Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Raoul

Members
  • Compteur de contenus

    3 491
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    1

Messages posté(e)s par Raoul

  1. Ya ceux qui font de la redistribution une obsession et ceux qui font de entrepreneuriat une priorité.

    Forcément les deux peuvent pas s'entendre.

     Oui, bien résumé. 

    Il y a aussi le pragmatisme qui consiste à accepter la nature humaine comme elle est et non pas comme on voudrait qu'elle soit.

    Les hommes sont inégaux, en compétence, courage, valeur pour ainsi dire. Même dans les pays ayant donné la priorité à l'égalitarisme (expériences souvent désastreuses), il est apparu un grande disparité entre les citoyens.

  2. Le problème Raoul c'est que le chômage de masse et la baisse des pouvoirs d'achat sont les principaux facteurs de disparités sociales ...

    Ne mélangeons pas tout, stp. 

    La baisse de pouvoir d'achat concerne les salariés et elle est surtout imputable... aux impôts (servant surtout à la redistribution et non à la production) vu que l'inflation est faible et que les salaires n'ont pas baissé.

    Concernant le chômage de masse, il résulste surtout du refus d'introduire une forte dose de flexibilité dans le marché du travail, ce qui constitue notre principale différence avec les allemands : ils ont fait le choix de la flexibilité (avec comme corrolaire, il est vrai, l'apparition d'un "sous-prolétariat"), et nous, celui du chômage de masse (en sacralisant le smic et le cdi).

  3. Là encore c'est très théorique. Dans les faits, il y a :

    - de plus en plus de pauvres.

    - des riches de plus en plus riches.

    - une classe moyenne entre les deux extrêmes qui se transforme en classe précaire parce que prise à la gorge (faut bien payer l'austérité et la charge de la dette augmentant mathématiquement, quelque soit l'austérité).

    - les pays qui s'en sortent le mieux ne sont pas les plus égalitaires, sauf à disposer de rentes particulières (pétrole, etc).

    - ceux qui voient aujourd'hui très récemment la France comme "l'homme malade de l'Europe", parce que tous sentent des signaux de reprise chez eux, sont ceux qui concentrent deux fois plus de pauvres en ayant plus ou moins cassé leurs modèles sociaux d'origine (Allemagne/GB), ont tout une partie de leurs gosses mineurs obligés de bosser plutôt que d'aller à l'école (Italie), voient davantage leur jeunesse au chomage et émigrer (Espagne/Portugal).

    - Une France jugée trop redistributive, dont la croissance économique des années passées a pu être percue par les plus pauvres, quand celle des USA n'a profité qu'au 1% des plus riches.

     

    Après il y a beaucoup de choses à reproche au système français, qui a ses défauts et démons. Mais les postulats des divers organisations (concurrence libre et non faussée de Bruxelles/Barroso, directives de l'OMC, postures idéologiques sur le travail de certains partis politiques), c'est limite de la fumisterie qui brûle les ailes des états les plus naifs.

     

     Ma position est simple : on doit d'abord se soucier de la production avant de se soucier de la répartition ; tu vas me dire que c'est théorique encore, je suppose...

    Mais bon, à un moment il faut exprimer clairement son point de vue et ce qu'on estime préférable.

  4. Sauf que trop de disparité mine la cohésion sociale, et donc la nation ... d'autant plus dans une société qui a abandonné les classes et qui promet la réussite pour tous.

    Si transitoirement ta population peu accepter des grandes disparités avec comme alibi pour un but plus grand que chacun, c'est a dire la réussite de l'ensemble, rapidement tous réclament leur part du gâteau de gré ou de force.

    Mais tous n'ont pas droit à la même part car les contributions pour produire ledit gâteau sont différentes. 

    Que ça créer des frustrations chez certains, c'est possible, mais c'est pas pour ça que ces frustrations sont légitimes.

     

    Quant à la cohésion nationale, je n'ai pas l'impression qu'elle est, aujourd'hui, menacée surtout par les disparités sociale, mais plutôt par l'impuissance publique dans les domaines régaliens (Justice, sécurité...) et le chômage de masse.

  5. IyyU8vd.jpg

    EADS @EADSgroup 20m

    RT @telegraph: This is the view from the cockpit of Britain’s newest Typhoon jet fighter

    Tiens je ne pensais pas qu'il avait un manche à balai central, mais plutôt 2 latéraux comme sur les avions modernes... 

    A moins que ce soit le Rafle qui fasse exception et que le manche central reste la norme, même pour les avions modernes ???

  6. Si demain Poutine se faisait menaçant on pourrait en avoir trois pendant un temps assez long probablement et certainement deux.

     

    Et si ce "Poutine est suffisamment malin, pour attendre... Il est clair que nous ne pouvons pas tenir ce niveau de disponibilité très longtemps ; il est même probable que suite à ça, on se retrouve avec un niveau de dispo inférieur à ce qu'il est en temps normal.

    C'est pour cette raison que je pense qu'il ne faut pas trop compter sur sur qu'il est possible de faire temporairement, mais plutôt sur ce qu'on peut fait continuellement.

     

     

    Oup's, désolé pour les multi-post les gars... Mais je suis plutôt du matin.

  7. Le SNLE en patrouille est détecter ... chouette même les SNLE britanique n'arrivent pas a detecter nos SNLE quand il en croise un a 2cm ... mais soit il est détecté.

    Et alors ... il combat. On lui colle pas une ribambelle de torpille et de missile pour faire jolie! Torpillage, missilage, et dégagage. Le SNLE essaye de se trouver un coin tranquille et attend les ordres.

    Le SNLE n'arrive pas a se dégager du tout. Soit.

    En général un SNLE ne quitte sa posture de "prêt a tirer" que lorsqu'un autre s'est mis en posture prêts a tirer. Et comme le transit ne prend pas 15 seconde le bateau remplaçant est déjà en mer depuis un moment quand l'autre quitte la patrouille, De meme celui qui quitte la patrouille prend un certain temps a rentrer, et pendant tout ce temps la aussi on a deux engin en mer, et tres discret. L'un plus que l'autre certes, mais visiblement le moins discret des deux est tellement discret qui arrive a défoncer le SNLE britons sans que personne ne percute!

    Tu arrives à transformer cet incident en illustration de la discrétion importante du snle alors qu'il pourrait fort bien signifier le contraire ; le snle est entré en collision car l'autre s'amusait à le pister (par sonar passif ce qui explique la méconnaissance réciproque des distances exactes ;) 

    A Brest il n'y a que deux emplacement ... difficile d'y coller 4 sous marin. Donc au pire il y en a forcément deux pas a Brest.

    Je ne connaissais pas cette info ; merci

    (...) D'ailleurs si l'ennemi attend d’être absolument certain d'aucune capacité de riposte avant de nous nuker ... c'est qu'il ne compte pas le faire, parce qu'il craint trop pour son cul et que son engagement dans le jeu n'est pas si important que ça.

    Imaginons juste la France dévaster nucléairement. Tu penses vraiment qu'absolument aucun francais survivant serait capable aujourd'hui ou dans 20 ans de produire de quoi nous venger? Entre nos compétence en chimie, en biologie, dans le nucléaire ... pas un seul n'aurait la capacité de reproduire une arme et de l'amener chez l'autre pour lui pourrir durablement la vie?

    Là dessus je te rejoins ; mais, punaise, on ne m'otera pas de l'idée que ce passage de "au moins 2" à "au moins 1" constitue une mesure rapportant peu et pouvant coûter beaucoup (ce qui ne veut pas dire que je suis forcément un grand partisan des snle, mon intérêt pour le sol-sol commançant à être notoire.

  8. Oui, les densités sont similaires.

    De plus les retombées auront des effets relativement négligeables en cas d'explosions en altitude (cas le plus probable pour maximiser les surfaces détruites). En cas d'explosion proche du sol, les retombées seraient trés dangeureuses mais aussi très localisées.

  9. Même en essayant d'aller dans votre sens, c'est à dire en faisant le pari (que je trouve audacieux) que l'unique snle en patrouille ne sera jamais détecté ni confronté à une "(in)fortune de mer", la posture ne me semble pas satisfaisante car il faut au moins 2 snle capables de tirer à coup sûr.

     

    Pourquoi ?

     

    Pour une raison simple qui est que face à un gros ennemi, le snle qui tir a de fortes chances de se faire repérer ; il ne peut donc être utiliser qu'une fois. Je pense qu'il y a un consensus là-dessus...

     

    Donc, imaginons une frappe nuke qui viserait nos forces, mais pas nos villes. Il nous resterait alors cet unique snle en patrouille. Sur quoi le fait-on tirer ?

    On fait une réplique anti-force en sachant qu'après on se retrouve "à poil" avec plus rien pour protéger nos villes ?

    On fait une frappe sur les villes ennemies en sachant qu'il n'a pas visé les notres mais qu'il le fera probablement suite à notre réplique ?

    On ne fait rien, tétanisés que nous sommes par ce choix cornélien ?

     

    Avec 2 snle en position de tirer, on peut avoir la réponse qui convient : un snle réplique sur les forces adverses (voire qqes cibles civiles symboliques) et le second est conservé en réserve pour dissuader l'ennemi de s'en prendre à nos ville.

  10. Tu voudrais que de manière concomitante, on ai a la fois, un seul SNLE en position de tir, aucun autre a la mer, que ce SNLE "coule", que tous les autres deviennent absolument indisponible a moyen terme?

    Tu peux établir une probabilité pour un tel événement?

    Je ne veux rien, je prends acte qu'on est passé à une posture permanente de "1 snle au moins en patrouille". Je rappelle que cet état de fait n'est pas une de mes lubie, mais à été confirmé à maintes reprises par les officiels.

    Cela signifie que, parfois, il y en a 2 et parfois, un seul. Sommes nous d'accord jusque là ? Je considère que oui...

     

    Il se peut que, parmi les 3 autres, il y ait un autre à la mer... il se peut aussi qu'il soient tous au port, hein !

    L'autre éventuellement à la mer, n'est pas en patrouille (il peut être en exercice, en parade ou je ne sais quoi d'autre), mais je pense, en tout cas, qu'il n'est pas dans une posture aussi sécurisée que celui qui est en patrouille.

     

    Je ne te parle de pas d'indisponibilité "à moyen terme" de tous les autres ! Je dis que le moyen terme ne doit pas être pris en compte mais uniquement l'immédiateté (vu qu'il s'agit de faire face à une première frappe et que les snle qui ne sont pas "dillués" dans l'océan constituent des cibles faciles pour un pays disposant de missiles balistiques nuke).

     

    On en revient donc à cet unique snle en patrouille. Je pense que cette posture à un unique snle en patrouille permanente est risquée car cet unique snle peut être pisté par des sna et/capteurs divers (sans parler des risques de fortune de mer).

     

    Imaginons donc que nous soyons la cible d'un gros ennemi. Si il finit par localiser l'unique snle en patrouille il lui sera alors facile de nous désarmer complètement (partant du principe que l'autre snle éventuellement à la mer sera - par définition - plus "visible" que celui qui est en patrouille) part le tir de quelques missiles balistiques visant également les bases des FAS.

     

    Pour réussir, ce coup de Trafalgar ne nécessite que quelques heures (et encore !) ; on est donc loin du "moyen terme".

     

    Bien sûr que la probabilité est assez faible, mais pas beaucoup plus que celle qui nous verrait devoir utiliser des armes nuke.

    Je ne vois pas ce qu'il y aurait d'extraordinaire à ce que l'unique snle en patrouille finisse par être localisé par une meute de sna décidés et/ou un réseau de capteurs divers, d'autant plus que la base de cet snle est "ouverte à tous les vents" et très proche d'une des voie de communication maritime les plus fréquentées du monde.

  11. Un echange total des arsenaux nucléaires pakistanais et indiens equivaut (si on vide la totalité des stocks) au maximum à 200 à 250 x 150-250 Kt

    soit environ 62,5 MgT

     Tu as des sources qui laissent penser que ces pays disposent de la technologie thermonuke permettant d'atteindre ce niveau de puissance ?

    D'après les infos que j'ai, ce n'est pas le cas, tout au plus la fission boostée (ce qui donne une estimation des puissance plutôt nettement plus faible).

  12. et qu'est-ce qui te dit que

     

    1- ce cas n'a pas été envisagé et prévu ?

    2- ce cas n'a pas été prévu au sein même de la FOSt sans parler des FAS

    Rien ne me le dit. 

    Mais ça ne m'empêche pas de savoir compter ; suffisemment en tout cas pour comprendre que 1 - 1 = 0

    Il va faloir enfin finir par accpter que le fait de passer à une posture permanente de 1 SNLE (parfois 2) snle a quelques implications.

  13. Bah non, pourquoi faire. On a des SNLE en alerte permanente et actuellement invulnérable. Le jour ou ce ne sera plus le cas, nos FAS pourront se mettre en alerte, en attendant ça coûte moins cher de les mettre en veille.

    Mais on tourne en rond là !  

    Je ne parle même pas de ta croyance en une "invulnérabilité" des snle...

    Le jour où il y a un pb sur l'unique snle en patrouille, qu'est ce qui te dit qu'on aura le temps de mettre les fas en état d'alerte ? ???

  14. Encore une fois, il n'y a pas de posture d'alerte permanent pour les fas.

    Les asmpA sont regroupés sur 2 ou 3 bases. Les bunkers abritant missiles et avions ne sont quand même pas aussi résistant que des silos durcis ! Une seule tn suffit pour anihiler une base fas et s'il faut en utiliser 2 ou trois, où est le pb pour un adversaire comme les usa, la russie ou même la Chine ?

    Partant de là, ça nous fait une belle jambe d'avoir plein de pistes en dur réparties sur tout le pays...

     

    Mais bon... imaginons, malgré tout, qu'on ait gardé quelques asmpA et quelqques Rafale "derrière les fagots" (et les tanker aussi, on aurait réussi à les "cacher" ?)

    L'état de nos forces (pas que nuke mais aussi conventionnelles) après cette première frappe serait trèèèès amoindri.

    Il faut être hyper optimiste pour penser que, malgré ça, on aurait les moyen d'aller frapper le coeur des usa ou de la Chine qui, a contrario, aurait conservé tout leur potentiel militaire.

     

  15. A bon?!

    Tu connais un adversaire capable de clouer au sol tous nos Rafale et de détruire tout nos stock de missile?

     

     

    Tous les pays disposant de missiles balistiques pouvant toucher l'héxagone (soit au moins 4) ; je rappelle que les avions des fas ne sont pas en alerte permanent et que les asmp sont regroupés sur qqs bases 

    Pourquoi les FAS ne pourrait pas faire une mission de 10.000km?

    Moi j'ai bien une petite idée, mais je ne suis pas sur que ce soit la tienne ;)

    Mais déjà 5 ou 6000 kilomètre de "rayon d'action" c'est très envisageable, c'est d'ailleurs pour cela qu'on réserve des mission tanker spécialement pour la FAS.

     

    Le RA de combat du Rafele doit plafonner à 1500km environ, on rajoute 500km de portée de l'asmpA et on arrive à 2000km. A  près, bien sûr qu'on peut imaginer une mission suicide et ou/en raide où le tanker accompagnerait l'avion. Mais ce type de déploiement est lourd, particulièrement lent et vulnérable et nécessite des délai incompatible avec une résistance face à une première frappe. Mais bien sût "tout est possible, tout est réalisable, c'est le jeu de la vie" (il y a des mecs qui prétendent pouvoir prélever des sanglier avec du .22lr... mais ils sont moins crédibles que ceux qui le font avec du cal 12 ou du 300wm) ; ce n'est quand même pas pour rien si l'asmpA est réservé à "lultime avertissement"

     

     

    Accessoirement aussi la FAS peu se déployer ... chez nous, ou sur un terrain qu'on tient.

    C'est a ce titre une solution de seconde frappe envisageable, si on dilue suffisamment la force dans l'espace. Le seul souci c'est le relatif manque d'autonomie d'un élément FAS par rapport a un SNLE. Un SNLE peu tenir 3 mois - voir plus - tranquille au fond de l'eau quelques soit les circonstances. La FAS est moins discrete et forcément le temps risque de jouer contre elle en donnant justement du temps a l'ennemi de la neutraliser.

    Ben alors ? C'est justement pour ça que je dis qu'elle est vulnérable à une première frappe;

  16. C'est impressionant comment vous ignorez tous l'existence ou même la puissance des FAS.

    En quelques minutes suite à la découverte d'une faille de la FOST (le SNLE est suivi, à un accident), on pourrait mettre en alerte nos FAS. On a donc la capacité de faire décoller plus de 40 ASMP/A qui partiront de 3 ou 4 bases différentes et pourront atteindre une cible situé à presque 10 000 km.

    Voyons !...

    Il faut nettement moins de temps à un missile balistique tiré de l'autre bout de la terre pour détruire nos bases de fas que pour mettre en ordre de bataille nos Rafale nuke.

    Les FAS sont un excellent outil pour l'ultime avertissement, mais elles sont extrêmement vulnérables à une première frappe.

    Quant à la possibilité de celles-ci de toucher des cible situées à 10 000km, c'est du pur délire (il faut diviser par 5 si ce n'est pas par10), sans compter une faculté de pénétration des défense adverses plus faible (les abm capable de contrer nos m51 (ou même nos m45) n'existent même pas en rêve)

  17.  Mais le reste, la fost c'est du béton, ca tiendra la route encore longtemps, jusqu'au jour où, comme le PA, on aura trouvé une faille ou trouver une meilleure solution, de préférence océanique. En attendant, ca fait le job.

     Là, tu es (comme bcp d'autres) dans le domaine de la foi et non d'une analyse réaliste des capacités.

    Notre fost ne peut maintenir en état de tir qu'un seul snle parfois. Celà veut dire que les autres sont au port, ou éventuellement, en train de faire un exercie... donc dans une situation où leur destruction préventive est relativement aisée.

    Reste donc l'unique snle en patrouille. Ma position est qu'on peut douter de la sécurité de cet unique snle car rien 'interdit une grande puissance de mettre un nombre conséquent de sna au large de Brest pour pister cet unique snle. Et je ne parle même pas du risque de fortune de mer...

     

    La fost a longtemps fait le job comme tu dis ; mais je pense que ce n'est plus vraiment le cas depuis qu'on est passé d'une posture permanent de "au moins 2 snle en patrouille" à "au moins un". Cette décision est probablement la plus délétère que notre armée ait connu ces derniers temps : instiller le doute quant à la robustesse de notre force de frappe pour des économies de bout de chandelle.

×
×
  • Créer...