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Shorr kan

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Messages posté(e)s par Shorr kan

  1. Tu confondrais pas avec les dolciniens ?

    Eux aussi jouaient à touche pipi ?

    J’ai fait une recherche rapide, est apparemment c’est une sous-sous branche appelé adamite et dont la spécialité était les ébats en réunions et la mise en libre-service de leurs compagnes -Ah ! Le Moyen Age me parait bien moins sombre comme ça…-; lié à la sous branche radical et prolétaire des hussites appelé taborite – pour le coup son histoire militaire et les exploits de son chef exigeront qu’on fasse un exposé sur AD-.

    Pour ceux qui se demandent quel rapport il y a entre le sujet du post et cet étalage….de euh …  « d’érudition » -on va appeler ça comme ça. Je répondrais aucun; c'est un HS dont j'ai seul le secret O0.

  2. ...

    Ca revient à une version malsaine de cette chose innocente qu'est le fait de voir qui a la plus longue :lol: (et de toute façon c'est moi =D).

    Assertion sans fondement. En tout cas je tiendrais la chose comme tel tant que je n’aurais pas une photo*.

    ... ca pue le procès d'intention à 2 dirhams)

    .

    Tststs, le dirham c’est marocain, en Tunisie et en Algérie c’est le dinar qui a cours. Tu vois Aki, tu peux ne pas être crédible si tu passes à côté de ce genre de détail. Va, on va mettre ça sur le dos de la fatigue et du stress.

    ...

    C'est juste que la société du Moyen Age était une société de classes, de groupes, de communautés et catégories (une société fondée sur l'individu aurait semblé inhumaine et absurde à un homme du Moyen Age, quel que soit son statut), et il y en avait des "spéciales", selon la "race", certaines particularités, certains métiers et activités pratiquées (le prêt usurier notamment): ça implique souvent des normes vestimentaires, le droit/obligation de porter certaines distinctions (rappelons que le port de l'étoile jaune n'existe que dans très peu d'endroits), des normes de construction de maisons ou d'emplacement des habitations, des interdictions (rappelons que les nobles aussi se voient interdire des trucs, dont certains très lucratifs).... Les cagots, les juifs à certains endroits, mais aussi certaines professions comme certains tâcherons dans l'activité de boucherie, n'ont par exemple pas le droit de toucher les fruits et légumes à l'étal: ils ne peuvent que jauger à la vue et désigner ceux qu'ils prennent.

    Et le tout avec une immense variété régionale: il n'y a quasiment que des lois et coutumes locaux au Moyen Age, et peu de "droit public" (et pas de Code Civil :lol:).

    Un truc m’intrigue : dans ces  sociétés à dominante agricole et faiblement productive –donc avec peu de surplus à détourner pour la supervision et le control de ses membres-, ils faisaient comment pour contrôler de façon effective ces considérables listes d’interdits en tout genre ? Ça devait être le paradis des resquilleurs ? À moins qu’elles soient particulièrement bien intériorisées ? Le fonctionnement en communauté facilitait ladite surveillance - vu que hors du groupe c’est la mort ou presque, et ce dernier est responsables de ses membres  captifs de fait ?

    Sinon, c’est quoi la secte hérétique déjà, ou tout le monde avait le droit de coucher avec tout le monde, et écrasé par une croisade ? Les hussites c’est ça ? En tout cas je me souviens que c’était en Europe central.

    Mine de rien, je me rends compte qu’AD est peuplé d’insomniaque…

    * n’oublie pas de mettre une règle graduée à coté pour bien fixer l’échelle.

  3. ...

    Les explosion "pompés" , je pense que c'est des TN dont les rayons X sont canalisé en un faisceau laser (de rayon X) donc ça permet de concentrer très fortement l’énergie dans une seul direction précise (vers le vaisseaux ennemis en l’occurrence) en un seul point alors qu'une explosion nucléaire classique dispersera son énergie en tout azimut.

    Non, apparemment, pour cet aspect là, les explosions "pompées" des missiles à têtes lasers (les plus employés en combat, les nukes ne pouvant que peu face aux bandes gravitiques mêmes faibles des flancs et ayant une forte proba d'interception) sont multidirectionnelles;

    ...

    C’est bien ce que semble décrire stormshadow, à la différence que l’émission « laser» se fait via de multiples faisceaux. En fait, il y a déjà eu un projet dans le genre proposé par Edward Teller dans le cadre de l’IDS  et son projet de guerre des étoiles : ça devait être des têtes porté par des missiles jugé moins vulnérable que des stations lasers prépositionnés dans l’espace pour intercepter les ICBM soviétiques – ce qui permettait en sus d’activer l’arme au-dessus de l’atmosphère, de shoper les missiles adverses précocement lors de leurs phase ascensionnelle durant laquelle ils sont le plus visible, et accessoirement les faire sauter au-dessus du territoire ennemies…- , et qui devaient être lancés depuis des sous-marins.

    On les surnommait des « ananas» car ils en avaient l’apparence. Le dispositif comportait une tête nucléaire relié à des tubes de cuivre orientables. L’explosion de la charge devait générer les rayons X « pompés » et orientés par les fameux tubes vers de multiples cibles. L’usage du nucléaire fournissant une énergie instantané colossale pour un cout et surtout un encombrement réduit, l’appareillage lui-même étant très simple et compact.

    ;)

  4. ...et la Chine post-Hans présente les mêmes symptômes, malgré les circonstances parfois très différentes...

    et ça semble même antérieur...

    Voilà un peu de lecture en format PDF  sur la féodalité chinoise qui abordent  aussi bien le sujet de ce post de façon incidente, qu’il me semble intéressant.

    http://classiques.uqac.ca/classiques/granet_marcel/A13_la_feodalite_chinoise/feodalite_chinoise.pdf

    Parmi d’autres choses, je retiens une de cette lecture : le retour à un ordre féodal  est concomitant de la dislocation des grands ensembles géopolitique et réseaux qui les soutiennent, économiques surtout.

    C’est là qu’on voie, que l’on sent toute l’irresponsabilité pour prendre un exemple, des dirigeants européens à attendre d’être aux pieds du mur pour refonder leur union  sans mesurer l’impact qu’aurait son éclatement; ou encore celui du Conseil de Sécurité qui attend sa réforme en vue d’intégrer les émergents  et son corolaires, une légitimité de plus en plus faible à même d’assurer un ordre international péren, et que l’on peut étendre aux difficulté d’autres institutions multilatéral à équilibrer les intérêts à l’échelles mondial comme avec l’échec persistant/blocage du cycle de Doha pour l’OMC qui n’a rien d’anecdotique.

    Rien que le repli, du moins dans les discours pour le moment, de nombreux pays sur les unions régionales indiquent pet être une courbe descendante vers des systèmes fermé et isolationniste. Ce qui donne une prise idéal aux logiques féodal parfaitement proportionné, d’autant plus redoutable qu’elles sont particulièrement résilientes à l’érosion du temps et n’attendent qu’un environnement propice pour s’épanouir de nouveaux.

    Néanmoins, rien de nouveaux sous le soleil, ça a toujours existé, même sous forme latente, et ça existera toujours ; mais pour moi rien de vraiment irrattrapable pour le moment d’autant plus que la large diffusion de l’information donne, de mon point de vue, de par la mémoire institutionnel qu’elle induit suffisamment de ressources aux sociétés qui en porte l’empreinte pour éviter qu’un glissement qui irait trop loin……..à moins que ce ne soit qu’une fallacieuse rationalisation de ma part pour me rassurer :P :'(

  5. Ceci est une fois de plus la preuve de l'imprudence de nos dirigeants lors de la création de l'Euro. Pourquoi ne pas avoir créé un lieu unique de fabrication de pièces et billets, sous contrôle direct de l'Union Européenne ? Il était évident qu'en cas de grande crise (économique, politique ou militaire) certains seraient susceptibles de sortir la planche à billets... Et dire qu'en France le faux-monnayage est inscrit dans le code pénal sous le chapitre "crimes et délits contre la nation, l'État et la paix publique"... Un faux-monnayeur risque la perpétuité ! Doit-on comme au Moyen-Âge revenir à l'ébouillantage ? Faut dire, qu'on doit pouvoir trouver de l'huile d'olive pour pas chère...

    Mais cette huile d’olive a-t-elle reçu le label AOC ? Sans quoi je ne vois pas la bureaucratie européenne se servir pour punir les contrevenants d’une denrée, même abondante, qui n’a pas reçu toutes les habilitations et laissez passer autorisant son usage sur tout le territoire communautaire :oops:

    Blague à part, dans cette histoire de création monétaire par les grecs, ces derniers ne sont pas limités à la monnaie scripturale ? Car je crois me souvenir que pour les billets il y a une histoire de code dont chaque état de l’eurozone est détenteur d'une partie.

  6. Si je me souviens bien, l’avantage des lances roquettes sur l’artillerie conventionnel est le punch ainsi que l'allonge, qui permet d’ailleurs de déporter sur de longues distances le point d’application des frappes sans déplacer la batterie.

    L’inconvénient par contre et le temps de rechargement relativement long des roquettes après une salve.

    Les spécialistes me corrigeront.

  7. Bof, c’est rien. Je ne suis pas très regardant. Moi tu sais, de grosses fesses et de gros seins suffisent à me combler.  Si en plus elle est pas bavarde, voir qu’elle carrément muettes ; ben j’en ferais bien la femme de ma vie… :happy:

    Et je ne me rappelle plus si c’était Flaubert qui disait : « laissons les jolies femmes aux hommes sans imagination » ;)

    Sinon, le taux de changes Euros-turluttes cotait à combien à la clôture ? ...

  8. Hmmmm

    tu as deja vu des "demoiselles" grecques ???  :lol:

    Nan  :rolleyes:? Elles ont une difformité quelconque? J’ai fréquenté de l’albanaise, de la serbe, de la roumaine et même de la bulgare et de la moldave -presque toutes slaves je le concède*-…bref tout les Balkans, mais de la grecque jamais.

    * ces propos sont à hautes teneurs en mythomanies :oops:

  9. Euhhhh, dit jojo :|……..il y aurait pas moyen que la dame paie en nature :-X……enfin, euhhhh…..je me fait comprendre. O0

    Pourquoi les Allemands critiquent les Grecs pour leurs dépenses alors que l'Allemagne en a été le premier bénéficiaire ?

    Les grands principes de l’économie sont contre-intuitif, donc ayant une valeur nul sur le marché politique. La nuance et la complexité ne font pas le poids face à l’idéologie et aux idées bien schématiques.

    Et dans la mesure où l’homme politique allemand – ainsi que la femme…suivez mon regard- est à quelques détails près comme ses collègue d’outre Rhin/Danube/Oder, il faut généralement attendre d’avoir le nez dans le caca –soit quand il est trop tard…-pour commencer à chercher une solution réaliste. Mais l’électoralisme aura toujours sauf extrême urgence, le dernier mot…

    D’ailleurs signalons que le fléchissement des exportations allemandes vers leurs voisins inquiètes de plus en plus les industriels allemands, et c’est pour moi la principal raison d’espérer voir la politique allemande fléchir par la pression des lobbys exportateurs en communs avec celles des retraités, soucieux de préserver leurs créances placés à l’étranger.

    D’ailleurs, je ne comprend pas l’acharnement à faire changer d’avis une Merkel qui a amplement démontré sa capacité à rester droite dans ses botes, et qui dans l’absolu ne pourrait pas beaucoup infléchir sa position même si elle le voulait, prisonnière qu’elle est de son camp et des convictions qui l’accompagnes ; pour directement nouer un dialogue avec les secteurs de la société allemandes qui n’ont pas intérêt à voir les pays du club-med se casser la figure. sauter par-dessus la barrière étatique en somme ?

  10. Une folie/névrose graduelle venant avec les succès puis échecs successifs qui l'enferment dans sa logique, avec pour seule issue la fuite en avant en continuant (en plus grand) dans le même trait, c'est certain. Mais même avant 40, est-ce si efficace? Tout ce qu'il fait avant que le grand conflit n'arrive, c'est se fermer graduellement les options en acculant les grandes puissances. Ca semble efficace parce qu'il n'y a pas encore de rétorsions, mais chaque mouvement qu'il fait n'est pas neutre, même s'il y a un succès de court terme: cela raidit les autres, leur laisse de moins en moins de choix, contraint les calculs des autres joueurs à ne plus envisager qu'une Allemagne agressive avec laquelle le conflit est inévitable.

    Et si ce n’était pas un hasard ? De mon point de vue non seulement il est conscient que ses coups de forces font sauter d’un seuil la tension à chaque tentative et surtout sait que c’est inévitable, mais qu’il recherche cette agitation tant que la montée en pression reste progressive…mais ça finira par lui échapper.

    Je détail le fond de mon opinion dans ma réponse à loki plus bas ;).*

    Oui il y a un rôle pour le "stratège", mais encore faut-il que le dit stratège ait le temps de s'exprimer, à savoir la profondeur stratégique: l'Angleterre l'a par la Manche, les USA par l'Atlantique, l'URSS par sa taille et son "glacis" géographique à l'ouest. La France n'est pas moins capable de penser stratégiquement, mais la distance et les obstacles sont un luxe qu'elle n'a pas par rapport à l'Allemagne. Seule une capacité de tenir ou emporter le premier choc le permet; elle l'a eue en 1914, pas en 40. Pour faire l'accumulation patiente de petits avantages et de moins petits, faut encore avoir la distance, donnée par la géographie ou la capacité de résitance armée: telle que tu la décris, il me semble que ça donne aux Anglo Saxons l'air intelligent à peu de frais, la mer leur ayant donné cet avantage sans qu'ils soient plus "stratèges" pour autant. A la mythification du guerrier germanique, vas-tu opposer l'équivalente mythification/auto-glorification de l'anglo-saxon (parce que dans le genre baratineurs autosatisfaits, ils sont pas mal non plus)?

    Je me suis mal fait comprendre, je me concentre sur les allemands, et  pointe du doigt le détournement qu’ils ont fait de la tactique non seulement comme substitut à la stratégie dont il ont pensé pouvoir s’extraire de ses contingences – d’où l'investissement massif dans leur appareil militaires sensé les mettre hors de portée- et sans parler de confondre les deux échelons, vont jusqu’à subordonner le dernier au premier !

    Trois exemples tirés de la Grande Guerre :

    .  L’invasion  de la Belgique en 14 qui fera entrer en guerre les anglais, ce qui n’avait rien d’inévitable.

    . Le déclenchement d’une guerre sous-marine illimité en entretenant l’illusion qu’une arme, qui malgré les pertes qu’elle a infligé reste à la fois trop immature, mais surtout insuffisante sans l’appui du reste de la Marine, pouvait à elle seul changer le court de la guerre. Et là aussi provoque l’entrée en guerre encore plus évitable des E.U.

    On voit ou conduit le mépris des réalités diplomatiques juste pour le plaisir de taper fort.

    . Enfin la façon dont le couple Hindenburg-Ludendorff mettra en coupe réglé le pays en l’enfonçant d’un cran dans la guerre total.

    Il est surtout extrêmement chanceux en 1940 car sa réflexion stratégique qui amène le plan "Manstein" est trés limitée ( à la base juste saisir la Belgique et non pas vaincre la France ) et se double d'une simple reflexion tactique ( envoyer un corps blindé à Sedan tenter un coup de main ) : c'est bien la pensée stratégique et opérative de Manstein et la conduite des opérations de gudérian ( thèse de Frieser ) qui font la différence

    Il commet d'ailleurs à l'occasion une double erreur opérative :

    a) il ne lance pas comme Manstein l'avait prévu d'attaque vers la sud à partir de Sedan pour empêcher tout contre allié

    Mais tout le monde n’a pas l’audace et surtout le sens du timing de Manstein ; d’ailleurs rétrospectivement sa manœuvre était risquée : régler son compte à toutes les forces adverses d’un seul coup quand on sait à quel point était tendu l’effectif en infanterie des allemands ; alors que  des gens comme Brauchitsch voulaient faire ça e deux étapes. Rien ne dit que ça n’aurait pas été tout aussi valide.

    b) il laisse s'échapper le BEF

    *

    Mais cet ordre d’arrêt est-il vraiment une erreur si l’on considère qu’il cherche absolument à se concilier les britanniques ? La destruction du BEF aurait rendu ce but inatteignable. Sa seul vraie erreur est d’avoir cherché à les intimider par les bombardements et le blocus, en somme d’avoir perdu sont sans froid, plutôt que de continuer à leur faire la cour jusqu’à ce que la G.B en reviennent à de meilleurs sentiments.

    D’un point de vue plus factuelle et en écartant les intentions qui ont pu traverser l’esprit d’Hitler, ce dernier, si je ne dis pas de bêtise, a surtout arbitré en faveur de Goering initiateur de la proposition d’arrêt, et du fait de la divergence dans les ordres donnés par von Brauchitsch et von Rundstedt en donnant raison à ce dernier.

    Pour ce qui est de Frieser bien qu’il est contribué à recadrer a sa place la notion de Blitzkrieg, je trouve d’une part qu’il en fait trop en insistant très lourdement sur les concours de circonstances qui ont permis à la wehrmacht comme si que le hasard n’était pas le lot de toutes les guerres, et à minorer la capacité de cet outil militaire à exploiter les dites circonstances marque de l’excellence. Tout comme il fait la part trop belle à la strict comparaison numérique du matérielle pour évaluer les rapports de forces, en oubliant disponibilité, doctrine d’emploi et l’intégration dans des unités véritable éléments de comptes. 

    Du point de vue de l’affaire qui nous intéresse, s’il a parfaitement raison de souligner que le dictateur n’a aucune place dans les succès de 40 –je m’en explique plus loin le pourquoi de sa pusillanimité*-, je trouve qu’il met trop en avant les commandants de l’avant pour négliger le rôle de l’OKH, et pire encore, en la présentant comme une instance dépassé par l’audace de ses subordonnés. Et  face à cette assertion je me porte en faux : le haut commandement de la Heer a été LE grand acteur de la campagne de France. 

    A l'international il a réussi celà uniquement sur le court terme ( 1937/1938 ) en déclanchant de par sa politique une guerre mondiale à laquelle il n'est pas prêt en 1939 et en passant pour le bad boy à l'international…

    J’y reviendrait un peu plus loin*.

    ( à côté de lui Staline fait figure de génie ( surtout si il s'était abstenu de liquider une partie des cadres de son armée  ) réussissant à obtenir encore plus sans se facher de façon définitive avec qui que ce soit, il devait être trés bon à "Diplomatie" oncle Joe..... )

    Même si la paranoïa maladive de l’oncle Joe est au coude à coude avec le narcissisme et la mégalomanie de tonton Adolf, Staline reste bien plus raisonnable dans ses buts, que partages d’ailleurs la classe politique soviétique et dont les conceptions trouvent une certaine continuité dans le passé impérial.

    Dans le cas d’Hitler il en va tout autrement. Nombreux sont les auteurs qui constatent l’impasse géopolitique dans laquelle se trouve l’Allemagne pour exister en tant que puissance majeur, mais l’aspirant dictateur d’alors lui produits le diagnostic et le remède : une transformation radical de la nation allemande et son voisinage seul à même de préparer son peuple à faire face à son nouveau statut. Transformation qui prend le contrepied d’à peu près tout ce qu’est l’Allemagne depuis des siècles. A la fois bien plus ambitieux, mais surtout irréaliste que son collègue soviétique.

    Mais tous deux partage un point commun : leur rationalité est exclusivement politique et idéologique. Tous leurs est asservis. Seul compte le résultat final quantités brut ou buts qualitatifs ; dans ce cadre qu’importe les moyens utilisés, mais aussi les nuisances générés, les pertes, les ratages, les gaspillages matérielles, le gâchis humain, l’inefficacité et les rendements médiocres. Tant que cela les sert toute ces insuffisances n’ont pas d’importance, et sont même sans objet de leur point de vue. l'optimum technique ne les intéresse pas, donc leur reprocher de s'en détourner n'a pas de sens. A la décharge de Staline il s’est amandé –un peu- avec le temps pour suivre une courbe différente.

    La surprise stratégique, il ne la réussira qu'une fois en envahissant l'URSS, c'est de surprise tactique ( surtout ) et opérative ( un tout petit peu ) qu'il s'agit quand on parle des coups de dès de Hitler

    Voir ma réponse plus bas ;)*.

    A contrario il se montre :

    - incapable de créer des structures aptes à gérer un conflit moderne ( il démantèle même celles existantes )

    - empêche les EM de fonctionner correctement en mettant souvent  en place des structures de commandements duales qui créent structurellement des rivalités

    Et ce n’est pas fortuit. Ces féodalités et les luttes de personnes qu’elles induisent sont ce qu’il lui permet de gouverner en plus de donner un faux sentiment d’indépendance à ses vassaux. Ils ne donnent pas d’ordres  ils manipulent.

    - choisit très souvent des nullités comme proches ( Goring, Keitel etc ...... )

    Mais presque toujours doublé par des techniciens compétents comme second. Et ça fonctionnent par couple : un courtisant servile et obéissant flanqué d’un adjoint efficace et amoral (Brauchitsch et Halder, Keitel et Jodl) ; et les très bon chasés, au mieux sont éjectés en périphérie au contact des problèmes – c’est pour moi l’une des raisons de l’impossibilité de la Wehrmacht de s’élever à une conception plus opérationnelle de la guerre ; les plus talentueux n’ont pas le loisir de prendre à bras le corps la réorganisation -, certes ils conservent la possibilité d’avoir accès au hautes sphères mais le cadres reste informel et de ce fait ont des positions précaires entièrement sous la coupe du Führer. Encore un autre élément de sa boite à outil qui lui sert à tenir son monde.

    - est totalement incapable de mobiliser l'économie de son pays face à l'épreuve d'un conflit mondial avant 1943 ( donc entre 1939 et 1942 )

    C’est aussi ça le nazisme : une entreprise de séductions qui fait tout pour préserver le confort de vie des allemands, et tant que le moustachu n’a pas compromis une portions suffisante de la société, il se trouve dans la gêne vis-à-vis de cette même société qui est loin d’être monolithique.

    Ajoutons la puérilité et le caractère sommaire de ses conceptions économiques –base de la puissance militaire- alors même qu’il fait grand cas de  l’économie qui fonde en partie sa vision –qui en devient forcement fausse.

    - commet des choix incensés en termes de priorités stratégiques pour la production d'armes dès 1940

    - est incapable de gérer une coalition en façon coopérative

    Et au final n'a plus aucune stratégie à partir de septembre 1942

    Je ne dis pas le contraire. Pour moi dès son échec devant Dunkerque la cause est entendue.

    A titre perso et même si je trouve les thèses de Delpla bien écrites et stimulantes intellectuellement, je trouve qu'il est incapable de prouver ce qu'il avance en exposant des faits ou des preuves : trop souvent sa thèse ne tient que par la théorie du complot oral entre dignitaires nazis et sa réfutationdes thèses classiques avancées par les autres auteurs tourne trop souvent autour de la pièce de thêatrejoueé par Hitler devant les témoins ( et j'ai lu 3 des livres de Delpla traitant de Hitler ) 

    Je peux comprendre que quelqu’un comme toi, qui si je me souviens bien, a une formation d’historien ne peut se satisfaire de simples témoignages comme fondement d’une thèse historique ; mais cela à quand même le grand mérite de remettre l’informel au cœur de la compréhension du fonctionnement chaotique du régime. Et de un.

    * De deux, je le rejoins sur l’idée que le moustachu suit un plan, j’en veut pour preuve son torchon ou tout est détaillés, prémédités : il se renforce doucement, sans précipitation à l’intérieur, il neutralise la GB par un traité naval en le leur demandant gentiment avec battement de cil qui implicitement enterre Versailles, neutralise l’Italie dans la foulé l’attirant dans ses filets en instrumentalisant sa soif de reconnaissances, rétablie la pleine souveraineté du Reich sur tout le territoire et ressuscite sont armée tout en passant à l’étranger comme le grand persécuté de l’affaire, limite pacifiste qui ne fait que réclamer sont du, Tout comme il l’écrit en 1927 ; et même l’improvisation de l’Anschluss reste un risque calculé  dans la mesure ou la France n’a pas de gouvernement à ce moment-là. Il ne fait sa première erreur qu’en commençant à dévier de son plan et à se précipiter en envahissant la Tchécoslovaquie : il a les yeux plus gros que le ventre et son mépris des franco-anglais le rende téméraire depuis Munich. Mais grosso modo il sait saisir les opportunités, profiter des faiblesses et erreurs d’autrui, et est un observateur avisé de la scène qui l’entoure.

    Un autre exemple plus factuel qui montre pour moi qu’il a bien en tête une série temporelle est la réunion des chefs des trois armes le 22 aout  1939 au Berghof dont la teneur a été rapportée par Halder et ou le grand patron précise que non seulement il était décidé à bouffer tout cru la Pologne et en a fait un préalable avant de passer aux choses sérieuses –la preuve en question-, mais que c’était un passage obligé pour roder la machine de guerre allemandes, ce qui prouve implicitement l’importance qu’il accorde au Retex –selon moi, la vraie supériorité allemande face à la France en 40 : avoir une guerre, même petite, d’avance-. Preuve supplémentaire qu’il n’est pas si nul que ça.

    Le propos exact : « Les relations avec ce pays sont insupportables […] Il faut régler maintenant un démêlé qui ne saurait attendre 4 ou 5 ans. Emploi d’armes militaires nécessaire avant que ne se produise dernier grand démêlé avec l’Ouest. Eprouver l’instrument ! Un règlement général n’est pas souhaité, mais il faut prendre des tâches séparées ; c’est non seulement la bonne voie politique, mais aussi militaire » (Halder, p.24)

    Enfin, je trouve que même si il n’a pas la précision d’un Ian Kershaw et que ce dernier offre certainement l’une des meilleures descriptions d’Adolfo 1er et son univers. Delpla se rapproche pour moi le plus de l’essence de ce qu’était Hitler et surtout de la façon de le prendre : on focalise trop sur la seconde guerre mondial ; une guerre généralisé qu’il ne désirait pas et signe son échec à faire plier la Grandes Bretagne. Il ne désire l’affrontement que dans la mesure où celui-ci est court et sous control, faisant tomber un à un les obstacles à la réalisation de son programme pour avoir les mains libre à l’Est après une paix des braves à l’Ouest. Et ce comportement a sa raison d’être dans le fait qu’il n’est pas « clausewitzien » - et c’est ce qui fera obstacle à tout compromis- mais bien « kantien », c.à.d. ne rêvant que d’une paix universelle ; une paix des cimetières, une paix fondé sur l’asservissement de ceux jugés inférieurs, mais une paix quand même…

    Là,  ou plutôt le moment où je ne le suis plus c’est avec l’invasion de la Pologne qui provoque l’entrée en guerre de la France et la G-B. il juge qu’Hitler s’y attendait et à même recherché ce résultat et que sont explosion de rages en apprenant la nouvelle n’était que mise en scène. Je pense au contraire qu’il a réellement été surpris par la vitesse à laquelle les évènements ce sont enchaîné et constatent l’impréparation dans laquelle se trouvait son pays il finira par sagement se ranger de l’avis des militaires leur confiant l’élaboration et l’exécution de la suite des opérations.

    Et je trouve que c’est ici que se trouve la limite de son analyse par manque de connaissances militaires, ce brouillant à la fatidique frontière 39-40.

    Sinon, tant que justement la dimension militaire du problème reste minime voire inexistante, il reste très pertinent dans sa description du diabolique chancelier comme un animal politique rusé et retord, rôle ou il excelle, maitre ès tromperie et dissimulation, sa nature profonde.

    En définitive –et c’est peut-être ce qui nous oppose-  cela va contre l’opinion majoritaire qui veut qu’il est été tributaires d’événements qu’il ne contrôlait pas et forcé à la surenchère par l’accumulation des difficultés – dernière assertion partiellement vraies pour moi dans le domaine économique :la ruine et l’inflation était en bout de couse en l'absence de guerre-.

  11. Je me souviens d’un concept testé par l’US Army dans le cadre d'un programmes expérimental des années 80 de divisions blindées légères dites HTLD/HTMD devant se porter le plus vite possible au-devant de l’ennemi.

    Il s’agissait de buggy porteur de missiles Tow pour faire du hit-and-run contre les chars adverses. Les essaies ont été des plus concluants, mais la bureaucratie a enterré l’idée en prétextant  du règlement qui impose que les TOW soit manipulé par au moins 3 hommes, alors même que 2 hommes suffisait amplement dans les faits ; dans la mesure où il n’existait pas de buggy autre que biplace le projet a été rejeté.

    Le CRAAB pourrait-il remplir avantageusement ce genre de missions dans le cadre de la haute intensité? Ça irait a contre emploi ?

  12. ...

    En tant que tacticien il est assez médiocre mais pas complétement nul.

    Le pire n'est pas là : à son niveau de décision et compte tenu surtout du rôle qu'il veut être il doit avant tout être un stratége, un organisateur et  un chef opératif

    Hors il est un trés moyen stratége au début de la guerre ( et avant guerre ) et complétement nul à la fin de la guerre

    Il est désorganisé au possible et incapable d'organiser quoi que ce soit

    Enfin il est l'un des plus nuls chefs opératifs du XXiè siècle.

    Un bilan implacable pour l'un des pires chefs militaires du XXiè siècle bien pire que Staline pour l'occasion

    Pour le cas particulier d’Hitler mes dernière lectures mon fait réviser mon opinion a son propos, et indépendamment de la médiocrité du personnage je trouve au contraire que durant la période qui va de sa prise de pouvoir à l’Armistice il touche plutôt sa bille et fait montre d’une grande maitrise de l’échelle politique et diplomatique, en somme celle de la « grande stratégie ».

    Même dans le domaine militaire il a pris quelques décisions bienvenus –au pif sortir Manstein du placard et l’arbitrage en faveur de son plan-, et bien qu’il ne soit pas à l’origine des PzD il n’a pas fait obstruction à leur constitution et a même donné avancements et moyens à des gens comme Guderian- d’ailleurs son gout de l’innovation finira par se retourner contre lui en drainant le flux tenu de ses ressources vers des inepties technologiques-, surtout il a su triplement tirer profit du réarmement dont il n’est pas l’initiateur –contrairement à une idée reçu- en 1. La faisant correspondre à ses besoins tout simplement 2.s’attacher les militaires qui ont fait l’erreur de le prendre pour un politicien de passage utile comme faire valoir de leurs propres plans, c’est le point 3. En les  amenant à penser qu’ils sont les vrais patrons de l’affaire.

    A l’international il a réussie à blouser des adversaires, là aussi contrairement à une image d’Epinal plutôt lucide. A empêcher leur coalition, à brouiller les cartes par une campagne de communication qui a fait en sorte de maintenir étanches les compartiments en fonction du publique visé. A sérier ses objectifs dans le bon ordre sans que personne ne lui saute à la gorge jusqu’à l’affaire polonaise. Enfin, et ce n’est pas la moindre des choses, a créer la surprise stratégique-au prix il est vrais d’un risque démesuré...mais le régime avait-il le choix vis-à-vis de sa survie.

    En définitive, je partage l’analyse de François Delpla qui dépeint quelqu’un qui avait suffisamment de talents et de connaissances sur la scène européenne d’avant-guerre pour en faire son bac à sable, maitre dans la manipulation et la tromperie, il a bien en main tous les rouages de son régime féodal dont il donne le la et dont il entretient savamment le désordre ;  sans toutefois suivre l’historien dans la sorte d’omniscience qu’il semble lui attribuer.

    Pour moi il y a un Hitler d’avant 40, c.à.d. un chef politico-militaire dans la bonne moyenne…tant qu’il s’abstient de mettre son nez dans le détail des opérations. Et celui d’après 40 qui se casse les dents sur la détermination de Churchill et qui commence à débloquer, devenant stratégiquement incohérent et dans l’improvisation permanente, intoxiqué sur ses capacités par sa propre propagande, grisé par ses premiers sucée et incapable de réprimer ses traits de caractères les plus négatifs.

    ...

    A quelques détails près: l'aventurisme sans conscience, le délire "esthétisant" qui forme toute sa vision du monde, de l'histoire, de lui-même. Cet aventurisme immoral/irresponsable et délirant, on le retrouve d'ailleurs dans la bande sans foi ni loi qui l'accompagne, et Goering me vient directement en tête plus encore que Himmler (un taré mystique) ou Goebbels (un écrivain raté qui a toujours été un suiviste; Hitler est la "muse" de la prétention qui lui sert de talent). Ce sont dans les faits des voyous, des bas de gamme arrivés au pouvoir par un mélange d'opportunisme, d'idées et de talents précis (dans des domaines spécifiques) et efficaces, de concours de circonstances et de culot. Mais le pouvoir qu'ils établissent les révèlent pour ce qu'ils sont: des voyous, une bande de criminels de bas étage se partageant un butin et se lançant dans une fuite en avant permanente. Dans le lot, au final, j'ai la ferme conviction que seul Himmler était peut-être ce qu'on veut faire d'Hitler, soit un malade haineux avec un vrai délire profond et mystique très malsain; Hitler me semble certes peut-être en partie convaincu par ses idées, mais plus comme un faux guide/prétexte pour son égotisme (il n'est après tout même pas sûr qu'il ait été si antisémite à la base, ce qui fait de sa carrière un acte d'hypocrisie criminelle et immorale cachant un minable persuadé qu'il est un gros calibre et voulant le montrer par n'importe quel moyen). Mais tout partagent ce fait d'avoir été plutôt des médiocres s'inventant des personnages quand les circonstances les ont propulsé au sommet.

    N’a-t-il pas écrit dans son Mein Kampf que jeune homme toutes formes de racisme lui était étranger, et avoué a un journal que si les juifs n’existait pas comme bouc émissaire il aurait fallu les inventer…

    Mais n’est-il pour autant que pure cynisme ? Certainement pas, et même si en toutes probabilité il ne croît pas à aux âneries de son régime et à  la façon dont elle étaient présenté, il en partageait le fond –d’où sa « passion » qui est pour moi indéniable- et ces trivialités servaient son projet.

    En quoi consistent-il ? Il veut donner à l’Allemagne la possibilité de lutter dans la grande arène internationale ; en effet il voit bien que les nations européennes sont vouées à a être minoré dans le nouvel ordre géopolitique qui se profile dominé par l’URSS et surtout les USA ; et il redoute plus que tout « l’ouverture » - le mondialisme on dirait aujourd’hui- dont est porteur ce monde marqué par les mœurs et l’influence anglo-saxonne. C’est aussi ça Hitler : quelqu’un qui sent l’air du temps, prophétise certaine chose et haie du plus profond de son âme ce futur en gestation. Pour l’empêcher il doit faire basculer la planète sur son axe, la mettre à feu et à sang pour figer la situation, plonger sa patrie dans un affrontement épique pour avoir une chance d’imposer son projet réactionnaire.

    Sa nous amène à nous interroger sur sa supposé folie. Non, il n’est pas fou dans le sens où il n’est pas psychotique, mais il est très gravement névrosé et ça brouille complétement sa visions du monde, fausse son jugement dans les grandes largeurs, surtout quand la question racial entre en ligne de compte : il en perd toutes lucidité.

    Pour ce qui est de la supposé  supériorité allemande, du moins durant les dernières guerres, ils me font l’impression de ces joueurs d’échecs doté d’un vaste répertoire d’ouverture et qui ne font que peu ou pas d’erreurs tactiques. Face à 90% des joueurs c’est amplement suffisant pour les battre.

    Parface  à un adversaire ayant une moindre maitrise technique mais avec un sens stratégique solide – et Dieu sait que les Allemands ont été très insuffisant à ce niveau, le plus important de tous…y a pas idée de passer la Belgique !-  Le jeu sera très difficile. Je dirais même qu’un nombre répété de parties verra sa défaite dans une majorité de cas, voir tout le temps à la fin du moment que son vis-à-vis à le loisir de s’améliorer.

    Enfin, il ne fait pas le poids contre un jouer « positionnelle » qui préfère à l’échange de pièces qu’il aura même tendance à retarder le plus possible, la prise de positions et l’accumulation patiente de petits avantages jusqu’à déclencher la série de coup qui débouchera sur le mat. Un peu à l’image de l’art opérationnelle des soviétiques.

    mmm. Rappelez-moi de me remettre aux échecs…

  13. perso j'ai eu l'occase de bosser sur 155 TRF1 ,et comme camps de manoeuvre on avait canjuers ,suippes ,et franchement on allé se mettre sur des positions de batterie complètement détrempé ,et j'ai pas le souvenir d'avoir vu un attelage complet se planté d'une manière sérieuse .on passé sur des pistes étroite et pas goudronné (le genre pas facile avec un attelage de 18 mètres ,et s'est là qu'on voit la dexterité du conducteur TRM 10 000  =D).

    en artillerie ,faut savoir qu'on avait toujours une position de rechange ,et donc toujours un point de chute à l'avance .

    avec le CAESAR ont gagne en longueur par rapport à l'attelage 155TRF1/TRM10 000 ,et donc encore plus facile à déplacer (chemin étroit genre canjuers ou s'est pas plat ) ,de plus comme je l'expliquer plus haut ,on arrivé à faire du tout chemin et atterrir sur une position de batterie détrempé (gadoue partout ) .

    on gagne en vitesse pour quitter une position de batterie (déjà qu'on allé vite avec un canon tracté comme le TRF1 ,mais sa s'est le drill qui a permit sa  ;) ).

    car on parle technique mais perso ,même avec du TRF1 (qui était autre chose que le BF50) s'est aussi une affaire de soldats bien entraîné .

    on était super bien drillé ,et sa aussi s'est à prendre en compte  ;).

    pour preuve on arrivé à tiré 6 coups minutes comme l'AUF1 alors que lui était automatisé pour le chargement obus ,sa donne une idée d'une équipe de pièce de 8 gars au travail (au 11°RAMa par exemple  =D) ,et s'était la même optique pour mettre en batterie ou quitté une position de batterie .

    donc pour moi le CAESAR apporte du + et n'est pas un handicape ,car il y a les bonhommes derrière ,et pas que ceux sur pièce mais toute la chaine artillerie du régiment qui est là pour assuré .

    d'ailleurs on va  avoir une protection blindé ,qui certes en cas de tir de contre-batterie n'empêchera pas de partir en miette en cas de coups au but (s'est pareil pour un AUF1 un coup au but )  ,mais protégera les personnels des éclats ou arme de petit calibre (vu qu'il y a plus d'arrière ) .

    donc le CAESAR est pas si handicapant que sa je dirais .certes plus fragile mais est-ce que qu'un AUF1 ne subirait pas de dégât ,même hors coup au but ?

    pas si sûr ...

    donc il y a quand même des options ,comme le choix de position de batterie ,l'écart entre les pièces ,toujours avoir une position de rechange ,le camouflage ,etc ...

    il y a une adaptation tactique chez les artilleurs ,faut pas croire .

    et si tu voyais là ou on planqué les TRM 10 000 ,une fois la pièce décroché tu serais surpris  ;)

    alors le CAESAR ,sa se planque encore mieux et passe dans des endroits qu'on ne soupçonne pas .

    déjà on peu tiré de plus loin ,se qui donne une marge en plus pour organiser les positions de rechange et gagné du temps face à un tir de contre batterie  =)

    faut pas croire ,mais s'est du speed les artilleurs  =D

    merci, t'est un chef ;)

    sinon, à titre personnel, si tu avait à choisir, tu aurait préféré avoir entre les mains de l’artillerie monté sur chenilles ou des roues te vont tout aussi bien?

  14. Une petite question…voir plusieurs : quoique le CAESAR soit un système d’arme exceptionnelle par son allonge et autres menus aptitudes ; est-ce que le fait d’avoir choisie de le mettre sur roues ne nuit pas à sa « surviabilité » ? Je pense à la difficulté qu’il doit y a voir à le déployer n’importe ou – c'est-à-dire au mieux-, et surtout à sont éventuelle vulnérabilité  à un tir de contre-batterie dans la mesure ou les itinéraires de fuites doivent être limités aux routes –et par là, plutôt prévisible- ?

    Plus globalement il n’y aurait pas eu un « défaut » de raisonnement lors de sa conception dans la  mesure où 1. A quoi bon l’aéromobilité et un déploiement opérationnelle rapides, si hormis quelques matérielles pensés selon le même schéma – par exemple le VBCI- le reste – du train logistique à la cavalerie lourde- ne peu suivre ?

    De 2. Au binôme CAESAR/LRM un lance roquette sur roues et canon sur chenilles successeur  de l’Auf-1 –voir carrément sur châssis Leclerc !-n’aurait pas été préférable ?   

  15. La question c'est pourquoi les moteur de fusée tourne a l’hydrogène liquide ;)

    L'énergie massique est le triple des carburants plus classique http://www.almc.army.mil/alog/issues/MayJun00/MS492.htm

    On comprend mieux pourquoi les réservoir sont sphériques ;)

    Oui mais la fusée on la remplie et elle décolle, et entre les deux il y n’y a que quelques heures, pas des jours ce qui doit pousser a une isolation renforcé.

    Je ne comprends vraiment pas cette recherche de la complexité ?.. Bon c’est vrai que chez l’Oncle Sam c’est une culture à part entière…

    Ils ne sont pas contant de leur Globalhawk ? Dans le genre drone persistant, un appareille solaire n’est pas un concept plus potable ? Ou si il y tiennent tant que ça à l’hydrogène ils auraient pu concevoir un avion « hybride » à base de PAC : rendement intéressant et profil de vol plutôt constant pour un appareille de reco.

    En fait, pour être convaincue j’aimerais une comparaison chiffré avec une solution au kérosène, ou mieux, avec du gaz naturel qui me semble un bien meilleur compromis.

    Mais en l’absence de chiffre j’admets que mon scepticisme peut être mal placé ;).

  16. L'énergique volumique de l'hydrogene est basse, mais l'énergie massique est élevé ... et dans un avion si lent l'ennemi est probablement plus le poids que le volume.

    ...

    Mais est-ce que le volume supplémentaire (en comparaison d’une solution classique) ne génère pas à son tour une contrainte de poids inacceptable qui efface le gain énergétique – ou au minimum la réduit à l’épaisseur du papier à cigarette- ?

    Je ne suis pas à traiter les ingénieurs d’incompétent, et avec les composites qui sait, les lois d’échelles s’en ressente et permettent de faire des folies en terme de rapport résistance/poids que qui rend l’encombrement supplémentaire tout a fait acceptable en terme de poids ; mais l’absence de train suggère que c’est pas encore ça. ;)

    Je soupçonne cette histoire d’avion – a fortiori militaire- propulsé à l’hydrogène d’être une arnaque à la subvention.

  17. je m'y connais pas trop mais vu la taille des réservoirs soi il consomme beaucoup soi il a une grande autonomie. Il ne semble pas rester beaucoup de place pour les systèmes embarqués. Bon après tout c'est un prototype c'est clair qu'il y a beaucoup d'améliorations à apporter. L'idée est de développer un drone qui ne fonctionne pas au kerosène pour faire face à la hausse futur de prix du pétrole que les spécialistes annoncent. L'hydrogene le carburant du futur?

    Ou plus simplement la densité affreusement basse de l’hydrogène qui impose des réservoirs avec de telle volume.

    Le seul avantage de cette solution, éventuellement, est de faire croiser l’appareille plus haut qu’avec du kérosène, mais ils auraient pu obtenir un résultat pas très éloigné avec du gaz naturel –et accessoirement se payer des trains d’atterrissage...-.

    C’est vraiment n’importe quoi ce programme :P.

  18. ...

    Question : Comment les allemands vont-ils pouvoir vendre leurs trucs si leurs clients européens sont transformés en travailleurs à la mode allemande, c'est à dire exclusivement abonné à Aldi parce qu'ils e peuvent rien acheter d'autre ? Parce que le marché du travail à l'allemande c'est Hartz IV et Hartz IV ça veut dire pas de consommateurs en gros.

    En se tournant vers l’Europe de l’est et l’ex-URSS. Mais comment compte-t-il substituer la demande de leurs clients du sud par ceux de l’est, sachant que les économies de ceux-ci n’ont pas  encore la maturité des précédents, et en sus dépendent fortement de la demande international en matières première …et de  sous-traitance au profit des entreprises allemandes ?! Voila donc un magnifique spécimen de pensé magique.

    La vérité est qu’il n’y a d'alternative à la crise et au crash que l’intégration fédéral ; mais vouloir que tous  alignes sur le model allemands en quelques mois là ou ce même model  à pris des décennies à se mettre en place  - je mets de coté les données culturel, démographique, etcetera qui s’oppose à toutes entreprise d’ingénierie social de cette ampleur…- est une aberration ; là ou la seul option possible, opérationnelle, viable à court terme et la mutualisation/péréquations des pays excédentaires vers les déficitaires. Fermez le banc.

    Les allemands veulent plus d'europe? okay, qu'ils commencent alors a estampiller leurs produits "made in EU", et non plus "made in Germany",  deja quand on sait que la plupart de ces produits ne sont plus fabriques mais assembles/emballes en Allemagne...

    Enfin la, les allemands jouent sur du velours, soient ils arrivent a imposer leur vision a l'europe occidentale (put*** ca va etre chiant comme la pluie, regardez la Suisse...), soient ils se tournent vers l'est. Ca commence a ressembler un peu trop a "eux" contre "nous" pour que cela devienne realiste, surtout qu'on ne sait pas tellement comment ils magouillent les finances pour faire croire qu'ils sont si bons, le systeme financier allemand etant loin d'etre transparent:

    http://economie.trends.levif.be/classement-pays.html

    Je pense qu'un systeme inspire des institutions suedoises, s'il est transposable/adaptable, serait moins pire.

    Effectivement, c’est une véritable monstruosité qui se prépare : un bidule sensé concilier l’inconciliable.

    D’une part l’acceptation d’une plus grande intégration en échange du control de la marche de celle-ci, et surtout sellons ses conceptions. L’idée c’est « c’est celui qui signe les chèques qui décide ».

    D’autre part le reste des pays européens qui non seulement ont été les dindons de la farce européenne en acceptant une monnaie, un model économique qui les a neutralisé économiquement ; et sont depuis très attaché à la préservation de leur souveraineté dont ils ne veulent plus déléguer le moindre pan d’importance. Sans oublier le rejet culturel que peut faire un pays comme la France d’une Europe fédérale, c.à.d. sur le modèle des Länders et sous leur control : politiquement inacceptable, que l’ont prennent le versant pratique ou conceptuel.

  19. On a déjà abordé le sujet dans la partie wargame, ici http://www.air-defense.net/forum/index.php?topic=15344.0

    De mon point de vue les irakiens n’auraient pas pu occuper plus que la rive Ouest du Golfe, éventuellement le verrouiller -ce qui aurait déjà été énorme!- ; mais dans la mesure où c’est là que ce situe l’essentiel du pétrole de la région, voir de la planète, ça aurait été un gage intéressant, et infinie probablement la seul alternative à une confrontation frontal qu’ils n’ont pas les moyens de gagner qui ne débouche pas sur une défaite. Ça a bien l’air d’une fuite en avant dit comme ça, mais c’était tout ou rien stratégiquement et en cas de réussite du bluff le jackpot.

    D’un point de vue opérationnelle quand on voit que le déploiement de la Coalition a pris prés de 6 mois dans des conditions optimal ce dernier aurait été passablement compliqué sans bases à proximité, surtout dans une Péninsule Arabique avec très peu de port en eau profonde.

    Le seul inconnu pour moi reste le possible  l’usage par les américains de l’arme nucléaire contre cette agression caractérisée contre leur leadership énergétique que constituerait  la manœuvre irakiennes…

  20. Mouerf…Je ne connais pas le fin mot de l’histoire,  mais si ils veulent sérieusement concurencer le duopole qui domine actuellement le marché ils feraient mieux de se concentrer sur la production d’un appareille qui serait vraiment à la hauteur des deux vaches à lait d'Airbus et Boeing que sont l’A-320 et le 737.

    Je trouve leur démarche brouillonne. Allez savoir ce qu’il y a vraiment derriere cette accord…

  21. ...

    Les USA sont un exemple à part, avec leur dollar monnaie de référence et leur Banque centrale différente de la BCE.

    Hors avantage du dollars comme monnaie de référence, la FED est plutôt une banque central normal avec toutes les attributions, et surtout pouvoirs – d’imprimer du papier…-qui en découle.

    C’est plutôt la BCE qui est une curiosité par rapport a ses homologues du monde entier, en particulier sont mandat très réstrictif.

    Ce qui n’est pas mauvais en soi puisque cela à permis de donner une crédibilté très rapide à l’Euro à l’international, mais fait preuve d’une rigidité qui à quelque chose de déplacé aujourd’hui…

    D’ailleurs je ferais remarquer que d’un point de vue strictement technique, faire marcher la planche à billet par la BCE ne va pas à l’encontre de sa mission ; bien au contraire : elle est tenue de maintenir la stabilité des prix, et de sauvegarder l’euro-zone aussi bien de l’inflation QUE DE LA DEFLATION ! mais les responsables de cette institution interprete la chose de facon unilateral et réstrictive en ne considerant que l’inflation.

    A mon sens c'est une faute professionnel et la preuve du poids de l’idéologie au sommet de l’UE au détriment du pragmatisme. Tout n’est que circonstance. Un petit effort Mr Draghi…juste pour sauver l’humanité de l’age des cavernes…allez juste un chti effort de rien du tout…

  22. Mais c’est que ça ressemble bougrement au model macédonien sur la fin mine de rien, en tout cas sur une échelle plus petite. Suis-je dupe d’une illusion ?

    Comment je vois la Légion ?

    Comme tout le monde avant de lire tes posts de geek  enragé : un truc homogène composé de soldats en écailles à la mine fermé amateur de formation original et à l’instinct grégaire vue leur tendance à faire la tortue, donc lourde, et surtout performeur artistique précurseur du Tetris de 1 er génération ; c.a.d sans possibilité de recommencer la partie en cas de Game Over.

    Bref, j’avais la même vision que la plupart des historiens comme unité lourde. Mais remarque cette vision déformée à un certain fondement. Il y a quand même cette vérité que l’infanterie comme unité de prestige est, en tout cas a été à l’époque, la reine des champs de batailles.

    Pour moi c’est surtout ça la Légion : une force d’infanterie composé presque exclusivement d’homme à pied et formé au corps à corps qui à été capable de faire face à pratiquement tout ces adversaires avec brio, ou du moins à annuler le danger qu’il représentaient – je pense très fort au cavalier/archer Parthe- d’une façon ou d’une autre ; et il vraie que je suis comme beaucoup passé à coté du rôle des auxiliaires, car justement « auxiliaires »…

  23. Bienvenue au club :lol:. Ceci dit, on peut être radical dans ce courant, mais il ne faut pas être absolutiste en la matière: la logique fanboy techno a sa légitimité dans certains configurations stratégiques, notamment la guerre "symétrique" face à un adversaire concentré, étatique et d'un certain niveau de cohérence politique, de population et de développement économique. Bref, la "grande" guerre conventionnelle. L'importance de l'approche plus technocentrée (et notamment de l'arme aérienne) y reprend plus de droits. Evidemment, la probabilité de tels affrontements, surtout contre des clients réellement sérieux, est assez limitée pour ne pas dire très réduite.

    Je plussoie camarade. Je me qualifierais moi-même de fanatique tiède, situé sur l’extrême centre de l’échiquier politique, et généralement aux idées biens arrêtés particulièrement mouvantes :lol: tant qu’une position est intelligemment argumentée je n’ai pas de grosse difficulté à me laisser convaincre et à changer d’opinion, ou à minima ça peu m’amener à douter et modérer mon avis ;)  .

    La question va même plus loin pour moi puisque je suis de plus en plus fanboy d'unités interarmes organiques permanentes, ou à défaut, d'un niveau de préparation/battle-readiness infiniment plus grand d'unités d'infanterie avec des entraînements interarmes nettement plus fréquents avec des unités de manoeuvre (cavalerie), appui et soutien dimensionnées sur 2 ou 3 formats-types d'unités de déploiement    . Dans les 2 cas, cela implique entre autres choses une proximité géographique accrue, une réorganisation dde nombre de types d'unités.... Autant dire que c'est un rêve, à moins que de grandes baffes dans la gueule soient prises et/ou que la nécessité financière conduise à des réflexions profondes sur la manière de faire mieux et plus avec autant ou moins, pas de faire seulement la même chose avec moins.

    Ah ! un nostalgique du Camp de Boulogne.

    Tu dois penser a un model  fondé sur des « bases de défenses » regroupant plusieurs GTIA autour d’un pole spécialisé dans tel ou tel mission –assaut amphibie, désert/montagne..etc-, c’est ça ?

    Ce que je pointe de mon coté est que des échelons comme l’échelons régimentaire  est peut être obsolète, voir certainement comme pion combattant, mais demeure utile pour encadrer les unités subalternes –typiquement les bataillons-  qui elle serait réellement engagé pour le combat. Un peu à l’image du lien légion-cohorte au milieu de l’Empire. Le régiment comme réservoir, structure de soutient et dépendance d’échelons peut être autonome à l’usage sur le champ de bataille, mais pas assez pour prétendre à l’autodétermination à l’échelle opérationnelle.

    Idem dans mon esprit pour la division qui peut être recyclé comme un regroupement de brigades, ces derniers véritables pions élémentaires interarmes serait regroupé dans le système divisionnaire sorte de corps d’armée indépendant du XXIème  siècle.

    A relire le post initial, je me sens comme légèrement hors sujet :-X 

  24. Le problème est qu'il faut aussi plus d'unités prêtes à l'emploi, sous peine d'être la Hollande en plus grand (ou le Danemark, ou la Norvège, ou le Canada....), fournissant des battlegroups comme les USA les aiment, mais très peu (et encore, ce sont quand même de petits battlegroups). Si ce sont des pions géopolitiques, qui permettent de peser, en même temps que des pions opératifs, qui permettent de mener des campagnes, il en faut quand même un certain nombre. Réduire le nombre d'unités pour avoir les groupements tip tops (et encore rien n'est moins sûr, vu l'incapacité occidentale à gérer ces conflits et à les penser) qui collent aux normes OTAN, ça gagne quoi, à part un susucre des Américains et une tatape sur la tête? C'est pas comme ça qu'on peut peser, même dans une campagne aux ambitions réduites.

    ...

    Il faut en effet une masse de manœuvre minimal, et dans la manipulation des termes de l’équation la solution s’imposent d’elle-même pour avoir des unités « lourde » en effectif et assez desdites unités : plus d’hommes, des hommes et encore des hommes au global; un nombre significatif de personnel combattant.

    Il est certainement possible d’atteindre partiellement ce but en changeant la proportion « masse/muscle », en allégeant train logistique/empreinte au sol et les appuies mais ça a ses limites et là encore un arbitrage s’impose en faveur du nombre de soldats au détriment de l’équipement –les gros programmes s’entend-. Il n’est pas vraiment possible de couper la poire en deux, ou plutôt  seulement en deux morceaux de tailles très inégales ; et c’est ceux a quoi je suis favorable.

    Pour peser il faut moins résonner en termes de nombre au risque de tourner en rond et finir par faire des choix par défaut, qu’intégrer ce paramètre dans la question fondamental : « une armée pour quelle mission ?», et au-delà du savoir faire à proposer aux décideurs politique .

    Un exemple : avoir été capable de faire de Kaboul et ses environs, et éventuellement pour les autres grandes villes d’authentiques sanctuaire, même après le départ de l’OTAN n’est pas une façon de peser de façon beaucoup plus forte dans ses relations transatlantique avec le tonton d’Amérique pour le multiple de sont poids réelle que de pacifier le temps de sa présence une province ?

    J’estime que les armées qui font du COIN n’ont pas besoin de matérielles plus sophistiqués que nécessaire face à un adversaire qui n’en n’a pas lui non plus, si la dite capacité ne génère pas de gap important  voir à son lot d’inconvénient comme par exemple les bombardements ; cela  peut constituer une perte capacitaire face aux autres armée conventionnelle par comparaison, voir faire un peu « clodo » sur les bords ; mais si un équipements quel qu’il soit ne sert pas la mission global et ne s’insère pas harmonieusement dans la méthodologie choisie, peut et doit être négligé.

    En fait on en revient a nos multiples discutions sur le méta sujet  d’une force armée centré sur le renforcement du rôle, missions, et capacités de l’infanterie.

    A titre plus personnelle, à force de fréquenter AD et d’approfondir mes connaissances sur le sujet j’en suis venue à virer de bord pour passer du fanboy qui ne jurais que par le SR-71, les F-15 et les Mig-29 au  traditionaliste « la bite et du couteau » et  adepte du « à la louche depuis 1780 ». J’avoue même d’avoir acquis des opinions assez radicales sur le sujet.

    En même temps, c'est pas justement ce qui leur est demandé, et ce pourquoi ils ont été composés :lol:?

    Et c’est le fond du problème : c’est insuffisant. Insuffisant là ou plus que « tenir » il faudrait « maitriser ». La facilité d’une posture fondamentale qui se condamne à la pure défensive se prive d’un levier plus  fondamental encore qui est celui d’être un belligérant avec laquelle il faut compter. D’ailleurs les meilleurs défensive sont toujours actives, dynamiques, offensives !

    S’Il n’est pas possible de gagner, au minimum imposer un statuquo durable, ou encore moins que certaines de ses exigences soit prise en compte ; mais éviter la défaite totale, ou l’engloutissement démesuré et durable de ressources par rapport à l’objectif.

    De moins point de vue, plus que la limite de l’outil –toujours réformable- il y surtout un vraie défaut de raisonnement. Comprendre qu’une guerre n’est pas seulement « total » par l’ampleur des moyens mobilisés mais bien par ses multiplies dimensions. A la limite je dirais que les Talibans sont ceux qui ont le mieux compris Clausewitz dans la lettre. 

    Pour en revenir à l’aspect plus technique du thread je pense que les régiments comme structure d’encadrement (administration, entrainement, promotions, ventilation des spécialités*, attribution organiques de matériel lourd – très important pour moi*-, soutient et logistique) pour les bataillons/compagnies/sections.

    Ces dernières n’auraient pas forcement vocation à être utilisé comme unités combattantes par cet échelon mais plutôt par les GTIA ; les régiments servant plutôt de « support », d’échelons de rationalisation….j’avoue ne pas savoir comment mieux présenter la chose et être plus clair.

    Je précise que je considère implicitement l’effectif dans mon esprit des régiments comme nettement plus lourd qu’aujourd’hui, au pif les 2/3 ou ¾ des GTIA  actuelle.

    * :je considère qu’il n’est pas beaucoup possible d’attribuer matérielles complexes et spécialistes beaucoup plus bas : la polyvalence à ses limites, et un minimum de besoin d’homogénéité doit être maintenue, en sus de garder une souplesse dans l’affectation des ressource et le fait que l’échelons régimentaire est une bonne échelle pour l’initiation à l’interarmes -sans être complète toutefois-.

    Si un moment vous trouvez que je délire, n’ayez aucune crainte, c’est même de un devoir pour vous d’aider un ami, votre camarade de forum. :oops:  je résisterais, vous filerais des gnons, mais si la camisole est la meilleur solution, faut pas hésiter…

  25. ...

    Sinon je crois qu'il est difficile pour tous de mesurer réellement le changement de logique fondamentale impliqué par l'arme nucléaire, rien que sur la relative facilité avec laquelle la guerre est envisagée comme moyen de régler une situation (et là je parle d'une guerre importante face à un adversaire sérieux).

    Comme tu le pointe la cible la plus logique des soviets est la péninsule européenne quoi qui l’en coute. Donc, pour avoir des scénarii autres que la submersion du monde par les rouge d’entré de jeux on peut, et même l’on doit miser sur la "rationalité limitée" d'un Staline méfiant, intoxiqué, mal informé sur la réalité du rapport de force et qui ne tente rien en 45 laissant le temps aux américains de renforcer leur présence sur le Continent au point d’en être dissuasif et de figer les positions dans ce secteur.

    De là je vois deux directions possibles à une conflagration mondial :

    . Une grande guerre en Asie pour la maitrise de la Chine ; soit que la Corée est dégénéré, ou avant ça les américains soutienne bien plus massivement et directement tchang kai chek.

    . Le maintien des empires coloniaux qui bien que n’ayant pas de sympathie pour eux, les américains toujours et ne pouvant négliger aucun soutient s’abstienne de vexer même les plus petits de ses alliés. De ce fait, les guerres d’indépendances –avec des mouvements nationalistes bien plus proche des soviétiques, polarisation extrême du monde oblige- prennent la forme de véritables guerres de partisans bien sanglantes, très longues et particulièrement pénible.

    elle est pas jolie ma guerre mondial ?  :oops:

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