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Shorr kan

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Tout ce qui a été posté par Shorr kan

  1. Attention aux conclusions insuffisamment fondées et aux opinions trop définitives sur le sujet. https://mwi.usma.edu/learning-the-wrong-lessons-biases-the-rejection-of-history-and-single-issue-zealotry-in-modern-military-thought/ Ou comme disais ce cher Napoléon : "Le grand art, c'est de changer pendant la bataille. Malheur au général qui arrive au combat avec un système."
  2. Qu'est ce que j'aimerais être une petite souris au moment où ils seront face à face, ou plutôt cote à cote, ces deux là ! Surtout coincés dans une tranché ou un truc du genre.....ambiance, ambiance.........un moment magique, j'en suis certain !!
  3. funfact - si l'on peut dire- Ce qui a précédé l'accident de Tchernobyl est un essai de résistance à la guerre nucléaire et ses EMP. Il s'agissait de mettre le réseau hors ligne et de laisser le rotor de la génératrice tourner en roue libre, pour rapidement les remettre en marche une fois l'attaque passé. ça demandais aussi de ramener le réacteur à basse puissance, ce qui lui faisait traverser une phase où il était transitoirement instable.
  4. ça c'est juste n'importe quoi. Ils étaient nombreux à prévenir de la catastrophe que provoquerait la déstabilisation d'un pays fragile comme l'Irak, et ils étaient encore plus nombreux à s'opposer et manifester contre cette invasion pour le principe, même si ça a été vain.
  5. L'OTAN n'est pas une menace militaire direct pour une puissance conventionnelle et nucléaire comme la Russie. L'enjeu est le gain d'influence d'un camp au détriment de l'autre au risque pour ces derniers de se faire marginaliser en tant que puissance. C'est le moteur de cette histoire. La guerre d'agression est illégale et immorale, mais ne simplifions pas à l'excès au point de nier le poids des luttes géopolitiques dans le actions des belligérants.
  6. Je pense aussi. Il croyait prendre le pays comme une fleur, mais maintenant c'est un peu le flou artistique et il improvise. Il tâtonne. Il est face à un dilemme : Occuper le pays par son armée c'est matériellement impossible, négocier juste la neutralité de l'Ukraine rend toutes les mesures qu'il a prise overkill par rapport à ce résultat, alors que son pays continuera à essuyer de lourdes sanctions qui en toute probabilité ne seront que partiellement levé si la paix/un armistice était conclu, et de passer durablement pour un pestiféré auprès de tout l'occident. Je pense que la solution par défaut qu'il adoptera, sera d'établir un gouvernement fantoche et de leur sous-traiter en les appuyant, la répressions de la résistance. En même temps c'est une guerre d'agression. Sur l'échelle des tabous du droit international c'est tout en haut avec le génocide. C'est difficilement soutenable.
  7. Moi, ce qui intéresse, c'est de savoir c'est quoi l'objectif de guerre de Poutine ? Est-ce que c'est la neutralité de l'Ukraine ? Son absorption ? Obi-Wan Kenobi ?
  8. Dans un scenario de wargame que j'avais pondu en 2014* et qui ressemble à ce qu'on connais aujourd'hui, j'avais identifié ce problème comme l'un des points dure qui ne semblais pas avoir d'autres solutions que la répression ou le changement de régime. *
  9. Il faut intégrer l'idée que les sanctions mettrons du temps à faire effet. Financièrement, la Russie offre peu de prise et la Chine est là pour suppléer à la fourniture en biens de consommations, soit qu'elle produit elle même ou comme intermédiaire. Enfin il y a la contrebande... Vladimir Poutine a relativement bien préparé son pays à un siège économique et il semble déterminé à réprimer chez lui les mécontents frustrés par cette situation. La seule faiblesse que je vois, c'est d'assécher directement leur gagne pain, c'est à dire les flux d'argent générés par leurs exportations. Mais je ne sais pas à quel point l'économie mondiale peut s'en passer et même si c'est réaliste ; par exemple je ne vois pas les pays d'Asie de l'Est - l'atelier du monde- aller trop loin dans cette direction. Entre temps Vova a les mains libres pour faire ce qu'il a en tête. C'est à dire soit trouver un compromis acceptable mais qui le favorise, ou éliminer/absorber l'Ukraine et compter sur la lassitude des occidentaux (mauvais calcul je pense). Par contre, la vigueur de la réaction des européens a du l'étonner, quand il devait s'attendre à des coup venant plutôt des Etats-Unis.
  10. Enhardis par ses précédents succès, les éléments pointent vers un biais d'optimismes de sa part. Ce qui est courant chez les dirigeants politiques qui se lancent dans une guerre (qui sera forcément douce et fraiche) en plus d'une dose d'auto-intoxication. Mais il n'a pris qu'un risque calculé comme il en a l'habitude, et il lui reste de la réserve et certainement des plans de rechanges. Là où ça pêche, c'est que son armée n'a plus l'air si terrible que ça et que par son action, et quel qu'en soit l'issue, il a donné aux ukrainiens l'occasion de montrer qu'il était possible de résister. En tout cas sur le plan éminemment important des perceptions. Parce que comme le disait le Cardinal de Retz : On ne sort de l'ambiguïté qu'à son détriment.
  11. Les points en gras m'interroge aussi. Les autres ont des explications possibles (volonté de minimiser les dégâts sur les infrastructures, manque d'instruction de la troupe, temps incompressible pour neutraliser la force aérienne adverse, surtout si elle est dispersée et qu'elle opère depuis des terrains sommaires) Mais je partage le sentiment exprimé à la fin.
  12. Le fait est que l'intégrité territoriale de la Russie ne survivrait probablement pas à une nouvelle vague de démocratisation. La dernière fois elle a failli y passer sous le coup d'une chiée de séparatismes. C'est un pays dont les différentes composantes ne tiennent que par un contrôle serré du centre et elles se barreraient à la moindre possibilité de faire valoir leur existence en tant qu'entités souveraines et indépendantes du pouvoir centrale, ne laissant derrière qu'une Russie "folklorisé" réduite aux territoires historique des 1er siècles de sa fondation, loin de la Russie au 11 fuseaux horaires. Alors, avec un chapelet de démocraties à sa frontière et sous le bouclier de l'OTAN, c'est plus ou moins la mort assurée en tant que puissance à terme.
  13. Moi je la sent mal cette négociation. Il y a une incompatibilité radicale entre les deux camps. Poutine doit en être très conscient et c'est ce qui l'a probablement décidé à agir et à se contrefoutre des protestations/représailles occidentales. En conséquences de quoi je pense qu'il temporise encore. J'espère que je me trompe et qu'il a plutôt décidé d'encaisser ses maigres gains.
  14. Je n'ai pas trop de doutes sur la supériorité organisationnelle de l'armée russe et sur leur capacité à aplatir les ukrainiens s'ils décidaient d'aller jusqu'au bout. Je n'oubli pas non plus que la guerre n'est ni un film, ni un jeu vidéo et que les médias modernes sous toutes leurs formes ne sont pas un bon thermomètre de l'avancée réelle des opérations ; ni n'oubli les notions clausewitziennes de friction qui explique que tout ne se passe pas comme à la parade, ou la dysmétrie entre attaque et défense avec l'avantage à cette dernière et qui elle explique elle pourquoi les ukrainiens n'ont pas été balayé - en plus du fait que les russes semblent retentir leur coup- et obtiennent quelques succès qu'ils savent mettre en valeur. Mais mon sentiment est que malgré l'indéniable saut qualitatif de cette armée, ils n'ont pas su exploiter tout le potentiel de la tactique et de la technologie pour développer le combat décentralisé en petites unités ; parce que je pense qu'il est là l'avenir de la guerre ! Et je met ça sur le dos de ce que j'appel "le problème russe" : c'est à dire qu'ils tiennent doctrinalement généralement le bon bout, mais avec toutes les peines du monde à passer à l'application. Mais bon, dans leur réforme, je pense aussi que les responsables connaissent bien les limites que j'ai évoqué et de ce qu'ils peuvent réellement exiger de leurs troupes et qu'ils tolèrent pragmatiquement ces insuffisances en échange d'un outil militaire fonctionnel aujourd'hui plutôt que dans un futur hypothétique. Comme @KPLX je pense qu'ils cherchent à éviter de donner matière à contestation en interne. Un "accident médiatique" est toujours possible et l'opinion sensible au "fake". Dans une approche réductionniste, moins tu mets de variables en jeu, moins il y a risque de dérapages ; comme on dit chez les ULMiste, quelque chose qui n'existe pas ne tombe pas en panne. C'est mon avis.
  15. Je plussois d'une manière générale , mais on peut aussi quand même constater certains manquements qui semble se discerner - je parle au conditionnel parce qu'on en aura le cœur net probablement longtemps après la guerre- à l'échelons tactique/petite tactique/logistique.
  16. Le fait est que les forces russes ont du mal à protéger leurs arrières et à se déconcentrer pour se déplacer/combattre en petites colonnes, si possible sans se paumer. Il n'ont pas du recevoir le memo comme quoi il n'y a plus de front dans la guerre moderne...
  17. Il y un peu de ça. Mais aussi, les donateurs n'étaient pas sur non plus du désir de combattre des ukrainiens. Leur combativité en a étonné plus d'un - en particulier quelqu'un au Kremlin, je pense...- Et même plus, ils ne croyaient pas à la possibilité d'une invasion de l'Ukraine. Que ce n'était qu'une virtualité.
  18. Pour savoir si c'est du bluff ces histoire d'armes nucléaires, ou s'il est réellement déterminé le Vladimir, il suffit de se poser une question, juste une : accepte-il en temps normal de partager ses fluides corporels avec les femmes ? Pour ceux qui n'ont pas compris ou ne se rappel pas :
  19. L'infanterie, même spécialisée, n'est pas une arme très létale, et n'est vraiment efficace qu'en cas d'attaque surprise réussie.
  20. Je pense aussi que vu que pour Vova, l'Ukraine c'est aussi la Russie, il veut récupérer un pays pas trop amoché.
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