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Shorr kan

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Tout ce qui a été posté par Shorr kan

  1. Sur le plan marketing c’est une idée géniale cette histoire de furtivité. Après l’achat d’un avion qui a couté un bras, on force en plus le client –captif – à racheter régulièrement du consommable avec cette histoire de revêtement qu’il va bien falloir renouveler régulièrement. On a beau dire et critiquer ses manques techniques. Mais on ne se penche pas assez sur l’essentiel : Liquide Martine est après tout une entreprise tenue de faire du cash ; et il faut dire que le F35 et un projet TRES abouti commercialement ...
  2. Ils sont encore loin du compte alors. Autant passer tout de suite aux choses serieuses: le crack ! Et si possible avec des distributeurs automatiques dans les écoles monsieur.
  3. Ce communiqué dithyrambique s’explique bien quand on se rappelle à quel point Washington la eu mauvaise quand son poulain des FM a été empapaouté au point de s’être brouillé – un peu– avec le Caire,. Ils rattrapent le coup en sens inverse et avalise la situation actuelle. C’est du pur pragmatisme. En même temps qu’auraient-ils pu faire d’autre ? L’Egypte est un pays tellement stratégique, tellement important. Quant à mettre les « élections » égyptiennes et syriennes sur le même plan, c’est un poil exagéré.
  4. Pour le fun. J’ai appris que l’un des trois candidats aux élections présidentielle en Syrie, Hassan al-Nouri sur la photo, est un magna du cirage et de la brosse à reluire. Ça ne s’invente pas :lol: .
  5. Maintenant il y a des individualités et des profils perturbés comme toi. Là on parle de grand nombre. Dans les grosses boites, même quand ils sont jeunes, et qu’ils aiment bouger, il arrive le plus souvent un moment où les cadres préfèrent se poser, on les renvoie à la maison mère. Il faut voir aussi dans quelle condition se fait la mobilité, et surtout le fait d’avoir une famille à charge ou pas. T’exiler 2 mois en Alaska pour pêcher le crabe géant du Pacifique à -30 avec 5 zéros sur le chéque quand t’a 20 ans et célibataire ça le fait.
  6. Shorr kan

    Le F-35

    Pfff. Un barbare -Cimmérien de surcroit ! pour dire…- qui fait les médiateurs. On marche sur la tête, le monde part à vau l’eau ma p’tite dame O0 …
  7. Shorr kan

    Le F-35

    Toi tu en tiens une couche. T’arrive quand même à caser de l’Europe bashing sur le thread du F35 qui concentre 90% des moqueries et dénigrements du forum. Bravo.
  8. Sans même vouloir « chouiner » on constatera que la carrière des armes est de moins en moins attractive, et ce n’est pas en s’alignant sur les méthodes de précarisation du civil que la tendance s’inversera. D’ailleurs, s’il y a bien un truc en France qui fonctionnent mal, c’est bien la formation continue des employées/adultes. Comme le dit Chronos, ce n’est pas une preuve de bonne gestion. Juste la mode (et il y en a eu tellement…) d’une gestion comptable. Si au moins c’était source d’économie et d’efficacité, ça se comprendrait. Je persiste à penser qu’au vue de ce qu'ont sait des organisations, que la promotion interne, la visibilité/stabilité des carrières, l’appropriation des projets font partie des meilleures façons de motiver, responsabiliser, garder et même recruter de la ressource humaine de qualité.
  9. Ou une prime à l'irresponsabilité : on prend des décisions qu'à la prochaine rotation son successeur aura à assumer. C'est aussi un reboot permanent avec perte d'expérience. à chaque mutation, au moment où la personne est enfin rodé il faut recommencer tout le proces d'apprentissage. Enfin, ça doit contribuer à faire baisser l'attractivité des carrières. Le nomadisme est une contrainte connu et accepté du métier de militaire, mais la mobilité poussée à l'extrême doit être dissuasive pour les individus se sentant la vocation mais rebuté par cette contrainte (plus pour leur famille qu'eux même d'ailleurs). Il y a des limites à l'abnégation.
  10. Mais c'est une vrai guerre put... ??? ! On sait à combien se monte environ les effectifs séparatistes ?
  11. Shorr kan

    Le F-35

    Oh! Si on est un peu langue de pute mauvaise langue, le simple fait qu'il puisse voler est déjà un exploit. Alors les étapes franchies sont de vrais petits miracles mine de rien. Je sais, ce n'est pas le jour du troll O0 , mais je m'impatiente .
  12. Pour ce qui est de la compétitivité aux seins de la zone Euro un petit exposé s’impose. Au commencement était l’inflation……mais déjà Il y en a plusieurs, ou plutôt est la résultante d’un faisceau d’effets. Si l’on évacue les manipulations monétaires et les variations de la politique budgétaire, la vie économique « sécrètent » toujours une inflation (qui peut être une déflation). Et dans la zone euro, du fait de la structuration différente de leurs économies, ces taux varient d’un pays à l’autre ; on dit qu’ils divergent. L’inflation c’est une augmentation générale des prix, dont les couts salariaux qui évolue en parallèle. Pour compenser cette hausse, la parité de la monnaie tend à aller dans l’autre sens, à la baisse. C’est un mécanisme de régulation automatique. Ce mécanisme est déglingué quand les parités monétaires sont fixées une fois pour toute les unes par rapport aux autres. Les salaires sont déconnectés de la productivité de l’économie : l’écart de compétitivité se creuse. Pour imager la chose, la croissance allemande a de bonne performance ces derniers temps, ce qui DOIT générer une certaine inflation. Branlebas de combat à Berlin pour l'étouffer dans l'œuf ! Les allemands ont fait le choix de préserver coute que coute leurs excédents commerciaux par l’intermédiaires d’une forte modération salariale et de control strict de leur déficit budgétaire, en clair une politique d’austérité permanente. En l’absence d’ajustement par les changes, les partenaires de l’Allemagne/pays nordique sont contraints de réduire cet écart par une surenchère d'austérité qui s’avérera en permanence veine : ils n’ont pas les atouts pour ça. Pour montrer à quel point les solutions proposées de « dévaluation internes » sont dérisoires, on se rappellera les propos de Louis Gallois : « Quand l’euro s’apprécie de 10 centimes vis- à-vis du dollar, Airbus perd 1 milliard ». Et c’est juste à l’échelle d’une boite ! Des hausses minimes de l’Euro sont à même d’effacer des milliards de baisses d’impôts/charges accordés aux entreprises… Conclusion : les dévaluations internes sont impuissantes à résoudre le problème de la compétitivité.CQFD. L’économie n’est qu’un des reflets de la société. Vouloir changer la structure de l’économie c’est faire de l’ingénierie social ; ce qu’exècre au plus haut point la doxa libérale. Donc venant de toi, la proposition m'étonne. Si une monnaie glisse lentement ou chute brutalement, ça ne reste qu’une conséquence des décisions prises par les agents et leurs préférences. Que ces dernières changes et il y aura des conséquences différentes. Et ce n’est pas un pur acte de volonté et ne dépend pas que de l’Etat : budget équilibré ou pas, les habitudes des français à elles seules aboutissent à un destin économique différent d'autres pays. Simple mécanisme d’ajustement des prix. Il n’y a pas à forcer de situation idéale. Ce qui « est » est tous ce qui compte. Me revoilou. Durant les années 70/80 de nombreux pays, dont la France, ce sont accommodés de taux d’intérêts particulièrement importants et sur une longue durée pour juguler une inflation à deux chiffres. La situation n’aurait rien d’inédite. Selon Sapir une inflation de 3-5% est à attendre, des taux d'intérêts du meme ordre de grandeur. meme en doublant ces chiffres, ce n'est pas insuportable sur quelques mois à 2 ans (durées estimé par NATIXIS). Des taux qui frôleraient les 30% seraient insoutenables et sont caractéristique de pays en faillites ; ce qui n’est pas la supposition d’une sortie voulu de l’Eurozone. Même en considérant ce genre de taux, l’issue en est en général rapide : c’est ou la faillite avec tutelle international genre FMI ou le retour de la confiance. Mais surtout pourquoi en serait-il ainsi ? Si la France était au bord de la banqueroute elle pourrait éventuellement bénéficier du parapluie d’une union monétaire et même solliciter l’assistance de ses voisins ; mais au vue de la taille de son économie et des manifestations de « solidarités » envers la Grèce, sérieusement, qui y croit ? Et que je sache nous ne parlons pas d’un pays en faillite. Le refinancement pour la moyenne durée, j’y est déjà répondu aussi : c’est avec des taux élevés suffisamment attractifs. Si le marché international est bouché quelques temps il y à la BC, retour de la souveraineté monétaire oblige (ce qui n’est pas peu de chose), l’épargne indigène et le control des capitaux. Et pour les plus dirigiste, il y a même « l’épargne forcé ». Ces instruments sont utilisés par toutes sortes d’Etats sur la planète et qui ne font pas partie de l’Eurozone, et ils n’ont pas l’air de s'en porter plus mal. J’ai dit un ou deux point au-dessus des taux actuelle pour être exact, et ce qui le garantira c’est ce qui est escompté du retour au flottement du Franc, c’est à dire la bonne tenu de l’économie et dans une mesure moindre une meilleur discipline budgétaire, qui sera d’autant plus facile à respecter que les recettes seront meilleurs. C’est en tout cas le but de la manip. Soit la réalisation par l’économie du pays concerné de son potentiel de croissance. Et c’est la différence entre cette dernière et les taux d’intérêt réelle (donc modéré par l’inflation) avant et après qui sera le test décisif. Si la situation débouchait sur une situation pire que la précédente cela n’aurait effectivement aucun intérêt. Les tenants de ce raisonnement se fondent sur l’idée qu’aucun autre paramètre ne serait affecté et ne compterait aucune amélioration, toujours selon le même principe «du toutes choses égales par ailleurs ». Ce n'est pas réaliste. J’ai pourtant répondu que je ne savais rien ou peu de l’aspect juridique de la chose. Tout ce que j’aurais à proposer au mieux, c’est un rééchelonnement s'il devait y avoir une négociation. Autrement quoi la dette maintenu en Euro rapportée au PIB obèrerait la capacité de remboursement au point que cela serait certainement insupportable…mais même dans ce cas je n’en suis pas sûre : plus de croissance c’est une meilleur solvabilité aussi. J’ai vu des simulations qui monteraient dans des cas moyennements favorables de croissance une résorption de l’endettement ! Je serais plus inquiet pour les projets privés en France financés par des prêts extérieurs. Une dévaluation renchérirait le cout de leurs dettes (sans toucher aux taux vu la rareté de contrats d'emprunt à taux variables). Mais sont-ils si nombreux que ça ? Et pourtant la capacité à rééquilibrer la situation par les dévaluations est un simple constat empirique sur un nombre statistiquement significatif de cas. Ce n’est pas une fantaisie. Que cela inquiète je le conçois, d’autant qu’il y aurait des aspects inédit à un sortie d’une union monétaire dans un contexte contemporain, ça je le comprends bien aussi et ne le nie pas ; par contre je reste dubitatif face à la propension à minorer, voir occulter les actuelles difficultés. La longue stagnation à la japonaise que vivent les pays développés est si peu de choses ? C'est un argument de monétariste: l'inflation est une spoliation donc elle doit être coute que coute la plus basse possible. C'est vraiment ce que tu penses ? L’inflation serait une conséquence inévitable d’une dévaluation (car c’est de ça dont il est question dans ton objection je suppose, pas de l’inflation « naturelle » que j’évoque plus haut ?). Ça ne rend pas l’idée nocive pour autant. La déconnexion du cout du travail avec la productivité par contre l’est bien plus, c’est même un poison. Bien sûr on peut se chagriner de voir les salaires baisser de façon réelle, mais c’est bien plus indolore et égalitaire que des baisses de charges, de prestations sociales voir de salaires en nominales concentrées sur le bas du panier des salariés les plus défavorisés. La baisse du chômage et le transfert de pouvoir d’achat des épargnants au profit des travailleurs et l’un des effets escomptés (et attention, je ne suis pas dans une perspective marxiste, juste une allocation en fonction du jeu du marché !). Accessoirement rappelons que la plupart des français vivent du travail d’une façon ou d’une autre, retraité compris système par répartition oblige.
  13. Bon, je tenterais de faire une autre réponse demain, en espérant être plus convaincant. Là je dois décrocher.
  14. Une autre leçon est que l’irresponsabilité et l’ingérence économique mal à propos du gouvernement se paye toujours. Et effectivement des économistes ont été poursuivie pour avoir publié leurs propres mesures de l'inflation !
  15. Les argentins ont depuis les années 40 tendance à faire un peu n'importe quoi avec beaucoup de constance. C’est la source de leurs ennuies. D'ailleurs que la crise argentine soit une résultante de leurs mauvaises habitudes + l'ancrage aux dollars (une "monnaie forte" pour eux) devrait mettre la puce à l'oreille. Pour la hausse des taux j’y est pourtant répondu, l’Etat peut assumer des taux élevés le temps que la situation soit normalisé. Tu fais la supposition que les primes de risque resteront ceux d’un pays en faillite de façon permanente. C’est irréaliste. Sur la longue durée il n’y a pas de raison que les taux soit plus élevés d’un ou 2 % que ceux actuellement ; et supposer un long étranglement c’est raisonner « toutes chose égal par ailleurs », sans considérer la croissance, l’inflation et le flottement des changes. ça n'a pas de sens. C’est à se demander comment à fait la France avant 90, et comment survivent les autres pays hors UE. Pour l'aspect juridique, je n'en sais rien, et j'attends qu'on me montre que la sortie de l'Eurozone implique la dislocation de l'UE ou la remise en question des traités de libres échanges ? C'est bizarre cette histoire.
  16. Les ajustements long son meilleurs, mais quand on en arrive à dévaluer, c’est-à-dire à faire baisser la parité de sa monnaie de façon importante ce n’est pas pour le plaisir, c’est qu’on a le couteau sous la gorge et qu’il n’y a plus d’alternative sérieuse. Et les indicateurs de l’économie française hurlent que si, elle fait une indigestion d’Euro.
  17. Le risque à un cout en effet, mais pourquoi devrait-il durer ad vitam æternam? Et où est le problème pour les taux d’intérêts plus élevés ? Cet indicateur seul n’a pas de pertinence et doit être rapproché de la croissance et surtout de l’inflation. Et faisons la part des choses entre d’une part, le cout d’une transition élevé qui par définition ne dure pas ; sauf si le gouvernement se met à faire n’importe quoi… De l’autre, des taux d’intérêts relativement (n’exagérons rien) élevés sur la longue durée est qui sont corrélé à une inflation du même ordre. C’est normal, la France n’est pas l’Allemagne, n’a pas la même structure économique, sociologique et même démographique ; rien que ce fait implique un différentiel d’inflation entre les deux pays. Dont découle aussi des changes qui évoluent en sens inverse. C’est une situation meilleure que d’avoir une inflation décorrélés dse taux de changes qui ne peut plus servir de variable d’ajustement. La France en adoptant l’Euro, et avant en menant une de politique du « franc fort », ce qu’elle a gagné en emprunt pas cher elle l’a perdu en termes d’autonomie de ses politiques économiques et de manque à gagner pour la croissance et l’emploi. Je ne vois pas comme ils pourraient retenir la France hors sanctions. Et je ne les vois pas mener une guérilla économique contre le deuxième plus important membre de l’UE. Le but ne serait pas de gagner sur toute la ligne, il doit certainement exister un terme moyen où tout le monde ne perd pas trop. Et j'avoue, c'est surtout l'aspect légale qui m'intéresse et m'intrigue.
  18. Dans un scénario favorable la hausse des taux d'intérêt n'ont pas vocation à durer comme l'inflation (jugulé par les taux élevés), la baisse de l'activité et par là le creusement des déficits. Mais pourquoi cela durerait et/ou dégénérerait ? Et pourquoi lier sorti de l'UE et de l'Euro ? Quant à la planche à billet c'est un instrument qu’on n’évacue pas comme ça. La France a déja connu ces situations est s'en est relevé.
  19. Ce qui a déstabilisé le Sahel ce n'est pas vraiment la dispersion des armes du régime, même si c'est un facteur d'insécurité, mais la chute de Kadhafi a débouché sur la dislocation des réseaux de clientèles, qui irriguait toute l'Afrique d'ailleurs, et qui lui permettait de tenir sous son control pas mal de groupe séditieux. Une fois le suzerain disparu, les vassaux ont été abandonné à leur sort.
  20. Les partis politiques ne sont pas spécialement une source d’inspiration pour moi au vu du creuset de réalisme que constitue ces organisations O0 , mais plutôt des économistes qui savent de quoi ils parlent. Des dévaluations massives il y en déjà eu dans l’histoire, ça n’a rien d’inédit ; ce qu’il est c’est le flou juridique portant sur une portion des dettes et des créances. S’il devait y avoir sorti de l’Euro, et je n’en suis pas un inconditionnelle même si je considère cette monnaie comme dysfonctionnelle en l’absence de budget fédéral……bref, si sorti de l’Eurozone il devait y avoir, cela générerait suffisamment de problèmes pour avoir à en en rajouter en se grillant à l’avenir sur le marché des capitaux internationaux. Une dévaluation est un ajustement économique, le but n’est pas de spolier les créancier, même si c’est une conséquence, et justifié par une situation économique intenable ; ça s’appelle un arbitrage. Et c’est encore autre chose quand on frappe de nullités des titres de créance pour le fun. Et non, le but n’est pas de foncer dans le tas, c’est une caricature. Juste de peser de façon réaliste le pour et le contre. Sans plus et sans exagérations ou mystifications .
  21. Mouis les gars O0 , inutile de ridiculiser les idées d’autrui en en appelant aux extrêmes...
  22. Une banque étrangère qui active aux USA est américaine de facto, soumise au droit américain, qu’on te dira au State O0
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