Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Shorr kan

Members
  • Compteur de contenus

    11 811
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    87

Messages posté(e)s par Shorr kan

  1. Juste comme ça rapidement.

    Je trouve au contraire que l’expérience afghane montre que même les GTIA comme celle déployés en Afghanistan sont beaucoup trop réduite pour faire autre chose que « tenir » une zone, et son incapable de remplir un nombre plus varié de missions. A la limite, ça pourrait être supplée en l’intégrant comme unité élémentaire d’un ensemble plus grand ou elles seraient articulé avec  2,3 ou 4 unités autres du même genre.

    Et encore, même dans cette configuration, je trouve que les effectifs sont un peu justes pour des rotations potables sans sur-sollicité les hommes sur la longue durée et faire fonctionner l’organisation en flux tendue, sans marge de manœuvre, sans réserve.

    Il faudrait plus d’hommes, à la louche quelque chose comme le double, quitte à réduire le nombre d’unité.

    C’est en tout comme ça qu’un béotien de la chose « sens » le problème.

  2. C'est bon ca ca va filer du boulot au macon et au charpentier :lol:

    :rolleyes: Les Shadocks étaient visionnaire en fin de compte :lol:.

    Juste pour la Lybie.

    Je connais surtout la Libye comme exemple de l'exploitation irraisonné d'un aquifère millénaire à des fins agricoles "stupides"  :-[

    Dans le désert il faut arroser en continu la journée sinon les plantes brulent sur pieds, malheureusement 97% de l'eau s'évapore, donc c'est une véritable hérésie que de vider un aquifère qui ne se reconstitue pas pour que 97% de la flotte ne serve à rien...

    Pour le dessalement, si on veut le faire de manière suffisante pour pouvoir l'utiliser à des fins agricoles, il faut une centrale (thermique ou nucléaire) par une usine tellement cela consomme d’énergie, ou presque.

    La solution solaire semble être une bonne idée, mais après faut voir si les couts sont contenu et si les rendements sont suffisants.

    J'avoue que je ne sais pas trop ou cela en est  ;)

    ...

    Le solaire thermique pour se genre d’utilisation a certainement un grand avenir dans ce genre d’application dans la mesure ou presque toute l’énergie est utilisé sans subir d’autres transformations dans des cycles à l’origine de perte de rendement, et surtout  il n’y a pas besoin de construire a coté de capacité de stockage et de connexion à un réseau vu qu’il n’est pas nécessaire d’avoir une production continue.

    C’est vraie que faire pousser du blé dans le désert est une grosse connerie, par contre ça le ferait plutôt pour des cultures maraichères/spéculatives sous serres, et pour toutes production a haut rendement (par opposition a celle a faible rendement comme les céréales). ;)

     

  3. N'oubliez jamais une chose quand vous parlez de l'Allemagne: c'est un pays en déclin.

    Déclin démographique catastrophique, un peu comme le Japon en moins pire, et que donc il faut la soutenir pour éviter qu'elle ne s'effondre d'ici 10 à 20 ans. C'est notre intérêt et celui de l'Europe. Pour les jeunes sans travail, y a des emplois à prendre en Allemagne d'ici peu!  :oops:

    Allez hop, apprenez le germain et direction l'Est!  =D

    En définitive on en revient à ma pas si vielle idée que ça d’invasion de l’Allemagne comme seul façon de clore cette crise. Tu à raison Jojo, mieux que l’attaque frontale il y a l’infiltration ; les charges à la baïonnette c’est passé de mode, il faut retourner les méthodes des sturmtrupper contre les Bosch. Commencer par leur prendre leurs emplois d’abord, demain leurs terres, après-demain leurs femmes et ainsi de suite jusqu'à à la latinisation  complète des germains pour réussir là ou les romains eux même ont échoué.

    :happy:

  4. Ma position est entre celle de Tancrède et Berezech.

    Là à mon sens, tu fais l'erreur de plaquer un certain type de rationalité sur un adversaire qui ne répond pas exactement aux logiques que tu lui présupposes, et de là tu pars du principe que ses buts sont ceux d'une puissance géopolitique gourmande "classique". L'URSS est idéologique et se perçoit dans une confrontation de système au niveau mondial, et même si la Russie est fondamentalement une puissance régionale (en fait multi-régionale, vu sa taille et donc ses "fronts") et terrestre dans ses calculs, le "moment" de l'après 45 à la chute du Mur est une exception en ce que ses calculs répondaient à des visées réellement mondiales.

    Evidemment, l'URSS répond à des logiques de rationalité "commune" aussi, mais il ne faut pas selon moi plaquer un raisonnement tout fait et attribuer à l'autre ce qui forme nos critères de réflexion et de choix. Et le fait est que la Russie staliniste et, on pourrait dire, au moins jusqu'à Brejnev, est un acteur géopolitique majeur qui vise rien moins qu'à une expansion sur base idéologique, jugeant son système incompatible dans la durée avec le "capitalisme" et ayant un réel messianisme agressif.

    Par ailleurs, plus "concrètement", ses déséquilibres internes, socio-économiques et politiques (compensés par la terreur et l'exutoire de la guerre froide), ont besoin de cet exutoire extérieur même si l'absence du facteur de course aux armements nucléaires serait une différence économique et budgétaire majeure qui donnerait une certaine marge de manoeuvre aux 2 "blocs", quoiqu'il soit à craindre que la dépense militaire ne soit pas moindre, au contraire. L'arme nucléaire est une arme "rentable" malgré les coûts élevés de sa mise en oeuvre, en raison de la disproportion des dégâts potentiels qu'elle inflige.

    Ne pas en disposer rendrait la scène internationale plus tendue, les Etats plus agressifs, par un rapport de force qu'il faut évaluer, mais surtout l'absence de cette menace massive et sans réplique possible. Pour l'URSS qui se perçoit comme messianique et agressée, l'Europe occidentale est ZE moyen de ne pas subir à terme les USA et de leur porter un coup dur: l'occident est son marché principal de très loin, dans un monde où le développement est encore une denrée rare, limitée essentiellement à l'Europe, aux USA et au Japon. Et s'en saisir enlèverait toute possibilité pour les USA de jamais réellement menacer la Russie sérieusement.

    La question est plutôt de savoir si Staline voudrait tenter le coup en 45 ou attendre pour panser les plaies du pays. L'imperfection de l'arme nucléaire comme système complet en 45 est certaine, mais elle reste une arme qui veut fondamentalement dire qu'un seul bombardier emporte une grande ville d'un coup, et ce alors que l'URSS ne peut rien toucher du sol américain en réplique. Le recul nous permet de dire qu'attendre aurait été favorable à l'URSS dont la reprise démographique est énorme, mais surtout qui "reçoit" comme allié en 49 une Chine unifiée qui, en l'absence d'armes nucléaires, devient un atout démesurément lourd. Par ailleurs, la peur d'une URSS non tenue par l'épée de Damoclès nucléaire change les calculs des pays occidentaux sur la question de leurs colonies, aux moins celles en Asie, les plus éloignées: la défense du territoire national est une urgence plus grande encore, le besoin de mobilisation et de R&D pour trouver tous les multiplicateurs de force possibles et avoir tous les avantages comparatifs imaginables, pèse de tout son poids. De même, l'intégration au moins militaire de l'Europe occidentale serait vraisemblablement accélérée, de même que le réarmement allemand.

    Mais la seule question est celle-là: le rush rouge en 45 ou plus tard?

    Je te suis sur la nature global du régime soviétique à un bémol près : Staline, quoique criminel, ne souffre pas de délire messianique comme son défunt collègue moustachu, ce qui exclu toutes prises de risques exagérés et le coté visionnaire qu’implique l’occupation par ses armée de l’Europe occidental. Tu a raison c’est le seul moyen de s’assurer à long terme une tranquillité définitive, et même plus que ça ; la seul occasion tout court malgré des moyens très juste –voir nos discutions sur le sujet-. Mais l’homme est beaucoup trop conservateur pour chercher à s’assurer autre chose qu’un glacis en Europe de l’Est.

    Je suis également sceptique sur le rôle des armes nucléaires dans les prises de décisions politiques de 1945.

    C'est là que nous divergeons, je ne prête pas à Staline un idéalisme ou une motivation idéologique très poussée. Pour moi les soviétiques de la "2e génération" (après la mort de Lénine et l'élimination de Trotsky, ainsi que des cadres de la Révolution de 17) ne sont pas animés d'un véritable élan messianique. Les purges des années 30 ont douché l'idéalisme de beaucoup en URSS. La guerre de 40-45 par contre suscite un véritable patriotisme, si on veut parler d'idéologie ça me paraît plus pertinent que le communisme.

    Mon point de vue est que Staline pratique un impérialisme agressif visant à consolider son propre pouvoir sur le plan intérieur et à emmerder un maximum l'occident. Sans retomber dans une confrontation comme la Grande Guerre patriotique qui avait échappée à toute rationalité, substituant la guerre totale et et les  crimes de masses à une gestion maitrisée de la violence. Staline est lui aussi marqué par une forme de patriotisme dans la mesure où il se voit comme le successeur des grands autocrates Russe qui unit sont pays contre le chaos et qui restaure "l'Empire" abandonné par ses prédécesseurs faibles.

    Il est effectivement possible que je sous estime les motivations des cadres de l'URSS et que j'y plaque mon schéma de pensée, cependant un faisceau d'indice dans la façon de gérer les "moments de tensions" me fait penser le contraire. Si l'URSS ne ménage pas les coups de putes, elle cherche à éviter la confrontation direct.

    ...

    Il y a quand même une continuité, je dirais « bolcheviques» dans l’analyse de la situation stratégique, quelque soi le dirigeant, qui elle-même n’est pas si différente que ça de l’empire tsariste : celle d’une nation eurasienne.

    D’ailleurs, il en découle que pour moi le front occidental serait plutôt tranquille au profit d’un basculement de l’intérêts, des ressources et des forces vers la sécurisation de l’Asie. Je pense en effet, q’une hostilité plus franche amènerait les américains à s’ingérer plus massivement dans cette région, en particulier au coté des nationalistes chinois.

    Ce qui peut provoquer une guerre c'est surtout le fonctionnement en interne de l'URSS. La course aux armements très probable (les USA acceptant un niveau de mobilisation fort de l'économie sur la longue durée) et plus forte a de bonnes chances de mettre l'URSS dans de sérieuses difficultés économiques bien plus tôt - l'incapacité de mettre en place une économie viable étant due à la nature de l'idéologie marxiste donc le régime soviétique est irréformable (d'ailleurs Gorbatchev n'a rien d'un gentil réformateur: il a du sang sur les mains comme les autres, sa création lui a tout simplement échappé). Ce qui va pousser à la seule solution de recours, une fuite en avant par l'invasion dans la logique de la guerre qui nourrit la guerre (d'ailleurs l'URSS s'est toujours étendue et s'est effondrée quand elle a été à court de pays à occuper).

    La conviction communiste des dirigeants de l'URSS était sans doute sincère (et l'infiltration massive de l'occident par le KGB, les partis gauchistes favorables ou pour le moins complaisants envers l'URSS était une partie de leur plan), mais ça passera au second plan par rapport au fonctionnement interne et aux compromis entre factions au pouvoir.

    En revenant au scénario, il y'a peu de chances d'échapper à une guerre massive avec un régime aussi instable et dont les dirigeants ont toute latitude pour faire absolument n'importe quoi. La question n'est pas de savoir si il y'a un "modéré" ou un "Staline" qui dirige le pays, mais qu'un régime qui n'a aucun contre pouvoir fera une guerre du moment que ce soit utile au maintien des dirigeants au pouvoir, et ce le sera probablement.

    Je ne pense pas que l’économie soviétique était si condamné que ça. L’économie de guerre soviétique qui est une conséquence de la guerre civil et qui faisait au début la fierté des bolchevique a vite finie par être considérée en définitive comme intenable par ces derniers, et ses principaux apparatchiks ont très tôt proposé des réformes en l’occurrence Lénine lui-même avec la NPE et surtout Trotski qui l’a conceptualisé ; sauf que « l’accident » Staline est arrivé : il a pris en main le système et poussé à ses extrémité là ou ses prédécesseurs avaient des scrupules à mener la machine aussi loin.

    Mais, des la mort de celui-ci les candidats en lisse à sa succession avaient tous leur petite idée sur la façon de réorienter l’économie. Kroutchev  a échoué par ce qu’il a été trop timide, pensait pouvoir faire moitié moitié en maintenant l’essentiel des acquis socialistes, là ou Beria aurait probablement mieux réussie selon moi avec une libéralisation bien plus massive.

    Ce qui a tué le régime soviétique c’est surtout la destruction de toutes formes de démocraties et de débat au sein des instances dirigeantes. Et plus concrètement le maintient par la direction du PC des orientations prises par Staline comme un choix par défaut au profit de la production d’armes.

  5. :rolleyes: Désolé, j'ai du mal à comprendre la question :-[....

    ...

    J’étais juste intrigué par l’existence ou non d’un lien entre ces prestigieuses successions d’empereurs qui trouvent leurs origines dans des régions particulièrement séditieuses, donc théoriquement pas très fiables politiquement à première vu. J’ai supposé qu’un un moment ou à un autre les romains avec leur capacité d’intégration culturel unique en son genre doublé d’un investissement, d’un intérêt particulier avait « fiabilisé » la zone et ses habitants.

    Mais tu réponds à ma curiosité ici, merci, je comprends mieux le processus ;).

    ...

    De fait, les Illyriens et Panonniens resteront toujours des populations de "provinces frontières" sensibles comme les Gaulois (en tout cas du nord et de l'est des Gaules) ou les Anatoliens: le recrutement y restera donc important, les provinces frontières ne perdant pas la conscience des menaces comme les provinces centrales, surtout celles des frontières sensibles (face aux Parthes, aux tribus germaniques, aux Iazygues et Sarmates). Et comme ce sont les zones où les concentrations militaires sont les plus importantes (les frontières Rhin-Danube et celles avec les Parthes concentrent l'immense majorité de l'armée romaine), le poids des effectifs issus de ces provinces est démesuré dans l'armée romaine, et ce d'autant plus que les unités qui se trouvent sur ses frontières sont les meilleures et pèsent politiquement plus lourd par l'aspect plus "sensible" politiquement de leur commandement (plus nombreuses en un endroit, meilleures, plus prestigieuses, face à des adversaires majeurs.... Leur commandement fait l'objet d'une sélection poussée). La proximité avec l'Italie accroît la capacité de lobbying interne des Illyriens-Panonniens par rapport à des armées d'orient plus éloignées (la création de Constantinople comme 2ème capitale leur offrira "leur" zone) ou des armées de Gaule et Bretagne qui pèsent et jouent un rôle politique mais ont en même temps une "zone" bien à elles politiquement...

    Autre chose,

    ... C'est d'ailleurs Dioclétien qui actera ce fonctionnement de fait en séparant l'empire en 2 grandes zones de gestion (orient et occident), chacune elles-mêmes divisées en 2 sous-aires nommées préfectures, et toutes les 4 dirigées par un "César" (mais il n'y a qu'un seul "Auguste").

    Il n’y a jamais de solidarité entre les deux parties de l’empire ? Un envoi de troupes par exemple –d’argent, je sais qu’il y en a eu- autrement que quand c’est la fin des haricots : je pense très fort aux difficultés de l’empire d’occident qui n’a pu compter sur l’orient que très tard pour sauver les meubles italiens il me semble, et c’était plus un patronage qu’un rapport entre égaux ?

    Les deux entités étaient à ce point autonome l’une de l’autre, indifférentes surtout ? Enfin, y a –t-il eu rivalité entre eux ? Si oui, jusqu’à quelle point. Des unités pouvaient se friter sur la frontière par exemple ?

  6. ...

    Un exemple de cette déformation de notre regard via les nationalismes occidentaux prééminents: l'une des pires menaces de l'histoire de l'empire (pas la république) romain est aujourd'hui aussi oublié que peu étudié. C'est la grande révolte illyrienne, qui marqua la fin du règne d'Auguste infiniment plus que le Teutoburgenwald qui arrive quand elle se conclut. Le soulèvement des peuples de Dalmatie et de Panonnie (côte croate, une partie de la Bosnie et l'actuelle Hongrie) représente pourtant une région pas très grande, et des populations qui, quoiqu'importantes, ne sont pas pour autant aussi nombreuses que les peuples germaniques et pas aussi structurées, développées et organisées que les Parthes (le plus grand adversaire individuel de l'histoire impériale romaine).

    Pourtant, cette guerre fut une menace terrible pour Rome qui réagit avec une ampleur comme l'empire n'en a quasiment JAMAIS connue: plus de 100 000 (peut-être jusqu'à 150 000) combattants (auxquels il faut ajouter entre 20% et un tiers de non combattants) furent mobilisés pour ce conflit, dont une dizaine de légions en permanence (avec des pics à 15 légions à la fois sur le théâtre). 2 membres de la famille impériale y furent assignés, Tibère et Germanicus. Tout le trésor impérial y passa et la levée de recrues dut pour la seconde fois (et la dernière dans l'histoire romaine) inclure des esclaves affranchis pour l'occasion, tant même le "tumultus" (la levée en masse des volontaires et conscrits) n'y suffisait pas (à noter cependant qu'il dut y avoir des modalités pour d'importants pans de la société romaine, la démographie des citoyens couvrant largement les totaux impliqués).

    ...

    Est-ce qu’il y a un lien de causalité quelconque entre ces événements et les  « Illyriens » et les « pannoniens ». Ces empereurs à poignes « à la main plus râpeuse que le gant qui la protège » ?

    Au pif, un effort de romanisation particulier, une mise à profit des aptitudes militaires apparemment exceptionnelles de ces peuples ?   

  7. Voilà un billet qui plaira a Roland

    http://www.objectifliberte.fr/2008/02/departements.html

    Et d’une manière général je le suis sur l’inutilité d’ajouter de nouveaux échelons administratifs. Il y a un problème de taille critique et des économies d’échelle possibles par augmentation de la taille ? Que les intercommunalités actuelle deviennent les communes et que les départements ce callent sur les régions actuelles, point.

    Non seulement tout revoir de fond en comble se heurterait à l’inertie, serait une perte de temps terrible, mais surtout irait à contremploi : la France a été pensé pour être un état puissant, qui centralise l’essentiel des pouvoirs. Et vous voulez défaire tout ça ? Et dans un pays qui n’en pas vraiment la culture –gage de catastrophe- ? Richelieu se serait cassé le cul pour rien ?

    Et surtout, un remaniement administratif ne règle pas les vrais problèmes et les mauvaises habitudes profondément ancré. Il n’y a pas d’alternative à  les traiter de façon direct, que ce soit l’attribution selon des critères clairs des compétences/missions et l’argent qui va avec, ou le manque de démocratie direct., ecetera.

  8. Contesté, mais qui tient bon, et surtout garde la haute main sur une portion significative de l’économie comme ressource en propre et l'appareil d'état.

    C’est cette stabilité, cette solidité relative qui est la garantie, à mesure que le désordre se perpétue, de voir s’agréger d’autres factions pour former un pôle hégémonique sur la vie politique du pays ; et même l’opinion sans adhérer peut finir par démissionner tant la situation la lassent, et « qui ne dit mot consent ».

    Donc -dans les deux cas d’ailleurs- ça ne me semble pas impossible avec le bon marketing politique et le soutient à l’international dans la mesure ou celle-ci trop heureuse de pouvoir le faire, peut se contenter de sous-traiter moyennant un peu d’argent.

  9. Et encore le capitaine dans SG1

    Image IPB

    Ah ! Mon cœur soupir……Amanda Taping, alias Samantha Carter dans Stargate SG.1.

    J’avoue qu’elle a souvent été  la seule raison pour laquelle j’ai suivie des épisodes sans aucun intérêt scénaristiques…..souvenir, souvenir. ahmm….

  10. Je ne pense pas qu’il faille s’inquiéter outre mesure de voir l’armée grecque se déliter. Après tout, ce pays fait partie de l’OTAN et peut de ce fait compter, du moins un certain temps, sur la solidarité de l’alliance, qui peut être en nature (pièces détachés, carburants, rations…etc.) ce que permet l’interopérabilité, voir financière tout court.

    Les américains en particuliers ne peuvent laisser l’armée grecque livrée à elle-même, ne serais-ce que pour éviter la dispersion dans la nature d’armes sophistiqués qui alimenteraient des filières clandestines et tomberaient entre les mains de terroristes.

    Ces même américains n’hésiteraient probablement pas à tirer les européens par les oreilles pour les mettre face à leur responsabilité et éviter la réédition du fiasco des Balkans.

    Enfin, ladite armée, de par les ressource qu’elle draines, et son efficacité relative en tant qu’institution, en fait l’un des rares, voir l’unique interlocuteur crédible à l’international, et celle qui aura le plus de moyens de maintenir un control relatif du pays. Tout le monde dans l’U.E et au-delà aura intérêt à son maintient prioritaire.

  11. Donc si je comprends bien, des accrochages seraient possibles entre la Grèce et la Turquie, et même une guerre. Donc un impact sur tout le bassin Est de la méditerrané, dont l’extension du conflit a Chypre, et soyons fou, a Israël, ce qui complique le conflit israélo-palestinien, la Syrie en profite pour pousser ses pions au Liban. Les pays du golfe ne sont pas contents, l’Egypte s’en mêle et se coalisent contre la Syrie, soutenue par l’Iran, ce qui énerve encore plus les américains qui bombardent l’Iran qui déstabilisent toutes la région ; l’Afghanistan tombe aux mains des Talibans, qui renversent le pouvoir pakistanais au profit d’une coalition d’intégriste et de l’ISI. Les indiens répliquent à la flambé d’attentats perpétré dans la partie indienne du Cachemire et le reste de sont territoire, et déclare une guerre limité au Pakistan, en sus ils soutient la résistance anti-talibans en leur faisant parvenir des armes au coté de leur alliés russe ; mais les chinois inquiets de la position difficilement tenable de leur allié pakistanais décide leur prêter main forte en faisant pression sur les république d’Asie central histoire de couper les approvisionnements de leur ennemie et conter l’influence russo-indiennes. Les pays de l’Asean inquiets commence à se concerter et envisagent d’établir un cordon sanitaire autour de la Chine. Cette dernière décide de prendre alors les devants et prévenir tout encerclement : elle encouragent les coréens du nord a procéder à une réunification de la péninsule par la force en lui garantissant sont soutient, et en préparent elle-même l’invasion de Taiwan.

    Ceci était ma version du tour du monde en 80 jours………..THE END.

  12. On transforme leurs Euro en Dragmes. La banque centrale grecque reprend son autonomie. Et on découple les deux monnaies.

    Rien de plus.

    Mais si j’ai bien compris, et si les grecques s’y refuse, nul ne peut les contraindre à quitter l’union.

    Et sans une contrepartie conséquente ça ne me semble pas très jouable à court terme. La situation me semble avoir le potentiel pour pourrir longtemps.

  13. ...

    Dans ce dernier cas de figure, si la bataille reste un investissement ponctuel, quoique moins physiquement structuré et géographiquement concentré, quels nouveaux risques peut-elle faire prendre? Des adversaires non étatiques et peu à moyennement organisés/équipés sont une chose qui semble écarter le risque majeur dans une telle phase, mais quid d'adversaire non étatiques plus avancés, ou d'adversaires étatiques réellement organisés pour de telles campagnes (je pense très fort à Millenium Challenge 2002, là)?

    Je vois deux familles de risques.

    La première consisterait de la part de la force qui prendrait l’initiative de la bataille à « taper dans le vide ». Et je ne parle pas seulement d’un adversaire qui éviterait la bataille, mais bien d’une neutralisation des effets de celle-ci si elle a quand même lieu ; soi qu’elle ne débouche pas sur la mise hors combat de l’ennemi – et pour moi, plus qu’une temporalité très courte et la concentration de moyen, elle définie mieux que tout la bataille par ce but intangible- ou même n’arrive même pas à réduire de façon significative la capacité à combattre/la combativité de l’ennemie.

    Des exemples:Même si Koursk avait réussie coté allemand ça n’aurait pas fait vraiment avancer le schmilblick, ou plus contemporain Cao-Bang, Den-Bien-Phu même si ils avaient atteints leurs objectifs ; enfin le Plan Challe qui a parfaitement atteint les siens.

    Certes dans ce dernier cas c’est une campagne mais le propos peut avoir une valeur général , et l’on voie que même un plan opérationnel rondement mené ne peut être un substitut a une stratégie cohérente, ici un nationalisme algérien qui a réussie à définitivement s’implanter dans la population malgré la destruction de la branche militaire du FLN, en Indochine l’impossibilité de défendre efficacement contre la pression/infiltration tant du Vietminh que de la menace chinoise autres chose que la Cocochine et de faire de l’Annam une zone grise, enfin un ost-front définitivement intenable.  

    Ou dit plus sobrement, de mal calibrer son action, diluer son effet. Ça peut avoir l’air élémentaire dit comme ça, mais force est de constater que les forces occidentales échouent de façon presque systématique dans les conflits asymétriques ou a gérer l’après guerre comme elles l’auraient souhaité. Pourquoi ces armées là en particulier sont si vulnérables ? Je mets ça sur le dos d'une définition trop restreinte de la guerre –et notre hôte en parle abondamment dans ses autres topics ;)-, et la très grande spécialisation des fonctions avec des spécialistes obnubilé par leur savoir-faire, « du travaille bien fait » au détriment du but général.

    Deuxième risque majeur, plus physique celui-là : la destruction pur est simple. L’ennemie peut décider de ne pas s’exposer en concentrant lui aussi ses ressources alors que celui qui recherche activement la bataille y est contraint. On en revient au coup d’épée dans l’eau du précédent, mais une version plus agressive de la part d’un adversaire organisé consisterait à chercher au surplus à compenser l’asymétrie par une autre dans d’autres domaines et rééquilibrer le jeu au global, typiquement en jouant la montre, ce qui est une contrainte énorme quand par définition une bataille ne peut être qu’une concentration ponctuelle, ou opposer la masse qu’apporte la supériorité numérique pour conter la mobilité d’une force supérieurement coordonné et neutraliser sont ubiquité en la débordant de plusieurs axes – voir les chinois en Corée face aux Yiouess-.

    PS : je sais que mes interventions de ces derniers temps sont particulièrement alambiquées, et qu’a la réflexion même, il en a toujours été ainsi, mais c’est l’exact reflet de la confusion mental qui règne dans mon esprit. voila avez le résultat brut de décoffrage.  

    Mesdames –sait-on jamais- et messieurs, merci de votre attention.

  14. Ça reste quand même étonnant que la France n‘est jamais pu, ou vraiment cherché à s’aménager une profondeur stratégique dès lors qu’il devenait évident que son adversaire principal se révèle être l’empire allemand.

    Soit en délocalisant sont industrie plus à l’Ouest, vers les côtes, et/ou en industrialisant l’Afrique du nord, ainsi que son commandement, au moins militaire comme le préconisait jadis R.Aron et R.Castex ; quoique un pôle de pouvoir militaire loin de Paris sous la III et IVème, n’est pas sûr d’être très vendable comme idée…

    Au minimum, recentrer l’Empire sur l’Atlantique pour en tirer quelque chose de potable.

  15. On nous avait pourtant assuré que la crise en Grèce était derrière nous. On nous aurait menti ?

    Sinon est-ce qu'une société dont les actions valent moins d'un euro peut être en bonne santé quand même ?

    Pourquoi pas comme dit Serge, en sus tu a le cas des « daubasses », ou une société dont la liquidation rapporterait plus que la valeur du stock d’action du fait de sont réalisable. Mais à l’air du trading en nanoseconde, ce genre d’occasion est rarissime.

  16. ...

    Pour moi, Falloujah est une bataille, de même qu'un ensemble d'opérations de contre insurrection dans une ville à contrôler peuvent être une bataille s'il s'agit:

    - d'un enjeu jugé crucial par celui qui vise la ville

    - d'une concentration très significative, "anormale", des moyens disponibles pendant une fenêtre de temps donné

    - d'un moment où on risque quelque chose de plus que dans le cours d'un conflit "en général": pertes anormalement élevées (matérielles ou humaines), atteinte du moral (civil/politique ou militaire), changement de calcul stratégique/opératif à l'issue de l'opération....

    Je comprend mieux ou tu veux en venir : pour toi une opération de ratissage dans une vallée  au main ou au minimum sous influence de talisurgés, par exemple est une bataille ? ;)

    C’est vrai que j’ai d’instinct pensé aux conflits contemporains, aussi bien ceux du COIN faites surtout d’accrochages et des guerres mondiales gagnées par attrition ; faisant de la bataille un fait marginal tant en quantité qu’en efficacité. De là j’ai sauté le pas en la considérant comme obsolète, voir un objet conceptuel flou – d’autant que dans mon esprit la notion de concentration « très » massive de moyens a pris le pas- donc sans objet car inutilisable/inutile.

    Et force est de reconnaître que cette « marginalité » de la bataille aujourd’hui ne la rend pas forcement obsolète. L’idée –bien comprise- d’une précipitation de l’action – pour moi mieux encore que la concentration en quantité/ponctuellement de moyens c’est ça temporalité qui là défini- visant à faire basculer une situation aussi bien comme point de départ ou conclusion d’une campagne; reste valide ou du moins a ne pas disqualifier à la légère.    

  17. Tstststsss…qu’est-ce que je vois là ? N’est-ce pas encore une Crise Compulsive de Tancrèdite Aigu ou CCTA ?…mmmh…

    Pour coller au sujet, moi ce que j’aurais tendance à récuser c’est le concept même de bataille que je trouve aujourd’hui sans objet, pour lui préférer celui de « campagne ».

  18. ...

    Nos économies ne croissent plus qu'à des rytmes de 2% au maximum. Alors, il faudra expliquer comment avec des emprunts de plus de 3% on s'en sort. C'est une mécanique d'étouffement qui est en cours. Le crack aura de toute façon lieu.

    ...

    Effectivement, c’est intenable. Mais il n’y a pas 36 milles solutions dans le cas présent : que la BCE change ses statuts pour prêter directement aux États .

  19. Malheureusement si ... j'en vois régulierement. Certain vive tres bien avec les aide social, pendant que d'autre "creve" de faim ... il y a une grande disparité dans la "misere". Certain y sont tres adpaté et y vivent pas si mal, d'autre ne s'y adapte absolument pas et ont vite fait de sombrer.

    Rien n'est gratuit en France malgré des aides. Les allocations logement, si on y a acces - ca nécessite des démarches donc une adresse, donc d'avoir pas trop honte d'aller au CCAS faire les dossier etc. - ne paye qu'une parti du loyer et pas les charges. Le RSA base n'est fourni que pour les les actifs de plus de 26 ans - jusqu'a 18 ans la prise en charge social est complete via les placements, de 18 a 21 si le "jeune" est malin et pas trop con il peut profiter des programmes "jeune majeur" encore faut il aller les reclamer assez vigoureusement chez le juge, mais au dela de 21 ans plus rien ... 26 ans RSA tant qu'on justifie d'une activité, recherche d'emploi formation etc. et a condition de pointé comme il faut en temps et heure ... - . Donc ce RSA une fois payé le relicat de loyer, et les charges de base du logement, eau, électricité, chauffage, téléphone, et les faux frais récurant ... a priori il reste presque rien, ou du moins juste de quoi bouffer des pattes jusqu'au 15 du mois au mieux.

    Les soin sous CMU + CMU complémentaire, sont remboursé ... pas gratuit ;) Si les soignants sont sensé etre obligé d'exercer le tiers payant, le patient a pas a avancé l'argent ... sauf que non seulement les prestataires le savent pas, et comme ils n'ont pas un rond a avancé il vont juste pas se soigner. L'autre petit souci c'est que cette application du tiers payant obligatoire ... n'est pas effective partout, et pas mal de toubibs refuse. Résultat les pauvres sont vachement moins bien soigné que les riche ... parce qu'il n'osent pas se soigner ou par qu'il ignore leur droit d'acces aux soins.

    L'école est gratuite ... mais pas les bouquin, les cahiers, les stylos etc. Il y a bien une allocation rentrée scolaire, qui couvre les frais dans les petites classes, mais qui ne suffisent plus au lycée. Pour les études supérieur c'est a l'avenant ... les bourses aides pas mal si on se heurte pas au probleme du logement. Si on arrive a choper une chambre Crous ca passe limite ... sans ca passe pas.

    Résultat ... les familles pauvres payent en fonction des priorité. Selon le contexte.

    - Loyer pour pas se faire expulser.

    - Charge, surtout électricité, pour pas se retrouver a la bougie et sans la télé ... la télé c'est sacré c'est le seul bonheur des tres pauvres.

    Pour le reste ca bricole.

    - La bouffe ca se trouve via toutes les assoc. et économiser la dessus ca permet de dégager quelques rond pour un petit extra pour les gosses de temps en temps.

    - Les fringues en général c'est sur les marché, avec les jean a 5€ qui font toute l'année.

    - Pour la voiture ca bricole sec ... on trouve du gasoil pas cher chez les routiers qui  siphonne par exemple.

    Le probleme c'est la honte. Le meme probleme qui a amené les américains a ne pas renégocier leur subprime pour consever leur maison. Les gens ont honte de leur situtation et la cache, se la cache, et la descente est treeeeeeeeeeees rapide.

    Les choses se passent pas trop mal si les gens on les bonne reaction tres tot avant d'arriver dans l'interdiction bancaise etc. mais pour ca faut demander de l'aide tot et etre bien conseiller. Bien mené la situation peu etre tres gérable sans trop de bobos - conservation du logement, pas d'interdiction banque de france, faillite civile etc. -. Autrement c'est le cercle vicieux du revolving pour acheter de la bouffe le 10 du mois ... puis l'expulsion et la rue.

    C'est tres variable en fonction du modele de société... certaine sont tres intégratice et nivelante elle entretienne naturellement tout le monde au meme niveau dans une forme d'uniformité qui limite ou contienne c'est probleme d'apparence de statut, d'image de soit. Les société du nord de l'Europe sont comme cela, c'est d'ailleurs assez étonnant - meme si ca produit d'autre probleme -.

    Le fond du problème – c’est l’impression que ça me fait en lisant ton post- n’est pas au fond à la fois un problème de lisibilité, de publicisation et de coordination de tout ces dispositifs, et du control tant de leur efficacité, que du respect des règles tant par les prestataires de services que les bénéficiaires ; alors que la quotte part sur l’économie des moyens mobilisé, l’effort consentie par la collectivité est très important ? L’absence de cohérence en somme ?

  20. ...

    J'veux bien que l'on consomme moins de pétrole, seulement même avec la baise constaté sur ces graphiques, dans le même temps la facture énergétique des ménages à quand même explosé. Puis avec l'entrée de l'Inde et de la Chine dans l'air de l'automobile et la baisse de production du pétrole, de toute façon même à 2l au 100 on paiera aussi cher voir plus.

    Donc ça ne règle pas le probléme de la consommation d’énergie, surtout si on compte passer à la voiture électrique, y vas falloir trouver une solution rapidement.

    Comme mode de locomotion du futur tu as ça, très commode aux dires des usagers.

    Image IPB

    Ou ce model. Quelques ratés au démarrage certes mais compte un antivol intégré de série.

    Image IPB

    Et plus largement, et en ce qui concerne d’éventuelle nouvelles sources d’énergie les chercheurs caribéens semblent avoir fait une percé prometteuse, reste encore à industrialiser le procédé. Juge en toi-même.

    http-~~-//www.youtube.com/watch?v=Z8yW5cyXXRc

    ...

    Les éolienne et photovoltaique produits en France ont un excellent bilan carbone ... pour la simple raison qu'il sont produit avec de l'énergie nucléaire ;)

    C’est là un aspect très étonnant de la chose : que la France n’est pas pu profiter de l’aubaine du photovoltaïque à l'export avec l’énergie ci peu chère du nucléaire? :rolleyes:

  21. Messieurs, je n’ai  gère l’habitude de prêter du crédit à tel ou tel préjugé, même les plus courants ; mais il n’en demeure pas moins, si vous me permettez cette digression, que l’Allemagne à bien un problème dans ces rapports à la culture. Certes, c’est la patrie de Goethe, mais ça date quand même un peu, et à mon sens quand on est capable d’infliger certaine chose à l’humanité entière, pour être plus précis de produire, diffuser et exporter une série comme l’Inspecteur Derrick on ne peut prétendre sérieusement au panthéon des cultures universels. Et force est de constater que malgré l’argent engloutie dans leurs nouvelles productions et surtout l’imitation des séries anglaises que ce n’est toujours pas ça ; c’en est affligeant.

    C’était tout ce que j’avais à dire. C’était mon coup de gueule du jour.

×
×
  • Créer...