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Shorr kan

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Tout ce qui a été posté par Shorr kan

  1. Salut, J’ai une question à propos du très mal nommé systèmes de paiement des soldes Louvois. Je viens de lire plusieurs articles et un truc ressort de façon frappante : l’opacité. On y apprend que le problème informatique est en passe d’être réglé, mais qu’en fait non. Que des mesures d’urgences sont et vont encore être prises, mais que cela provoquera une surcharge de travail qui vont empirer la situation. Chez les uns on explique que le système fonctionnent très bien chez les marins, ailleurs que c’est faux, et ainsi de suite ; il semble n’y avoir aucune information fiable qui puissent vous aidez à fous faire une idée clair de la situation. Bref, qui croire, quoi croire ? Et surtout, quelqu’un peut m’expliquer clairement l’origine du problème. Ou trouve-t-il sa source : réforme mal exécuté, mauvaise coordination de la RH de l’Adt, difficultés techniques et de quelles natures ?
  2. Un sacré bonhomme ce Keynes! Correction : il s’agissait du 1er mandat de Bush junior.
  3. Pour ce qui est du cas particulier de Katrina, l’inefficacité dans la gestion des conséquences du désastre est imputable à l’administration Bush première du nom qui avait rogné sur le budget et démantelé une partie de la FEMA, l’administration chargé de traiter ce genre de catastrophe. Administration qui s’en était d’ailleurs bien sortie avec le tremblement de terre de los angeles de 1994, à titre de comparaison.
  4. FH a néanmoins raison sur le fond : c’est une question de cycles, du genre cycles de Kondratiev qui dure plusieurs décennies et on est dans la partie basse :lol:.................. je sais, ce n’est pas si drôle O0 mais le sens de l'humour -même le plus scabreux...- c'est tout ce qui nous reste, moi j'vous le dis.
  5. Ce manque de cohésion social est quand même quelque chose d’assez partagé par les pays latins, et il y a donc un petit fond de vérité dans le tombereau de railleries à l’endroit de ces pays. Il faut dire que contrairement aux « nordiques » -pour caricaturer-, comme c’est rappelé plus haut, qui perçoivent les changements à opérer comme un fardeau commun à se partager ; les citoyens « sudistes » on l’air de voir la crise comme l’éclatement des contradictions de l’économie mondiale. Ils ne se sentent donc pas responsable de la situation ; ce qui dans l’absolu n’est pas faux, mais cette posture n’aide pas vraiment à prendre son destin en main à l'échelle d'une nation… C’est en tout cas comme ça que je comprends ces différences de comportements.
  6. Un défaut du Japon sur sa dette causerait du souci non seulement au Etats d’Asie de l’Est, mais à tous ses autres partenaires commerciaux ; c.à.d. la terre entière. Une crise dans ce pays se propagerait en passant par le canal du rapatriement d’avoirs placés à l’étranger et liquidés par les banques japonaises –détentrices d’une part exagéré de la dette national, elles seraient en première ligne O0- pour se renflouer, sans parler de l’arrêt des investissements bien sur . Une illustration du « ses mes dettes, mais c’est votre problème » :oops:. Personnellement je pense que la zone euro implosera avant que ça n’arrive ; mais, passez-moi l’expression, c’est de l’ordre de la spéculation. D’ailleurs, on peut organiser des paris sur Air-Défense ?
  7. Il n’y aurait pas moyen de faire passer ça à travers un organe qui aurait pour cœur de métiers de gérer et coordonner les ressources humaines aux seins des armées (détermination des critères de recrutement et d’entrainement, affectations des effectifs, démographie militaire, gestion des carrières…etc) ; le point étant de ce servir des compétences technique de cette institution comme alibis à un rôle de représentation des militaires dans le débat publique. Ça passerait par une définition large des prérogatives de cet organe. Car, je doute qu’on puisse sans braquer les politiques ET les militaires, approcher de façon directe la problématique. Malheureusement, ça n’irait pas plus loin que la prise en compte de la condition militaire et un peu de l’organisation de l’armée. Pour aller plus loin dans ces questions de réformes et de stratégies, je ne vois pas de substituts à leurs prises en charges par le Parlement.
  8. J’ai aussi du mal à imaginer qu’une défaite à la Marne signifie autre chose que l’effondrement des armées alliées. Supposons que les allemands, comme ce qui c’est effectivement passé, soit repoussé ; mais que cette fois, plutôt que de perdre son sang-froid, Moltke retraite en bonne ordre et arrive à stabiliser le front beaucoup plus loin en territoire français. Avec l’armée ennemie qui « mord » beaucoup plus de terrains, et avec entre ses main l’essentiels de l’industrie du pays après avoir capturé le nord-est ; la France justement, avec si peu de moyens pour soutenir son effort de guerre, n’est-elle pas condamner à perdre à plus ou moins brève échéance, quelques soit le soutien apporté par les alliées ?
  9. La baisse des dépenses seules, sans toucher au taux d’imposition, en l’état actuel des choses est suffisante pour précipiter une récession, idem pour les augmentations d’impôts seuls. Les deux simultanément c’est encore pire. Je ne trouve pas ça drôle pour ma part. Mais on m’a toujours dit que j’étais un garçon trop sérieux… Revenons à nos moutons, ou plutôt nos mougeons*. L’idée centrale est qu’en temps de crise les ménages coupent dans leurs dépenses qui à leur tour affectent les profits des entreprises, et dans cette conjoncture déprimé les dépenses publiques sont elles décorrélés, ses montants pouvant se maintenir par le jeu de l’endettement. Elle joue le rôle d’amortisseur en provoquant un transfert de revenus des administrations publiques à ces même entreprises et ménages ; on n’appelle pas ça pour rien le stabilisateur automatique. De fait, châtrer le budget de l’Etat dans ces circonstances c’est enlever la seul bouée qui permet à l’économie de surnager quand le secteur privé est atone et anticipe négativement l’avenir. Très concrètement, une diminution des dépenses publiques débouche sur une baisse du PIB provoqué par l’effondrement de la consommation et signifie des recettes moindres ; au nouvelle exercice on est obligé de comprimer le budget pour talonner lesdites recettes, et empêcher le déficit de se reconstituer ; ce qui, soit dit en passant, on arrive jamais vraiment à faire, ce dernier conservant peu ou prou son ampleur : il sera à près de 7% en 2012 et presque 5% en 2013 pour l’Espagne malgré d’énormes sacrifices , selon les estimations –que je trouve bien optimiste... S’ajoutent le fait que le service de la dette croit, et pour cause ; on a beau te prêter de l’argent à 0%, avec une croissance négative de- 2% l’endettement continue de gonfler. L’explication est à trouver dans la différence entre des taux d’intérêts et un taux de croissance qui lui est inférieur. Pour y couper court, deux conditions doivent être respecté : que la différence entre les recettes et les dépenses hors intérêts soi suffisamment excédentaire pour couvrir les intérêts, c’est ce qu’on appelle un solde primaire positif, et surtout que ce dernier –ou plutôt le processus de réduction qui aboutit à ce solde- n’est pas d’effet récessif sur la croissance futur ; et dans la réalité ce n’est pas le cas. Une note rédigée par Patrick Artus, chef économiste chez Natixis, datant de 2010, illustre ce mécanisme http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=51771 Une dernière chose : je schématise et me suis abstenue de détailler tous les mécanismes en jeux et effets annexes ; mais mes explications gardent leur validité générale et surtout je n’invente rien ; c’est juste un constat fait depuis les années 30. A cet égard, l’histoire des politiques l’économique britanniques depuis cette époque est édifiante et pour revenir à notre exemple italien, leur stock de dette augmente inexorablement. Pourquoi pas. Diminuer les impôts revient à restituer aux agents privé du pouvoir d’achat, et la baisse des dépenses publiques à réduire les transferts vers ces mêmes agents –grosso modo- ; en fait cela revient à mixer une relance (la baisse d’impôt) avec une mesures récessive (baisse des dépenses), et il est extrêmement difficile de chercher à modéliser leurs effets ; c’est pour ça que ce qui va suivre n’engage que ma propre opinion sur la question. Je trouve que ce ne serait pas un mal en effet que l’Etat rétrocède, disons 1 à 2 % du PIB –je ne pense pas qu’il puisse faire plus en un quinquennat- à la sphère privé, surtout si les abattements cibles les entreprises ; ce serait une bouffé d’air a même de reconstituer leurs marges et leur solvabilité, c’est un premier pas pour rétablir la compétitivité en communion avec d’autre mesures. A l’opposé, et comme le rappel Julien ça signifie une diminution des allocations et traitements en tous genres, et la fin de certains services publiques. Bien fait, ça peut être relativement indolore sur le niveau de consommation et compensé par la croissance escompté. Tout est question de modalités, de dosages, de cohérence surtout, et il est vraiment dommage de ne pas attendre de connaitre le contenu du rapport Gallois pour l’enterrer ; le diable est dans le détail. Donc, ça ne cause pas de mal, c’est toujours ça de pris, et mieux vaut tard que jamais aussi… mais ça ne règle rien du fond des grands problèmes économique comme la mise en place (ou pas) d’un budget fédéral européen (et si j’en crois ce qu’a posté Perry, c’est de l’ordre de la SF), le déséquilibre des balances commerciales…etc. et le plus important de tous ; l’assainissement du secteur financiers. Je dirais même qu’être compétitifs quand tout le monde est emporté vers le fonds par une spiral déflationniste, ça fait belle jambe… Si il ’était possible de concentrer cette mesure sur l’industrie, ça résorberait complétement l’écart de compétitivité-cout avec l’Allemagne, autrement elle serait dilué, c'est vraie. * variété hybride entre le mouton et le pigeon, grand pourvoyeur de deniers publiques.
  10. Il y a probablement toute une collection de raisons, et les torts des nationalistes arabes eux-mêmes et un environnement particulièrement adverse peuvent aussi bien être considérés l’un comme l’autre, à part égal, comme les raisons de son échec. Pour moi, ça a été le manque parmi les nations arabes d’une puissance qui sort du lot par sa puissance et son activisme, capable d’entrainer et faire entrer de gré ou de force les autres, d’être un protecteur de la cause, l’hégémon en somme ; comme l’ont été la Prusse pour l’Allemagne, ou le Royaume de Macédoine pour le monde grec. L’Egypte aurait pu jouer ce rôle, mais la guerre de 67 lui a cassé les reins. éventuellement l'Irak post-guerre avec l'Iran si elle avait réussie l'annexion du Koweit. On peut ajouter l’ingérence étrangère, le morcèlement extrême, l’incapacité à retranscrire économiquement et socialement le projet politique, l’absence de bases économiques et militaires suffisantes, et surtout le changement de rapport de force en faveurs de monarchies pétrolières particulièrement réactionnaires et donc hostile, et qui ont leur propres projet de société…etc.
  11. Il avait plu la veille. Le terrain devenu boueux à compliqué le déploiement de l’artillerie qui s’y embourbait. Pour laisser au sol le temps de détremper, Napoléon retardera le moment de l'engagement.
  12. En général, la crise érode la croissance et provoque la stagnation de l’économie, mais c’est la réduction des dépenses budgétaires qui précipite la récession et engage cette même économie dans une spirale descendante. La corrélation et très forte et il y a de nombreux exemples ; dommage que je sois si loin de mes bouquins, j’aurais donné d’autres exemples. Dans le cas italien, il suffit de comparer sa situation à des pays comparables en terme de développement et qui n’ont pas procédé à des restrictions aussi drastiques, et leurs économies souffres de la crise, mais bien moins. Récemment encore le président du conseil, M.Monti c’est excusé des conséquences de sa politique en prétextant que c’est pour le bien du pays, comme quoi il reconnait bien le caractère récessif de la baisse des dépenses en pleine crise. En fait, il faut choisir entre le maintien du niveau de dépenses publiques et l’accumulation de dettes, ou la baisse de ces même dépenses et la hausse tout aussi rapide des dettes qui ne se réduisent pas. Il n’y a qu’un retour à la croissance qui peut en venir à bout…ou l’inflation. Sinon, oui, ça peut être une excuse au statuquo comme dans le cas japonais. C’est une question de volontarisme politique.
  13. C’était une fille plus intelligente qu’on ne le suppose généralement, certaines de ses réflexions et références intellectuelles pouvaient couper la chique à Hitler ; mais c’est vrai que c’était une jouisseuse, et qu’elle était apolitique. Condition sine qua non pour être la compagne du dictateur sur la longue duré. En fait, elle avait un rôle "hygiénique" et celui de refuge pour le repos du guerrier.
  14. C’est le fond du problème, ce qui trouble le débat, mais je vais faire appel à ton background scientifique. Comme tu dis, ça heurte le sens commun, et c’est la difficulté majeure qu’a l’économie comme discipline pour se faire comprendre, un peu à l’image de l’astronomie quand elle était aussi une discipline jeune et sommaire : que la terre ne soit pas plate et tourne autour du soleil va à l’encontre de l’intuition, mais c’est un fait confirmé par l’observation et l’usage d’abstraction. En plus pour ce qui est de la bonne façon de considérer la nature et les effets de la dépense publique il faut accepter aussi que comme en physique il y a des lois, d’échelles - le terme « loi » en économie doit être utilisé avec la plus grande circonspection…- ; c’est pour ça qu’on ne peut pas considérer de la même façon un ménage/TPE, qu’Etat, ou encore une multinational qui est entre les deux. Ça c’était pour les principes généraux, et ça fonde mon raisonnement. Si on reprend mon affirmation « tenter de diminuer la dette publique l’augmente », sans autre explication, ça parait absurde. C’est pourtant ce que l’on constate empiriquement dans ce genre de situation et le dernier exemple en date est l’Italie ; les restrictions auxquelles a procédé ce pays a abouti à la baisse du PIB –et on peut comparer avec une économie d’un pays comparable comme la France qui a maintenu son niveau de dépenses publiques- et pour quelle résultat ? La baisse du niveau d’endettement ? Celui-ci a augmenté, et continuera à augmenter. C’était un résultat prévisible qu’on a déjà constaté par le passé, et le FMI inquiète de cette dynamique, avertie de ne pas freiner trop fort ; pour moi ils sont encore dans l’erreur, mais cette révision de leur position est quelque chose d’appréciable. Dans l’exemple cité, grosso modo le circuit et le suivant : en période de crise, les dépenses de l’état sont tout ce qui soutiennent la consommation et les réduire fait baisser le revenus des consommateurs, ce qui affectent celui des entreprises et à sa suite les impôts encaissés. Cette atrophie de la base fiscale, amène à faire appel à l’endettement pour boucler le budget, endettement que l’on tente de comprimer par de nouvelle baisse de dépenses. Bien sûr, l’on peut m’opposer que c’est juste un passage à vide, mais le phénomène se renforce de lui même ; c’est un cercle vicieux qui c’est constitué et dont il est difficile de sortir. Et pour cause, sur le long terme les entreprises sacrifient leurs investissements – comme maintenant- sous la pression simultanée d’une réduction des commandes sur le court terme et des perspectives moroses quelles anticipes, et dans la mesure où c’est un mouvement général, cela affectent la croissance futur ; c’est un phénomène autoentretenu qui empire dans le temps. Autre chose ; comme on la vue, de moindres profits signifie moins d’investissement, et donc un outil de production qui est moins/plus du tout renouvelé, ce qui se traduit en perte de compétitivité, et aggrave déjà un problème dont souffre déjà l’Italie, souvent pour les même raisons de tailles critiques des entreprises française. La balance commerciale italienne c’est un peu amélioré, mais c’est plus le résultat d’une baisse de la consommation que d'une meilleure performance de leurs exportations, et les problèmes structurels de manque de compétitivité demeure. Comme la France, malgré des secteurs dynamiques, ils perdent pied. Et le corollaire de cette croissance négative est la diminution des ressources fiscal, ce qui est dramatique quand on connait le poids de l’Etat dans toutes les économies développées – c’est une donnée, même dans les pays les plus libéraux- ; la crise est ressentie de plein fouet. Alors que maintenir le niveau de la dépense publique l’amortit –sans la régler- et avec d’autres mesures contribue au rétablissement de l’économie, en donnant le temps aux agents d’encaisser leur perte –en assumant s’il le faut une partie du fardeau-, au marché à l’origine de la crise d’atteindre son plancher, permettre au secteur privé dans son ensemble de se désendetter – au pif le cas extrême des britanniques- et aux entreprises de reconstituer leurs marges – qui correspond plus au cas français. Son taux a de tout temps été bas dans ce pays, mais là dernièrement, la situation est devenue très préoccupante. On me rétorquera, que c’est là toute chose qui arriverais en laissant les ajustements faire leur œuvre ; mais en ce qui me concerne, et c’est l’opinion de beaucoup de gens, on n’est monté tellement haut que le laisser faire dans cette situation ne mènerait qu’a la désintégration d’une économie qu’on voudrait juste purger. Vois l’effet d’une baisse de 15% de revenu d’un smicard, et multiplie par plusieurs millions sur, disons au moins un cinquième de la population, développe toutes les conséquences logiques de ce scénario et tu comprendras la légitimé de l’Etat comme amortisseur et comme garant de la solvabilité de la classes moyennes, c’est le cœur du système à préserver coute que coute. Maintenant, est-ce que la situation est tenable dans le temps ? Techniquement, je ne dirais pas qu’on peut tenir indéfiniment sur ce régime d’endettement, mais il peut clairement perdurer des décennies. C’est ce qu’on fait les japonais, et permis aux banques responsables de la bulle immobilière des années 80 de dissimuler leurs mauvaises créances. Aujourd’hui encore on ne sait pas qui a quoi ! Donc bien entendu, une telle situation de demi-crise, sans issue à une échéance raisonnable n’est pas satisfaisante. Mais tu à l‘inverse, l’exemple suédois en 92/93 qui a purgé rapidement son secteur bancaire en épongeant ses pertes par son budget ; ils en ont été largement récompensé par les recettes induites avec le retour de la croissance, et la plus-value généré par la revente des banques nationalisés. C’est typiquement le genre de pragmatisme auquel je suis favorable ; je ne vois aucun inconvénient à ce que le contribuable casque si les contreparties sont à la hauteur –encore faut-il les exiger…-. Malheureusement on semble suivre l’exemple japonais. Raison de plus pour préserver « l’équilibre de la terreur » entre créanciers et débiteurs. Comme le dit un proverbe « ne pas affamer le renard, ne pas faire pleurer le berger ». Je ne suis pas strictement opposé à l’analyse de Delmarche. Je suis d’accord quant à son constant que la crise est très grave et qu’elle est probablement partie pour durer une génération, et les propos lénifiant des medias sur sa fin imminente sont effectivement ridicule. J’approuve moins quand il dit que les statistiques du chômage sont bidonné ; c’est inexact, la méthodologie est suffisamment constante pour que les indicateurs soit considéré comme fiable dans leur cadre de référence, même si les critères de ladite méthodologie sont conçu de façon à éjecter beaucoup de monde au bout d’un certain temps ; la pluparts des indicateurs comme le dit amarito ne recouvrent que très imparfaitement la réalité du chômage, seul quelques indicateurs, suffisamment large, peuvent être considéré comme « honnêtes » à l’image de l’U6 qui reste élevé au EU. Quand il fait remarquer le caractère opportun de certains chiffres pour les politiciens, il n’a pas tort, quand il pointe les incohérences d’autres chiffres, au pif ceux de la consommation électrique chinoise avec ceux de son taux de croissance, non plus. Là où je ne le suis plus du tout, c’est quand il prétend que les mesures prises par les gouvernements, et les banques centrale sont des vanités inutiles, que la situation est de toutes façon perdu et/ou qu’il faut laisser faire. Je considère que la situation et grave mais reste encore gérable ; et non, ce n’est pas trop tard, ni nécessaire de passer par une crise de l’ampleur de celle de 29.. C’est ce qu’il m’avait semblé à la lecture des interventions des uns et des autres, peut être que j’ai extrapolé… Je n’ai rien contre une rationalisation des dépenses publiques, je dirais que je suis même tout pour. Mon propos vise plus l’aspect macroéconomique du budget et de la dette publique. Vous me concéderez que le débat public, sur ces questions, prend des accents dramatiques là où on a plutôt besoin de sérénité et sang-froid pour traiter des sujets aussi techniques. C’est là que ce niche l’idéologie, dans cette atmosphère générale d’exagérations. Sinon, ici, personne n’est nommément en cause, on ne fait que discuter ;)
  15. La finance fait tout pour maintenir l’ampleur de ses profits, sa marge ; même si ce secteur est condamné à réduire sa taille hypertrophié, et organisent donc de vastes hausses spéculatives avec l’argent crée par les BC. Mais comme la une fois expliqué G4lly, le marché des matières premières montent vite et se tassent vite dans la mesure où il faut infine des capacités de stockages et de transports. Pour ce qui est de l’immobiliers, une épargne importante cherche à s’investir dans un environnement qui offrent peu d’opportunités de placements, surtout avec une croissance morose ; mouvement renforcé par-là frilosité des épargnants du fait de la crise et qui cherches des actifs sur, et l’immobilier est tout désigné dans ce rôle. Le cas Français et assez particuliers, dans la mesure où la hausse et du à la fois au fait que la pierre est véhicule d’investissement, et s’ajoute la contrainte réglementaire qui induit une pénurie d’offre. Pour ce qui est de la dépenses publiques, non ça n’alimente pas la spéculation, et pour l’heure c’est tout ce qui permet de maintenir la consommation à flot.
  16. Justement si, la destruction d'une partie significative de l’économie peut faire « mourir » le tout par effet entrainement, c.à.d une partie de son tissue se nécroser, des réseaux éclater et des flux s’interrompre qui demandent de la stabilité et de la régularité, voir des services et des biens ne plus être produits essentielles au fonctionnement d’une civilisation industrielles complexe, ce qui est un drame pour celle-ci dans la mesure ou la division du travailles y est extrêmes et ne peut se reposer sur l’autoproductions d’unités décentralisé pour survire, enfin la population qui fondent sa base en terme de consommation s’appauvri, et une partie est même éjecté de ses circuits avec toutes ces conséquence sur la paix civil. Et pour prolonger ton exemple, une baisse trop rapide en température est aussi mortelle ; si tu as un coup de chaud est tu t’amuses à plonger dans l’eau, tu risques l’hydrocution. Bref, l’économie contemporaine ne peut pas supporter des ajustements aussi violents, sous peine de voler en éclat. Ce qui signifie des destructions de richesses, de savoir faires perdus ; une régression en sommes. Et les éléments sains qui auront été démantelé ne pourront pas être facilement remis sur pieds. Il suffit de voir les Etats fallies qui ne se sont jamais vraiment remis de banqueroutes/ajustement imposé par le FMI, malgré parfois des mannes providentielles. Donc oui, les injections massives de liquidités provoques des distorsions et alimentent des bulles, et le remède d’un problème génèrent des effets secondaires, surtout si il se prolonge ; mais ce n’est pas le principe de l’intervention qui est critiquable ici, mais le fait qu’il ne soit pas complété par d’autres types d’intervention aux services d’une politique cohérentes, aux buts clairement identifiables. Par exemples, qu’attendent les autorités pour créer des « Bad bank » et purger les mauvaises créances ? Et même si le conjoncturel devient permanent et provoque des nuisances, c’est sans commune mesure avec une crise de l’ampleur de celle provoqué par le Krach de 29. Non, ils ne sont pas solvable, et oui ces investissements sont le fait des opportunités offerte par les facilités de financements qu’on permises les récentes créations monétaire. Ça aura pour conséquence d’alimenter de nouvelles bulles (immobilier, automobile, environnement, commodités en tout genre). Et c’en est ainsi depuis le 1er choc pétrolier, avec des éclatements de bulles spéculatives toujours plus rapprochés. L’alternative c’est de tout laisser se casser la gueule, mais comme je l’ai dit plus haut, je trouve que c’est passablement irresponsable. Et non, les effets ne sont pas juste mécaniques, ni proportionnelles ; il y a peu de causalité simple dans l’économie qui est surtout constitué d’interdépendance où tout est liés à tout, et où le quantitatif devient qualitatif. C’est un billard à plusieurs bandes et il faut arbitrer entre plusieurs stratégies dans un environnement confus, « indéterminable » diront nous. Donc, non Serge, je comprends parfaitement les tenants et aboutissants de ladite crise et du comment la surmonter ; et j’ai un souci tout particulier des moyens – que beaucoup trop de détracteurs des méthodes actuel éludent : à la place de BetD que vous/tu feriez (ais) tu ? Sachant avoir le destin de centaines de millions, de milliards d’être entre vos/tes mains ? Et surtout ne possédant qu’un nombre limités d’outils quoique tellement puissant que le remède peut être pire que la mal ? ; Et surtout des fins, car je n’ai aucun désir de voir se produire un crépuscule des dieux, et ne me fait aucune illusion quant à une hypothétique refondation en cas d’effondrement. parce que oui, c'est ça qui nous pend au nez.
  17. L’analogie médicale est très bonne au contraire. Car, de un, elle montre l’importance qu’il y a suivre une séquence temporel et un ordre des priorités qui préserve l’avenir en traitant ce qui relève du conjoncturel. L’économie est un continuum, où plutôt la politique économique l’est. De deux, elle fait la part des choses entre le traitement et ce qui lui permet d’appliquer un protocole dans de bonnes conditions et concours à sa réussite. Dans cette perspective, ça n’a pas de sens de critiquer le QE pour ce qu’il n’est pas censé faire ; toujours en reprenant l’analogie médical, c’est comme se plaindre qu’un liquide physiologique administré à un comateux ne le réveille pas là où il ne peut que l’hydrater. La FED et la BCE font leur travail, au gouvernement de s’activer. Et les nouveaux chantiers sont aux mieux depuis 4 ans aux EU. Et c’est reparti pour un tour. :oops:
  18. Vous caricaturez les propos d’amarito les gars. D’un il tente à longueur de poste de vous ouvrir les yeux sur la portée des mesures -encore modeste- prises par les autorités et que vous critiquez tant, comme les QE successifs. Et non, il n’a jamais dit que « tout roule », juste que la situation a été stabilisé pour une durée indéterminé, et vous ne vous rendez pas compte à quel c’est quelque chose d’extraordinaire ; on n’est pas passé loin d’un désastre généralisé, et c’est déjà pas mal. De deux vous fétichisez la dette comme objet, indépendamment de toutes circonstances. L’économie est un bidule compliqué bourré de phénomène contrintuitifs comme celui qui veut que tenter de réduire la dette publique l’augmente en période crise ! La dette est en effet un problème avec des taux de croissance anémiés voir négatifs, mais faut pas dramatiser, les ratios sont encore très supportable et il est vraiment dommage de se priver de la force de frappe de la dépense publique. Le débat autour de la dette est devenu déraisonnable et idéologique. Tu connais la blague : « quand je dois un million à ma banque j’ai un problème, quand je dois 1 milliard, c’est ma banque qui a un problème » :lol: ;)
  19. Je l'ai vu sur le site du sponsor, et ils avaient bien affiché durant le live 1173 km/h.
  20. Si, il a bien dépassé le mur du son. Les 1200 km/h conventionnel valent pour le niveau de la mer.
  21. Remarque, il ne partait pas perdant, et ils devaient être tous très content à l’apogée du régime avec tout ce pouvoir entre les mains. Il y deux choses à ne pas négliger, et qui tiennent à la personnalité de leur Führer adoré ; d’un, son ascendant psychologique très fort sur son entourage. C’est le genre de mec à qui tu vas casser la figure, puis ressort de son bureau avec un sourire jusqu’aux oreilles. Secundo, il fait preuve d’un talent - on va appeler ça comme ça… – que ne renierait pas un parrain de la mafia et qui consiste à « salir » les gens moralement, à les compromettres toujours plus avant dans son entreprise criminel. Bref, faut pas chercher cette dévotion, même très haut dans la pyramide du régime, qu’ailleurs dans les aptitudes de manipulateurs de son chef. Il subjuguait – violait ?-psychologiquement ses vis-à-vis.
  22. Je viens d’assister au double exploit, presque trois ; un record d’altitude avec presque 40 km ! Celui de vitesse, il a franchi le mur du son, et à un moment il m’a semblé vriller. Il a raté de quelques secondes celui de la plus longue chute libre toujours invaincu de 4 mn36 Il vient d’atterrir, bravo Felix !
  23. L’intention est louable, l’analyse pertinente, mais la solution me laisse sceptique ; même si je comprends que c’est plus une façon de susciter le débat, d’ouvrir des pistes. Collectionneur a raison : le Vietnam s’est faites avec une armée de conscription, et même si ça a profondément marqué la société américaines, il n’est pas sure que l’émotion du 11 septembre n’eut pas éclipsé toutes réserves quant à une intervention en Afghanistan. Pire encore, créer la tentation de renforcer continument le contingent pour faire face à la montée en régime du conflit. Bref, pour moi l’origine dans l’inconséquence de leurs choix stratégiques se situe dans le fait que le territoire américain est inviolable et leurs ressources virtuellement illimités ; c’est une prime à l’irresponsabilité. D’ailleurs, on peut penser que le monde multipolaire qu’on voit émerger est un frein autrement plus efficaces.
  24. Comment j’ai pu passer à côté de ce sujet ? Et la dame à raison, il est temps d’élever le niveau. :oops: Alors, professeur Tancrède pouvez-vous nous en dire plus sur ces ingénieux dispositif qu’on appelait « ceintures de chastetés » et que ces dames devaient porter quand monsieur allait guerroyer ; c’est vrais qu’il existait des modèles avec des sortes de pièges à loup ? Sinon, j’ai trouvé ça en lien avec notre sujet : http://www.theatrum-belli.com/archive/2012/01/27/les-troupes-allemandes-n-ont-pas-le-moral.html Extrait : L'éloignement de leur famille est la première cause d'inquiétude pour les soldats : 70% d'entre eux doivent parcourir plusieurs centaines de kilomètres pour rejoindre leur base, selon le rapport du député libéral Hellmut Königshaus, médiateur du Bundestag auprès des armées. "Ils sont séparés de leur famille pendant plusieurs semaines d'affilée", déplore Königshaus. Résultat, le taux de divorce atteint les 80% dans certaines brigades. Et les troupes affirment éprouver des difficultés à construire des relations sociales normales en raison de leur changement d'affectation géographique régulier. D’où vient cette différence entre une armée OPEXable, qui sans dire que ses membres vivent bien ce genre de situations, n’ont semble-t-il pas le même niveau de difficultés que les armés en format bisousnours comme la Bundeswehr :O?
  25. Effectivement, les responsables nazis et les officiers ont eu tendances à se défausser sur le grand patron. Soit comme à Nuremberg, il était tellement génial qu’il a été l’artisan principal des décisions du régime, et par contraste les accusées n’ayant qu’un rôle mineur d’exécutants, à la limite de consultants techniques ; soit, il était tellement incompétent que sont ingérences dans les affaires militaires a empêché les professionnels de l’armé de faire leur travail et prendre les mesures qui s’imposaient. Et bien sûr, tous ont nié une participation aux crimes de masses du Reich ; faignant l’ignorance, ou l’obéissance aveugle sous la contrainte, parfois aussi par fidélité à leur serment. Ce n’est pas forcement faux pris dans l’ensemble, mais présenté comme ça c’est spécieux, et surtout noie leur responsabilité collective sur le plan moral, et les authentiques erreurs dont ils ont pu être responsables, leurs défaillances, voir leur aveuglement.
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