Malu Dreyer (SPD) il y a peu, la Ditib est un "partenaire incontournable" : pour le dialogue interreligieux, pour les projets de directives sur les cours de religion à l'école, pour l'intégration des réfugiés. Ce partenariat constitue pour certains musulmans libéraux un cauchemar.

    Le spécialiste des sciences religieuses Ourghi y voit un "danger pour l'intégration, lorsque les décisions pour l'avenir de la religion de nos concitoyens turcs sont prises à l'étranger". En l'occurence en Turquie.

    L'Autriche empreinte une autre voie avec sa nouvelle loi sur l'islam. Là-bas, le premier imam a quitté le pays, parce qu'il était financé par l'étranger et qu'il travaillait en contrat avec le gouvernement turc. Les autorités de l'immigration n'ont pas renouvelé son visa. Cette expulsion de facto menace 64 autres imams.

    Avec cette nouvelle loi, Vienne veut combattre l'extrémisme et réglementer un islam d'imprégnation européenne. Un modèle aussi pour l'Allemagne ?

    Je n'aurai jamais de mots assez dur pour qualifier notre politique inconsciente et suicidaire menée il y a de cela quelques décennies pour la France.

    Mais quand j'imagine le résultat en Allemagne et en Autriche, quelques fils de putes gentils sociaux-démocrates ont réussi un travail de sape* tel de l'état-nation et de sa définition que voilà dorénavant ces pays directement sous pression de par l'importante population turc y ayant établi résidence ... ça valait bien la peine de tenir plusieurs siècles !

    *le contexte post-WWII n'y est absolument pas étranger

    • Upvote (+1) 1
  3. Il y a 2 heures, seb24 a dit :

    Et le retour aussi de la CIA, sinon c'est pas marrant.

    Mouais, c'est quand même vachement tiré par les cheveux.

    Complotisme ... du sabotage avec pertes de civils occidentaux en nombre, ça me semble clairement inenvisageable pour les services occidentaux, peu importe le pays !

    A moins que ... les homme-lézards de Sirius et leur techniques de contrôle mental ... CQFD !

  4. Il y a 1 heure, seb24 a dit :

    Ils en parlent dans l'article. ce serait pour de grosses missions.

    Oui, ils évoquent différentes missions vers mars/astéroides. A-t-on un espoir de pouvoir participer (ESA) à ces missions ?

  5. L'impact des sanctions ne visaient (je pense) probablement pas à faire pression sur Poutine via la rue russe, mais plutôt via le milieu d'affaire russe.

    Cependant, les prochaines législatives en Russie (fin d'année - campagne électorale en mise en régime) sont une opportunité pour Poutine de rabattre les cartes / promouvoir du sang neuf fidèle / mettre au placard des agités et gêneurs, si il manœuvre habilement (il y aura très probablement un nouveau gouvernement suite aux élections). 

    Il faut voir dans ce cadre électoral une opportunité de reprendre la main plutôt qu'un réel risque de fronde contre sa personne - Poutine restant très populaire en Russie.

    Donc on peut arriver à la conclusion que les sanctions n'auront pas d'effet politique dans un avenir proche, et pour chaque mois passé, coûtent un peu plus à nos économies.
    Reste à Poutine de nous trouver une porte de sortie honorable (il est pas con, il saura faire), et de manœuvrer l'opération dans le timing qui lui est le plus favorable en terme de politique intérieure.

    • Upvote (+1) 1
  6. Il y a 4 heures, FATac a dit :

    On peut aussi envisager de ne pas lier les signaux les uns aux autres - éviter de raisonner "post-hoc".

    Le principal signal d'une relance de la chaine de F-22 n'est pas "le F-35 ne peut pas le faire", mais tout simplement "on n'a pas assez de F-22".

    Je rappelle que 700+ étaient prévus, que la commande a été dégonflée dans un contexte de pacification globale mais que les tensions repartent à la hausse, justifiant un retour à des niveaux plus élevés. Quand on envisage aussi que sur les 200- produits, 1/3 n'est pas aptes aux actions de première ligne, la flotte de combat ne représentant que 2/3 de l'effectif et n'étant pas disponible à 100%, on peut envisager d'avoir besoin d'appareils supplémentaires pour pouvoir gérer les crises à venir, non ?

    Dans ce contexte, le JSF/F-35 est un paramètre d'une autre équation, pas forcément liée à celle du F-22.

    C'est bien là le problème - ce faisant, les USA reconnaissent que, dans un contexte de hausse des tensions internationales, la feuille de route actuelle (F-35) n'est plus suffisante (du moins, pour eux). Comment l'interpreter quand on est partenaire du programme F-35 ? Qu'il faudra aussi trouver un "renfort", un "palliatif" ?

    Donc ça serait dire "Nous relançons le F-22 car le challenge est plus ardu" et non "on reprend le F-22 car le F-35 est une brèle", mais in fine, les pays qui se projette en flotte "F-35 uniquement" se retrouve quand même dans le caca non ?

    Bref, on peut voir l'annonce et tenter de l'exploiter à différentes fins en supputant sa cause racine (hypothèse Fail-35 vs hypothèse regain tensions), mais peu importe la raison, si cette cause racine est justifiée, alors le constat sera alarmant pour les pays en flotte F-35 (les plus pragmatiques me répondront alors que les dits pays n'achetent que le F-35 comme assurance-vie auprès de tonton Sam, et je ne leur donne pas tort.)

  7. il y a une heure, Akhilleus a dit :

    En même temps, quel char peut encaisser les derniers obus flèches (avec pénétrateur allongé. On arrive à la limite du blindage et du surblindage face aux armes à énergie cinétique. Pour preuve personne n'est encore passé sur du 140 ou du 150, les progrès en alliage et poudre font que les nouveaux obus sont censés percer les chars modernes y compris couvert de NERA dernière génération.

    Tout le monde bosse maintenant sur des intercepteurs de flèches parceque on arrive à la limite de poids acceptable des MBTs d'un point de vue logistique (y compris consommation, deplacement sur et hors route et maintenance)

    Et il reste l'option de monter le calibre des canons principaux.  A moins d'une rupture dans les alliages, le blindage en terme d'effciacité - poids a atteint le plateau de la courbe

    Donc, si l'on s'attend à une prolifération des moyens modernes performants, pourrait-on arriver dans une situation "perdu pour perdu, percé pour percé", qui pourrait conduire à repenser en profondeur le rôle du blindé char de combat et sa conception ?

     

  8. Il y a 3 heures, Alexis a dit :

     

    Au final, les Tu-160, nettement plus chers sur toutes leurs missions que des alternatives déjà existantes par ailleurs, sans apporter d'avantage spécifique à la Russie qui puisse compenser leur coût certainement très élevé, ont bien l'air d'une "solution de luxe", choisie probablement davantage pour une question de prestige qu'autre chose...

     

    Ou peut-être que ce choix témoigne d'une prospective russe très pessimiste et mouvementée pour l'avenir.

    A mettre dans la balance face à une variante modernisée/raviataillable de Tu-22M, qui devrait déjà avoir l'allonge/la charge pour remplacer des Tu-160 sur toutes les zones voisines de la Russie ? 

  9. Merci pour le lien. Sur les photos 12 et 13, ont peut voir les 2 cassettes d'obus pour le canon - une chaine de 125 obus "blindés" et une chaine de 125 "frag". 
    J'aimerai bien voir fonctionner le mécanisme sélecteur d'alimentation :-)


    Par contre, pour les spécialistes, la n°37, c'est le mécanisme de fermeture verrière ?

    Enfin, on remarque l’épaisseur importante de la porte "pilote".

  10. il y a une heure, Alexis a dit :

    Au sujet des gémissements d'Erdogan contre Böhmermann spéculant sur les pratiques sexuelles du président turc impliquant des chèvres, rappelons le genre de comparaison dont une certaine presse turque s'est faite coutumière depuis des années, sans que le pouvoir turc ne s'en inquiète :

    Cf2jNqTWsAAb96I.jpg

     

    Si un dirigeant démocratiquement élu comme Angela Merkel peut être insulté pire que Erdogan l'a été - car être comparé à Hitler c'est largement pire qu'être accusé de faire subir les derniers outrages à des chèvres - alors un humoriste mouchant l'arrogance d'un despote étranger ne devrait à plus forte raison pas être inquiété.

    Quand je dis moucher l'arrogance... c'est exactement ce que Böhmermann a fait. En effet, c'est après les demandes d'Erdogan à Merkel de censurer la vidéo moqueuse et juste - que Shorr Khan, tout comme moi, a tant apprécié :smile: - que l'humoriste a fait une seconde vidéo où il commentait les réactions en Allemagne pour défendre la liberté d'expression, et donnait une leçon publique au despote sur ce qui est permis et interdit en Allemagne. Il a donc expliqué que la diffamation ("Schmähkritik") est interdite, et donné un exemple de cette Schmähkritik avec le poème dont il disait en somme : "Voilà ça c'est interdit... et donc ce n'est pas ce que nous disons ! (hé le public arrêtez d'applaudir un peu voulez-vous)"

    Evidemment c'était aussi un procédé rhétorique pour moucher l'impudence du despote qui croyait pouvoir traiter les journalistes allemands comme il traite ceux de son pays. Car il a effectivement prononcé ce poème tout en disant "mais ce n'est pas ce que nous disons !". Et donc dit sur le fond "je n'affirme pas que Erdogan baise des chèvres"

    Du point de vue légaliste cela me semble inattaquable même si évidemment facétieux. Du point de vue de la morale, elle est évidemment de son côté, de même que l'honneur de personnes vivant dans un pays libre - l'Allemagne - et dont un despote étranger à la sensibilité de midinette veut limiter les droits comme il limite les droits de ses concitoyens, et la prison pour qui ne file pas droit.

    L'honneur, bien sûr, n'est pas du côté de Merkel. Elle s'est mis dans les mains de Erdogan par son refus de prendre à son compte ouvertement une politique envers les migrants, soit d'accueil soit de refus. Et elle en accepte les conséquences...

     

     

    Ah bah bravo !

    Bien joué Monsieur !

    Vas-y, continue !

     

    En sortant ce genre de caricatures turcs, tu donneras encore d'autres raison de maltraitée la presse à l'autre génie du Bosphore :chirolp_iei:

  11. Si je comprends bien, il y a plusieurs opinions exprimés sur le forum :

     

    - Du type "c'est normal d'en chier lors de la mise au point, un avion n'est vraiment opérationnel que quand déverminé par les forces, il est grand temps d'attendre"

    - Ou encore : "Oui, le programme est mené de façon erratique avec des dépassement inacceptable de coût/délais, cependant, le résultat sera un outil puissant au service des forces américaines"

    - Ou enfin : "le projet est branlant de toutes parts, certaines étapes sont grillées, certains défauts de conception sont constatés avec plusieurs années de retard sur le programme de mise en fabrication, nous avons de sérieux doutes sur les capacités réelles de l'avion et sur sa plus-value lors de sa mise en service, son rapport coût de développement/efficacité"

     

    Et nous avons des argumentaires développés pour chaque hypothèse.

  12. Le 12/04/2016 à 23:24, collectionneur a dit :

    Sur certains sites parlant de l'affaire Farewell, on spécule que les américains ont refilé un ancien concept de leur projet de navette aux espions soviétiques pour qu'ils gaspillent leurs ressources sur ce projet m'

    Pas persuadé que Buran soit le fruit de l'espionnage. Ce qui conduit à son besoin => à son dimensionnement => in fine, à sa forme/conception, oui, c'est clairement en réaction au travaux américains.
    Par contre, les soviétiques n'ont pas - à ma connaissance - fait de reprises complètes de technologies dans le domaine du spatial, y compris lors de la course à la lune. Les outils qu'ils ont développés sont très différenciés des programmes américains (Apollo / Soyouz, Saturn V / N1, systèmes de dock/rendez-vous, y'a de grosses différences). Ensuite, il n'est pas impossible qu'ils ait chippé des composants/études (=> un alliage particulier, une conception de capteur particulière).

     

    Il y a 13 heures, jojo (lo savoyârd) a dit :

    Bah oui l'effet mouton ... "C'est insensé, pourquoi vont-ils dans cette direction ? Je sais pas ... Mais s'ils y vont c'est qu'ils doivent avoir de sacrées bonnes raisons, ce ne sont pas des idiots ! He bien nous non plus nous ne le somme pas, allons-y ne nous laissons pas distancer. On découvrira bien quoi faire avec ces travaux et cette formule, tout comme ce qu'ils veulent véritablement en faire ..."

    Après, le rêve (il y avait de quoi) et l'envie de grandeur et de propagande à offrir au peuple à cette époque prennent le pas sur la raison, et c'est là largement suffisant. Ensuite ce fut un magnifique succès technologique et industriel, avec de bonnes applications à la clef. Mais oui comme dit plus haut ce projet saigna encore un peu plus les finances de l'URSS déjà bien moribondes, n'avait finalement pas vraiment de sens pratique et encore moins économique, et du être finalement tristement abandonné... Donc en bons pragmatiques fauchés, il jetèrent le concept, gardèrent les bonus technologiques réutilisables et se focalisèrent sur leur doctrine éprouvée et plus adaptée à leurs besoins de lanceurs à usage unique, finalement et malgré tout plus économique. Après est-ce qu'il y eu d'autres critères (et de quelle nature?) dans cette décision, je ne sais pas ... Si vous avez des infos à ce sujet ...

    Très bonnes explications dans le post de MoX ci-dessus, merci !

    C'est assez paradoxal. Dans l'absolu, l'orbiter est inutile. Par contre, Energia, ça dépote (j'ai juste un doute sur la praticité de la CU montée sur le flanc). Mais sans impératif militaire pour obtenir l'orbiter, aurait-ils put développer Energia ?

    Le plus rationnel eut été de développe Energia/Zenit, et des capsules / modules ravitailleurs pour Zenit (avec un budget masse à +100% par rapport à Soyouz/Progress, y'a moyen de faire des choses sympas).
    Mais la clé de voute du financement, c'est le besoin de l'orbiter ! Donc on ne peut pas vendre en même temps un développement de nouvelle capsule !

    Dommage, c'eut été un joli line-up.
    - L'energia dans sa config historique (4moteurs/4boosters), c'est ~100 tonnes en LEO (=> pour d'éventuelles missions éloignées)

    - Dans une "version mini"  plutôt réaliste à 2 moteurs/boosters, CU en tête, ça pourrait donner ~35 tonnes en LEO (de quoi construire de belles stations, la version était +/- projetée, une maquette échelle 1 a été réalisée).

    - Et pour plus tard, la version monstre à 8 boosters qui ferait à la louche 175-200 tonnes (=> présentée sur le runet avec CU en tête* ?!).

    - Zenit fournit capsule et ravitailleurs (~14 tonnes en LEO),

    - Soyouz est conservée pour les charges plus légères

    - ... la seule verrue eut été Proton et ses hypergols cracras.

     

    En conclusion, comme tu le soulignes Jojo, ils ont put garder les bonus technologiques, mais pour les acquérir, ils ont d'abord du mener un mauvais projet ! Plutôt paradoxal !

    *Je ne sais pas si l'étude à dépasser le stade du concept, je vais me documenter. Cependant, quand on sait que Proton doit sa forme atypique à la nécessité de réduire sa hauteur totale (sinon, vol incontrôlable à l'époque) en utilisant 6 réservoirs latéraux et 1 central au lieu de 1 + 1 empilés, je doute un peu de la tenue du concept, ça aurait été la fusée la plus haute jamais produite je pense.

    • Upvote (+1) 1
  13. il y a une heure, DEFA550 a dit :

    Tu ne comprends pas...

    Le combat tournoyant, c'est fini pour tout le monde parce que tout le monde essaye de ne pas y aller, et donc essaye de "gagner" avant. Si ni l'un ni l'autre n'y arrive et que le combat arrive au "merge", ça devient une loterie quels que soient les avantages que tu mets dans la balance.

    Quelque part c'est une sorte de joker qui peut éventuellement te sourire si tu rates ton coup en BVR. Avec le F-35 ils vont au bout du concept : ou tu gagnes en BVR, ou tu as perdu. Ils portent le combat au loin parce que le corps à corps est un échec ; que tu aies une chance de gagner à ce niveau n'est même plus pris en compte.

    Là tu exiges d'un sniper de savoir exceller avec une baïonnette. A un moment donné il faut aussi savoir faire la part des choses, surtout lorsque rien n'est gratuit.

    Et la, Tancrède va venir nous expliquer que la force des légions romaines en combat, c'était leur agilité à toucher avec leurs glaives courts (maniables).

    La prospective soviétique dans les années 80 était peu ou prou :  "les avions vont plus vite, se détectent plus difficilement. La distance d'engagement va se raccourcir. Il faut distribuer des baffes en WVR"

    La, c'est un peu le contrepied en fait. Le partie pris étant peut-être de considérer que l'on peut déployer et exploiter plus facilement une supériorité technologique en BVR, qu'en WVR ?
    Faudrait pas qu'on ai des surprises ...

  14. Le 19/3/2016 à 01:11, FoxZz° a dit :

    C'est assez effrayant quand même qu'un général major déclare "l'aire du combat tournoyant est terminée" ....

    Ben, il n'a pas forcément tort.

    Si il part du principe que, parmi les 2 adversaires engagés, il y a 1 F-35, en effet, il n'y en a alors qu'un seul qui tourne ! CQFD

    • Upvote (+1) 3
  15. il y a une heure, seb24 a dit :

    A la base il devaient commencer la commercialisation du lanceur en 2017, c'est a dire commencer a vendre des lancements a cette date (du coup pour lancer en 2019 ou 2020 je suppose).

    A partir de Vostochny ? 


    Car mise à part la version A1 (légère), je pense que la version A5, taillée pour le marché télécom/geostationnaire, aurait bien besoin d'une base de lancement plus équatoriale ! Et à ma connaissance, y'a pas un kopeck investi en ce sens à Baïkonour.

  16. http://tass.ru/kosmos/1871318

    Un 'mauvais poisson d'avril' - le prochain lancement d'Angara A5 est reporté sur la deuxième moitié de 2016 (grosso-modo, 6 mois de décalage).

    http://admin2.vz.ru/news/2015/2/24/731203.html
    Quant au KVTK (bloc orbital à ergols cryogéniques LH2/LOx), il est annoncé "en vol" pour 2021 avec un début d'essais "en vol" depuis 2015 (?!)

    Avec sa meilleure ISP, le KVTK améliore largement les performances par rapport au Brize-M pour les mises en orbite géostationnaire, en rajoutant la problématique d'allumage/ré-allumage.

    Peut-on envisager un avenir commercial pour Angara A5 à l'horizon 2020+ ?  
     

×
×
  • Créer...