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Shorr kan

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Messages posté(e)s par Shorr kan

  1. Salut, c’est encore moi.

    J’ai une ou deux questions relatives à la motorisation.

    A-t-on songé à équiper les MBT de moteurs hybrides, et y aurait-il un avantage à le faire (en terme de conso de carburant par exemple).

    Deusio, avec l’arrivé à maturité de cette technologie, ne pourrait-on pas envisager un 8x8 avec 8 roues motrices électriques, sans transmission mécanique donc ; puisque c’est apparemment les limitation technique qui empêche des véhicule très lourds d’utiliser autre chose que des chenilles. Et au-delà de la faisabilité, y aurait-il ici aussi un intérêt à un tel véhicule, le meilleur des deux mondes en quelque sorte.

  2. Mais la question est "mieux proportionné à quoi"? Dans des guerres, conflits et situations d'imbrication plus ou moins totale avec les populations ET l'ennemi, quel est l'échelon pertinent? Le but dans ce que je vois est d'avoir des capacités d'EM même partielles et des capacités interarmes à fort effet multiplicateur au plus bas échelon possible.

    ...

    "Mieux" par rapport aux types de missions envisagés, contre-insurrectionnelle qui par définition son très complexe, donc très exigeante en main d’œuvre ; et inversement le nombre induit une complexité dans la gestion de l’ensemble consommateur d’effectif !

    L’autre élément discriminant est l’espace, ça me semble un minimum pour tenir le Surobi, un quartier de Beyrouth ou une bonne grosse part de Sadr City.

    Enfin une puissance de feu minimal, mais j’y reviendrais plus loin.

    ...

    J'avoue patiner pour évaluer ce "bataillon" de 400h qui est en fait basiquement une Cie d'infanterie avec un EM autonome et des moyens d'appui et soutien aussi fournis que possible (log, mat, intendance, rens, reco, appui jusqu'au Mo80, sniping lourd et ATGM moyenne portée, génie assaut, petits éléments spécialistes d'encadrement style anti-émeutes et commandos). Mais cette unité là serait la composante essentielle purement "combat/police/action", sans réelle capacité "civilo-militaire" (autre que fournir de la main-d'oeuvre aux spécialistes), centrée autour de 3 "sections" (+ 1 de renfort) pouvant être renforcées par tous les éléments d'appui et constituant de fait 3 éléments de manoeuvre de l'échelle d'une petite compagnie "interarme", éléments ayant chacun une vraie capacité complète dont on perçoit aujourd'hui le besoin aux plus bas échelons.

    ...

    C’est exactement ça : ce sont les unités au sein de la brigade qui ont le monopole du combat de contact, qui fait que sur un effectif de 2500-2000 h, il n’y en à pas tant que ça de dispo pour ce genre de missions, d’où l’importance de la réserve pour les soulager des formes de combats lointains et les accompagnants pour l’appuie genre Mo de 80 ou portage d’Eryx.

    Cela dépend aussi du type de missions :

    Intensive, comme le ratissage d’une vallée ou un quartier le moindre immeuble/grotte demande un nombre insensé d’homme, un effectif minimal est nécessaire  pour bien faire ce genre de mission.

    Moins intensive mais plus persistante, il est évident que tout l’effectif n’a pas vocations à être déployé, pas plus de la moitié grand max ; car pour moi il est entendu que les brigades aurait des zones affecté pour plusieurs année, indispensable pour connaitre parfaitement la géographie humaine/économique d’une région voir la géographie tout court. Il en découle une rotation qui peut être fait dans de bonne condition tout en conservant une continuité nécessaire tant dans la présence que la pression auquel on soumet l’ennemie. Et qui peu le plus peu le moins.

    C’est aussi une question d’autonomie, en tant « qu’unité de compte », c’est la « monnaie » à partir de laquelle les stratèges tant politique – qui décide de son usage- que militaire –qui décide de quelle proportion donné à l’appareil logistique/projection et la taille du réservoir des moyens à allouer- préparent leur plan, elle doit donc avoir à minima de véritable capacité à faire la guerre contre les forces d’un seigneur de la guerre par exemple –qui on souvent beaucoup d’hommes de mains- ; et « capacité » implique moins d’avoir les moyens matérielle, que l’expertise nécessaire à son usage, donc un nombre minimum de personnelles spécialisés ; et il est beaucoup plus facile de justifier l’usage d’unité lourde au main d’une grosse unité.

    Enfin, il est question de seuil de vulnérabilité en dessous de la quel le bataillon est vulnérable, et effectivement la taille dissuade l’ennemie de s’en prendre à une force isolé quand elle se trouve dans ce genre de configuration, et lui donne la puissance de feu nécessaire à ça propre sécurité, qui permet d’éviter les événements malheureux de Somalie ou celle de Tchétchénie ou un bataillon, il me semble, c’est fait débordé/flanqué et c’est fait détruire. Bien entendu ces composantes non pas vocation à rester rigidement collés les un au autre mais plutôt d’imposer un cadre mental  qui assure une sécurité passive.

    Il suffit de constater la baisse géométrique de bousculade dont je suis victime depuis que j’ai quitté mon état de gringalet en prenant un peu de masse musculaire pour voir qu’un certain « gabarie » ça compte :-[

    Ils ne sont donc pas si nombreux que ça à 7-800.

    Je vois donc deux gros bataillons doublé de 800 h  donc 1400 h au total + de réservistes de 2*250 minimum mais pouvant passer à 2*500 ! (les plus élastiques, ils fournissent ponctuellement des mains) + Le bataillon intégrateur avec EM+ personnelles spécialisés axé civil + spécialistes militaires très pointu (genre écoute) + réservoir de 200 h portant cette dernière unité de 3-400 (donc 1-200 de « tête » pour un district) à 1000 et même plus pour les vraies missions de commandement opérationnel voir carrément stratégique.

    Une point important aussi, le poids des sections que j’envisage plutôt lourde : le contre-insurrectionnelle comme dit plus haut est une tache complexe et demande souvent l’exécution de nombreuse actions simultanés, et le nombre nécessaire pour mener dans les règle de l’art est important. Surtout si on veut éviter de piquer à d’autre tache qui peuvent paraitre annexe mais néanmoins essentielle des ressource ou travailler en sous effectif avec non seulement la réalisation de missions dans d’énormes difficultées –usantes à la longue-, mais en plus de descendre en dessous d’un seuil de sécurité qui rendrais vulnérable à une embuscade, là aussi le critérium de « sécurité passive » à son importance, protégeant d’une maladresse/mauvaise évaluation/incompétence/malveillance ou tout bêtement l’imprévue.

    J’envisage donc –tenez vous bien !- des sections de 40 à….50 h ! Avec pas moins de 4 groupes comme pion élémentaire. Et pas juste théoriquement : véritablement 3 groupe +1 de réserve et une de plus (soit 5 !) ; mais en sachant pertinemment que le cadre normal sera de 4 ;  comme aujourd’hui ou les manuels conseils 4 mais ou 3 est la norme sur le terrain, ce qui est un poil trop juste ; en plu si des spécialités nouvelle doit être introduite c’est un minimum, sus au soldat universel :lol: Et je prends en compte l’impossibilité d’avoir un effectif plein en permanence, avec grosso modo 20% qui manque à l’appelle pour diverse raison, enfin avec l’attrition –c’est con, mais faut y penser, l’ennemie ne répondra pas indéfiniment au lance pierre-.

    Bien entendu, et là aussi ici, travailler avec des demi-sections…etc., et qui sont sécable/modulable est tout a fait possible et recommandé  :lol:.

  3. De quoi ajouter encore une 40aine de bataillons à 700 hommes soit 28 000 hommes (donc 20 000 dispos)

    mettons qu'on enlève une 20aine de SAMP/T on gagne 1,1 milliards et voila de quoi former tes spécialistes en science sociale ey nation building

    A noter que je serais pour rester sur un modèle de 700 hommes (3 à 400 me paraissant peu si on veut avoir un couteau suisse apte à tous les type d'engagement, surtout si y'a un volet vehicule/artillerie/Atk intégré)

    ...

    ...

    En fait c'est la question que je me pose: j'utilise le terme de "bataillon", mais l'idée est d'avoir une compagnie renforcée interarme comme pion autonome de manoeuvre de base et de la baptiser "bataillon" parce que c'est historiquement un nom d'unité de manoeuvre par rapport au régiment-réservoir. Mais évidemment, pour faire nombre, plusieurs de ces "bataillons" peuvent et doivent être joints pour former une unité de présence et action sur une surface donnée. La question est en fait de définir l'échelon "pensant" de base de l'armée, celui qui peut agir de façon autonome (jusqu'à un certain seuil en terme de panel de capacités) et au plus près du terrain vu la nature profondément imbriquée avec les populations et/ou l'adversaire, mais aussi la variété des situations qui peuvent parfois être à très petite échelle, ou à très petite échelle mais avec 15, 20 ou 40 lieux d'actions pour cette petite échelle sur un théâtre d'opération. Mieux vaut avoir beaucoup de petites unités "complètes" pour ce faire que des morceaux d'unités plus larges, si évidemment ces unités peuvent aussi opérer de façon combinées lors de concentrations qui restent nécessaires, mais souvent plus ponctuellement avant de se redisperser.

    3-400 h c’est plus maniable, mais 7-800 c’est mieux proportionné.

    La solution est simple : doubler des bataillons de 400 h, avec pour l’un une spécialisation axé sur l’urbain, et la seconde « grand espace » ; en fonction de la mission l’une à préséance sur l’autre. Une manipule, deux centuries  :lol:

    ...

    Mais je dois effectivement faire attention aux appellations; chuis un grand fan du principe "keep the name, change the game", alors plutôt que d'appeler des unités GTIA/SGTIA, qui ne ressemblent à rien, l'idée est de conserver les noms anciens même si ce qu'ils recouvrent change radicalement.

    Donc là, l'idée est ce "pion" autonome de base de 300-400h, qui appartient à un régiment-réservoir (unité sédentaire de formation/gestion/garnison) en comportant 4 ou 5 (l'idée du 5ème étant un volant de manoeuvre pour les manques d'effectifs, donc pas forcément une formation déployable en tant que tel et plus un réservoir d'équipes), et s'intègre dans une brigade qui est elle une unité pleinement déployable, un EM (suffisamment nombreux pour pouvoir si besoin est former 2 "demi brigades" ;) destinées à opérer séparement) avec un de ces régiments, les unités d'intervention/spécialisations afférentes, ainsi que les appuis et soutiens nécessaires.

    ...

    A compléter par deux-trois bataillons de réservistes, dont l’une spécialisé dans l’artillerie et l’usage d’armes collective et anti-char. Les deux autres fournissent du nombre, et on vocation le plus souvent à rester sur les base et se concentrer sur la logistique et l’entretient.

    Les missions typiques de ces bataillons seraient de protéger des bases et des postes fixes sans contact avec la population, et toutes sortes de « fortifications », libérant les « pros » pour les opérations en extérieur. L’articulation avec les bataillons de pointe pourrait se faire comme suit : du soutient avec des mortiers par exemple, puissance de feu d’un peloton empêchant l’ennemie de sortir d’un village pendant qu’ils pénètrent dans le dit village, une mitrailleuse en retrait dans un check point, tandis que le responsable, issue des premiers, effectue le contrôle, ou encore lors d’un convoie sur les véhicules du centre pendant qu’ils évoluent en parallèle et à l’avant pour prévenir les mauvaises surprises. L’idée étant que ses réservistes fournissent de la « masse » dans tout les sens du terme et tache peu contraignante, laissant aux unités spécialisé les taches très techniques et délicates (du genre contact avec les locaux). Il va de soit qu’ils sont subordonné au premiers.

    Je vois déjà la critique qui veux que leur niveau d’autonomie est faible, mais je répondrais qu’il n’est pas nécessaire d’avoir plus de professionnel qu’il n’en faut, vu ce qu’ils coutent. Secundo, cela répond à une volonté de dilution des capacités de pointes dans un vaste dispositif étant donné la confrontation à des ennemies très peu concentré. La réserve servant à assurer une certaines homogénéité.

    Enfin, une unité intégratrice, la « tête » de la brigade. Elle aurait les fonctions d’EM bien sur, mais c’est elle qui détiendraient les fameuses spécialités très proches de ce qui ce fait dans le civil. L’idée étant de faire se rapprocher conception d’un plan sur le terrain et articuler/coordonner  les moyens /unités qui convient sur place. Elle aurait une certaine capacité d’évolution, et comble de l’autonomie une capacité à définir dans le temps ses besoins ; et bien entendu la charge de travailler avec l’extérieur et s’adapter dans des dispositifs plus vaste. Par contre il est inutile de lui adjoindre des unités trop lourde genre char, ou trop spécialisé techniquement comme le génie ou la guerre électroniques ; ces dernier peuvent être pioché dans des unités réservoirs, à charge pour elle d’apprendre à travailler avec et de se familiariser à travers des manouvres ; et de toutes façon ce genre de moyens lourds relèves de l’autorité opérationnel-stratégique de la zone, qui seul peuvent pertinemment utiliser ses moyens dans le temps et arbitrer, l’EM de brigades n’en ayant qu’un besoin ponctuel.

    Il manque les possibilités d’évolution, en particulier le changement de format en fonctions des besoins et que permet la modularité de ces unités, il manque aussi celles vraiment spécialisé ; mais c’est comme ça que je vois l’unité de base/élémentaire de cette super-gendarmerie. Le reste je tenterais  d’en parler plus tard.

  4. Je pense que la conséquence d’une résistance plus efficace des soviétiques consécutif à un l’attitude d’un Staline plus en  alerte aurait été, paradoxalement, un plus pour les allemands :

    1. La rencontre avec le meilleur de l’armée rouge qui s’en serait suivie aurait aboutit à une confrontation précipité et encore trop précoce vu son état…les pertes aurait probablement été encore plus gigantesque.

    La Wehrmacht ne bénéficie pas des Retex de 40 ; mais au minimum de Pologne, et leur capacité à s’adapter à ce moment reste supérieur.

    2. La Wehrmacht, encore loin de Moscou, n’ayant pas pénétré beaucoup dans le territoire soviétique, reste encore assez proche de ses lignes logistiques prenant ses quartiers d’hiver dans une région pas trop rude climatiquement parlant, préparant la prochaine campagne qui aurait probablement achevé les russes en 42 ; bref, ce qu’il auraient du faire en octobre-décembre 41!

    Pour ce qui est de « l’aveuglement » de Staline je rappelle cet épisode de cette alerte lancé par un des espions de « l’orchestre rouge » auquel il répondra à peu prés en ces termes : « dite à l’espion de – censuré- sa mère, et – censuré- sa sœur avec ».

    Ajouté à sa paranoïa, pas complètement infondé quand on connait le rôle de l’Abwher dans la manipulation qui lui à donnée les munitions pour purger les officiers qui représentait une menace à ses yeux. Il peut donc très bien croire à une provocation, connaissant leur tallent de manipulateur pour les avoir « pratiqué ».

    Il c'est peut être appuyé sur une évaluation personnelle, indépendamment de ses sources qu’il considérait comme peu sur, et à du estimer que même si l’affrontement est inévitable à l’échelle, disons 5 ans, les allemands n’ont pas encore les ressources et doivent se remettre avant de se tourner vers l’Est. Il prend d’ailleurs ses précautions. Et c’est parfaitement raisonnable de le penser…c’était sans compter qu’il n'avait pas affaire à quelqu’un  qui calculait aussi froidement que lui (même si il le faisait) mais à un mystique. Il ne pouvait donc pas imaginer que ça lui tomberais dessus si tôt.

  5. Boooo encore des truc de communiste ca!

    Le souci c'est que le probleme qu'on a aujourd hui meme s'il a été déclenché par la reprise de créance privé par l'état, va bien au dela d'un simple crise de liquidité. Cette crise de liquidité c'est la goutte ... qui a fait déborder tout le systeme en fin de vie. Nous vivons au dessus de nos moyen depuis longtemps, l'euros n'a pas d'existence politique, nos économie ne sont pas capable de concurrencer les émergeant sur leur terrain etc.

    Sauf que ca personne ne veut y venir ... on se contente de se passer la patate chaude de l'endettement en espérant qu'elle va refroidir et que ca va tout régler. Meme si la crise de liquidité s'estompe, restera toujours notre incapacité a produire de la croissance sans s'endetter toujours plus. Donc a priori on cours a la catastrophe.

    Le prolétariat vaincra ! :lol:

    Bof ! Je pense qu’il y avait possibilité de faire encore quelques tours de piste encore quelques temps pendant la période de flottement 2007-2011, qu’il restait encore des jetons à jouer dans la machine ; mais je pense qu’i est maintenant trop tard…

    Mais effectivement, les déséquilibres en tout genre sont intenables. C’est comme ce jeux stupide, la course à l’échalote ou il faut courir sur une jambe : la seul manière de tenir est de courir de plus en plus vite avant –inévitablement- de se fracasser la « goule ». Et l’économie mondial en est là aux bouts de ses dernières forces…

    D’ailleurs, si j’avais un conseil a donnée : profiter bien de cette été et de sa douceur de vivre, c’est probablement le dernier avant tréééééééés longtemps ; genre une ou deux génération.

  6. C'est exactement ça : les nazis ont pour objectif l'extermination, la déportation ( en sibérie ) ou la mise en esclavage des populations slaves.

    Si Hitler avait gagné, c'étais presque 100  millions de morts assurés

    c'est d'ailleurs là leur plus grande erreur : le but idéologique du projet de conquête empêche tout projet de coopération avec le populations envahies qui pourtant demandaient souvent à être libérées de Staline   

    Je ne croie pas qu’on puisse appeler ça une erreur.

    D’un point de vue strictement technique c’en est une.

    Mais ce régime, si particulier, ne pouvait pas vraiment fonctionner autrement que par une escalade dans le crime.je n’entrerais pas dans le détail, mais c’est ce qui m’a semblé en m’intéressant à l’aspect idéologique et psychologique de cette idéologie, du régime et de ses dirigeants.

  7. ...

    Le souci c'est que visiblement on ne sait pas par quel bout entamer la grosse purge qui va venir ... et donc on repousse en espérant qu'on va la dilluer sur le temps cette purge et que ce sera moins catastrophique que de la faire d'un coup d'un seul. C'est vrai aux USA mais aussi chez nous ... le sommet européen va semble t il encore accoucher de rien, et une des seul solution envisageable a terme, la fédéralisation européenne file des bouton a l'europe, au moins autant qu'un démontage de l'euro ...

    En fait il y a une solution, ou plutôt il y en avait –le mementum et peut être passé et surtout il n’y a plus de munitions- : à l’extrême bout du cas japonais qui ont laissé toutes ses mauvaises créances caché sans jamais chercher à les faires sortir du bois, il y a le cas Suédois qui à connue une crise de l’immobilier, un peu comme les subrimes pendant les années 90, et leur solution était la bonne. Elle consistait à massivement nationaliser les banques à problème pour liquider les dites créance…en les passant sur les lignes budgétaire :O

    Mais l’opération à été si rondement mené, que même si elle à couté cher les premières années, la croissance est vite revenue, et non seulement les nouvelles recettes on fortement aidé à résorber le très fort endettement qui lui a été consécutif ; mais les privatisations n’ont été faite qu’après avoir récupéré l’argent prêté…certain devrais en prendre de la graine :P

  8. ...

    Alors le résultat dans ce cas de figure, c'est quoi? A part une espèce de guerre éternelle dont le no man's land sera fixé quelque part entre Moscou et Smolensk au nord, et autour de la Volga au sud.

    Ça correspondrait bien aux conceptions et besoins d’Hitler qui ne peut tenir son régime que par une mise sous tension permanente qui justifie une mobilisation permanente …

    Mais de toutes les façons les distances mises en jeux dérange aussi les russes dans le cadres d’une contre offensive - voir loki-, et il faudrait probablement des années aidé des américains pour envisager une reconquête, ce qui laisse le temps au allemands d’organiser la défense de leur lebensraum et de profiter des ressources de la région, surtout alimentaires. Les rendements sont faibles mais remmené à l’immensité du pays c’est très correct, et les nazis sont de pure prédateurs, tenir les villes n’est pas leur souci, y a fort à parier que leur approvisionnement sera détournée pour les affamer et les disperser et qu’il ne reste plus au final d’agglomération de plus de 10000 habitants entre Smolensk et l’Oural :P.

    Ça + la réorganisation de leur appareil militaire qui aurait finie par venir + les troupes des autres vassaux de l’empire nazie…

  9. La première erreur commise le fut par les tenants de la politique budgétaire (les keynésiens), qui dominent la scène de Washington. A les en croire, il fallait accroître les dépenses publiques, avec déficits budgétaires à la clé, pour relancer l'économie.

    Or, c’est un dogme qui ne résiste pas à la vérification des faits.

    Rien ne contredit la dogmatique keynésienne de manière plus concluante que les coupes massives qui ont affecté les dépenses publiques sous les deux mandats de l'ancien Président Clinton.

    Quand il a pris ses fonctions en 1993, les dépenses publiques représentaient 22,1% du PIB ; quand il est parti, en 2000, la part de l’état fédéral dans l'économie était descendue à 18,2%.

    Ce n'est pas tout. Durant les trois dernières années du second mandat de l’ex-président, l’Etat fédéral a enregistré une suite d'excédents budgétaires. Clinton était même assez sûr de lui pour aller jusqu'à prendre le risque d’affirmer, en janvier 1996, lors de son discours sur l'Etat de l'Union, que « l’époque du tout-Etat est révolue ».

    Ce tour de vis Clintonnien n’a pas précipité l'économie dans la récession, comme le keynésianisme l’aurait impliqué. Tout le contraire : sa vertu budgétaire toute  victorienne a redonné un sérieux coup de fouet à la confiance, et l'économie est repartie à toute allure.

    C’est au contraire une politique très Keynésienne : laisser filer les déficits pendant la dépression, mais enregistrer des excédents les périodes grasses, selon les recommandations du maitre.

    Ce n’est pas les dépenses publique qui qualifie une politique économique de keynésienne, mais le contexte.

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    Bâle III, entre autres, exigera des banques qu’elles détiennent davantage de fonds propres vis-à-vis de leurs actifs que sous le régime en vigueur de Bâle II.

    Cependant, si cette mesure est censée renforcer les banques (et les économies), elle aura aussi pour conséquence de faire disparaître de la monnaie. il s’ensuit que son effet sera d’affaiblir l’économie, au lieu de la renforcer.

    Ah ! C’est à ça qu’il voulait en venir. Rapproché avec son titre et l’institution à laquelle il est affilié tout s’explique…

    Comme si que la croissance monétaire colle le plus possible avec le PIB était un drame !

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    Mouais discours typique d'un monétariste, sans doute proche de Friedman (ok elle est facile celle la :oops:) qui fait du bashing contre les thèses Keynésiennes, rien de nouveau sous le soleil   8)

    Friedman pensait aussi que la monnaie commandait tout, mais il prenait le problème par le bout inverse : se reposer sur la monnaie pour générer de l’activité marche un temps, mais c’est un expédiant artificiel générateur d’effet pervers ; c’est d’ailleurs le reproche fait aux keynésianistes par son école !

    En fait le type fait toutes sorte de contre sens, sans se rendre compte que ce  à quoi il appelle, par exemple en rappelant la situation immédiatement antérieur de croissance monétaire  et d’argent facile est justement à l’origine de cette crise.

    En définitive il prêche pour un retour à l’époque bénie des années 90 ou l’argent coulait à flot, oubliant que ce n’est plus possible vu que plus personne n’a la possibilité de s’endetter en masse. Il ne comprend pas que le monde dans son ensemble est entré dans un long cycle de désendettement et de stagnation qui va avec.

    Il ne voit pas que le vrai drame n’est pas l’augmentation de l’endettement publique, qui soit y en passant a évité de tomber dans le trou d’une vraie, d’une méchante  crise à la « 29 » en amortissant le  choc. Non, le vrai problème est que le temps gagné n’a pas été mis à contribution pour purger les banques de leurs mauvaises créances.

    La bonne nouvelle du jour Bernanke va nous faire un "quantitative easying 3"  :happy:

    C’est bien ce que je pensais, on se dirige droit vers une longue et lente décente aux enfers déflationniste à la japonaise :P, avec des dettes publics qui font plusieurs fois le PIB. Et dire que Bernanke à justement fait son mémoire sue la crise de 29 en critiquant doctement la stratégie japonaise, ça laisse songeur…

  10. De toute façon, je ne vois pas d’alternative viable  à la dévaluation pour un pays comme la Grèce.

    C’est vrai que ce n’est pas la panaché, d’autant plus que si j’ai bien compris, les dettes loin de se dévaluer elles aussi, resteraient libellés en euro  :O :P

    Certes, la dévaluation est une solution médiocre, mais ça aurait le mérite de réduire de fait budgets et salaires de façon « relativement » indolores, là ou des coupes budgétaires et des réductions de salaires/pensions sont extrêmement complexe à mettre en œuvre et inacceptable socialement.

    A plus long terme, à moins de se payer des cycles toujours plus rapproché et incessante de crises des finances publiques. C’est devenu beaucoup trop bancal, faudra bien trouver un mécanisme d’ajustement/ transfert.

    On n’en revient à mon plan quelque page plus loin d’invasion de l’Allemagne. Beaucoup ici craigne la guerre consécutive à une implosion de l’U.E, mais c’est nulle part ailleurs que dans les tripes des boches –et de tout temps ça a été le cas- que ce trouve la solution…

    du courage les gars !

  11. C'est oublier 3 facteurs fondamentaux:

    - Napoléon n'est alors pas empereur ni même décisionnaire politique hors de son mandat de fait là où il se trouve, en Egypte

    ...

    En même temps, il dispose d’énormes moyens hors de porté du Directoire, et peu renforcer sa position en réorganisant l’Egypte et une partie du Proche-Orient et d’en servir de levier dans les intrigues de la métropole ; et de facto, il est « vice-roi » de la place et peut même imposer sa stratégie dans cette région –voir simplement bloquer les ordres donnés…- et incidemment la politique, quelle soit étrangère ou intérieur. Comme César, ses ennemies pensant l’éjecter en périphérie lui assurent au contraire sécurité, faible pression consécutif à l’éloignement, et finalement un piédestal, paradoxalement, à au cœur du système.

    ...

    - il y a des fondamentaux logistiques et géographiques: Napoléon n'a qu'une trentaine de milliers d'hommes, soit une masse de manoeuvre limite qui ne peut être divisée si une longue campagne vers l'est est entamée, surtout que la traversée vers l'Inde n'est pas une route facile et qu'elle coûtera du monde même sans combats. Les appros sont douteux, les lignes logistiques sans garanties autres que celles amenées par une Perse sur qui Napo n'a aucune emprise (à moins de la conquérir, mais donc de s'y immobiliser). Bref, partir en Inde implique d'abandonner l'Egypte et de renoncer au Moyen Orient

    - il est quand même douteux d'imaginer un Napoléon laissant derrière lui l'Egypte et le Moyen Orient en plein bordel se reconfigurer, sans doute avec l'apport britannique, pour se lancer complètement à l'aventure sur les routes de Perse sans aucune garantie ni base arrière. Il se lancerait comme Alexandre certes, mais sans l'empire achéménide passé sous contrôle macédonien et garni de troupes, de satrapes macédoniens et d'un nouvel équilibre politique, et qui plus est un Alexandre qui ne dépend pas, pour son mouvement vers l'est, d'un Etat extérieur comme l'est la Perse pour le cas Napoléon

    Je conclue plutôt qu'il y a un coup à jouer à consolider l'Egypte durablement, voire à se tailler une part d'empire ottoman en accord avec les Russes et les Perses, voire avec les Autrichiens, ce qui pourrait adoucir ce qu'ils se font enfiler en Italie et permettrait, si bien négocié, de consolider une république évoluant sans doute là vers un schéma très romain avec un nombre réduit de clans de pouvoirs dominants. Il ne faut pas oublier sur cet aspect des choses que dans le clan bonaparte, même à cette époque, Napoléon n'est pas la star: Lucien est l'aîné du clan et, en fait jusqu'au 18 Brumaire, c'est lui qui donne les ordres, c'est lui l'homme qui compte le plus. Le 18 brumaire a été à cet égard un quasi accident qui a inversé les rôles dans la famille.

    Mais des deux, c’est le plus talentueux…

    Et effectivement, je pense aussi qu’il aurait tout eu à gagner à rester sur les bords du Nil, pour les raisons suscitées d’une part – notamment donner des gages à l’Autriche et la Russie-, mais aussi parce qu’à terme une fois totalement réorganisé, l’Egypte aurait été une formidable machine à générer des ressources en tout genre, humains et matérielles, et surtout de cash source de pouvoir personnelle ( c’est toujours une affaire de pognon  :lol:) : il a l’ambition et un tallent hors norme d’administrateur – que je tient pour supérieur à son génie militaire, aujourd’hui, avec un peu d’anachronisme, on auraient dit que s’était un manager de génie-.

    D’où l’intérêt de créer une importante base là ou il était, et la grande affaire pour moi aurait été non de taxer des bouts d’empire Ottoman pour se diriger ensuite à l’Est, mais bien un démantèlement complet. Pour moi c’est un préalable à une campagne indienne, ça aurait pris plusieurs années, mais reste « digérable » par une coalition France-Autriche-Russie-Perse.

    Pratiquement, ça règle le problème de la menace anglaise de la R.NAVY qui considère la méditerrané come sont front principal (suffit de voir le rôle joué par cette région dans les plan de Tourville, De Broglie et du Directoire dans leurs plans maritimes et tous ceux que j’oublie) en se créant une ligne de vie continental plus sure. Ce serait aussi une belle occasion de rapprochement entre la France et l’Autriche, c’est dernier  bénéficiant du soutient français contre les Russes dans les Balkans et à condition que ces derniers les ménage comme allier de long terme (comme ça aurait toujours du être le cas…) ; jouer les Perses contre les Russes (les pauvres! tout ce fait sur leur tête  :lol:), ce qui sera utile ultérieurement lors de sa traversé, le trône perse devenant dépendant des alliée français dans leurs positions ancienne comme dans le Caucase ou de leurs fraiches acquissions (Talleyrand aurait eu du boulot  :O :lol:).

    Le décor est planté, il devient possible d’envisager un raid sur l’Inde. avec dans la durée mettre en extrême difficulté les anglais en Inde et l’océan du même non, voir pourquoi pas les éjecter à long terme de la zone dans une politique plus systématique, quoique plus hypothétique.  

  12. Une question me trotte dans la tête : lors des attaque Hit and Run et des embuscades des Talibans, les force de l’ISAF engage des poursuites, les harcellent ou les pistent jusqu'à leur base ; enfin, ce genre de chose ?

    Si oui est-ce systématique ? Ou bien non, et pourquoi ? Manque de moyens et d’effectifs, doctrine zéro morts, inadaptation de l’entrainement ?

  13. Une fois n’est pas coutume, voila un article commentant un autre du New York Time qui a fait beaucoup de bruit, et qui relativise beaucoup l’intérêt du gaz de schiste

    http://www.slate.fr/lien/40253/etats-unis-gaz-de-schiste-bulle-speculation

    Et  celui du Times :

    http://www.nytimes.com/2011/06/26/us/26gas.html?_r=4&hp=&pagewanted=all

    Pour ce qui est du gaz, apparemment ce n’est pas rentable. D’après le physicien canadien Norman Mousseau 1 Giga-joule de gaz est vendu à 4$ là ou son extraction en vaut 6$ !

    Par contre le pétrole de schiste se révélerait plus intéressant à long terme avrc 5-60$ le baril !

  14. Pour fixer les choses et avoir un ordre de grandeur en tête, le SMIC c’est 4-5000 euros par mois il me semble ?

    C’est vraiment le minimum du minimum, en dessous je ne vois pas comment on peut survivre…

    ...

    Accessoirement et pour avoir "collecté" l'impot sur les classes moyennes et populaires pendant 8 ans ( je le fais maintenant sur les plus riches et le gros fraudeurs  ;)   

    Toi, ton voisinage doit t’adorer :lol: ;)

  15. Je comprends mieux maintenant. En tout cas chapeau bas et un grand merci Serge pour ton exposé. Toujours aussi précis et didactique.

    Une dernière question : il n’existe pas d’armes incendiaires « projetables » - je ne trouve pas d’autres termes-, qu’elles soient employées dans le canon d’un char, ou comme armes anti char à la mode RPG avec une tête « liquide » ?

    Et pendant qu’on y est, Harry dernier du nom en valait la peine…

  16. Ouiiiiiiiiii !!! Je sautille tous seul et pousse des cries comme une jeune pucelle en manque !!! viiiiite Serge !!! Met fin à mon supplice !!! Soit un gentleman!!! :happy: :lol: ;)

    Sur ce, j’ai aussi à faire…téléportations

  17. Mssieur, mssieur !!...j’peux poser une question…svousplait…

    Voila. Il me semble que le feu/cocktail Molotov est d’une redoutable efficacité contre les engins blindés, y compris les MBT.

    Comment cela ce fait-il que ça est une telle létalité, là ou une charge tandem aura du mal à faire une pichenette – je grossis le trait- ?

    Aussi, existe-t-il des contremesures contre ce genre de menace et les conceptions des blindés adapté à cette menace spécifiquement ?

  18. le couillon c'est surtout le banquier qui a preté. Le particulier lui aura au moins vécu quelques temps confortablement. Bon un peut couillon quand meme: apres la mise en faillite personelle il a plus rien. M'enfin si il avait déjà rien avant, c'est pas un mauvais calcul.

    Mais bon le banquier est pas si couillon que ça non plus: il a s'est dépeché de diluer tout ça pour y transformer en subprime et le refourguer à d'autre couillons. A leur décharge ces "couillons" ont "juste" fait confiance a leurs banquiers lesquels se sont révèlés etre des arnaqueurs. Carrément malhonnete. Il y a des places au bagne de d'Alcatraz qui se perdent.

    Donc les banquiers ont réussis a refiler la patate chaude. Notons au passage que le dernier qui aura la patate chaude en main quand ça sera completement déprécié, ça sera lui le dindon de la farce, le vrai couillon. Et on en est ou ? devant l'ampleur des dégats, l'état US a du intervenir et racheter ces dettes. Donc le dindon c'est le contribuable US correct ? erreur ! l'état US vit a crédit et a donc racheté ces dettes pourries avec des dettes à peine moins pourries: la dette de l'état US. Donc la patate chaude est actuellement dans les mains des preteurs à l'etat US .... les Chinois cqfd  =D

    Tu t’en es aussi rendu compte ? Je resterais pour ma part toujours émerveillé par l’ingéniosité du système ou le couillon – sans être dupe…- demande à être couillonné ; mieux que ça ! La terre entière veut te vendre de la camelote, que tu paie en monnaies de singes ! Éblouissant !!

    Un truc qui m’étonne vraiment de la part des politiques par contre, n’est pas tant le manque de « cojones » que  leur manque d’empressement à démanteler les trusts de leurs maitres pour s’en libérer, ou au minimum en être moins dépendant, en surfant sur la vague de mécontentement/défiance de population, même si c’est vrai que quand les gosses du politique et du financier  vont dans les même écoles et que l’ainée se fait les dents à Goldman Sachs c’est problématique ; en tout cas le moments me semble propice aux lynchages…

    Ce qu’il faudrait c’est un/des types qui ce retourneraient contre leurs propres milieux pour le mater, un peu comme César à son époque contre les Patriciens, ou plus proche de nous Roosevelt, qui faisait pourtant partie de La Haute.

    Mais bon ! Les rêves humides ne coutent rien…sauf un peu de lessive.

  19. Ce Jacques Sapir propose tout simplement une sortie de l'Euro pour la France. Suicidaire.

    Il y a une nuance dans les propos de J.Sapir, d’une part il fait la conclusion que la situation en l’état n’est pas tenable au risque d’une implosion de la zone euro comme tout le monde en fait le constat – et comme le rappelle aqva d’ailleurs- ; d’autre part, il propose non une sortie de l’Euro, mais plutôt un basculement du statut de monnaie unique à celui de monnaie commune, qui servirait à l’échange avec l’extérieur et entre membres de l’Union tout en rétrocédant  leurs souveraineté monétaire au Etats.

    Délicat et difficile à mettre en œuvre, mais à y regarder de prés c’est probablement la plus raisonnable des solutions à long terme : la zone euro est sauvée à minima, sans transferts massifs, et avec des accords forcement bancals et au surplus complexes, et plus raisonnable au vu du manque de volontarisme des Etas membres, qui n’ont ni les moyens, ni la volonté d’en concéder ; et surtout –c’est le plus importants- sans que les économies des pays concernés ne « dérivent » trop de leurs véritables équilibres.

    Les seuls alternatives sont :

    1.Que les « PIGS » se réforment salement en s’alignant sur les critères allemand ; ce qui est difficile, long et un peu vain, dans la mesure où il y d’irréductibles différences, ne serais-ce que la démographie qui induient un besoin en taux de croissance différent.

    2.Qu’il y est l’établissement d’un véritable –donc bien fournie- budget européen – ou au minimum un endettement européen-, histoire que les pays excédentaires réinjectent leurs excédents vers les pays déficitaires, c.à.d que  les allemands et pays nordiques casquent pour ces « fainéants » du sud. Ça aurait le mérite de conserver le système en l’état par de simple jeux d’écriture, et d’abaisser la tension au sein de l’U.E et de l’équilibrer économiquement parlant, mais irréaliste on s’en doute...

    Sinon, y a pas grand-chose en réserve comme alternative...

  20. Ceci dit, en réexaminant le fait, on se dit que c'est pas impossible, même avec des moyens limités: Napoléon a créé un vide au coeur de l'empire ottoman qui a rarement été aussi vulnérable, n'ayant à ce stade plus rien qu'il puisse déloger de la frontière balkanique et caucasienne où ses ressources sont à l'extrême minimum. Après Jaffa, le Mont Thabor et Meggido, la Sublime Porte n'a plus rien à opposer à Napoléon comme en témoigne le siège d'Acre où aucune armée de secours n'a pu venir et où la situation n'a tenu qu'à la marine anglaise et à la connerie de Napoléon sur le transport de son matos de siège.

    A cette époque en plus, sa flotte n'existe plus, détruite par la marine russe dans la guerre précédente, et sa structure de pouvoir interne est fragile, avec les janissaires qui sont devenus une garde prétorienne faites pour les révolutions de palais bien plus qu'une force armée. L'une des grandes inconnues de ce scénario est l'attitude du Shah de Perse, toujours à couteaux tirés avec les Ottomans, mais aussi en friction éventuelle avec les Russes: il est sans grands moyens d'envahir le Proche Orient, mais il est aussi, par ses forces propres et les distances, inexpugnable, donc incontournable pour qui regarde vers l'Inde avec d'importantes troupes, sauf à disposer d'une flotte immense.

    J’en reviens  à la Perse, qui est le point de passage obligé vers les Indes. Et je rappelle cette épisode du traité de Finkenstein conclue entre napo, alors « imperator », et Fath Ali Shah Kadjar, très impressionné par les exploits de la Grande Armée, cherche activement le soutient du premier contre la Russie en échange de sa participation au Blocus Continental, et plus encore, s’entendre avec les afghans et fondre sur l’Inde ! Mais à l’époque ça a fait flop…

    On peut donc raisonnablement penser que le shah serait réceptif a une alliance durable avec la France au moment de l’uchronie, et encore mieux sa participation avec d’importants contingents –pourquoi pas modernisé, comme le prévoit le dit traité- faisant sauter la limite , trop juste, de une à deux  brigades interarmes, la possibilité d’un approvisionnement régulier, sur des lignes logistiques –relativement- courtes. Pour le « convoyage » des contingent, une travée totalement terrestres, donc obligatoires par des zones désertiques très hostiles à tout point de vue saute aussi : une partie du voyage peut se faire en se servant de points d’appuies sur la cote iraniennes et dans le Golf ; ces même facilités accordé à Busher, Ormuz, les iles de Khark au pif, serait un très bon complément au « double port » de Suez, et de là, une guerre de course particulièrement intensive contre le commerce anglais et une menace réellement dangereuse sur les communication avec leurs bases indiennes. Quand on voit ce que trois ou quatre navires français ont réussie à susciter comme insécurité dans cette océan – Wellington, dans ses rapports,  s’en pleint d’ailleurs amèrement-avec trois fois rien, et ce, après que se soit fait poutré la Royal à Trafalgar, on se dit qu’il y a de bonne raison d’espérer en fin de compte, peut être pas de les faire plier sur mer, mais être une menace aussi dévastatrice que crédible dans le temps.

    Le fait est que les iraniens sont aussi indispensable, qu’eux même on  besoin de soutient : le pays n’est alors plus la Perse de Nader Shah, vainqueur sur les Ottoman et repoussant Pierre le Grand (dit « pierrot » pour les intimes :lol:) ; et surtout doivent faire face aux appétits grandissant de la Russie dans le Caucase, et c’est là que le bas blesse…

    La Russie à vocation a être le grand alliée de la France sur le long terme, et se rapprocher trop de la Perse c’est simultanément se friter avec les russes, dans la mesure ou garantir au Shah la Géorgie c’est marcher sur les plats de bandes des Tsars.

    Pour moi la seul façon de régler cette incompatibilité et de détourner les appétits russe sur la Sublime Porte et de donner le change ; mais voila, quid d’Istanbul/Constantinople que les autrichiens veulent aussi ? Talleyrand aurait certainement trouvé matières à briller.

    Quoiqu’il en soit, le passage par la case « démantèlements de l’empire Ottoman » me parait inévitable et la gestion de toutes ses conséquence, et au-delà de se préalable à la mission indienne, l’occasion est trop belle de détourner l’hostilité  russes et le fusil autrichien de la France, les prussiens seul n’y pouvant rien. Sans compter qu’il faut rassurer, au préalable les iraniens sur les capacités/habilité du tondu pour finir de les convaincre qu’il a les reins assez solides.

    Donc, à s’y pencher un peu sérieusement, je pense que Bonaparte aurait pu finalement marcher sur les pas d’Alexandre, comme il en a rêvé un moment… 

  21. Pourquoi pas un peu de gesticulation du côté de la Belgique?  :oops: Les Belges ne nous verrons même pas passer, ils sont bien trop occupés à se chamailler entre Flamands et Wallons!  :oops:

    Ça y est !...Je croie bien avoir trouvé mon égal :O…plus encore : mon âme sœur :-X

    Jojo…comment te le dire…je suis confus……Jojo ! Je t’aime ! Épouse-moi !!... :-X

    Avant, je croyais que mon cœur appartenait a Tancrède, mais tous ça c’était avant de te connaitre…

    N’est pas peur, Jojo ! N’est pas honte ! vivons notre folle passion sans frein, à la face du monde…

    C'est un sujet économique, donc faut raisonner "stratégie totale": un chantier public de grands travaux pour résoudre tout ça et lancer l'attaque.... Des tunnels sous le Rhin, façon frontière des 2 Corées! Ca ils s'y attendront pas (faudra leur dire que les chantiers, très visibles, c'est pour chercher du charbon :-[)....

    Pfffff. Une vraie pensée de boutiquier…t’aurait pas du sang inglish dans les veines par hasard...

    Non Tancrède, faut penser « Terrassement », « Déblaiement » et « Labourage ».

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