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Shorr kan

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Messages posté(e)s par Shorr kan

  1. une idée à analyser qui apporterait de la souplesse dans l'euro, mais je doute que ca passe

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20121120trib000732188/pour-sauver-l-euro-coupez-le-en-trois.html

    Un économiste allemand propose de créer trois zones monétaires au sein de la zone euro qui correspondraient aux trois types d'économies de la région. Une analyse salutaire qui s'inspire de trois exemples contemporains de zones monétaires sans gouvernements.

    La zone euro doit-elle éclater? Faut-il créer une nouvelle «zone mark»? Doit-on, pour sauver l'euro, créer un gouvernement de la zone euro? Toutes ces questions ne cessent d'être posées alors que s'éternise, malgré les annonces rassurantes des uns et des autres, la crise de la dette en zone euro.

    La solution fédéraliste n'est pas une voie de sortie de la crise

    Un économiste allemand, Martin Skala, des universités de Francfort et Osnabrück, apporte sur le site Ökonomenstimme et dans le quotidien autrichien Die Presse, une réponse originale: il faut couper la zone euro en trois, tout en conservant une seule banque centrale! Selon lui, l'erreur fondamentale de la construction de la monnaie unique réside dans les divergences fondamentales de nature des économies réunies sous la coupe de l'euro. Et pour lui, l'exigence d'une politique économique commune et d'un gouvernement commun n'est pas la solution que les «fédéralistes» présentent souvent.

    Martin Skala présente pour cela plusieurs arguments. D'abord, il est impossible de mener «une dévaluation interne par de nouvelles structures bureaucratiques ou des transferts infinis». Sans compter, ajoute-t-il, que «une réelle surveillance des budgets nationaux de l'extérieur n'est ni réalisable, ni démocratiquement souhaitable.» Enfin, il n'est pas possible de mettre en place un contrôle autoritaire des salaires qui serait cependant nécessaire.

    Des unions monétaires sans Etat qui fonctionnent

    Surtout, l'économiste bat en brèche une idée reçue selon laquelle il ne peut y avoir de monnaie unique sans gouvernement unique de la zone monétaire. Dans Le Point du 13 septembre dernier, Bernard-Henri Lévy titrait, par exemple, son «Bloc-Note»: «Faire l'Europe politique ou mourir.» Martin Skala affirme pourtant que rien n'est plus faux. Il existe en effet trois unions monétaires aujourd'hui qui durent depuis fort longtemps et dont les gouvernements ont une large autonomie économique.

    Il s'agit de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) qui regroupe huit pays, de la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (Cemac) qui compte six membres et l'Union monétaire des Caraïbes orientales (ECCU) qui rassemble également huit pays. Ces trois unions monétaires n'ont pas, selon Martin Skala, «la profondeur institutionnelle de l'Union économique et monétaire» et pourtant, elles existent depuis 52 ans pour les deux premières et depuis 77 ans pour l'ECCU. L'économiste rappelle d'ailleurs que ces unions ont su surmonter des crises graves où des garanties immenses ont été prises par certains pays. Le Burkina Faso a ainsi accepté de prendre une garantie de 200% de son PIB pour sauver le Niger. Pourquoi une telle résistance? «Des économies de même nature peuvent prendre part à une union monétaire» alors qu'en zone euro, les économies des Etats membres sont bien trop hétérogènes.

    L'Europe en trois

    Quelle solution? Martin Skala estime que l'UEM est constitué de trois groupes d'économies:

    1/ Les économies «N» (pour «nordiques») au taux de croissance potentiel bas, produisant un faible taux de hausse des prix. La monnaie de ce groupe doit être stable.

    2/ Les économies «EM» (pour «émergentes») au taux de croissance potentiel fort s'accompagnant d'un taux d'inflation élevé pendant plusieurs décennies. Ces économies sont souvent basées sur la demande extérieure. La monnaie de ce groupe a un potentiel de réévaluation au fur et à mesure que les économies mûrissent. L'Irlande, la Slovaquie et l'Estonie pourraient en faire partie.

    3/ Les économies «S» (pour «sudistes») au taux de croissance potentiel intermédiaire avec une forte inflation en raison d'une préférence pour une croissance basée sur la demande intérieure. La monnaie de ce groupe a une tendance à la dévaluation.

    Trois monnaies, une banque centrale

    Martin Skala propose alors de créer, à partir de l'euro, trois monnaies différentes, toutes trois gérées néanmoins par la BCE: le Nuru pour le premier groupe, l'Emru pour le second, le Suru pour le troisième. Pour Martin Skala, le cas de la Banque de France qui est responsable de cinq monnaies différentes (euro, deux francs CFA, franc pacifique et franc comorien) prouve qu'une gestion multiple par une banque centrale est possible.

    De nombreux avantages

    L'économiste égrène alors les avantages potentiels de sa solution. D'abord, chaque monnaie pourra répondre adéquatement aux besoins de chaque zone. Les réévaluations et dévaluations pourront prendre place dans des systèmes d'ancrages ajustables adaptés aux circonstances. Une solution qui aurait permis de donner un peu d'air à l'économie grecque par exemple. De même, les critères d'entrée dans chacune des zones monétaires seraient adaptés et permettraient d'accueillir des pays qui, par exemple, ont un peu plus d'inflation. La Lituanie pourrait ainsi entrer dans l'Emru, alors que son taux d'inflation l'empêche pour le moment de viser l'euro. Globalement, l'UEM y gagnerait de la crédibilité. Surtout, la politique monétaire serait mieux ajustée et freinerait l'émergence de «bulles» comme ce fut le cas en Irlande ou en Espagne au début des années 2000.

    Un projet réalisable ?

    Cette proposition mérite l'intérêt et semble sensée, mais elle risque d'être difficilement acceptable au niveau politique. Ces trois zones ne seraient-elles pas trois «divisions» et les pays du Suru ne risqueraient-ils pas de devenir les derniers de la classe? Dans ce cas, tout le monde cherchera à rejoindre au plus vite, le Nuru, la monnaie d'excellence. On risque alors de se retrouver avec les mêmes tares que l'euro: la volonté, pour des raisons politiques, de faire entrer dans le Nuru le plus de pays possible, sans se soucier des réalités politiques. Dans une Europe où l'on prend le chemin d'une «voie unique», cette proposition n'en est pas moins salutaire, même si aucune volonté politique ne semble devoir la soutenir.

    Enfin un économiste allemand sensé !

    La proposition n’est pas si nouvelle que ça. Jacque Sapir et d’autres ont déjà proposé de faire passer l’Euro du statut de monnaie unique à celui monnaie « commune ». Ici, chaque zone aurait « sa » monnaie qui varierait en fonction des fondamentaux de son économie.

    Quand il parle d’encrage, je pense que cela devrait fonctionner de la façon suivante : chaque monnaie aurait cours à l’intérieur de ces zones et s’adapterait à une monnaie pivot qui serait à la fois le «véritable» Euro et une monnaie de compte à partir de laquelle se feraient les conversions dans les échanges avec les autres zones et à l’international.

    Ça permuterais de rééquilibrer les balances commerciales, et réglerait beaucoup de problèmes des pays du sud contrairement à ce que craint le journaliste à la fin de l’article, notamment celui de leur compétitivité. Ceux qui ont le plus à perdre son les allemands qui verraient leur excédent fondre, mais ça reste équitable, dans la mesure où il refuse d’abonder un budget fédéral qui seul permettrait de sauver l’Euro sous sa forme actuelle.

    Un bémol quand même quant à l’application pratique : scinder de façon brutale l’Eurozone amènerait une dévaluation de la monnaie « sudiste » qui représente presque la moitié de la population de l’UE ; ce qui peut provoquer un choc déflationniste assez violent. Je pense qu’il serait préférable de faire passer dans cette zone d’abord ceux qui ont le plus de mal à suivre le train, c.à.d la Grèce bien sûr, suivie de l’Espagne et du Portugal. La France et l’Italie suivrait dans un second temps.

    Dans tout les cas, cela fait plaisir de voir que des idées sensées commencent à faire leur chemin et de voir les esprits doucement pénétré par des alternatives, à l’inverse du nihilisme monétaire auquel ont à eu droit ces dernières années. Croisons les doigts, rien n’est encore gagné !

  2. Cette stagnation à plutôt avoir avec une transition démographique plus précoce en France que dans le reste de l’Europe, et qu’on pense corrélé au taux d’alphabétisation et à l’augmentation du niveau de vie.

    Notons, qu’au milieu de cette transition la France c’est retrouvé avec une population jeune, et que cela correspond à sa phase « guerrière » et révolutionnaire, comme l’Allemagne au milieu du XIXème siècles.

    On ajoutera que les guerres, historiquement, n’affectent que dans de très rares cas (guerre total et prolongé, comme avec la guerre de 30 ans) la démographie d’une nation.

  3. @Shorr kan :

    Moui, sauf que je ne partage pas systématiquement les avis et opinions que je présente.

    De toute façon, cette exigence n'est pas des plus rationnelles, en effet, mais elle est tout de même motivée par une dure expérience, et maintenant qu'il y'a un état Juif, ils ne vont pas se laisser marcher dessus pour la beauté du geste (quoique parfaitement légitime:: =>) de créer un état pour les Palestiniens.

    ...

    Arf! :oops:

    En gros t'est schizophrène :lol: pas grave, copain quand même ;)

  4. Le serpent se mort la que là ; ne pas donner satisfaction quant à leur demande d’un Etat rien que pour eux, sous prétexte qu’une minorité des leurs refuses tout compromis, voir la destruction du camp d’en face, augmente la frustration de toujours plus de monde qui vont aller grossir les rangs de ces mêmes extrémistes qui auront tout intérêt à être intransigeant. et personne il est content à la fin.

    C’est un peu comme les trolls sur les forums : ils écrivent quelques choses de dégeulasse/absurde, et tout le monde leur réponds en usant d’arguments rationnelles et construits, étalent leurs indignations sans jamais avoir de prise sur leur discours toujours le même à longueurs de pages ; et ce qui de façon annexe aussi prête à confusion et provoque des mésententes entres membres du forum. Alors que ça ne sert à rien ; discuter avec un troll ne fait que l’alimenter en carburant.

    Ça marche comme ça, sauf si tu est sur AD avec des modérateurs aussi efficaces que des matons d’un bagnes guyanais :lol:. 

  5. Mais comment l'URSS ne savait-elle pas fabriquer un ordinateur familial mais avait la maîtrise pour faire des missiles balistiques ou des systèmes sol-air de pointe ?

    Elle s’y est essayé, et ça a donné des petites séries sympas, plutôt appréciés en occident d’ailleurs. Le problème était moins la technique pure que l’orientation exclusive de l’industrie vers l’armement et l’industrie lourde.

    Notons que, pas de bol pour la Russie post soviétique, l’essentiel des sites de recherches et productions  électroniques et informatiques les plus récents avaient été installés dans les pays baltes.

    Mais en général, les savants et ingénieurs soviétiques n’avait rien à envier à leurs homologues de l’Ouest. D’ailleurs ils se plaignaient souvent du fait que le KGB leur faisait parvenir des technologies, qu’il s’était procuré par espionnage/vol/achat par l’intermédiaire de sociétés écrans, et qui n’avaient aucun intérêt du moment qu’ils étaient parfaitement capable de faire de même, parfois mieux. Bref, le cas typique d’une administration qui ne finit par vivre que pour elle-même et complétement déconnecté des besoins de ceux qu’elle est censé servir, et en drainant d’immenses ressources qui auraient mieux servir ailleurs.

    Pour ce qui est de la qualité de la recherche soviétique, j’ai dit qu’il n’avait rien à envier : c’est vraie pour les chercheurs de bases, leur formation est en effet excellentes –et dont la tradition scientifique tout à fait original, aurait deux trois truc à nous apprendre…-. Mais la recherche en général était très/trop cloisonné ; avoir accès à ne serait-ce qu’a des revus étrangères un casse-tête, et les énormes ressources alloué étaient absorbé par le sable de l’administration dont l’organisation en bureaux et sous-bureaux était un vraie capharnaüm. Les choses en était arrivé au point que même une institution prestigieuse comme l’académie des sciences, qui comptait pourtant en son seins d’éminentes personnalités et en pointe de la Perestroika –notamment en proposant à la vente des technologies et des savoirs faires, surtout dans le spatial, à leur homologue occidentaux- était devenus irréformable.

    De fait, la science soviétique commençait à accuser le coup dans beaucoup de disciplines : médecine (notamment la chirurgie cardiaque, qui en est emblématique), électronique ; mais aussi des domaines ou elle était censé être maitresse, comme l’aérospatial militaire et civils et c’est multiples accidents sur les pas de tirs et dans les stocks ! Sans parler du nucléaire. Les infrastructures c’étaient beaucoup dégradés et n’étaient plus capable de soutenir la complexité qu’exigent ces techniques.

    De la possibilité de réforme en URSS, je pense que le seul homme qui aurait été éventuellement capable de le faire, était Youri Andropov.

    Il avait le KGB derrières lui, donc une base puissante doublé d’un vrai pouvoir exécutif, en plus de maitriser les arcanes de la politique soviétique, ce qui manquait fondamentalement à un jeune premier comme Gorby.

    Il était lucide et avait « audité » -toujours grâce au KGB comme centre d’expertise et réseau d’information- l’économie soviétique, et connaissait assez précisément l’ampleur du désastre, ce qui est autre chose que d’en avoir qu’une idée approximative, et dans la mesure où le savoir c’est le pouvoir, il avait un levier très puissant.

    C’était un réaliste ; c.à.d quelqu’un de conscient de la nécessité de réforme tout autant que la nécessité de maintenir ensemble cette empire hétérogène en usant d’autant de fermeté que nécessaire. Je pense qu’il n’aurait pas reculé quant à l’usage de la violence policières/militaires pour faire taire toutes velléités indépendantistes ou dissidences trop remuantes.

    Enfin, les réformes entrepris étaient modeste mais réaliste ; elles consistaient à faire des tests puis les étendre petit à petit, sans perturber trop violemment le tissu économique dans son ensemble. La plus emblématique a été de sélectionner un groupe d’entreprises qui n’étaient plus astreinte à des objectifs bêtement quantitatifs, mais par contre devait dégager des profits, et surtout, la direction disposait d’une plus grandes liberté de gestion. Les résultats ont été particulièrement concluant. La déresponsabilisation à tout le niveau de l’économie soviétique est pour moi ce qui a tué le système. Tout le reste n’est qu’un détail à côté.

    Je pense donc, qu’avec un homme ayant son CV, que l’URSS avait de bonne chance d’atteindre le XXIème siècle en pas trop mauvaise état.

  6. C'est malhonnête dans le sens ou c'est sélectionné. Par contre, ils n'inventent rien et la traduction est correcte pour les video que j'ai vu au moins. Disons que c'est un agrégateur de contenus.

    C’est souvent factuelle pris individuellement – quoique pour un media spécialisé il y a beaucoup de coquilles-, mais la méthode qui consiste à braquer les projecteurs sur ce qu’il y a de plus tordus/glauques/haineux sur un journal du P et M.Orient, puis de diffuser à travers de multiples canaux et enfin de dire : « c’est la réalité de ces pays », je trouve ça très limite niveau déontologie journalistiques ; à considérer qu’ils font du journalisme et pas de la politique partisane.

    Et parfois ça va un peu plus loin que ça dans la mesure où il tronque souvent des interviews et articles, ce qui en change radicalement le sens. Il ont aussi un volet réseautage très importants.

    Bon, je ne vais pas pleurer par exemple sur leur participation dans la campagne de dénonciation de la chaine du Hezbollah, El Manar et qui à aboutie à son interdiction en France -  vous savez, celle qui a diffusé un feuilleton où on voit des rabbins faire du pain Azim avec du sang d’enfants palestiniens  :rolleyes: :lol:. Mais faut pas être dupe ; c’est un outil qui participe de la guerre de l’information et de lobbying dans un style très américains attaché à la notion « d’influence ».

    Je m’étais penché sur les méthodes très efficaces et biaisées de cet institut au plus fort des critiques qui lui était adressé , il y a quelque années– voir les dernières pages du topic USA, où Tancrède détaille par le menu les pratiques de ce genre de formation coté républicains. Mais j’avoue ne plus suivre l’actualité de la région depuis quelques années et ne sait pas comment a évolué cette institution – probablement la même ligne éditorial, mais en plus grand : Big is beautiful…à la sauce américaine quoi  :lol:.

  7. Alors que tous les yeux sont focalisés sur la Syrie ou le Mali, c’est la situation à l’est du république démocratique du Congo (RDC) qui dérape gravement. La prise de Kibulba à 30 km de Goma par les rebelles du M23 a sonné l’alarme. Au point qu’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU a été convoquée ce samedi après-midi à 15h (heure de New-York, 21h Bruxelles), à la demande de la France.

    http://www.bruxelles2.eu/zones/congo-grands-lacs/la-situation-a-lest-du-congo-derape-les-27-saisis-de-la-question-des-lundi.html

    Une nouvelle fois, les troupes de l'ONU ont engagés le combat avec des hélicoptères contre les rebelles du M23 soutenus par des militaires Rwandais :   

    http://www.liberation.fr/monde/2012/11/17/rd-congo-l-onu-appuie-l-armee-dans-ses-affrontements-avec-la-rebellion_861197

    Il y a une chose que je comprends pas.

    Je ne connais pas bien les détails de la géopolitique africaines, et en particulier sa zone australe et centrale ; mais bon sang ! Ce groupe, le M23 est soutenu par le Rwanda.

    Comment ce pays, et son président fait pour pouvoir s’ingérer dans les affaires de son voisins en toutes impunité ? Sans qu’aucune une pression ne vienne les rappeler à l’ordre. Faire pression pour qu’ils tirent sur la laisse de leurs obligés ?

    Qui ont-ils dans leur poche pour avoir à ce point les mains libres ?

  8. Je suis allé faire un tour pour me renseigner sur nos SNLE sur Wiki .

    Et j'ai eu la surprise d'apprendre que un de nos SNLE "Le Vigilant" a fait la guerre !Dans ...... une oeuvre littéraire  ! :lol:

    Il s'agit d'un livre d'un romancier américain Michael DiMercurio, spécialiste en histoire de guerre sous marine.

    Regardez le speech de Immersion d'urgence ! C'est alléchant ! :lol:

    Immersion d'Urgence: Un groupe de terroristes algériens prends le contrôle d'un SNLE français, Le Vigilant, et menace de faire feu sur Paris. Malgré les réticences de l'Elysée, l'OTAN dépêche l'USS Texas et l'USS Hampton, commandés par Peter Vornado et Burke Dillinger, afin de retrouver le sous-marin, bien que celui-ci les avait battu dans un exercice opposant des forces sous-marines françaises, américaine et britanniques. Cet exercice devait montrer le danger des SNLE jugés bien trop discrets et indétectables par les forces de la coalition. Le SNLE "capturé" avait alors battu les forces coalisées. Sauf que cette fois, la mission n'a rien d'un exercice et les missiles pointés sur Paris sont bien réels...

    Il ne manque pa d'imagination cet auteur, déjà que s'emparer d'un SNLE, cela doit être aussi facile que d'aller attaquer "L'Elysée" et en plus les terros arrivent à naviguer sur le SNLE !

    Sachant que savoir naviguer un SNLE c'est aussi simple que de conduire une voiture et que l'on trouve facilement le mode d'emploie sur internet . :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:

    ...

    Mais nooooooooooooooooooooon, pas besoin de ça. Tout le monde  sait –et surtout tout américain - que depuis 40,  tout français est un collabo en puissance. Les terroristes ont juste à demander gentiment, et l’équipage se mettra à son service.  :oops:

    c'est intéressant, mais il explique pas aussi comment ils ont réussie à se procurer l'itinéraire de patrouille du SNLE par hasard ? je vis en bord de mer, histoire de m'en inspirer et en choper un en faisant la grue :lol:.

  9. à chaque fois que je pense à ce conflit je me dis ca serai bien que gaza soit rattaché à l'égypte comme il se doit et que la cisjordanie soit enfin rattaché à la palestine...appelé aujourd'hui jordanie.  

    Elle l’a été, mais l’Egypte ne veut pas de Gaza – d’ailleurs Nasser à son époque disait qu’il la céderait volontiers-. Quant au rattachement à de la Cisjordanie à la Jordanie, avec le développement du nationalisme palestinien, ceux-ci n’en veulent pas ; et la monarchie jordanienne ne pourrait certainement pas digérer ce changement de rapport de force démographique. La création d’un état palestinien reste encore la meilleur solution.

    ...

    Les palestiniens ne l'ont toujours pas fait.Ca ne s'est fait que rarement, lorsque les pressions israélo americaines sur Arafat étaient devenues intolérables. On prétend gouverner un territoire, voir etre un état, on fait en sorte d'imposer le monopole de la violence légitime. Les israéliens l'ont fait, Yitzhak Rabbin n'a pas hésité à ouvrir le feu sur les milices de la droite lors de la guerre d'indépendance, pour les integrer dans la nouvelle armée et sans cela, aucun accord pour mettre fin aux hostilités n'aurait été possible.

    Les palestiniens de Gaza ont peut etre "culturellement" admis que n'importe quelle organisation peut "résister" à sa façon mais dans ce cas, il serait illusoire de prétendre conclure un accord vu qu'il faudrait le faire avec tous.

    Et la Fatah c’est lui fait éjecter de Gaza à vouloir précipiter l’affrontement avec le Hamas après la victoire électorale de celui-ci. Je continue de penser, « qu’un tient tu la, vaux mieux que deux tu l’aura », et qu’une normalisation progressive même au prix d’une menace sécuritaire diffuse reste une vois intéressante. Et la situation actuelle côté palestinien me semble passablement différente des conflits indépendantistes du XXème siècles, et surtout beaucoup plus complexe ;  il n’y avait par exemple, pas de pole réactionnaire aussi puissant que le Hamas d’aujourd’hui, est la tendance politiques était « progressiste » un peu partout.

  10. ...

    Dans ce cas, il n'existe pas de leader palestinien. Et la question au fond n'est pas d'empecher physiquement le tir de toute roquette, c'est de lutter contre, de les criminaliser, d'arreter, juger et emprisonner ceux qui le font. Israel n'a pas réussi à empecher le massacre de palestiniens par Baruch Goldstein à Hébron, ni des attaques contre des mosquées ou des champs en Cisjordanie, mais ceux qui commettent ces actes sont criminels aux yeux de la loi et des autorités palestiniennes. A Gaza, l'usage de la force par des acteurs autres que ceux qui prétendent gouverner le territoire est légitime aux yeux de ses autorités, et elles sont attaquées pour cette raison.

    De toute façon, ça a toujours été le cas chez les palestiniens, aucun acteur n'a jamais réussi à s'imposer en tant que seul détenteur de la violence légitime par contraste avec la guérilla indépendantiste algérienne par exemple (dans un autre contexte).

    ...

    Formellement tu as parfaitement raison ; mais est-ce une vision, une approche réaliste des choses ?

    Le Fatah avait à son époque réprimé les fauteurs de trêves à Gaza, sans que ne s’améliore le sort de la population gazaouis qu’ils s’aliéneront au profit du Hamas, plus intransigeant. Même si le Hamas était écrasé, est-ce que ce n’est pas faire le lit du Djihad Islamique au pif, ou aux éléments les plus radicaux des FM

  11. Et encore une autre question limite: la futur-hypothétique Ariane 6 cohabita-t-elle avec la 5? sur la longue durée s'entend.

    si j'ai bien compris, la charge utile de la 6 sera inférieur à la 5. et si la satellites voient leurs poids progresse, et que demeurera toujours les missions scientifiques avec leurs exigences particulières, il y aurait peut être intérêt à garder la ligne de production de cette dernière ouverte, voir avoir des éléments communs aux deux ?

    avec Vega et la version "tropicalisé" de la R-7, la version 6 et 5 d'Ariane la gamme serait archicomplète, je trouve.

  12. Question bête : n’a-t-on jamais songé à assembler les satellites en orbites ? Pourquoi ne pas envoyer les satellites XXL en deux morceaux séparément puis les faires s’amarrer ?

    Autre question bête : pourquoi ne pas utiliser la propulsion électrique dans le troisième étage d’injection en GTO ? C’est plus long, mais ça devrait en valoir la peine niveau charge utile sur cette orbite ?

  13. La faiblesse de Napoléon et d'Hannibal est simple ils n'ont pas maitrisé un ou deux de ses trois facteurs.

    Il ne faut pas négliger le rôle du hasard, ce qui est l’essence profonde de toute guerre. Les statistiques étaient fondamentalement contre Hannibal. Il avait une fenêtre d’opportunité, il l’a saisie, joué et a perdu.

    On pourra toujours dire qu'il n'avait pas les moyens d'assiéger Rome, peut être je l'admets mais la stratégie qu'il va utiliser ensuite d'essayer de retourner les alliés italiens de Rome contre eux va échouer et qu'à terme il perd la guerre.

    Et cette tentative de retournement des alliés de Rome est passée à un poil de cul de la réussite. Ajoutons à cela le fait qu’il est pu soulever le monde grecs contre les romains, et ce aussi bien « la grande Grèce » - c’est-à-dire la Grèce « italienne »- que la balkanique. Pardon du peu.

    Hannibal est effectivement un autre cas. Ce qu'il a fait est exceptionnel mais sa stratégie a échoué alors que contrairement à Napoléon il avait atteint les objectifs qu'il s'était fixé : obtenir un victoire décisive sur le terrain de Rome. Cannae est cette victoire mais son analyse était tronqué par le fait qu'il pensait qu'une victoire de ce type ferait concéder Rome et c'était faux. Même si j'adore Hannibal on ne faut pas oublier qu'il s'est trompé sur un point majeur !! Ce n'est pas une petite erreur ! Cette erreur met fin à Carthage ! Derrière la défaite est assurée. Il la retarde gràce à son talent mais elle est innéluctable Rome a trop d'atout.

    C’est plutôt ce que l’on suppose un peu trop rapidement, contre les preuves qui suggère le contraire : l’efficacité et la maitrise dont il fait preuve tant sur le front militaire que diplomatique montre qu’il n’a certainement pas ce genre d’illusion ; contrairement à Napoléon par contraste, qui lui s’illusionne à la fois sur lui-même et sur les autres. D’ailleurs, la plupart de ceux qui l’ont fréquenté suffisamment longtemps font part de cette étrange naïveté du jugement à l’endroit de ses interlocuteurs, et de la nature humaine en général. Qui va de pairs avec un sens infaillible pour évaluer leurs talents – et donc leurs capacités à le servir.

    Au début il ne craignait rien puisque Rome n'avait plus d'armée. Il n'aurait surement pas pu prendre la ville mais savoir que l'ennemi campait devant Rome aurait peut être retourner beaucoup plus d'allés italiens et pourquoi pas latin.

    D’un, Rome city bénéficiait d’un solide système de fortification. De deux, il a bien assiégé Rome au début, mais face à l’énormité de la tâche- ou plutôt la faiblesse de ses ressources-, et au fait que le système d’alliance romains tenait bon, pas fou, il décide sagement de lever le siège et tente d’obtenir la dilution des liens avec  les socii en les « travaillants » de façon plus direct. Pour en revenir au siège, il y a cet épisode où les romains mettent aux enchères des terrains en dehors de l’enceinte de la cité qui sont payés à des prix très correctes par leurs acquéreurs, comme si de rien n’était. Hannibal fera la même chose, mais avec des lopins à l’intérieur de l’enceinte, mais ça ne rimait à rien et il change son approche du moment que son plan initial a échoué ; et c’est là la marque d’un très grand stratège que de ne pas persister dans une mauvaise direction et de réévaluer sa façon d’opérer.

    Même si j'adore Hannibal…

    Moi aussi. Pour moi c’est le Number One, champions toutes catégories et toutes époques ;).

    Par exemple dans le cas de Napoléon, le cas peut être largement fait pour dire qu'il était un mauvais stratège, voire un exécrable stratège, si on prend le sens du mot comme la "grande stratégie" (la direction des Etats, la résolution -ou la conduite- d'une guerre au sens le plus large), notamment par son incapacité manifeste à comprendre les conditions d'une paix durable (donc d'obtenir une victoire durable), sa tendance fondamentale à être un "aventurier", un risque-tout, un parieur, en fait à avoir une mentalité de joueur, et au global son inaptitude à voir au-delà du champ de bataille, ou d'une campagne. De ce point de vue, à cette époque,Talleyrand était un vrai grand stratège, tout comme Metternich.

    ...

    J’ajouterais un gros bémol : son problème tient plus de l’exécution que de ses conceptions stratégiques. Elles sont souvent grandioses, mais tenables. Et c’est surtout un analyste de très grand calibre qui évalue très correctement la réalité des rapports de forces lorsqu’il s’en donne la peine. Il faudra que je retrouve ce dialogue avec je ne sais plus qui où il expose les options qui s’offre à lui dans son invasion de la Russie, et où il pronostique son propre échecs si il s’enfonce trop et tente de prendre Moscou :lol:- les deux autres, si je me souviens bien, consiste en une politique de gage par la prise de la Biélorussie et surtout l’Ukraine ou la constitution d’un glacis des pays baltes à la Roumanie, la Grande Armée étant mobilisé très ponctuellement puis stationné en Pologne.

    Pour moi il faut se pencher sur sa transformation psychologique au fil de ses années de pouvoir, et d’ailleurs, pas juste le changement de Bonaparte en Napoléon :

    Il y a son côté flambeurs comme tu le fait remarquer, qui prend le plus en plus le pas et n’est plus équilibré pas d’autres traits de son caractère. Et comme tout joueur il est compulsif, impatient. Il suffit de se souvenir de ses recommandations au Directoire à propos de l’Espagne où, je cite, « il ne faut pas intervenir militairement si l’on a la tête froide ». Entre ça et l’invasion de ce pays, il s’est passé quoi ? Ben, il n’a pas/plus la tête froide ! Sa mégalomanie n’est plus limitée par rien et est auto-intoxiqué par l’idée qu’il peut faire plier n’importe qui, n’importe quoi. 

    Je situe le point de non-retour à sa rupture avec Joséphine, où l’on sent que quelque chose a cassé dans son esprit.

  14. Et surtout le poid des ogive, longtemps très important, qui imposaient des lanceurs eux aussi imposant, et le manque d'expérience pour la maitrise délicate des poudres.

    Je faisais référence à un projet plus actuel et au fait que les russes persiste dans cette voie.

    Il en est fait référence ici : http://www.air-defense.net/forum/index.php?topic=10011.1080

                                        http://fr.rian.ru/defense/20111216/192745406.html

    La Russie va mettre au point un nouveau missile balistique intercontinental à combustible liquide de près de 100 tonnes et capable de percer la future défense antiaérienne des Etats-Unis, a annoncé vendredi aux journalistes le commandant des Troupes balistiques stratégiques russes, le général Sergueï Karakaïev.

    "La décision a été prise de mettre au point un nouveau système de silos équipé d'un missile lourd à combustible liquide, possédant des possibilités accrues de percer la future DCA américaine", a indiqué le général.

    Il est difficile d’expliquer ce retour en arrière. Je ne vois que ça – pouvoir  laisser les trajectoires incertaines- et la possibilité de multiplier leurres sophistiqués et ogives manouvrantes/saturantes en nombres suffisants pour contrer la défense ABM des américains. A moins d’avoir perdu des savoirs faires liés à la miniaturisation après la chute de l’URSS ?

  15. Franchement je ne vois pas l'intérêt de sous-marins US semant le boxon en Suède, les Suédois étant bien avant ça de "faux neutres", partageant discrètement leurs renseignements avec les Américains, et servant même de base de départ pour l'infiltration de moyens au Solidarnosc clandestin en Pologne...

    La thèse avancé à l’époque pour soutenir cette hypothèse était que les services occidentaux avaient organisé ces intrusions sous faux nez soviétique pour pousser la Suède à renforcer sa défense, et qui sait, à prendre plus nettement partie pour l’OTAN.

    De mémoire, je me souviens aussi d’un épisode de grenadage contre un sous-marin fantôme, et un autre de découverte de traces de chenilles sur le fond marin. Maintenant, psychose typique de la guerre froide ou est-ce qu’il s’est réellement passé quelque chose, peut être un mix des deux.

    Il faut dire que durant cette période la marine soviétique était particulièrement active, et testait plein de nouveaux matériels.

    @Kiriyama

    Kiri, c’est la deuxième fois que tu nous mets en avatar une beauté non asiatique. Il se passe un truc dans ta tête, mais quoi ?…tes gouts évoluent ? ;)

  16. ...

    Une solution intermédiaire est de placer les ogives sur une fusée : l’orbite peut être bien plus allongé et pénétrer par l’angle mort d’une défense ABM. Les soviétiques ont envisagé cette solution, et maintenant que j’y pense, ça explique peut-être le projet russe d’ICBM  particulièrement imposant à carburant liquide –plus énergétique que la poudre, meilleur performance.

    Alala...c’est une telle volupté que de se citer soi-même…mmm…..mais passons.

    Comme complément d’information, j’ai retrouvé le projet soviétique sensé surprendre le système d’alerte américain. Il sera interdit par Salt II mais c’est les satellites d’alerte qui lui ont donné le coup de grâce –le traité n’étant jamais entré en vigueur.

    La technique s’appelle FOBS, pour Fractional Orbital Bombardment System ce qui signifie système de bombardement orbital fractioné

    Voilà une page qui traite du désarmement en général, donc j’ai sélectionné un extrait

    http://mecanoblog.wordpress.com/2010/04/16/de-salt-aux-zean-40-ans-de-desarmement-nucleaire/

    Le délai d’alerte entre les États-Unis et l’URSS était une féroce compétition et les Étatsuniens avaient une grande avance sur les Soviétiques. Pour y parer, le FOBS, l’acronyme de Fractional Orbital Bombardment System qui se traduit par Système de Bombardement Orbital Fractioné, a été un terrifiant programme d’ICBM soviétique dans les années 1960, notamment avec le missile RS-26 (SS-8 Sasin selon le code OTAN). La technique de pénétration FOBS visait à placer, grâce au troisième étage du missile, une charge lourde sur une orbite terrestre basse, entre 150 et 200 km plutôt que les 1000 km habituels des ICBM. Le troisième étage était ensuite manoeuvré à distance dans l’espace extra-atmosphérique puis il décrochait la charge lourde, équipée ou non d’ogives mirvées, quelques instants avant le début de la phase de descente, dite phase balistique, où la vitesse montait jusqu’à 25.000 km/h lorsque l’ogive touchait sa cible. Il n’y avait pas de limite de portée et la cible définie était impossible à retracer à partir de la trajectoire. Tandis que les défenses du Commandement de la Défense Aérospatiale de l’Amérique du Nord, le NORAD (North American Aerospace Defense Command), sont tournées vers le nord, vers l’espace extra-atmosphérique au-dessus du Pôle Nord, le programme FOBS avait été spécialement conçu pour passer par-dessus le Pôle Sud et frapper les États-Unis par le sud. Lorsque la charge se situe à 1000 km d’altitude, l’engin nucléaire est vu dans un délai de 20 minutes avant son impact mais entre 150 km et 200 km d’altitude, il ne reste que 90 secondes à 2 minutes avant l’impact. Ce qui laisse très peu de temps pour agir, alerter et essayer d’intercepter. Inutile de préciser que les sirènes d’évacuation dans les villes ne servaient absolument à rien. Le temps de comprendre qu’une attaque nucléaire était en cours, de réunir ses proches et de courir vers son bunker au fond du jardin ou dans la cave, l’attaque avait déjà eu lieu et le souffle du à l’impact était imminent. Ce programme d’armement, pervers, a été interrompu par les accords du traité SALT II et retiré en 1983.

  17. ...

    Je déduis des échanges qui précèdent qu'en cas d'offensive faisant suite à uen période de tensions et de montée en puissance parallèle des deux blocs, l'aviation soviétique aurait eu du mal dans le ciel ouest-allemand ce qui aurait permis aux aviations alliées d'appuyer avec une relative efficacité la défense terrestre et de laisser le ciel français à peu près clair d'ennemi et le sol français à peu près intact.

    ...

    Ce n’est pas ce que j’ai compris des interventions. Certes, le ciel français aurait été laissé indemne or quelques incursions ou frappes de natures stratégiques, pour de simple question d’allonge ; mais même surclassé, l’aviation du Pacte aurait représenté une gêne considérable pour son adversaire de l’Ouest, ne serai-ce que par l’effet de masse, et en  ne considérant qu’elle ne servent que de cibles, c’est amplement suffisant pour distraire l’aviation otaniènne de sa mission de soutient des manœuvres au sol  - ce dont les soviétiques sont bien moins dépendant.

    Ça, plus ce que l’on sait désormais sur l’efficacité de l’Air Power qui montre que le temps qu’elle face effet est assez long, pourtant dans un environnement plutôt sure et avec une écrasante supériorité numérique, enfin le temps que métreraient les renforts US à arriver - pour peu que leur convoyage ne soit pas gêné au-dessus de l’atlantique ; et bien, de mon point de vue l’Air Land Battle aurait été caduque, et la contribution des forces aériennes le premiers jours/semaines les plus décisives plutôt négligeable.

    Cela laissait au pacte deux options : soit effectuer très tôt des frappes chimiques avec missiles balistiques de portée intermédiaire. D'où de nouvelles questions : sont ils suffisamment nombreux ?précis? assez efficaces pour bloquer le fonctionnement d'une base aérienne plusieurs heures ou quelques jours ?

    Soit utiliser des forces spéciales pour saboter les forces aériennes : spetznaz infiltrés avant la guerre (le parachutage en masse me semble peu crédible), terroristes divers (éventuellement des communistes français), ...

    Le Pacte aurait certainement mis en œuvre des méthodes pour contrer la supériorité aérienne de l’Otan par des méthodes « asymétrique » par l’attaque à l’artillerie sol-sol longue portée des aérodromes, ainsi que des sabotages, sans parler des méthodes de brouillages et de déceptions. Leur avantage et le très faible préavis donné à l’un par le lancement balistique, à l’autre, la facilité à mobiliser/déployer des forces spéciales. je pense que ces moyens auraient fait leur petit effets, avec ou sans monté progressive de la crise. mais si quelqu'un peu donner plus de détail, qu'il se manifeste...c'est un point intéressant à discuter.

    ...

    Pour les transmissions : je veux bien qu'un escadron d'AMX30 puisse manoeuvrer au fanion (comme en mai 40) - mais je m'inquiète plus des communications stratégiques. Comme l'état major de l'armée de l'air aurait il pu communiquer avec ses escadres ? comment les cibles repérées par les reco françaises ou alliées auraient elles pu être communiquées à la FATAC ? par estafette ?

    ...

    Dans une configuration statique, et à condition d’avoir le temps d’appréhender le terrain et de le préparer un peu, ces techniques plutôt rustiques auraient été valable dans le cadre de hérissons strictement défensif ; à terme ils auraient été condamné mais ils auraient fait payer chèrement leur peau. je suppose que cette fixité s’accommode mieux de communication difficile, et paradoxalement plus "manœuvrable" stratégiquement :lol:. 

  18. Normalement la mise en orbite quelle qu’elle soit est interdite, même pour une très courte période.

    Néanmoins, si la course se termine avant d’avoir bouclé sa première orbite, même si le séjour dans l’espace est, disons de plusieurs dizaines de minutes, les termes du traité son respecté. Ça peut avoir son intérêt, j’y reviens.

    Entre nous, je ne vois pas l’utilité d’armes nucléaires en orbite. Pendant les années 60 les deux grands ont jugé la solution trop contraignante ; en plus des problèmes de maintenances –si en orbites d’attentes-et de fiabilités, les charges sont surtout longues à manœuvrer. Et depuis les années 80, très vulnérable aux radars spatiaux/télescopes de poursuites couplés à des ASAT portés par des chasseurs.

    Une solution intermédiaire est de placer les ogives sur une fusée : l’orbite peut être bien plus allongé et pénétrer par l’angle mort d’une défense ABM. Les soviétiques ont envisagé cette solution, et maintenant que j’y pense, ça explique peut-être le projet russe d’ICBM  particulièrement imposant à carburant liquide –plus énergétique que la poudre, meilleur performance.

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