Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Shorr kan

Members
  • Compteur de contenus

    11 882
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    87

Tout ce qui a été posté par Shorr kan

  1. Elle s’y est essayé, et ça a donné des petites séries sympas, plutôt appréciés en occident d’ailleurs. Le problème était moins la technique pure que l’orientation exclusive de l’industrie vers l’armement et l’industrie lourde. Notons que, pas de bol pour la Russie post soviétique, l’essentiel des sites de recherches et productions électroniques et informatiques les plus récents avaient été installés dans les pays baltes. Mais en général, les savants et ingénieurs soviétiques n’avait rien à envier à leurs homologues de l’Ouest. D’ailleurs ils se plaignaient souvent du fait que le KGB leur faisait parvenir des technologies, qu’il s’était procuré par espionnage/vol/achat par l’intermédiaire de sociétés écrans, et qui n’avaient aucun intérêt du moment qu’ils étaient parfaitement capable de faire de même, parfois mieux. Bref, le cas typique d’une administration qui ne finit par vivre que pour elle-même et complétement déconnecté des besoins de ceux qu’elle est censé servir, et en drainant d’immenses ressources qui auraient mieux servir ailleurs. Pour ce qui est de la qualité de la recherche soviétique, j’ai dit qu’il n’avait rien à envier : c’est vraie pour les chercheurs de bases, leur formation est en effet excellentes –et dont la tradition scientifique tout à fait original, aurait deux trois truc à nous apprendre…-. Mais la recherche en général était très/trop cloisonné ; avoir accès à ne serait-ce qu’a des revus étrangères un casse-tête, et les énormes ressources alloué étaient absorbé par le sable de l’administration dont l’organisation en bureaux et sous-bureaux était un vraie capharnaüm. Les choses en était arrivé au point que même une institution prestigieuse comme l’académie des sciences, qui comptait pourtant en son seins d’éminentes personnalités et en pointe de la Perestroika –notamment en proposant à la vente des technologies et des savoirs faires, surtout dans le spatial, à leur homologue occidentaux- était devenus irréformable. De fait, la science soviétique commençait à accuser le coup dans beaucoup de disciplines : médecine (notamment la chirurgie cardiaque, qui en est emblématique), électronique ; mais aussi des domaines ou elle était censé être maitresse, comme l’aérospatial militaire et civils et c’est multiples accidents sur les pas de tirs et dans les stocks ! Sans parler du nucléaire. Les infrastructures c’étaient beaucoup dégradés et n’étaient plus capable de soutenir la complexité qu’exigent ces techniques. De la possibilité de réforme en URSS, je pense que le seul homme qui aurait été éventuellement capable de le faire, était Youri Andropov. Il avait le KGB derrières lui, donc une base puissante doublé d’un vrai pouvoir exécutif, en plus de maitriser les arcanes de la politique soviétique, ce qui manquait fondamentalement à un jeune premier comme Gorby. Il était lucide et avait « audité » -toujours grâce au KGB comme centre d’expertise et réseau d’information- l’économie soviétique, et connaissait assez précisément l’ampleur du désastre, ce qui est autre chose que d’en avoir qu’une idée approximative, et dans la mesure où le savoir c’est le pouvoir, il avait un levier très puissant. C’était un réaliste ; c.à.d quelqu’un de conscient de la nécessité de réforme tout autant que la nécessité de maintenir ensemble cette empire hétérogène en usant d’autant de fermeté que nécessaire. Je pense qu’il n’aurait pas reculé quant à l’usage de la violence policières/militaires pour faire taire toutes velléités indépendantistes ou dissidences trop remuantes. Enfin, les réformes entrepris étaient modeste mais réaliste ; elles consistaient à faire des tests puis les étendre petit à petit, sans perturber trop violemment le tissu économique dans son ensemble. La plus emblématique a été de sélectionner un groupe d’entreprises qui n’étaient plus astreinte à des objectifs bêtement quantitatifs, mais par contre devait dégager des profits, et surtout, la direction disposait d’une plus grandes liberté de gestion. Les résultats ont été particulièrement concluant. La déresponsabilisation à tout le niveau de l’économie soviétique est pour moi ce qui a tué le système. Tout le reste n’est qu’un détail à côté. Je pense donc, qu’avec un homme ayant son CV, que l’URSS avait de bonne chance d’atteindre le XXIème siècle en pas trop mauvaise état.
  2. Plutôt la prospérité économique induite par la redistribution directe ou indirecte de la fiscalité pétrolière.
  3. C’est souvent factuelle pris individuellement – quoique pour un media spécialisé il y a beaucoup de coquilles-, mais la méthode qui consiste à braquer les projecteurs sur ce qu’il y a de plus tordus/glauques/haineux sur un journal du P et M.Orient, puis de diffuser à travers de multiples canaux et enfin de dire : « c’est la réalité de ces pays », je trouve ça très limite niveau déontologie journalistiques ; à considérer qu’ils font du journalisme et pas de la politique partisane. Et parfois ça va un peu plus loin que ça dans la mesure où il tronque souvent des interviews et articles, ce qui en change radicalement le sens. Il ont aussi un volet réseautage très importants. Bon, je ne vais pas pleurer par exemple sur leur participation dans la campagne de dénonciation de la chaine du Hezbollah, El Manar et qui à aboutie à son interdiction en France - vous savez, celle qui a diffusé un feuilleton où on voit des rabbins faire du pain Azim avec du sang d’enfants palestiniens :lol:. Mais faut pas être dupe ; c’est un outil qui participe de la guerre de l’information et de lobbying dans un style très américains attaché à la notion « d’influence ». Je m’étais penché sur les méthodes très efficaces et biaisées de cet institut au plus fort des critiques qui lui était adressé , il y a quelque années– voir les dernières pages du topic USA, où Tancrède détaille par le menu les pratiques de ce genre de formation coté républicains. Mais j’avoue ne plus suivre l’actualité de la région depuis quelques années et ne sait pas comment a évolué cette institution – probablement la même ligne éditorial, mais en plus grand : Big is beautiful…à la sauce américaine quoi :lol:.
  4. Fondé par un spécialiste de la contre information :lol:
  5. Il y a une chose que je comprends pas. Je ne connais pas bien les détails de la géopolitique africaines, et en particulier sa zone australe et centrale ; mais bon sang ! Ce groupe, le M23 est soutenu par le Rwanda. Comment ce pays, et son président fait pour pouvoir s’ingérer dans les affaires de son voisins en toutes impunité ? Sans qu’aucune une pression ne vienne les rappeler à l’ordre. Faire pression pour qu’ils tirent sur la laisse de leurs obligés ? Qui ont-ils dans leur poche pour avoir à ce point les mains libres ?
  6. Shorr kan

    Photos SNA et SNLE

    C’est moi, ou l’avant de la torpille est un peu cabossé ?
  7. Shorr kan

    Photos SNA et SNLE

    Mais nooooooooooooooooooooon, pas besoin de ça. Tout le monde sait –et surtout tout américain - que depuis 40, tout français est un collabo en puissance. Les terroristes ont juste à demander gentiment, et l’équipage se mettra à son service. :oops: c'est intéressant, mais il explique pas aussi comment ils ont réussie à se procurer l'itinéraire de patrouille du SNLE par hasard ? je vis en bord de mer, histoire de m'en inspirer et en choper un en faisant la grue :lol:.
  8. Elle l’a été, mais l’Egypte ne veut pas de Gaza – d’ailleurs Nasser à son époque disait qu’il la céderait volontiers-. Quant au rattachement à de la Cisjordanie à la Jordanie, avec le développement du nationalisme palestinien, ceux-ci n’en veulent pas ; et la monarchie jordanienne ne pourrait certainement pas digérer ce changement de rapport de force démographique. La création d’un état palestinien reste encore la meilleur solution. Et la Fatah c’est lui fait éjecter de Gaza à vouloir précipiter l’affrontement avec le Hamas après la victoire électorale de celui-ci. Je continue de penser, « qu’un tient tu la, vaux mieux que deux tu l’aura », et qu’une normalisation progressive même au prix d’une menace sécuritaire diffuse reste une vois intéressante. Et la situation actuelle côté palestinien me semble passablement différente des conflits indépendantistes du XXème siècles, et surtout beaucoup plus complexe ; il n’y avait par exemple, pas de pole réactionnaire aussi puissant que le Hamas d’aujourd’hui, est la tendance politiques était « progressiste » un peu partout.
  9. Formellement tu as parfaitement raison ; mais est-ce une vision, une approche réaliste des choses ? Le Fatah avait à son époque réprimé les fauteurs de trêves à Gaza, sans que ne s’améliore le sort de la population gazaouis qu’ils s’aliéneront au profit du Hamas, plus intransigeant. Même si le Hamas était écrasé, est-ce que ce n’est pas faire le lit du Djihad Islamique au pif, ou aux éléments les plus radicaux des FM ?
  10. Shorr kan

    Ariane 5

    Et encore une autre question limite: la futur-hypothétique Ariane 6 cohabita-t-elle avec la 5? sur la longue durée s'entend. si j'ai bien compris, la charge utile de la 6 sera inférieur à la 5. et si la satellites voient leurs poids progresse, et que demeurera toujours les missions scientifiques avec leurs exigences particulières, il y aurait peut être intérêt à garder la ligne de production de cette dernière ouverte, voir avoir des éléments communs aux deux ? avec Vega et la version "tropicalisé" de la R-7, la version 6 et 5 d'Ariane la gamme serait archicomplète, je trouve.
  11. Shorr kan

    Ariane 5

    Question bête : n’a-t-on jamais songé à assembler les satellites en orbites ? Pourquoi ne pas envoyer les satellites XXL en deux morceaux séparément puis les faires s’amarrer ? Autre question bête : pourquoi ne pas utiliser la propulsion électrique dans le troisième étage d’injection en GTO ? C’est plus long, mais ça devrait en valoir la peine niveau charge utile sur cette orbite ?
  12. Au fait, les américains, pour désigner les missions de leurs SNA, parlent de Hunter/Killer qu'ils séparent. où est la différence? pourquoi cette nuance?
  13. :lol: J'y renviens, mais ces images sont tout bonnement extraordinaire : une bataille de pistolets à eau pour illustrer l’infantilisme des grandes puissances :oops:
  14. Il ne faut pas négliger le rôle du hasard, ce qui est l’essence profonde de toute guerre. Les statistiques étaient fondamentalement contre Hannibal. Il avait une fenêtre d’opportunité, il l’a saisie, joué et a perdu. Et cette tentative de retournement des alliés de Rome est passée à un poil de cul de la réussite. Ajoutons à cela le fait qu’il est pu soulever le monde grecs contre les romains, et ce aussi bien « la grande Grèce » - c’est-à-dire la Grèce « italienne »- que la balkanique. Pardon du peu. C’est plutôt ce que l’on suppose un peu trop rapidement, contre les preuves qui suggère le contraire : l’efficacité et la maitrise dont il fait preuve tant sur le front militaire que diplomatique montre qu’il n’a certainement pas ce genre d’illusion ; contrairement à Napoléon par contraste, qui lui s’illusionne à la fois sur lui-même et sur les autres. D’ailleurs, la plupart de ceux qui l’ont fréquenté suffisamment longtemps font part de cette étrange naïveté du jugement à l’endroit de ses interlocuteurs, et de la nature humaine en général. Qui va de pairs avec un sens infaillible pour évaluer leurs talents – et donc leurs capacités à le servir. D’un, Rome city bénéficiait d’un solide système de fortification. De deux, il a bien assiégé Rome au début, mais face à l’énormité de la tâche- ou plutôt la faiblesse de ses ressources-, et au fait que le système d’alliance romains tenait bon, pas fou, il décide sagement de lever le siège et tente d’obtenir la dilution des liens avec les socii en les « travaillants » de façon plus direct. Pour en revenir au siège, il y a cet épisode où les romains mettent aux enchères des terrains en dehors de l’enceinte de la cité qui sont payés à des prix très correctes par leurs acquéreurs, comme si de rien n’était. Hannibal fera la même chose, mais avec des lopins à l’intérieur de l’enceinte, mais ça ne rimait à rien et il change son approche du moment que son plan initial a échoué ; et c’est là la marque d’un très grand stratège que de ne pas persister dans une mauvaise direction et de réévaluer sa façon d’opérer. Moi aussi. Pour moi c’est le Number One, champions toutes catégories et toutes époques ;). J’ajouterais un gros bémol : son problème tient plus de l’exécution que de ses conceptions stratégiques. Elles sont souvent grandioses, mais tenables. Et c’est surtout un analyste de très grand calibre qui évalue très correctement la réalité des rapports de forces lorsqu’il s’en donne la peine. Il faudra que je retrouve ce dialogue avec je ne sais plus qui où il expose les options qui s’offre à lui dans son invasion de la Russie, et où il pronostique son propre échecs si il s’enfonce trop et tente de prendre Moscou :lol:- les deux autres, si je me souviens bien, consiste en une politique de gage par la prise de la Biélorussie et surtout l’Ukraine ou la constitution d’un glacis des pays baltes à la Roumanie, la Grande Armée étant mobilisé très ponctuellement puis stationné en Pologne. Pour moi il faut se pencher sur sa transformation psychologique au fil de ses années de pouvoir, et d’ailleurs, pas juste le changement de Bonaparte en Napoléon : Il y a son côté flambeurs comme tu le fait remarquer, qui prend le plus en plus le pas et n’est plus équilibré pas d’autres traits de son caractère. Et comme tout joueur il est compulsif, impatient. Il suffit de se souvenir de ses recommandations au Directoire à propos de l’Espagne où, je cite, « il ne faut pas intervenir militairement si l’on a la tête froide ». Entre ça et l’invasion de ce pays, il s’est passé quoi ? Ben, il n’a pas/plus la tête froide ! Sa mégalomanie n’est plus limitée par rien et est auto-intoxiqué par l’idée qu’il peut faire plier n’importe qui, n’importe quoi. Je situe le point de non-retour à sa rupture avec Joséphine, où l’on sent que quelque chose a cassé dans son esprit.
  15. Je faisais référence à un projet plus actuel et au fait que les russes persiste dans cette voie. Il en est fait référence ici : http://www.air-defense.net/forum/index.php?topic=10011.1080 http://fr.rian.ru/defense/20111216/192745406.html La Russie va mettre au point un nouveau missile balistique intercontinental à combustible liquide de près de 100 tonnes et capable de percer la future défense antiaérienne des Etats-Unis, a annoncé vendredi aux journalistes le commandant des Troupes balistiques stratégiques russes, le général Sergueï Karakaïev. "La décision a été prise de mettre au point un nouveau système de silos équipé d'un missile lourd à combustible liquide, possédant des possibilités accrues de percer la future DCA américaine", a indiqué le général. Il est difficile d’expliquer ce retour en arrière. Je ne vois que ça – pouvoir laisser les trajectoires incertaines- et la possibilité de multiplier leurres sophistiqués et ogives manouvrantes/saturantes en nombres suffisants pour contrer la défense ABM des américains. A moins d’avoir perdu des savoirs faires liés à la miniaturisation après la chute de l’URSS ?
  16. Il y a comme un beau sujet d'uchronie dans l'air =)
  17. La thèse avancé à l’époque pour soutenir cette hypothèse était que les services occidentaux avaient organisé ces intrusions sous faux nez soviétique pour pousser la Suède à renforcer sa défense, et qui sait, à prendre plus nettement partie pour l’OTAN. De mémoire, je me souviens aussi d’un épisode de grenadage contre un sous-marin fantôme, et un autre de découverte de traces de chenilles sur le fond marin. Maintenant, psychose typique de la guerre froide ou est-ce qu’il s’est réellement passé quelque chose, peut être un mix des deux. Il faut dire que durant cette période la marine soviétique était particulièrement active, et testait plein de nouveaux matériels. @Kiriyama Kiri, c’est la deuxième fois que tu nous mets en avatar une beauté non asiatique. Il se passe un truc dans ta tête, mais quoi ?…tes gouts évoluent ? ;)
  18. Y a pas un règlement à la CIA qui oblige ses membres à se dénoncer dans les 30 jours en cas de liaison, pour couper court à toute tentative de chantage ?
  19. Alala...c’est une telle volupté que de se citer soi-même…mmm…..mais passons. Comme complément d’information, j’ai retrouvé le projet soviétique sensé surprendre le système d’alerte américain. Il sera interdit par Salt II mais c’est les satellites d’alerte qui lui ont donné le coup de grâce –le traité n’étant jamais entré en vigueur. La technique s’appelle FOBS, pour Fractional Orbital Bombardment System ce qui signifie système de bombardement orbital fractioné Voilà une page qui traite du désarmement en général, donc j’ai sélectionné un extrait http://mecanoblog.wordpress.com/2010/04/16/de-salt-aux-zean-40-ans-de-desarmement-nucleaire/ Le délai d’alerte entre les États-Unis et l’URSS était une féroce compétition et les Étatsuniens avaient une grande avance sur les Soviétiques. Pour y parer, le FOBS, l’acronyme de Fractional Orbital Bombardment System qui se traduit par Système de Bombardement Orbital Fractioné, a été un terrifiant programme d’ICBM soviétique dans les années 1960, notamment avec le missile RS-26 (SS-8 Sasin selon le code OTAN). La technique de pénétration FOBS visait à placer, grâce au troisième étage du missile, une charge lourde sur une orbite terrestre basse, entre 150 et 200 km plutôt que les 1000 km habituels des ICBM. Le troisième étage était ensuite manoeuvré à distance dans l’espace extra-atmosphérique puis il décrochait la charge lourde, équipée ou non d’ogives mirvées, quelques instants avant le début de la phase de descente, dite phase balistique, où la vitesse montait jusqu’à 25.000 km/h lorsque l’ogive touchait sa cible. Il n’y avait pas de limite de portée et la cible définie était impossible à retracer à partir de la trajectoire. Tandis que les défenses du Commandement de la Défense Aérospatiale de l’Amérique du Nord, le NORAD (North American Aerospace Defense Command), sont tournées vers le nord, vers l’espace extra-atmosphérique au-dessus du Pôle Nord, le programme FOBS avait été spécialement conçu pour passer par-dessus le Pôle Sud et frapper les États-Unis par le sud. Lorsque la charge se situe à 1000 km d’altitude, l’engin nucléaire est vu dans un délai de 20 minutes avant son impact mais entre 150 km et 200 km d’altitude, il ne reste que 90 secondes à 2 minutes avant l’impact. Ce qui laisse très peu de temps pour agir, alerter et essayer d’intercepter. Inutile de préciser que les sirènes d’évacuation dans les villes ne servaient absolument à rien. Le temps de comprendre qu’une attaque nucléaire était en cours, de réunir ses proches et de courir vers son bunker au fond du jardin ou dans la cave, l’attaque avait déjà eu lieu et le souffle du à l’impact était imminent. Ce programme d’armement, pervers, a été interrompu par les accords du traité SALT II et retiré en 1983.
  20. Shorr kan

    WAR 80 (air et transmissions)

    Ce n’est pas ce que j’ai compris des interventions. Certes, le ciel français aurait été laissé indemne or quelques incursions ou frappes de natures stratégiques, pour de simple question d’allonge ; mais même surclassé, l’aviation du Pacte aurait représenté une gêne considérable pour son adversaire de l’Ouest, ne serai-ce que par l’effet de masse, et en ne considérant qu’elle ne servent que de cibles, c’est amplement suffisant pour distraire l’aviation otaniènne de sa mission de soutient des manœuvres au sol - ce dont les soviétiques sont bien moins dépendant. Ça, plus ce que l’on sait désormais sur l’efficacité de l’Air Power qui montre que le temps qu’elle face effet est assez long, pourtant dans un environnement plutôt sure et avec une écrasante supériorité numérique, enfin le temps que métreraient les renforts US à arriver - pour peu que leur convoyage ne soit pas gêné au-dessus de l’atlantique ; et bien, de mon point de vue l’Air Land Battle aurait été caduque, et la contribution des forces aériennes le premiers jours/semaines les plus décisives plutôt négligeable. Le Pacte aurait certainement mis en œuvre des méthodes pour contrer la supériorité aérienne de l’Otan par des méthodes « asymétrique » par l’attaque à l’artillerie sol-sol longue portée des aérodromes, ainsi que des sabotages, sans parler des méthodes de brouillages et de déceptions. Leur avantage et le très faible préavis donné à l’un par le lancement balistique, à l’autre, la facilité à mobiliser/déployer des forces spéciales. je pense que ces moyens auraient fait leur petit effets, avec ou sans monté progressive de la crise. mais si quelqu'un peu donner plus de détail, qu'il se manifeste...c'est un point intéressant à discuter. Dans une configuration statique, et à condition d’avoir le temps d’appréhender le terrain et de le préparer un peu, ces techniques plutôt rustiques auraient été valable dans le cadre de hérissons strictement défensif ; à terme ils auraient été condamné mais ils auraient fait payer chèrement leur peau. je suppose que cette fixité s’accommode mieux de communication difficile, et paradoxalement plus "manœuvrable" stratégiquement :lol:.
  21. Normalement la mise en orbite quelle qu’elle soit est interdite, même pour une très courte période. Néanmoins, si la course se termine avant d’avoir bouclé sa première orbite, même si le séjour dans l’espace est, disons de plusieurs dizaines de minutes, les termes du traité son respecté. Ça peut avoir son intérêt, j’y reviens. Entre nous, je ne vois pas l’utilité d’armes nucléaires en orbite. Pendant les années 60 les deux grands ont jugé la solution trop contraignante ; en plus des problèmes de maintenances –si en orbites d’attentes-et de fiabilités, les charges sont surtout longues à manœuvrer. Et depuis les années 80, très vulnérable aux radars spatiaux/télescopes de poursuites couplés à des ASAT portés par des chasseurs. Une solution intermédiaire est de placer les ogives sur une fusée : l’orbite peut être bien plus allongé et pénétrer par l’angle mort d’une défense ABM. Les soviétiques ont envisagé cette solution, et maintenant que j’y pense, ça explique peut-être le projet russe d’ICBM particulièrement imposant à carburant liquide –plus énergétique que la poudre, meilleur performance.
  22. Hmm…peut être le poids de la cabine pressurisé lors de ses immersions sous-marines, ou lors des OPEX en atmosphère raréfié ou toxique sur d’autres planètes ? Ou les américains détiennent encore de scientifique nazis, mis au secret, et qui ont tenté de ressusciter le Mauss ? Ou le blindage est à base d’Iridium ? Blague à part, vouloir embarquer jusqu’à 11 homme ce n’est pas un chouia trop ? Je sais que les Retex de l’Astan/Irak ont montré le besoin de débarquer beaucoup de pioupious, mais est-ce qu’opérationnellement ça a une justification ? N’est-ce pas un risque démesuré de voir shooter tout une section d’un coup ?
  23. Oui, c’est ça. J’ai recoupé le titre avec ce dont je me souviens sur gougoul, et c’est bien ça. Merci ;) Je me souviens avoir passé un très bon moment avec ce film : je me suis bidonné du début à la fin……Ah, les moutons carbonisés, indéniablement du grand cinéma :lol:.
  24. Salut, Quelqu’un peut me renseigner sur le titre d’un film que j’avais vu étant adolescent -c'était la grande époque du VHS :oops:. L’histoire tournait autour d’un programme de développement d’un blindé. Il me semble que c’était le Bradley ou apparenté. C’était tout bonnement ubuesque :O. Une idée ?
  25. Les lendemains qui chantent voyons O0 J’avertis ceux qui n'ont vu ni le film, ni lu le livre que l'un est l'autre, au demeurant très bons, ont un effet délétère sur le sommeil et la digestion :'(.
×
×
  • Créer...