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Shorr kan

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Messages posté(e)s par Shorr kan

  1. il y a 27 minutes, g4lly a dit :
    • M1 7.94m
    • Leo 2  7.72m
    • Leclerc 6.88m et 7.03 avec le powerpack MTU

    Il y a bien 70cm de différence avec le Leo 2 ... et 90cm avec le M1.

    Pourtant le powerpack MTU n'est pas super compact ... pas plus que la turbine du M1.

    C'est avant tout des choix de masse et d'architecture interne.

    Le M1 accueille des munition en caisse dans des compartiment fermée à l’arrière du puits de tourelle par exemple pour 12 coups - 6 de chaque coté - de part et d'autre de la turbine qui est installé longitudinalement. Il est probable que le puits de tourelle à trois dedans soit plus grand que pour deux aussi ... etc.

    En gros je ne suis pas convaincu que dans les autres projet de char la longueur soit la contrainte principale ... je dirai au contraire, ca aide à la stabilité longitudinale, à franchir les tranchée etc.

    Exemple du M1 ... de tout évidence la compacité en longueur n'a pas été spécialement recherché.

    M1A1_internal.gif

     

    Sur le dessin, c'est quoi le truc sous le compartiment à munitions en nuque et relié par un arbre à la boite de vitesse ?

  2. Il y a 3 heures, Deres a dit :

    La plume peut aussi être visible au radar je crois. La poudre contient de l'aluminium et il peut y avoir de grosses particules dans les restes de combustion. Il y a donc aussi un travail pour les éviter.

    La plupart des blocs de poudres modernes contiennent de l'aluminium comme aditif pour booster la propulsion, mais pour le meteor je crois que c'est plutôt du Bore, plus performant. Et effectivement des agglomérats de particules se forment à l'issu de la combustion et une certaine quantité se déposent de façon inhomogène sur le pourtour de la tuyère, risquant de déstabiliser l'engin. 

    Ces aditifs métalliques doivent être aussi à l'origine de la crainte d'interférence de la liaison aéronef-missile évoquée par @BP2

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  3. il y a 8 minutes, Clairon a dit :

    "hasard" de l'histoire, ce serait une firme Ukrainienne qui serait la plus avancée, avec son moteur 6cyl de T84, le 6TD3 de KMDB, dévelloppant 1400 cv, une version à 1200 Cv propulse les Al-Khalid Pakinstanais

    Clairon

    Oui ! Motorisation initialement pensé pour le T-64, qui devait être le top du top de la force blindée soviétique

    https://www.malyshevplant.com/en/content/6td

     

    6TD-2-ba.png

     

    J'en avais parlé un peu dans ce post :

     

    J'aimerais vraiment voir cette technologie ressuscité et se développer. D'autant que ça ne partirait pas de rien entre les ukrainiens et les récents développements américains.

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  4. Les turbines on du mal a être très performantes en terme de rendement sous les 1500cv - pile poil la puissance demandé par les MBT... - seuil à partir de quoi ça s'arrange.

    Une voie d'amélioration du rendement serait d'adjoindre un "régénérateur" qui récupère la chaleur en sortie de turbine pour la ramener en sortie de compresseur/entré de la chambre de combustion. Ce serait bon aussi pour la discrétion IR par abaissement de la température d'échappement.

    Une amélioration supplémentaire possible est "l'intercooling" en refroidissant l'air entre les étages des compresseurs. Ce processus réduit le travail de compression et augmente aussi le rendement du cycle de la turbine à gaz.

    ça pourrait être construit en très peu de pièces avec des géométries complexes grâce à l'impression 3D.

     

    Une autre technologie que j'aimerais voir explorée, c'est les moteurs 2 temps. Surtout ceux à pistons opposés. Non ! Pas comme dans les flats des Porsche, mais réellement avec des pistons qui se font face et se partage un même cylindre.

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  5. il y a 54 minutes, Boule75 a dit :

    ...

    Du chantage, non, mais défendre le bout de gras, oui ! (je te concède que la différence est souvent infra-mince...). Je te fiche mon billet (et j'espère) que les barrages ne seront pas cédés.

    Je reconnais que c'est très possible,...

    Depuis que le problème se pose, c'est à dire le gouvernement Sarkozy, les gouvernements successifs, cherchent des échappatoires. Mais je crois bien que les autorités sont à court d'effets de manches face à des commissaires européens à bout de patience.

    D'où l'échange de la privatisation des barrages contre la sanctuarisation du parc nucléaire, et l'élaboration d'un accords dans ce sens.

    C'est le terrain d'entente qui a été trouvé pour répondre à l'insistance de la Commission qui  trouve- et pour répondre aussi à ça*- que la position d'EDF est trop dominante.

    *

    il y a une heure, Boule75 a dit :

    Ca m'étonne : n'est-ce pas plutôt le fait d'investir dans des producteurs d'électricité dans d'autres pays de l'Union qui serait interdit ? L'interconnexion, les échanges transfrontaliers... c'est intéressant (ou pas) mais la position de monopole n'y change rien.

    ...

     

    La crise donnera peut être un répit, et peut même plus qu'un répit, débouchera sur une remise en cause...

    Mais le plus probable c'est que les barrages tomberont dans l'escarcelle de Total qui chercher à se diversifier tout en améliorant son bilan carbone.

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  6. il y a une heure, Albatas a dit :

    ...

     

    En mode publique, et sans accéder au marché de l'échange de l’électricité, penses tu que des ventes négociées "de grès à grès" (genre des accords d’assistance entre pays, avec des prix fixés en avance) seraient possibles même si beaucoup moins flexibles ?

    Tu me poses une colle...

    Les contrats de long terme de grès à grès en bilatéral (c'est à dire sans intermédiaire) sont prévus : https://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/bourse-de-lelectricite-marche-europeen .

     

    Est-ce que les état ont le droit le faire entre eux ? Par l'intermédiaire d'entreprises publiques qui existent déjà ou crées ad hoc, je n'y vois aucun obstacle. 

    Les états ont-ils le droit de garantir financièrement ces contrats pour minimiser le risque crédit qui sont généralement rattachés à ce type de contrats de longues durées ? Je n'y vois pas non plus de problème.

    Mais peut être faudra-t-il y procéder de façon plus ou moins indirect, histoire de ne pas être attaqué pour pratique anticoncurrentielle/dumping par des entreprises privées, un pays tiers, voir se faire taper sur les doigts par les institutions européennes elles mêmes.

    Désolé, je sais que ça fait très réponse de normand, mais c'est le mieux que je puisse faire.

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  7. il y a 23 minutes, Gallium a dit :

    @Shorr kan

    Rien n'empêche concrètement d'user de rapports de force, la menace d'un eurovoir de la France est suffisamment dissuasive pour nous laisser faire ce que nous voulons (on attend toujours la catastrophe promis du Brexit d'ailleurs), mais voilà, ça, nos dirigeants sont mentalement bloqués là dessus.

    Effectivement, la France a une position très forte sur le réseau qui la rend indispensable: pile au milieu de l'Europe occidentale !

    Position d'autant plus forte que celle de l'Allemagne est faible : Ella a longtemps rechigné à connecter le Nord et le Sud et fait appel à ces voisins français, belges suisses et italiens pour équilibrer son réseau ; et ils ne peuvent pas non plus faire de gros appels de puissance depuis les pays de l'Est qui par peur de voir leur propres réseaux sursollicités, ont installé des dispositifs dont j'ai oublié le nom pour entraver le passage du courant d'Est en Ouest  ( c'est vraiment vicieux...).

     

    Mais c'est pas le genre de la maison de faire du chantage. Comme sur tout un tas de sujet. L'impuissance est souvent un comportement acquis avant d'être une réalité objective.

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  8. il y a 22 minutes, Albatas a dit :

    ...

     

    J'ai encore une question, et j'ai du mal à trouver une réponse claire. J'ai entendu Jancovici dire, dans une vidéo, (je ne sais plus laquelle) qu'en fait les règles européennes n'impose pas la concurrence dans le domaine de l’électricité. Son propos était de dire qu'un monopole d'état, 100% public, c'est ok pour l'UE. Mais comme EDF à été en partie privatisé et est passé sous un régime de droit privé, il y a maintenant obligation de concurrence. C'est encore valide ce truc ?

    C'est exactement ça ! Je ne me souviens plus où je l'ai lu, mais la Commission laisse le choix c'est soit 100% publique et là pas d'obligation de se plier à la concurrence "libre et non faussé" come le dit la formule.

    Mais du moment où un pays participe au marché de l'échange de l'électricité de l'UE, il est tenu de s'y plier et de privatiser massivement le secteur de la production (la distribution c'est à part car considéré comme un monopole naturel).

     

    L'Etat français a cru malin - et concrètement ça l'était- de chercher à vendre le surplus d'EDF et de profiter de la rente d'alors pour faire rentrer des sous. On en revient toujours avec ces histoires de cout marginaux qui étaient les plus faibles pour le nucléaire. La situation c'est retourné avec les ENR qui ont des couts marginaux encore plus faibles. Sans parler des épisodes de prix négatifs sur le marché de gros de l'électricité que provoque ces même ENR, et qui tendent à ce multiplier. ça rend très difficile le recouvrement des couts fixes.

    Ce n'est donc pas entièrement la faute à l'Europe comme on l'entend souvent, qui même si ses instances sont très idéologisés et à sa décharge, a fait montre d'une certaine cohérence Il n'est pas permis de jouer sur les deux tableaux en même temps..

    Est ce qu'un retour en arrière est possible ? Légalement je pense que oui, mais vu l'intégration des réseaux des différents pays de l'UE, les uns avec les autres, je pense que concrètement non.

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  9. Les SU-35 destinés initialement à l'Egypte, vont peut être finir en Iran. Je dis peut être parce que ce n'est pas très clair. Dans certaines annonces c'est acté, mais le commandant de l'armée de l'air iranienne, semble dire qu'en fait pas vraiment...

    https://english.news.cn/20220904/d4e063e3b62249df892d36aea1ddd38b/c.html

    Citation

     

    TEHRAN, Sept. 4 (Xinhua) -- The purchase of Su-35 fighter jets from Russia is on the agenda of the Iranian Air Force, Commander of the Iranian Air Force Hamid Vahedi said on Sunday.

    The final decision on the purchase of Su-35 fighters rests with the Iranian Army Command and the Armed Forces General Staff Command, Vahedi told Iran's BORNA news agency in an interview.

    Last month, Western media reported that Iran was seeking to exchange its unmanned aerial vehicles with Russian Su-35 multipurpose fighters in a barter deal.

    Traduction:

    TEHERAN, 4 septembre (Xinhua) -- L'achat d'avions de chasse Su-35 à la Russie est à l'ordre du jour de l'armée de l'air iranienne, a déclaré dimanche le commandant de l'armée de l'air iranienne Hamid Vahedi.

    La décision finale sur l'achat de chasseurs Su-35 appartient au commandement de l'armée iranienne et au commandement de l'état-major général des forces armées, a déclaré Vahedi à l'agence de presse iranienne BORNA dans une interview.

    Le mois dernier, les médias occidentaux ont rapporté que l'Iran cherchait à échanger ses véhicules aériens sans pilote avec des chasseurs polyvalents russes Su-35 dans le cadre d'un accord de troc

     

     

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  10. il y a 8 minutes, gustave a dit :

    Pour l’heure ce type de frappes demeure étonnamment limité. Par exemple les grands ponts sur le Dniepr, ce dont je suis personnellement très surpris.

    Ce genre d'infrastructure, tout le monde pense qu'il en aura besoin dans une phase ultérieur de la guerre.

    C'est en quelque sorte un marqueur d'optimise dans les deux camps et de volonté de continuer à se battre......incidemment aussi, c'est une indication que l'issue du conflit est lointaine.... 

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  11. Le 03/09/2022 à 12:02, Tyler a dit :

    Comme expliqué plus haut c'est pas une question d'étalon énergétique mais de coût marginal.

    D'ailleurs en attendant les enr et le nucléaire doivent faire des marges très très confortables, ça pourrait être malin de les obliger à les investir dans de nouvelles installations ou financer des dispositifs d'économie d'énergie (taxe exceptionnelle pour, par exemple, financer l'isolation des logements anciens ou le lancement d'écoles spécialisées pour offrir des reconversion pro dans ces domaines aux secteurs qui vont prendre cher)

    J'ai une pensé toute particulière pour les heureux bénéficiaires des concessions hydroélectriques à travers l'UE. Eux doivent carrément se faire des gonades en Or massif.

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  12. il y a 13 minutes, Claudio Lopez a dit :

    Je ne suis pas germanophone ou spécialement germanophile 

    Je pense que beaucoup de monde se trompe en voulant comparer la "peur" de l'allemagne entre la puissance du complexe militaro industriel français  et l'" adhésion" du complexe militaro-industriel des états-unis . 

    Le rapport que les allemands (et beaucoup d'européens) qu'ont avec les états unis n'a pas grand chose à voir avec celui de la France ou avec la Grande Bretagne. 

    On n'est pas dans le même paradigme...

    Depuis 45, les américains se sont installés durablement en allemagne et toute une génération d'allemands ont grandi avec la présence de 100 000 soldats américains et leur familles dans leur pays. En plus de l'influence politique et militaire , c'est toute la sociologie-culturelle allemande qui a été influencé par les américains (beaucoup d'allemands ont un niveau d'anglais impressionnants et sont devenus atlantistes et fasciné/amoureux des USA ). 

    Pour eux, les états unis, ce n'est pas seulement un pays ami ... c'est aussi et surtout leur "grand frère" "protecteur" et puissant . 

    Pour ne pas dire : LE PARRAIN:mechantc: (en version Don Corleone bien entendu )

    Et pourtant les bombardiers B29_B25 du grand "frère protecteur" ont fait de sacrés ravages dans les villes allemandes entre 42 et 45 mais bon c'était pour se débarrasser du nazisme et puis le temps, le plan marshall, le miracle économique allemand, la peur commun du communisme et le syndrome de Stockholm sont passés par là pour effacer tout ça...:biggrin:

    Bref, tout ça pour dire que les allemands ne voient plus les américains comme des rivaux depuis longtemps , donc ça ne les gène pas du tout d'acheter à gogo des F35, des Chinoock, des avions de reconnaissance P8, etc... car cela fait partie du "pizzo naturel" à payer pour son "grand frère" protecteur.

    Mais par contre, participer à un projet européen dont ils seront "suiveur" et minoritaire dont ils savent que cela va contribuer à la pérennité industriel défense de leur plus grand rival aéronautique en Europe : LA France . 

    Là, ca leur fait mal au cul...et "bizarrement" l'orgueil industriel allemand ne l'accepte pas, surtout avec de l'argent public allemand...

    Autant avec Airbus civil, ils ont accepté de le faire car ils savaient que ce serait une collaboration 50-50 ( ce qui n'est pas vraiment le cas, car ils n'ont pas l'équivalent en puissance du SAFRAN ou de Thales )

    Mais autant dans le domaine de la défense qui obeit à d'autres critères, c'est une autre histoire...

    Ou pour le dire de façon plus succincte, l'Allemagne souffre du syndrome de la femme battue...

    Le corolaire c'est donc que la France doit battre l'Allemagne comme plâtre pour se faire aimer d'elle ...............j'ai bon ?:ph34r:

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  13. Le 31/08/2022 à 13:27, FAFA a dit :

     

    Le 31/08/2022 à 13:34, Deres a dit :

    C'est juste le fluide de transport, cela ne change pas le besoin en énergie associé.

    Je ne suis pas totalement certain de la sécurité en cas de fuite ...

    Mais cela va dans le sens de mon fantasme de la cogénération nucléaire ! Associé à des stockages volumique de chaleur souterrain ! Car on a déjà les centrales et autant de sous-sol que l'on veut.

     

    Le 31/08/2022 à 13:40, g4lly a dit :

    On le fait déjà le stockage calorifique sous terrain y compris avec des céramiques très haute température pour l'industrie.

    Si on voulait toutes les villes proche de CNPE serait chauffé au nucléaire... On a eu des expérience avec certains sites industriels et de loisirs d'ailleurs.

    Mais la phobie nucléaire était trop forte.

    Avec le réchauffement et la magie de l'habitat BEPOS de toute façon plus besoin de se chauffer.

    à priori on peut se demander comment un gaz peut permettre le transport de calories dans un réseau plus compact qu'avec de l'eau ?!

    Ce qui n'est pas précisé, et semble important de le faire, c'est que le CO2 est ici sous forme dite "supercritique", où le gaz se comporte à la fois comme un gaz et un liquide !

    C'est l'un des fluides de travail avec l'hélium, candidat à la conception de turbine plus compacte.

    Pour avoir une idée

    Révélation

     

    relative-size-of-steam-helium-and-superc

     

     

     

    Révélation

     

    main-qimg-fd07beb404ce0b6ae7eb75e46bb76b

     

     

    Révélation

     

    dodge-sco23-supercritical-co2-turbine.jp

     

     

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  14. Le 02/09/2022 à 23:53, wagdoox a dit :

    edf s’engage à redémarrer tous les reacteurs nucléaires. 
    https://www.tf1info.fr/politique/crise-de-l-energie-nucleaire-edf-s-est-engage-a-redemarrer-tous-les-reacteurs-a-l-arret-pour-cet-hiver-assure-le-gouvernement-2231125.html

    ca représenterait combien de la consommation énergétique de la France ? 18% ?

     

    Le 03/09/2022 à 00:10, Alzoc a dit :

    Si on part sur la conso électrique qui représente grosso modo 20% de la consommation d'énergie en France (chiffres 2015) :

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    consommation-finale-energie-france-2015_

    Le nucléaire représentant en moyenne 75% de notre production électrique (chiffres 2016) :

      Révéler le contenu masqué

    production-electricite-2016-france_zoom_

    Enfin sachant qu'il y a 58 réacteurs en France (puissance comprise entre 900 et 1500 MWe) et que 29 sont actuellement à l'arrêt si on les redémarres ils (les 29 réacteurs) représentent de l'ordre de 0,2*0,75*0,5 = 7,5% de la consommation énergétique française (bien entendu ce n'est qu'un ordre de grandeur étant donné que j'ai fait quelques approximations et hypothèses simplificatrices).

    Pour info la répartition de la dépenshttps://www.youtube.com/watch?v=s5e90JukQEs&ab_channel=Énergieetdéveloppemente énergétique par secteur :

      Révéler le contenu masqué

    consommation-finale-energie-secteur-fran

    Tous les graphiques viennent d'ici :

    https://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/mix-energetique-de-la-france

    Votre échange m'a rappelé ce grand moment de politique :laugh:

     

     

     

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  15. Le 01/09/2022 à 07:18, prof.566 a dit :

    Il y a un truc que j'aimerais savoir. Pourquoi a-t-on indexé le prix de l'énergie sur celui du dernier kW (en termes de prix) produit? Il doit bien y avoir une raison, mais elle m'échappe.

    L'utilisation du mécanisme de tarification au cout marginal est sensé mimer El Famoso concurrence libre et non faussé, et in fine favoriser le consommateur...

    Le fond du problème c'est qu'en roue libre, s'est source d'instabilité et que ça mine le long terme vu que les calculs économiques dans ces conditions sont pratiquement impossibles. Ce manque de visibilité amène au sous investissement dans les capacités existantes et futurs - comme aujourd'hui...-  Bref c'est difficile de se projeter dans le temps avec ce système quand il n'est pas modéré par la prise en main par l'Etat.

    Bon, plus fondamentalement il y a une bonne raison théorique qui consiste à rationaliser la consommation d'électricité, éloigner le consommateur de faux choix, et de maximiser la satisfaction général de la collectivité et pas juste servir l'intérêt du producteur monopoleur ; ou comme diraient les économistes, de maximiser "l'utilité"  (le mot savant dans la profession pour le bien être). Dans cet article Marcel Boiteux explique le comment du pourquoi : https://www.larevuedelenergie.com/wp-content/uploads/2020/04/Boiteux-1956-La-vente-au-cout-marginal-revue-energie.pdf

    Cet article de cairn en dit plus aussi : https://www.cairn.info/revue-politix-2014-1-page-91.htm 

    Bref entre de bonne main, la tarification au cout marginal est un remarquable outil de "planification concurrentiel". Mais ses actuels modalités d'application ne mène qu'au chaos.

     

    Aussi pendant longtemps EDF , de l'époque où elle était en surcapacité, y a bien trouvé son compte vu que les marchés de gros de l’électricité du prix du MWh se fait en fonction du mécanisme dit du "merit order"/ordre de préséance, qui classe les sources de production du coûts marginal le plus faible au plus haut; ce qui mécaniquement favorisait le nucléaire au vu de ses couts variables /couts marginaux faibles. Mais la vedette à été volé par les ENR (au cout marginal pratiquement nul) et à mis EDF dans la panade que nous lui connaissons...

     

    Mais avec une offre tendue, le cout marginal aujourd'hui est fait par les centrales à gaz dont les couts variables sont proportionnellement plus important que les ENR et le nucléaire. L'avantage du gaz en effet, c'est que son CAPEX est faible, mais que son OPEX - proportionnellement plus important- évolue comme le prix de ses intrants, ou dit plus simplement, quand le gaz est cher l'électricité l'est aussi.

     

    Le 01/09/2022 à 10:04, Deres a dit :

    C'est plus vicieux que cela car les énergies renouvelables ont la priorité de vente et des tarifs garantis. On parle beaucoup du prix du gaz et donc des couts marginaux, mais cette priorité fait aussi fortement augmenter les couts fixes (si ta centrale ne fonctionne que la moitié du temps, tes couts fixes par Kwh double, c'est mathématique). Donc l'ajout de plus en plus d'énergie renouvelable mène inéluctablement à une augmentation du prix de l'électricité via els couts fixes des centrales thermiques aux combustibles fossiles ou nucléaires. Dans l'autre sens, quand les énergies renouvelables sont abondantes, elles ne font pas diminuer le cout marginal en dessous de leur tarifs de rachat garanti. Pire, elles produisent parfois en excès de la demande et sont pourtant achetés, ce cout étant à reporter sur les couts de l'électricté à d'autres moments.

    Cet article explique bien ce mécanisme : https://www.fondapol.org/etude/prix-de-lelectricite-entre-marche-regulation-et-subvention/

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  16. il y a une heure, CortoMaltese a dit :

    Ne jamais oublier non plus les risques d'une fuite en avant, dans la défaite comme dans la victoire. Je ne veux pas faire de point Godwin, mais Hitler lui même n'imaginait sans doute pas en 1933 être un jour maître de Paris et faire le siège de Moscou. Mais de victoire en victoire, l'appétit grandi, l'ubris aussi, et on se dit "et si ?". 

    En effet, l'appétit vient en mangeant, et comme on dit, quand l'appétit va, tout va !

     

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  17. Intuitivement, on a tendance à penser que les prix à l'issu de la confrontation de l'offre et la demande se modulent proportionnellement aux quantités échangés.

    Mais ce n'est pas comme ça que ça fonctionne. Il faut toujours garder en tête, que les prix de l'énergie encore plus qu'ailleurs, se font "à la marge" : qu'un petit déséquilibre apparaisse, et les prix crèvent le plafond !

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