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Shorr kan

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Messages posté(e)s par Shorr kan

  1. Ah! Je m'en doutais.

    Je suppose que comme les navires de surface, la discrétion IR doit être particulièrement travaillée…

    Je suppose aussi que tous les régimes ne sont pas recommandés à certaines profondeurs/vitesses, au pif a proximité de la surface?

    Autre chose, je conçois bien que la malgré les volumes d'eau chaude lâché, ramené à celui de la mer alentour c'est suffisant pour que la température alentour reste plutôt constante, mais est ce qu'il n'y a pas indirectement une modification de la composition chimique de l'eau salé, ou un impact biochimique sur le plancton par exemple; Bref, ça ne laisse pas de traces compromettantes qui permettrais de le pister…

  2. Je dois bien avouer (même si ça me fait mal) que je doute de la capacité de la population taiwanaise à résister comme a pu le faire la population londonienne.

    Je pense qu'il faut compter, même pour une population occidentalisé, urbanisé, avec des facteurs psychologiques, comme sa préparation si l'attaque est surprise ou elle a été préparée par une monté de la tension, d'éléments comme la brutalité de l'attaque chinoise; et là faut l'avouer, ça peut aussi bien paralyser les volontés qu'enrager la dite population. Question de "momentum"…

    ...

    De plus l'armée taiwanaise souffre de maux récurrents depuis la fin du règne absolu du KMT.

    Et a tout hasard, qui sont ?  ;)

    C'est pas un problème de surpoids des recrus je suppose…on mange plutôt équilibré dans cette partie du monde :lol:.

    Ton nouvel avatar Kirya,………ton nouvel avatar…….hhhhhaaa (transe) :-X

  3. Un truc me trotte dans la tête.

    La formule de Carnot et la seconde loi de la thermodynamique obligent, il n'y a pas de rendement parfait.

    Donc, comment fait-on pour évacuer la chaleur du recteur d'un sous-marin? Je suppose qu'un circuit fermé est exclu vu la petitesse du volume dans le navire.

    J'ai bon?

  4. Qui dit petit contre gros, schwerpunkt,... évoque rapidement la mobilité des deux adversaires.

    A moins d assener le coup de grace, le petit doit multiplier les frappes, choisir ses cibles et donc se mouvoir rapidement. La geographie a bien sur alors son importance, mais un petit chez lui, connait le terrain (et ne se perd pas:). Je pense par ex à la campagne de France de Napo.

    ...

    C’est donc une contrainte, mais aussi une opportunité : par définition il est plus facile de mouvoir une « petite » masse de manœuvre qu’une grande, et surtout de les coordonner en vue d’obtenir un effet démultiplié. Il arrive un moment ou un commandement (forcement centralisé) aura du mal a manié des troupes pléthorique, limité par sa propre capacité de « traitement », même si les dites unités on la capacité théorique de faire plus, l’armée en devient mal proportionné poussé a l’extrême…

    ...

    Hors situation particuliere (thermopyle, cf cidessus), je me demande si un petit "lent" a une chance (partant du principe que la hierarchie utilise cette mobilite de facon pertinente). Et qu il faut ramener cette agilite à l echelle strategique.

    En 14, on avait besoin de quantite. Nos soldats se deplacant surtout à pied, ils n auraient pu faire face à la vague allemande. Ils auraient ete submerges, qqe soit leurs resultats tactiques.

    Ce qui nous amène au cas de 14 ou la mobilité est un paramètre très contraint par la « masse » aussi bien numérique qu’en termes de puissance de feu, et d’exécution très lente induite par les faiblesse de la communication et la multiplication des hiérarchie. Vers la fin de la guerre  en effet, les deux camps retrouve un peu de mobilité à grande échelle par de vaste opération interarmes ; mais ça ne s’arrangera vraiment qu’avec la pleine maturité des moteurs à explosion.

    Reste à savoir si le nombre est un avantage si décisif dans tel ou tel situation (défensive, offensive, projection...etc.), et surtout ce que  la tête  souhaite en faire.

    Un truc aussi, les petites armées agiles semblent correspondre à un usage intensif ; on remarque que ces armées sont très « dense » en terme de forces de frappes, et cela semble du autant au mordant de ses troupes, qu'a l’habilité de leur commandant, qui est aussi une tête brulé le plus souvent qui recherche activement le contact .(c’est donc juste un grand refoulé au comportement erratique qui cherche à se faire des amis, mais ne sait pas s’y prendre…voila le fond de l’affaire :lol:)

  5. Pour abonder dans ton sens, on peut remarquer un état d’esprit plus ou moins similaire, au beau fixe dans les deux armées justes avant l’effondrement:

    Chez les prussiens on vit dans la certitude d’être les meilleurs et vivent sur la légende des exploits de Fréderic II.

    Chez les français, c’est auréolés de la victoire de 18, ayant supporté l’essentielle de l’effort et qu’effectivement ils avaient forgés un rouleau compresseur redoutable.

    Et ce qui est cocasse, c’est que tout le monde, alliés et adversaires le pense…

    Mais dans les deux cas ils se regardent dans le miroir des gloires passées et s’y complaise au point de ne plus se remettre en question, et maintient une structure rigide jusqu'à l’absurde. Il y a bien des tentatives de réformes (Gneisenau-Scharnhorst et De Gaulle) mais elles restent marginales/tardives/insuffisantes dans un milieu globalement conservateur. Ils périssent par là ou ils ont péché…

  6. Marrant comme vous tentez de minimiser la valeurs des soldats français :

    * Comme-ci le fabuleux fait d'arme de Bir-Hakeim n'avait aucune valeurs,

    * Comme -ci les actions de la Résistance, "ben non, c'est de la gnognotte".

    On dirait du French-bashing.

    Il ne s’agit pas de dénigrer la valeur individuel du soldat français, s’ayant montré méritant à de nombreuses reprises, y compris en 40, et comme l’ont démontré de nombreuses interventions sur le forum.

    Mais, comme montré de nombreuse fois aussi sur ce même forum, des exploits isolés restent insuffisant pour peser significativement dans une guerre de cette ampleur, a fortiori si elle est totale.

    Le fait est que l’armée française a été mise hors de combat des le début de la guerre, et que les efforts de réorganisations par les rescapés de la débâcle ont suffi à reconstituer un outil utile mais de taille réduite dans une guerre ou la variable importante est le nombre ; et puis d’ailleurs, comment aurait-il pu en être autrement  en se fondant sur les ressources que vos alliés veulent bien vous céder, étant privé des siennes en propre. Sans parler qu’il faut du temps avant qu’une réforme/réorganisation fasse ses preuves, et ce n’est pas ce qui a de plus évident en plein conflit ; par contre on peut dire que ce qui a été amorcé pendant la guerre, et poursuivie, que ce soit doctrinalement, matériellement,…etc. a fait de l’armée française d’après 45, et ce très rapidement, l’une des plus puissante armée du monde…

  7. Euh, du calme! L'armée suédoise n'était pas faite "d'une poignée" d'hommes,...

    J'ai tendance à m'emporter :lol: Les grandes épopées, les destins grandioses, me font un drôle d'effet  :-X

    Euh, du calme! L'armée suédoise n'était pas faite "d'une poignée" d'hommes, mais avait quand même une bonne masse critique, qui plus est issue du système de conscription qui lui permettait d'avoir le meilleur de la jeunesse suédoise, des soldats motivés (peu de désertion du coup), le tout avec un niveau de formation et d'équipement extrêmement poussés pour l'époque. Et en plus la proportion de vétérans était importante.

    En face, tu avais une armée russe qui commençait à peine à exister et à se former: pour Pierre le Grand alors en pleine politique de changement à marche forcée juste après avoir du faire la conquête de son propre empire, c'était un test grandeur nature mais surtout un accélérateur de formation, lui qui n'avait pas encore réellement d'armée moderne.

    ...

    On en reviens au sujet du recrutement: t'a de la bonne "matière humaine" à la base, et t'en fait ce que tu veux en fin de compte. on pourrait dire la même chose,par exemple, de l'armée macédonienne, qui voit continument ses effectifs renouvelé avec un système de conscription très efficace tout au long de la guerre.

    Mais il y a aussi le "niveau stratégique" ;): la Russie, surtout celle d'alors (sans voies de communication, où la partie occidentale, c'est un glacis de 1000km pas ou peu habité, sans réserves alimentaires, peu mis en valeur, et fait d'un grand marais pour l'essentiel), peut largement encaisser une armée qui s'enfonce sans même avoir de troupes à lui opposer ou de terre brûlée à mettre en place.... Y'a que du vide! Et derrière, y'a la volonté implacable d'un grand malade inhumain qui se fout des pertes et a un large vivier pour compenser.

    Pierre le Grand inhumain?! :rolleyes: vraiment? Je l'ai toujours assimilé à un souverain éclairé :P........comme quoi.....

  8. On peut retourner le constat et dire qu'au final les gens/opinions publiques ont une assez bonne résilience au perte et même au conflits "sales". Je trouve que, L'Afghanistan est plutôt bien accepté, et même le Vietnam en sont temps, pour prendre un exemple emblématique.

    Certes, c'est pas forcement pour les bonnes raisons: désintérêt et indifférence d'autant plus prononcé que le conflit est lointain, lassitude, désensibilisation à la violence, paresse et même refus de s'intéresser, de s'informer dans le détail de la situation,... mais ce sont des atavismes bassement humains.

    Là ou le bas blesse, je trouve, est que les responsables oublient que ces guerres on des dates de péremptions, car il faut être honnête! depuis la seconde guerre mondial, très peu de conflits ont trouvé des issues favorables/ définitives, ou au minimum satisfaisantes; il y une vraie incapacité à solder les conflits de types insurrectionnelles/urbains, et faut le dire aussi, personne ne sait y faire! aucune armée n'a vraiment la "posologie" pour "traiter" ce genres de guerre. Les seuls contre exemple sont des cas comme la Tchétchénie, mais à quelles prix! avec quelles débauche de moyens, et surtout mon dieu,avec quelles méthodes! :-[

    Mais c'est vrais que ceux en charges de ces affaires, militaires ou civils, ont une faible marge de manœuvre, leur situation est précaire et peut facilement basculer, leur tache consiste en définitive "à faire danser un singe sur un rasoir". Je déborde du cadre du topic, mais c'est juste pour dire, que l'opinion publique est moins le problème en soi que de ne pas abuser de sont crédit auprès de cette dernière, ce qui m'a amené à pointer selon moi le fond du problème: une guerre pour être populaire, ou au minimum vendable doit être gagné/gagnable...

  9. Tenez! L'épopée Charles XII de Suède, semble correspondre au thème du topic.

    Il affronta une coalition vorace, qui le prenait apparemment pour un "minet" vu son jeune age, pour la défaire, au point même d'être a deux doigt de taxer Pierre le Grand -qui était pourtant loin d'être une "louloute"- d'une bonne partie de la Russie !

    Dans le genre "un contre cent" il s'y connaissait, et surtout savait y faire! Comme dit plus haut, contre plusieurs États d'abord, qui voulaient se faire sont royaume, sur les champs de bataille ensuite, à Narva,et à Holovczin, et jusqu'à son domicile avec une poignée d'hommes contre une armée!

    Il en à vu en somme, pour finir, il succombent au aléas de la guerre.........un héros tragique comme je les aimes :'( :-X

    ça montre, selons moi, l'importance d'un commandement énergique et décidé, et ce qui peut être accompli avec trois fois rien; ça peut même confiner au miracle si le chef est en plus quelqu'un de capable.

  10. Non, c'est évidemment un des facteurs; personnellement, je m'intéresse en l'occurrence plus au strict facteur des armées elles-mêmes (formation, doctrine, organisation, moral, qualité de la troupe, encadrement, commandement....), mais le sujet englobe en fait tous les multiplicateurs de forces qui font qu'un rapport de force numérique apparemment radicalement inégal ne l'est en fait pas tant que ça, voire pas du tout, et jusqu'où le petit nombre peut espérer l'emporter.

    Cependant, faut essayer de pas se focaliser sur un seul facteur, même si le terrain, comme les distances, sont extrêmement déterminants. L'idée est d'essayer de trouver des constantes à travers l'histoire plus que de focaliser sur un exemple en particulier.

    Au pif, je dirais la manœuvre  est souvent rapide est décisive et exécuté par des force très mobile, pour arriver là ou ils veulent, ou mieux se mettre dans une meilleurs position que l’armée d’en face ou les prendre de vitesse, voir être en mesure de les pourchasser et donc solder/profiter de leur avantage. Et tout ça dans un temps très court : c’est beaucoup une question de ponctualité, de conjoncture, d’opportunité et d’occasion, et la possibilité d’en profiter ; une petite structure est à même de mieux le faire. Mais il est nécessaire d’avoir un commandement qui à une vision aigu et lucide d’une situation, et qui provoque la chance. Ça nous amène au facteur suivant.

    Un commandement supérieur, rapide et décisif dans ses décisions, ses actions ; c’est ce qui jouent le rôle central dans l’optimisation des troupes quant à leurs constitutions et leurs usages (ce qui implique un commandement « unie », c.à.d. qu’échelons militaire et politique se confondent, ou au minimum sont proche, pour permettre d’élaborer son « produit » en fonction d’une fin) ; c’est lui qui élaborent la « séquence », l’élaborent et l’amende si nécessaire et enfin l’exécute, bref ! « Compose ». Et ce, généralement de A à Z, avec d’autant plus d’aisance que la structure reste gérable par un petit groupe de responsables, voir maniable par un homme seul, le patron. N’oublions pas non plus le sens de l’initiative, très aigu, que doit posséder le dit commandement.

    Pour ce qui est des troupes, leurs actions est fondés sur un choc violent est une puissance très concentré pour désarticuler l’ennemie ou un partie de son dispositif. L’entrainement est la coordination doit être au taquet pour que la multiplication d’effet prennent forme.

    Il y en a certainement d’autres, des éléments, mais c’est pour moi les plus décisifs, ou plutôt, ce qui m’apparait de plus évident.

    ...

    Pour le Teutoburg, il s'agit avant tout, tactiquement, d'un usage du terrain, mais le vrai fond de l'affaire est "stratégique", car le premier facteur de la victoire d'Arminius, c'est avant tout la surprise.

    Ça c’est un merveilleux exemple ou une faiblesse à tout les niveaux est compensé par une stratégie rondement mené, c’est l’illustration de ce que je voulais dire……………………..je sais ! J’insiste lourdement, mais  « obsessionnel » est mon deuxième prénom  :lol:

    @Tancrède .

    l'exemple que j'ai donné pour la bataille de Teutobourg colle t'il à l'esprit de se file ?

    ...

    ton avis Tancrède  =)

    Pour Cortes, tu décrirais comment sa campagne?

    Mais les gars arrêtez ! Laissez le tranquille ! vous l'étouffez voyons :lol:

  11. ...

    progression blindée égyptienne? Quand même, y'a des raisons de penser que ce qui fait chier les unités blindées israéliennes, un petit peu au point malgré leur faible effectif, au Liban pourrait aussi (sous d'autres formes) faire chier les Egyptiens, surtout si appliqué par des soldats d'active, et un effectif non négligeable de réservistes, tous plutôt bien équipés, le tout appuyé par une aviation agressive et compétente malgré ses limites (et avec des Egyptiens n'ayant pas le couvert de batteries AA fixes mais juste d'un réseau AA mobile qui doit essayer de suivre le reste).

    ...

    Minute papillions ! C’est probablement la partie à ne pas sous estimer, et si l’armée égyptienne à appris de ses échecs, il mettra le paquet dans l’AA. Celle de 73 à mis hors d’état une bonne partie de l’IAF qui n’a pu faire face que grace au soutient des USA par le renouvellement des appareils à un pour un et dans le domaine de la guerre électronique/radar (fréquence, brouillage…etc), et il était fixe à l’époque ! alors avec une DCA mobile et multi-niveaux, ils ont de bonne chance de voir leur F-35 (les pauvres :lol:), en sous nombres, suer ; d’autant plus que les russes de nos jours, font très trucs salement méchant :-X

    Le tout, combiné à des technique de déception/camouflage élaboré rendrai la tache à l’aviation nettement plus sportive, surtout dans un cadre temporel limité à quelque semaines, jours voir heures… ; cette dernière n’a même pas besoin d’être détruite directement pour la mettre en échec. Les serbe en 99 ont montré la marche à suivre…

    vu la nouvelle donne en Egypte ,peut-on voir un état d'esprit changé au sein de l'armée Egyptienne ? le petit truc genre "on va leur rentré dedans méchamment en se motivant à fond pour le faire ,genre rien ne nous arrêtera ".

    une armée qui se mettrait à faire fonctionné ses neurones et qui penserait à compenser ses lacunes par sa capacité à subir de la casse (des gars qui ne regarderons pas en arrière après une mise en condition aux niveau neurones ,genre méchant ) .

    je dis sa mais s'est sous forme de question  ;)

    en gros ,si des armées dans l'histoire ont changé dans l'esprit et la manière de faire après s'être fait démonté par le passé ,pourquoi sa ne pourrait pas être dans le futur une possibilité  pour les égyptiens de pouvoir faire mal aux Israéliens ,du moins les mettre dans une situation plus qu'inconfortable ?

    pas tapé surtout s'est juste des questions .

    Le problème n’est pas tant l’agressivité dans ce cas, que la capacité à organiser, coordonner, et surtout soutenir une organisation complexe, et c’est plus les neurones que l’on sollicite, que le besoin de muscle (même si il en faut…).

    Et la grande difficulté est qu’il est très difficile de faire la guerre dans le désert, tant c’est un environnement contraignant et hostile, avec très peu voir pas de facilité. Pour faire court, si t’est pas véhiculée pas la peine d’essayer. Donc se sera un mano à mano de divisions lourdes contre divisions lourdes. Et les égyptiens n’ont pas forcement les moyens (quoique très honorable) de soutenir cette activité tant il ne produise pas leurs propres équipements en toutes autonomie ; la remarque vaut (dans une moindre mesure) pour Israël, mais ces derniers bénéficie du soutien des States, et plus discret des grand pays occidentaux, technologiquement et logistiquement.

    Donc, s’ils veulent tenter quoique ce soit, ils ont intérêt à réussir du premier coup ; mais en effet si la révolution n’a pas épuisé ses effets (très probable), il est possible que ça fasse bouger les lignes, que des gars compétent soit promu et qu’il fasse travailler leurs imaginations (ça compense beaucoup de chose…), et de là se réorganise, s’adapte et apprennent de leurs échecs et réussites passés ; et pourquoi pas, comme avec la révolution française, d'accoucher d’un Bonaparte moustachu  :lol:

    ... 

    Oui mais 6 ou 7 DB égyptiennes risquent en cas de surprise stratégique ( scénario de 1973 ) de bousculer une unique DB israélienne assez facilement et d'être à Tel Aviv dans la matinée.. 

    En même temps, créer la surprise n’est pas la moindre des difficultés. Mobiliser plusieurs DB risque bien de ne pas passer inaperçu face à un bon réseau d'alerte ; et les déplacer jusqu’au théâtre d’opération, les concentrer, métras du temps  vu la longueur de la traine logistique, très exigeante dans le désert. Faire la guerre dans ce milieu impose l’usage de troupes motorisé sous peine d’inefficacité.

    Ça, c’est si l’opération est menée du centre du pays. Par contre, si l’offensive se fait de bases préparés à la frontière ou pas loin, c’est nettement mieux ; mais cela implique un temps de préparation des sites  qui laisseraient vulnérable les égyptiens à une attaque préventive israélienne, et ces derniers pourront toujours raisonnablement arguer d’une menace imminente, d’autant plus qu’il l’ont déjà fait ; le Caire serait même probablement obligé d’expliquer ce regains d’agressivité à Washington avec des chances tout aussi bonne de voir passer leurs aides en soutiens matérielles à Tsahal, ce qui devrait compenser qualitativement (supérieur) et quantitativement (jusqu'à la parité), réglant, si on en croit Tancrède, leurs problèmes «d'embonpoint » dans tout les sens du terme :lol:

    Dans la première configuration, les israéliens n’ont pas de profondeurs stratégiques territoriales, mais temporel qu’ils peuvent échanger pour se donner le temps de préparer un dispositif en profondeur, en investissant une partie du  Sinaï même si il le faut. Dans le second, ils vois venir, lancer une 1 er frappe et prendre un gage, le tout avec le soutient ouvert ou tacite, du tonton d’Amérique.

    En fait, si j’avais un conseil à donner aux égyptiens, ce serait de procéder à un contournement en passant par la Jordanie, ou mieux…se lancer dans une opération amphibie et créer un front « méditerranéen ». :lol:

    ...

    mais bon, un conflit est trés peu probable : ce qui est possible ( à la rigueur ), c'est une période de tensions graves qui peut faire changer les alliances et impacter les doctrines et organisations 

    Il y a pour moi bien une situation ou Israël serait en très mauvaise position : un Etat de siège que ses voisins lui imposerais d’un commun accord, sur la base d’un accord minimal niveau contrainte. Se genre de situation de ni paix, ni guerre, imposerais une pression insupportable sur l’économie israélienne, qui finirais par péricliter et se  dévitaliser. Intolérable, mais ils n’auraient pas beaucoup d’alternative, à moins d’en revenir à une politique de glacis, qui serait un piètre palliatif, et pas sur non plus qu’ils aient les moyens de le faire tout azimut. Historiquement, c’est d’ailleurs cette crainte de se retrouver dans cette situation, et non une invasion/submersion, qui a motivé la grande offensive de 67.

  12. Ouais, mais le problème des grandes armées comme des grands ensembles politiques, c'est que parvenir au niveau d'efficacité voulu à tous les niveaux dans tous les domaines pour la jouer comme il faut, ben c'est VACHEMENT difficile (et puis c'est cher en plus :lol:).

    ...

    Je m’insurge ! Pour une fois (c’est même probablement une 1er :lol: )  je crois bien ne pas être d’accord avec toi :lol:

    Pour être plus clair, il ne s’agit pas de mettre un appareil en cohérence du bas vers l’échelle stratégique - ce qui est très difficile en effet !-, mais de COMPENSER (moi aussi je crie :lol: ;) )   les faiblesses tactique/opérative plus basse par une bonne stratégie. En fait je pars du constat que des que cela à lieu, et dans la configuration du « gros contre le petit, Laurel et Hardy : lol »  une bonne stratégie de la part du « gros », lui  permet très correctement de faire face.

    J’ai cité l’exemple ou si Alexandre avait été obligé de prendre la moindre ville, la moindre forteresse, le moindre guet,  il aurait vraiment chié des bulles ! L’empire Perse en serait ressorti, lui exsangue, mains vivant ! Il y a Rome contre Hannibal, qui a réussie non seulement à compenser ses pertes et même à  supporter des défaites successives ; portant le conflit sur d’autre théâtre d’opération, mais  aussi dans d’autre domaine comme la diplomatie ou il était bien mieux doté.

    Le cas emblématique de la Russie, qui a littéralement « absorbé » la Grande armée et ses alliées ! C’est vrai, ça n’avait rien de génial, mais c’était suffisant. Et a l’ opposé de ça, l’incapacité à faire face à Barbarossa par l’URSS, et l’énormité des pertes initial de par la faute d’un chef suprême au talent de « chef », justement inepte : si il avait pris en compte les mises en gardes de ses espions, accepter de reculer et ne pas lancer de contre-attaques mal préparés, l’armée rouge aurait été sur pied plus tôt ; dans ce cas la Wermarth, même si c’était un très belle outil, et en particulier a cette époque, aurait été en toute probabilité ratatiné…

    Un contre exemple : 1870. Si l’Etat-major français avait cherché à temporiser, il aurait vite vu apparaitre les limites des prussiens. Certes il ne pouvait savoir ce qu’il en était, mais la prudence aurait exigé qu’il préserve sa si précieuse armée professionnel, le temps de savoir à quoi ils avaient affaire et surtout comme le combattre ; d’autant plus que la France conserve une profondeur à cette époque. Bref laisser voir venir n’est pas fondamentalement une mauvaise attitude.

    Mon propos est que plus on monte en échelle plus on gagne en efficacité militaire : un bon outil, une bonne tactique permet de faire basculer une situation, et cela rapidement ; mais en même temps si l’adversaire trouve une esquive c’est râpé ! À l’inverse une stratégie qui contraint au maniement d’échelons subalternes de faible qualité, et de façon même grossière, si ça s’emboite de manière cohérente, ça le fait…

    Bien sur, rien n’est pur stratégie, ou pur tactique, mais il y a supériorité dans les retombées la première sur la seconde, c’est en tout cas ma conviction, et qui reste pour moi l’une des rare constante de l’art de la guerre…

    D’ailleurs cela ne va pas seulement  du fort au faible, mais aussi dans l’autre sens. C’est le cas de l’insurrection Viêt-Cong contre les américains, et avant eux les français, et pourtant on ne peut pas dire que leurs unités militaires étaient au top ! Ou encore les Talibans qui semblent avoir trouvé la bone formule contre les force de l’Otan, malgré la pauvreté de leurs moyens. On me répondra que ces dernier sont contraint par la faiblesse de leurs effectifs, les contraintes d’engagement, que les premiers n’ont qu’a survire au conflit et qu’ils jouent à domicile, mais qu’importe, la guerre est fondamentalement asymétrique et il faut faire avec se qu’on a !

  13. "plus une armée opérationnelle est importante en effectifs (mais aussi en diversités des "armes/systèmes d'armes"), plus elle doit être proportionnellement plus disciplinée, entraînée, encadrée, soutenue, avoir une doctrine pertinente.... Afin d'être efficace, dans l'absolu comme face à un adversaire donné". 

    Comme la disproportion flagrante des armées françaises et anglaises de la Guerre de Cent Ans le montre, le plus grand des 2 pays, en tant que système stratégique et opérationnel, est plus "lourd" à manier, et de fait dans la position du faible, et c'est pareil pour ses armées dont même à effectif égal ou proche (comme à Azincourt), les problèmes demeurent (discipline, organisation, "gouvernance" soit un système social et politique....). La période où la logique est inversée de façon criante est quand Charles V et Du Guesclin dirigent les "opérations" sans en référer à quiconque, et emploient une "armée" permanente de moins de 4000h opérant sur tout le territoire mais sans dépendre des féodaux: et cette stratégie, face à un effectif anglais dans l'absolu infiniment supérieur, l'emporte en peu de temps, pour un coût réduit et presque sans pertes (reconquête de l'essentiel de la première vague de conquêtes anglaises, et même de presque tout le territoire, possessions anglaises initiales comprises).

    De même quand les chiffres des combattants sont comptabilisés entre des forces "modernes", le décompte devrait prendre en considération les non-combattants (une partie au moins) sur place, et plus encore ceux "à domicile" côté armée moderne, vu que plus une armée est sophistiquée et développée, moins un soldat, même le plus basique des troufions d'infanterie, est un combattant "par lui-même" (s'il y a des opérateurs satellites et toute une chaîne du rens en temps réel qui lui disent vers où aller....).

    Dans ce cas comme dans d’autre les facteurs de  maintiens de l’appareilles et de  réalisation d’un  potentiel, sont à prendre en compte : la supériorité numérique sur le papier ne signifie pas qu’ils sont effectivement disponibles, et à fortiori dans une organisation féodal ou les seigneurs anglais économise leurs force et se préoccupe essentiellement de leurs pommes ! Ils n’opposèrent ainsi que de faibles effectifs à chaque fois, permettant à Charles V et son général d’élite Du Guesclin  de les zigouiller au détail……en tout cas, je suppose ! (entre le Vème et le XIXème siècle j’ai un gros trou aidé de quelques vague notion :-X). 

    L’ennemie peut aussi avoir des difficultés à mobiliser/ projeter ses force en temps et en heure, surtout face à un adversaire qui le bouscule, le pourchasse, lui force la main, l’empêche de se mettre en ordre de combat même.

    Avec Napoléon, c’est une concentration ponctuelle qu’il recherche sur l’ennemie à petite échelle et qu’il tente de prendre de vitesse au global, en empêchant leurs armées de faire jonction. A Canne Hannibal vainc par « l’effet de masse », les légionnaires romains étant non seulement entravé, dans l’impossibilité de se battre tous en même temps ; mais, ils sont submergés sur la ligne ou se déroule effectivement le combat (en plus d’autres effets comme l’encerclement a 360°, le désappointement que ça provoque, le chaos de la détresse enfin,…etc.).

    Bref, le nombre ne signifie pas une disponibilité instantané et c’est ce qui permet (en autre chose) de s’en prendre à un adversaire supérieur en nombre, comme l’on fait les grands capitaines ; ou bien plus simple, face à un adversaire plus nombreux mais incapable de soutenir l’effort, juste de façon saisonnière- cas féodal- on lui oppose une armée permanente, bien rodé, bien en main, les choses suivant leurs cours……le cycle de la vie en somme :lol:

    Turenne prenant quelques milliers d'hommes pour sa campagne d'hiver à Turckheim obtient une victoire stratégique avec de tout petits moyens, peu de pertes, pas d'artillerie et, somme toute, en ne tuant pas beaucoup de monde mais en désorganisant beaucoup, en détruisant le dispositif.

    Aux XVIIème-XVIIIème siècle, l'allongement des lignes de batailles et l'accroissement concomittant des effectifs rendent les armées si lourdes et lentes que la tactique "colonne-divisions" en attaques concentrées recherchant le choc devient pertinente et favorisant les petites forces qui peuvent obtenir des résultats terrifiants.

    ….

    Autre facteurs important : l’état de la technique a un moment donné. Et par technique il faut étendre aussi bien technologie, que tactique, organisation et ses raffinement,…etc.

    Avec les monstres s XVIIème-XVIIIème ème on essaie de compenser par le nombre la puissance de feu qui progresse significativement, et ces deux paramètres grossissent sans que la mobilité ne suive. Napoléon tente d’y suppléer par une attention particulièrement soigneuse de l’échelle opérative, mais les coalisés finissent par trouver la parade en lui tombant de dessus en groupe.

    Et les choses se maintiennent en l’état jusqu'à l’expression du plein potentielle des moteurs à explosion.

    Conclusion : on veut la jouer à la David contre Goliath ? On cogne fort, on cherche la bagarre, on cherche à conclure le plus vite possible et surtout il faut être capable de vite se déplacer ; et on constate que ces petites forces compactes sont aussi les plus mobiles, tant par opportunité que nécessité (esquiver, se positionner de façon optimal dans l’angle mort, être en état de profiter des faiblesses de l’ennemie). Autre élément d’importance, la supériorité du commandement ; une armée de petite taille est plus facilement maitrisable, il y donc moins de peine à atteindre ses objectifs pour un réformateur énergique qui cherche à secouer le statuquo. Mais pour ce dernier cas, ce n’est pas toujours possible, surtout dans notre époque contemporaine ou tout est extrêmement complexe ; quelle chef de guerre aujourd’hui peut prétendre maitriser de A à Z une armée moderne, et avoir des connaissance  pointu aussi bien dans la guerre électronique que le combat blindé, tout en gardant assez d’énergie pour la nécessaire lutte politique, qui compte de multiple échelons et qui sont autant d’obstacle à surmonter ; à la limite on peut espérer voir ces spécimens s’incarner dans de moderne condottiere à la tête de leur SMP. 

    Autre chose, le nombre est loin de n’être qu’un handicap si on sait en faire un atout, comme tout se qui est « quantité », que se soit du terrain à céder, du temps pour temporiser et repousse le combat ; de la profondeur stratégique à échanger en somme.

    Prenons le cas d’Alexandre (encore lui) et le début de sa campagne en Asie mineur qui a bien failli tourner court,  face à la stratégie du mercenaire Grec  Memnon de Rhodes, qui la jouait « retraite élastique » et « reprise le lendemain se qui a été perdu la veille », en maintenant une pression permanente ; plus encore ! Si le satrape du coin n’avait pas joué au con et avait suivie les conseils de son « chef d’état major », y aurait même pas eu de Granique, et les macédoniens se serait retrouvé sans ressource au surplus. Ils auraient gagné au mieux l’Ionie, mais quand même obligé de s’arrêter là. Ou pire ! Faire face à une révolte des cités grecques avec Sparte et Athènes comme leaders de la fronde, soutenue économiquement voir militairement par la Perse.

    Au final, un commandement prudent, sans être attentiste,  et surtout qui a de la ressource, peut largement neutraliser l’effet du « petit mais foudroyant » en le laissant perdre temps et force, s’embourbant, se laissant prendre dans une nasse. Le stratégique bat tout le reste.

  14. On est tout de même forts en France. Le Washington Post nous dit qu'on est limite en munitions. Et hop, on leur invente des bombes qui n'explosent pas... Ca c'est du pragmatisme. En France, on n'a pas de pétrole, mais on a des idées

    :oops: :oops: :oops:

    Le système D, patrimoine national… :oops:

    Le savoir faire « bite et couteau » porté au pinacle… :oops:

    :oops: VIVE LA FRANCE !!! :oops:

  15. 1000km ? Pourquoi 1000km ?

    C’est un chiffre lancé comme ça ! L’idéal serait de pouvoir tenir en joue à partir des cotes sur la fameuse distance des 1500 milles, porté d’un GAN. Une défense côtière de cette porté est encore  un peu loin, mais comme avec les ABM, il arrivera un jour ou le concept sera mature, pour moi c’est certain. Le propos est que plus on allonge la distance d’opération entre le porte-avion et le théâtre, plus il faut de carburant et moins on a de capacités d’emports sur les appareille et une réduction des rotations que le supplément de temps pour chaque mission induit, ou simplement l’obliger a manœuvrer dans des conditions sous optimal …

    Si tu doit t'approcher des côtes tu fais en sorte de couvrir ces côtes. Un Gan dispose d'avion pour ça.

    L'installation d'équipements pour couler un GAN c'est pas un AK47 et c'est loin d'être discret et facile à mettre en œuvre.

    Mais l’ennemie peut camoufler le dit équipement si  il en à le temps ou faire du bricolage : rappelez vous se qu’on fait les italiens en inventant les premières vedettes rapides durant la 1 er Guerre ou les forces spécial dissimulé dans des épaves durant la seconde ; les FS justement, potentiellement redoutable!

    Je ne doute pas de la très grande dextérité des amiraux et commandants des  marines occidentales, et en particulier ceux de la Navy ; mais il ne faut pas tomber dans le travers contraire, c.à.d. sous estimer la ruse de l’adversaire ou sa détermination a rechercher la castagne, même si il est en infériorité matérielle/numérique, d’autant plus qu’on est de plus en plus dans un schéma clausewitzien ou le défenseur à l’avantage ou plus exactement la possibilité de mettre en échec, gêner, mettre hors de combat voir détruire l’ennemie ne lui coutera qu’une partie de l’effort du dit ennemie qui a été obligé de se projeter ; c’est non seulement une très mauvaise habitude de pensé, mais cela nous amène au potentiel sous dimensionnement des équipements récent ou en chantier à l’échéance de20 ou 30 ans, le monde change vite et c’est demain. Calculer au plus juste c’est prendre un gros risque de se retrouver submergé par des menaces plus musclé, et historiquement les armée qui ont négligé le « lourd » l’ont souvent payé cher, et se genre de façon d’évaluer semble d’ailleurs être très « français ». Rappelez vous 1870 et 14 et les manque de l’artillerie…

    Et je passe a coté des points de fragilité comme la logistique (nucléaire ou pas un GAN a besoin de ravitaillement, surtout si obligé de tirer ses cartouche), sabotage (je sais c’est pas du jeu mais c’est comme ça!) ; Enfin, de tous ce qui complique l’exécution d’une campagne : règle d’engagement strict, géographie contraignante ou mal connu, milieu complexe ou difficile, ou plus prosaïquement les aléas de la guerre et que l’ennemie vous tombe dessus de préférence quand vous êtes seul et isolé/mauvaise posture/ en récupération…ecetera.ecetera.

    Et dans ces conditions, ne pas se laisser de la marge, surtout avec des petits manques qui mis bout à bout donne un manque capacitaire global, c’est planter soi même les clous de son cercueils. Quitte à réduire la voilure, autant bien le faire…

    Ma vision est un peu extrême, je le reconnais, et penser toujours au pire peu conduire à la paralysie en fin de compte, j’en suis conscient ; d’autant plus que la voie moyenne est généralement suffisante dans les 99% des cas, mais il faut faire une place au 1% qui reste : la guerre est une activité complexe et aléatoire, et le diable est dans le détail, rappelez vous aussi, c’est celui qui fait le moins de connerie qui la gagne, la guerre, pas le meilleur…

  16. ...

    Deux éléments totalement antinomiques passage obligé et GAN

    Mais nom de nom les stratèges en baignoire vous prenez les officiers de marine pour des abrutis ? :lol:

    Bah ! Etre obliger de serer de prés un détroit ou négligemment passer prés d’ile non peuplé et c’est le drame.

    Et un porte-avion obliger d’opérer a plus de 1000 km pour se mettre à l’abri diminue drôlement le potentielle des avions embarqué.

    L’interception peut se faire très en amont dans les eaux international ou celles d’un tiers.

    Et enfin il y a des zones contraignante comme le golfe persique, d’ailleurs rappelez vous l’épisode des mines discrètement posé, ni vu ni connu…

    C’est donc moi…nous qui avons raisons, ne cherche à comprendre un point c’est tout et NAN :lol:

    Par contre pour le « stratège de baignoire » merci ! Le titre me va bien :lol:

  17. Pourquoi? Tu trouves que c'était à faire, ce bordel? Qu'il y a quelque chose à en tirer? Que cette guerre qui ne dit pas son nom est bien menée? Que telle qu'elle est approchée maintenant, elle a des chances d'obtenir un résultat concret qui ressemble à une "victoire"? Y'a des chances que ce soit du flan, et il est dramatique qu'un connard de cet acabit puisse avoir "accès" à l'oreille présidentielle (étonnant quand sont connues les relations haineuses qu'il a avec Carla  :lol:), parler ouvertement et en public des déploiements d'unités confidentielles, décréter unilatéralement des imbécillités du genre que "les rebelles" sont un vaste groupe de "combattants de la liberté", répéter les conneries qu'ils lui ont fait dire, forcer la main du président pour reconnaître prématurément le CNT comme gouvernement légitime de la Libye (une bévue sans nom qui condamne la marge de manoeuvre de l'Etat alors même que personne ne sait qui sont ces gens là en réalité)....

    Ouaaaah, ça ressemble à des choses bien engagées dont il y a beaucoup à attendre: merci le maître de guerre BHL!

    ...

    Mais il y de très bonne raison.

    1 il était raisonnable de penser que la place du colonel ne tenait qu’a un fil.

    2 que le mec et très dangereux, mais non seulement ça, mais qu’il y de bonne chance, ou c’est plutôt certain, qu’il se vengera…

    3 et au-delà de la pur hostilité, multipolarité aidant, il prendra, ou plutôt ses fils, la précaution de mêler un tiers avec le risque de se retrouver en l’an 2035 avec l’affectation permanente en méditerrané du « Tang » ou du  « Qin », navire amiral de la flotte chinoise dans le secteur.

    C’est pénible, c’est dur, ce sera long avec des retombé maigre voir inexistante ; mais lui laisser le champ libre c’était prendre le risque de s’exposer a des problèmes en pagaille pour les pays riverains de cette si joli mer… 

    j'ai fait un tour chez un pote à Paris qui habite dans un quartier BOBO près de la rue mouffetard (et oui ,j'ai jamais compris qu'il soit installé dans se quartier  vu le genre du gars  :lol: :lol: ,il doit faire abstraction et profite de l'endroit  :lol: ) , avec mes cheveux rasés  et mes tatouages ,j'ai entendu des gens dire que j'étais un skin head  :P =(

    Toi aussi t’es victime de discrimination ? J’ai été victime moi aussi de nombreuse déconvenue parce que je suis moi aussi un crane rasé

    Mais pourquoi le poile raz = loubard, et la beauté intérieur dans tout ça :'(

    Si t’est partant on monte une association ! Copains ?

  18. Je suis venu apporter mon soutient a Raoul :oops: Moi aussi ce manque, ou plutôt cette impuissance face a des tactiques de saturation me gène…

    Ces pays peuvent clamer un blocage des axes mentionnés. Ils tireront éventuellement sur un pauvre éclaireur qui s'aventurera par là pour les forcer à se démasquer, et mangeront ensuite une volée de suppositoires qui leur remettront les idées en place - et personne n'ira les soutenir.

    Pour réussir leur coup, ces pays devraient ne rien annoncer, et tirer sur une flotte déjà engagée dans le passage, avec une bonne chance de créer de nouveaux récifs artificiels ... et ensuite il ne leur reste plus qu'à prier pendant une petite demi-heure, une heure tout au plus avant l'arrivée des premières kilotonnes, car si je doute de notre résolution à nous, je crois que les USA apprécieraient moyen un Pearl Harbour en pleine mer et la perte quasi-instantanée d'un GAN. Cette perte sans préavis serait à la fois une déclaration de guerre et une agression inacceptable sur leur territoire ...

    Est-on toujours vraiment dans le sujet des FREMM, ou dérive t'on là où nous pousse le vent ?

    Oui, mais si l’adversaire est intelligent il peut très bien prépositionner discrètement et furtivement ses forces camouflés ou en utilisant du matérielle civil, juste avant que ne commence les hostilités, a un passage obligé ou dans la zone de patrouille, et BOUM ! Finie le GAN !! Allez prouvez que c’était un piège préparé :O. Pour le coup il devient beaucoup plus difficile de légitimer l’usage du nuke, même si c’est une sanglante catastrophe naval et un peu traitre comme procédé, US Navy ou pas. Et si le « méchant » est vraiment une pointure, il se contentera de mettre hors de combat ou forcer a se méfier de lui en se tenant a distance, histoire de gagner assez de temps pour qu’il mener ses propres opérations ;  en plus c’est toujours des réacteurs nucléaire et du mazout par milliers de tonnes dans ses eaux territorial en moins…si il a la fibre écolo :lol:

    En même temps, c’est valable pour tout : un ennemi déterminé, préparé, retors, et qui a le sens du timing et de l’initiative aura toujours le dessus ; en tout cas en début d’hostilité…

    Continue Raoul ! On est avec toi ! C’est toi qui a raison !! :oops:  Raoul :oops: Raoul :oops: Raoul :oops:

  19. Pourtant le site et ses membres cultivent un entrisme malsain et des centres d’intérêts bien étroits vus le temps qu’ils passent sur le forum :lol:

    C’est a n’y plus rien y comprendre :rolleyes:

    ...

    Et puis c'est trop despotique pour être une tribu ;) :lol:, le pouvoir des modos est trop fort et sans appel: s'ils étaient ciblés personnellement par des frappes otaniennes, le forum disparaîtrait :rolleyes:.

    Bof ! Le modo est mort, vive le modo :lol: Les MPs vaincrons  :happy:

  20. Magnifique ! Magnifique !

    Après cette passionnante discutions sur ce qu’est une tribu, aspiration vertical contre liens horizontaux, l’articulation de l’universel au particulier, et incidemment de la légitimité en politique et le pouvoir réel/effectif ; je vous remercie messieurs de tants de méticulosités, de concisions dans le propos.

    Je vous propose maintenant d’aller a l’essentielle, et de trancher une bonne fois pour toutes !

    » » » » » » » » » »  Roulements de tambours  « « « « « « « « « «

    Alors ? Air-Défense peut-il être considéré comme une tribu ? :lol:

  21. - outre le salaire et les conditions de vie, il y a des facteurs importants, cruciaux même, qui ont globalement disparu des armées: valorisation du statut et du métier de militaire (image de l'uniforme), valorisation de l'individu en tant que tel, dépassement et défi, sentiment que l'institution "répond" aux actes (punition dans un sens, mais récompense/ouverture/écoute dans l'autre), valorisation de la carrière comme accomplissement (et pas juste avec des mots creux balancés dans un discours préfabriqué du politique ou de l'officier), sentiment d'appartenance (aujourd'hui plus symbolique qu'autre chose).... Ca passe par des facteurs "nobles", mais aussi, il faut le dire, d'autres moins reluisants, notamment et avant tout une certaine forme d'exclusion/exclusivisme, un "moule" (par opposition au plus petit dénominateur commun qui est la donne quand le recrutement s'assimile à racler les fonds de tiroirs)

    Mais bon, une armée qui motive, c'est aussi une armée qui sert beaucoup.... Et par extension, ça suppose que l'Etat qui la dirige VEUT réellement une armée. Sans compter la tempête de polémiques en tous genres qui risquerait d'accompagner les changements internes à cette armée: outre les débats sur l'emploi de la force armée (si elle est modifiée ainsi, surtout les forces au sol, c'est pour aller chercher l'adversaire), y'aura les féministes sur le cul (niveau d'exigence poussé au plus haut sans arrangements discrets = beaucoup de femmes sur le carreau, de même qu'une GRH prévoyante réservera des postes fixes comme "seconde carrière" pour une proportion donnée de vétérans), les gardiens du temple de l'armée et tradis de tous poils (militaires ou non), les antimilitaristes....

    C’est en même temps inévitable. Défendre l’Etat et le servir c’est bien, mais trop loin, trop abstrait. La défense de l’universel passe par le medium du particulier, ici le groupe, l’unité ; tant que ça ne reste pas un impensé de l’organisation, ça devrait être gérable, travailler sur les notions d’esprit de corps par exemple, sur ce qu’on tolère ou pas de cette corporation (appelons les choses par leur nom) devrait pouvoir contenir ses débordements.

    Un truc plus inquiétant je trouve, est la schizophrénie que peut induire l’organisation et ses activités sur ses membres :-[. Après tout, le militaire est quelqu’un qui apriori ne voit pas d’inconvénient à donner la mort ; ce qui dans une société  ou « la guerre c’est pas bien », peut être mal vécu et les pousser  au repli et a voir l’extérieur, y compris ceux qu’ils sont censé défendre, comme des hostiles, et finir par former un clan qui ne vit que pour lui-même :O

    Enfin, juste pour dire qu’il faudrait être très très soigneux avec cette sphère très particulière et la façon dont elle évolue par rapport aux autres, faire toujours attention a ce que tout les ponts ne soit pas levé.

    Un des trucs que Van Creveld rappelle justement, et qui est assez démontré par l'Histoire, c'est que c'est paradoxalement quand l'exigence est grande que ça marche mieux, pas quand tout est ramené au plus petit dénominateur commun comme actuellement dans les armées occidentales. Sous l'Ancien Régime, il est fréquent de montrer que les armées étaient minées par la désertion.... A ceci près qu'il faut nuancer et qu'il est possible de le faire avec les chiffres disponibles: quand la fièvre patriotique est passée sous le Premier Empire (compter après la campagne de Prusse), la désertion, du moins au sein des troupes proprement françaises, n'a pas été énorme, surtout quand la chose est comparée aux armées professionnelles d'en face, et particulièrement l'anglaise, la plus "ancien régime" des armées coalisées, si épitomisée et hagiographiée (à tort), qui recrutait dans le bas du panier et traitait fort mal ses troupes en pensant qu'équipement et intendance abondants (ainsi qu'une limitation des efforts demandés: l'armée anglaise était peu capable de couvrir de grandes distances et de bouger vite) compensaient un traitement de merde et une spécialisation abrutissante (fait mentionné par Wellington lui-même).

    De même, au XVIIIème siècle, seule l'armée prussienne souffrait significativement moins de la désertion: encadrement, entraînement, valorisation, esprit de corps.... Compensaient une paie de merde, une discipline cruelle (que les réformes de l'après 1806 amenderont sérieusement), un sous équipement chronique et un emploi surintensif. Au XVIIème-début XVIIIème, c'était surtout l'apanage de l'armée française, celle de Louis XIV, qui avait une proportion bien moindre de déserteurs (et d'après Catinat, Turenne, et Villars apparemment, ceux qui partaient n'étaient pas les meilleurs).

    Autre façon d'envisager la chose, précisément au travers de l'exemple anglais qui semble fasciner tant de monde: si les cadres britanniques furent si mauvais au XXème siècle (au XIXème siècle aussi d'ailleurs), c'est entre autre précisément à cause de la mentalité en vigueur et de l'habitude qu'elle a impulsé:

    - considérer la troupe comme un ramassis de ratés qui se mènent à la baguette le plus souvent, teinté d'un paternalisme condescendant pour le reste, soit une attitude purement sociale d'ancien régime et de caste. Depuis le XVIIIème siècle en Angleterre, l'armée de terre, c'est pour les ratés, et les officiers adoptent cette attitude d'autant plus volontiers qu'eux-mêmes sont un peu pointés du doigt au sein des élites (par rapport à la Royal Navy notamment)

    - entrisme social et sociétal qui forme un moule fermé pour l'élite militaire

    - le "rebut" qu'est l'armée pour l'Angleterre du XIXème siècle l'a cantonnée dans cet entrisme de petit univers, fait multiplié par le cantonnement aux conflits coloniaux.... Au final, le devenir de cette armée anglaise au XIXème est un modèle pour les armées européennes "expéditionnaires" actuelles, parce que c'est exactement le chemin qu'elles prennent. Quand le temps des "grands" conflits "chauds" est revenu, c'est à partir de ce moule et de ce corpus habitus à tous les niveaux, de ces castes d'officiers et façons de gérer et attribuer le commandement et le rapport au politique, que l'armée anglaise a réentamé sa croissance..... Soit pas vraiment la base de départ idéale pour une remontée en puissance efficace

    - l'excellence de quelques unités spécifiques (en tant qu'unités élémentaires), la sympathie qu'inspirent certains clichés (le sous-off avec ses hommes contre le "Rupert" galonné, le solide "paddy", "Jock" ou "Cockney"....) et le jingoisme des historiens militaires britanniques ne doivent pas masquer certaines réalités sur l'efficacité de l'armée anglaise. Et pour le XIXème siècle et jusqu'à la Somme et aux Dardanelles, c'est même catégoriquement un mauvais bilan; même la conquête coloniale a subi des échecs retentissants qui ont nécessité, pour être compensé, de lancer plusieurs campagnes massives, d'envoyer des renforts par immenses paquets, de financer des expéditions chères.... L'économie réalisée à l'année par une petite armée expéditionnaire très équipée mais mal recrutée n'a t-elle pas, au final, été outrepassée par le coût de ces échecs, le temps perdu, les investissements ponctuels pour les compenser et peut-être encore plus le coût humain et stratégique pendant la 1ère Gm (voire la 2ème)? L'Histoire a ceci de particulier que comme elle est passée, on a une tendance naturelle à se dire que les choses ont été faites comme elles devaient, pour le mieux et, qu'au final, elles n'auraient pas pu être faites autrement. Mais de l'Afghanistan aux Dardanelles en passant par la Crimée et le Zoulouland, l'armée anglaise devrait se regarder moins jingoistement dans le blanc des yeux.

    Tu trouve que j’ai une tête de  « jingoiste » :lol:

    Faut leurs reconnaitre, que si ils leurs à fallu les coups aux trains napoléonien, de longues et pénibles campagnes coloniales, les boucheries des deux guerres mondiales ; les Tommys semble avoir trouvé la bonne formule, le bon équilibre pour ce qui est de leur armée professionnel, et je pense que si il doit se passer un truc, se sera certainement avec eux.

    J’ai été, par exemple, favorablement convaincu par des survivances comme le recrutement des Gourka ; dans le reportage que j’ai vu, j’ai été impressionné par le mode de recrutement, son quadrillage et le fait qu’il passe par le moindre village, un réseau d’école sorte de prépas, et surtout le maintient de critères élevés pour le recrutement lui-même.

    En même temps, peut-être n’est-ce qu’une exception, l’arbre qui cache la foret de la médiocrité……..faut dire que je suis un garçon impressionnable :lol:

  22. Mais le cas de l'A-10 dans l'US Air Force était marrant: c'est typiquement l'avion dont l'Army a besoin comme appui, et typiquement l'avion dont les forces aériennes ne veulent pas, tout en refusant qu'il soit alloué (ou plutôt ses budgets et son "créneau de marché"/place dans l'orbat) aux forces terrestres. Ces distinctions ne sont pas anodines puisque l'affectation de telle ou telle spécialité à telle ou telle branche déterminera son futur; dans le cas de l'A-10, ça n'a pas été tranché, et l'avion sera juste prolongé un moment sans avoir de remplaçant. Une AdA voudra faire des trucs "plus hauts, plus grands, plus rapides", une AdT voudra des trucs "plus nombreux, plus rustiques, plus bas", mais l'arme qui "a" cette spécialité détermine ce qu'elle deviendra; résultat, en vertu de cette séparation hélicos-avions, les AdA condamnent l'appui rapproché sur voilure fixe, et des trucs comme l'A-10 seront plutôt des exceptions. Selon le moment, ça peut n'être pas trop dérangeant, à d'autre, il peut se créer, surtout avec le temps, un gap important qui ne sera pas forcément compensé.

    Bah ! J’ai longtemps pensé qu’ils étaient reliés à l’Army, induit en erreur que j’ai été…………par la couleur :-X :lol:

    parceque tout ce qui vole et qui fait boom sur les gars avec les rangers sales plus bas est sous controle des AdA

    et que les AdA ont décidées que y'aurait plus d'appui CAS sans munitions de précisions

    avec ces 2 raisons tu peux comprendre pourquoi y'a pas de drone blindé monté autour d'un canon de 30-40-60 mm

    il n'y a que le X47 de l'USNavy qui se soit un tantinet echappé de cette querelle de clochers (vu que l'USN a une autonomie plus large de missions et un poids au congrès > à celui des biffins/marines)

    quant à l'A10 il a faillit passer par pertes et profits s'il n'avait pas démontré son utilité pendant la guerre du Golfe (et pourtant ca a fait grincer des dents et crisser des ongles chez pas mal de généraux de l'USAF)

    c'est pourtant pas moi qui vais t'apprendre quel peut etre le poids d'un lobby version guerre de clochers

    Ce genre de débat a des airs de déjà vu…mmmm ?

    Je me souviens ! Juste après la seconde guerre mondial ; la Navy s’opposait à  l’Air Force qui voulait monopoliser la toutes nouvelle arme nucléaire ; la violence de l’affrontement partait de l’idée que tout les problèmes à l'avenir pourraient être réglé au nuke ; c’est ce que pensait les américains, et même tout le monde à l’époque. Conséquence, le détenteur de la Bombe est le patron……..mais la Corée et passé par là.

    La question des drones se pose en des termes à peine différents, sauf que là, une vision réaliste du problème met du temps  à s’imposer. 

    Il suffit de voir comment les américains, dans une petite guerre comme Afghanistan, ont manqué de suffisamment de drones en début de conflit. Ils ont un peu compensé le problème, mais je les imagine mal faire face à un conflit d’ampleur, dans un environnement complexe, surtout quand on connait la proportion de ces engins à tomber facilement.

    Je trouve qu’ils passent trop à coté, ou plutôt négligent l’effet de masse et la notion de quantité.

    C’est d’ailleurs, pour en revenir au sujet, dans des armées modernes avec des ressources compté qui impose de fait, exige de porter au pinacle l’unité généraliste ; des équipements cheap, peu couteux mais très spécialisé, sont de bonne prothèse à envisager pour des troupes en mal de versatilité

    Autre chose, l’Ada est jalouse de ses prérogative, mais je me demande à quel point la faute n’incombe pas aussi aux « Terriens » qui se complairaient dans un certain conservatisme, et seraient un peu « paresseux » en ne se saisissant pas de ces nouvelles opportunités.

    Après tout, mobiliser quelque millions, centaines ou encore dizaines de milliers d’euros et utiliser du matos civil pour faire des essais, valider des concepts, des doctrines, ne doit pas être très compliqué. Rappelez-vous Guderian et ses premiers tests de Panzers : juste du papier mâché sur des voitures qu’il a fait driller et manœuvrer ; ça a du en faire marrer plus d’un, mais comme ont dit « rira bien qui rira le dernier », et pour le coup ça a du rire jaune…

    Mais au fait ! La chasse aux œufs de pâques a été bonne ? Les lapins en chocolats étaient gouteux  ? :lol:  :happy:    :oops:

     

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