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AIR-DEFENSE.NET

Shorr kan

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Tout ce qui a été posté par Shorr kan

  1. C'est ce qu'il y a d'extraordinaire dans le monde dans lequel on vit : la blague d'aujourdhui est la réalité de demain... Hein ?! @Tancrèdeest le Joker ? C'est plus Jared Leto ? J'ai hâte de voir ça sur grand écran !
  2. Aboule le fric maintenant. Je veux mon pognon !
  3. Tu parles à un mec dont le héros d'enfance est l'Oncle Picsou Les constellations de satcoms en orbite basse vont probablement rendre impossible l'astronomie depuis la Terre. Mais ça tombe bien ! Il y aura bientôt un lanceur (le même qui aura foutu la merde avant ) qui pourra t'emmener moyennant finance plus loin, dans une région plus propice à l'observation des étoiles
  4. Mais on ne peut pas envoyer beaucoup de gens ou de matériels. On ne peut donc pas y faire grand chose d'intéressant. Les lanceurs sont soit dérivés des programmes pour les militaires qui exigeaient de la performance ou issus d'institutions de typé NASA qui font ce que leur mandat stipulait, c'est à dire de la recherche. Tu ajoutes à ça des ingénieurs soucieux de montrer leur brio, et les boites qui les employaient de siphonner le maximum de contrats, et tu as des bidules hors de prix et difficiles à fiabiliser qui ne volent qu'une fois l'an. Ces gens et ces institutions ne sont pas habitués à penser en terme de minimisation des couts et de rapport qualité-prix. Il n'y a qu'à voir le coup de l'acier inox pour le Starship et son booster. ça confine au génie ! Personne n'avaient osé, même si ça a été proposé à titre de concept. Ou la 1er version de la Falcon 9 qui n'a couté que 500 millions de dollars ! Space X a apporté cette mentalité du low cost dans une industrie où il est considéré comme normal d'opérer sur un lanceur avec du matériel de dentisterie ! Maintenant la question c'est : il se passe quoi si tu baisses les couts de lancement d'un ou deux ordre de grandeur ? Ma réponse qui n'engage que moi : dans un premier temps il n'y aura probablement pas d'argent à se faire dans l'espace, et réduire le cout du kilo en orbite massivement va juste diminuer le chiffre d'affaire plus vite que l'augmentation du tonnage à envoyer en orbite. Les charges utiles en elles mêmes représentent déjà l'essentiel du cout d'une mission et ça va encore. s'accentuer. En somme moins c'est cher moins c'est rentable/moins il y a de chiffre d'affaire pour une demande qui reste limitée en absolu et dans sa croissance. D'où l'existence de Starlink pour gonfler le manifeste de leur futur fusée et fournir des revenus à la boite, les lancements - ils ont du s'en rendre compte- n'y suffisant pas. Après c'est mystère et boule de gomme.
  5. On peut dire ce qu'on veut, les anciens savaient s'amuser
  6. C'est ce qu'on va découvrir : est ce qu'il y a quelque chose à faire dans l'espace ou pas. C'est la même situation que la micro informatique à la fin des années 70/début 80. Il il n'y avait rien à faire d'intéressant sur un PC à l'époque. Et il a fallu 10/15 ans après l'apparition d'internet pour qu'on apprennent à le monétiser.
  7. Tu me rappelles qu'il faut que je mette de l'argent de coté dès maintenant pour mon voyage sur la Lune.
  8. C'est assez incroyable de voir à quel point ça avance vite. Quand on sait qu'un projet de la NASA a besoin de 16 ans en moyenne pour aboutir, ça laisse songeur quand même... En tout cas j'attend avec impatience les premiers ravitaillement de carburant en orbite des Starship. Ce sera grandiose, et surtout une grande première !
  9. Incroyable ! Je viens de découvrir qu'Air Défense est un nid à bolchos !
  10. ça c'est le Karma pour s'être accaparé la propriété intellectuelle de ce vaccin conçu par les chercheurs d'Oxford et qui devait être libre de droit au début.
  11. Donc, pour vérifier que j'ai bien compris : il est presque impossible, sauf grosse bourde de l'attaquant, de géolocaliser directement le lieu de l'attaque. J'ai bon ?
  12. Concrètement, comment font-ils pour dissimuler l'origine/lieu de l'attaque ?
  13. Shorr kan

    Impact Astéroïde

    Dans ce cas, tu attends/accélères le développement du Starship et comme le propose @stormshadowtu en charge quelques-uns raz la gueule de bombes et de carburant, et tu les lances à la queuleuleu sur l'astéroïde. Pour l'assurance, il y a quelque chose à creuser et surtout, ça me donne des idées de business... Il y a certainement moyen de faire payer les milliardaires de la Silicon Valley et les amener à financer une "défense planétaire anti-astéroïde" en grands amateurs de SF qu'ils sont. Ils vont adorer l'idée ! Toi et moi, on monte une assoc ? Quelqu'un d'autre est intéressé ?
  14. Shorr kan

    Impact Astéroïde

    Les rendez-vous orbitaux sont maintenant bien maitrisés, mais si l'assemblage des bombes ne devrait pas poser de problèmes, on ne sait toujours pas transférer de grandes quantités d'ergols d'un vaisseau à un autre en microgravité (le ravitaillement des Starship en orbite devrait d'ailleurs être une grande première ) à moins d'envoyer un propulseur plein de taille suffisante , mais même le SLS de la NASA ne ferait pas l'affaire Mais surtout le travail demanderait du temps juste pour être démarré et sa progression serait lente une fois en route. C'est une donnée importante à considérer sachant qu'il faut commencer à envoyer sur l'astéroïde des charges nucléaires le plus tôt possible pour qu'une déviation minime de trajectoire ait un effet significatif.
  15. Shorr kan

    Impact Astéroïde

    Bon ce que je propose est largement basé le Projet Icarus : - Rassembler une équipe de travail composé des spécialistes qui ont conçu et mené les récentes missions vers les astéroïdes/comètes ( Hayabusa/JAXA, Rosetta/ESA, OSIRIS-REx/NASA) qui pilotera/centralisera la mission d'interception de l'astéroïde. Bien étendu, ils ont la priorité absolu et toutes les agences spatiales et autres sont tenus d'apporter leur assistance. - Dans le projet Icarus il est apparu assez tôt que déterminer la nature de l'astéroïde était essentiel pour mener à bien la mission. L'observation depuis la terre n'étant probablement pas suffisante il faudra lancer le plus tôt possible. Les fusées "légères" seront mobilisés pour ces missions, c'est à dire typiquement Vega, Soyouz, Longue Marche III. De même pour les sondes (copie et en construction) destinées à des missions scientifique seront réquisitionné, de même que toute plateforme adaptée (microsatellites)qui seront instrumentés avec le minimum d'équipements utiles pour aller vite, mais aussi réduire le poids de la charge utile au minimum, pour avoir plus de delta V en réserve - Les fusée "moyennes", c'est à dire Ariane V, Proton, Longue Marche V, Falcon 9, New Glenn H-IIA elle porterons les armes nucléaires à destination de l'astéroïde. Ces fusées avec leur capacité à mettre en GTO des satellite télécom, peuvent envoyer avec un supplément de vitesse des charges significatives au-delà. Et idem, réquisition et reconvention des plateformes, probablement celles des satcoms. Je ne serais pas étonné qu'on puisse faire plus de 100 lancements. - Adaptation des bombe H de 2 ou 3 modèles pour augmenter les chances de réussite. La multiplication des modèles est censé prémunir des risque d'échecs à cause de dysfonctionnement spécifiques à l'un d'entre eux. Mais pas trop non plus pour ne pas complexifier la mission. Aussi, étudier la possibilité d'ajouter rapidement des étages supplémentaires au dispositif primaire, ce qui est un moyen simple sur le modèle des 1er bombes H soviétiques d'augmenter la puissance, mais qui demandera probablement de faire des tests aériens pour aller vite. Starship ne sera pas prête à temps. Ce serait du gaspillage de ressource. Blue Moon est plus plus intéressant en tant que plateforme clé en main. Mais ses capacités sont liées à sa durée de vie qui elle même est liée au temps que met l'hydrogène, qui bout, à se dissiper.
  16. ça c'était dans l'ancien monde. Aujourd'hui ça carbure à la planche à billet. La grosse hypocrisie des "libéraux" c'est que certaines dépenses sont licites à leur yeux - tout ce qui engraisse le secteur privé- et d'autres pas - tout ce qui est traitement social- en fonction de leur biais idéologique ; alors que dans tout les cas, les dépenses actuelles ont pour base des émissions de monnaies discrétionnaires.
  17. Et comme l'Allemagne de 14-18 qui a largement perdue des suites du "blocus lointain" qu'il lui a été imposé par les Alliés, la Chine est très vulnérable à une stratégie de même nature, avec l'US NAVY et ses alliés jouant le rôle de la Home Fleet britannique stationné à Scapa Flow durant le premier conflit mondial. Les nouvelles routes de la soies terrestres ne pouvant suppléer à la rupture des approvisionnements maritimes que dans une faible proportion. Car malgré la probable supériorité numérique naval et aérienne de l'APL à quelque centaines de miles de ses cotes, elle ne sera pas en mesure de sécuriser ses lignes commerciales outremer. In fine, devant cette impasse je ne vois aucun scénario réaliste où pékin accepte de se faire étrangler sans brandir l'arme nucléaire.
  18. L'armée US a perdu beaucoup de capacités à expertiser en propre. l'US Air Force est allé le plus loin dans le processus d'externalisation (et a inauguré la pratique très précocement avant même de devenir une arme indépendante). L'US Navy quant à elle, même si elle a suivi le mouvement, est la mieux loti en la matière en conservant un certain nombre de centres techniques d'évaluation. ça explique peut êtree que ce soit la plus réticente. Les deux : le cahier des charges était incohérent et les méthodes de planifications très carrés étaient inadaptés à un programme qui comptait autant d'impondérables et en sus la volonté de sauter les étapes de tests en ne s'appuyant que sur la simulation pour le mettre en production le plus rapidement possible avant même qu'il ne soit fini.
  19. Mais toutes les architectures sont au moins à deux ou trois circuits. Et le fait de travailler à température pression ambiante pour les réacteurs au sodium ou sels fondus plaide encore plus en leur faveur.
  20. Figure-toi que je me suis posé la question il y a quelque temps et oui, c'est tout à fait possible. D'ailleurs ce sont des RNR-G, G pour gaz ou Gas cooled fast reactor. Attention au terme aussi. L'hélium gazeux n'est pas un modérateur, il ne ralentit/ "thermalise" pas les neutrons rapides. Un grand intérêt est donc les températures élevés (bon pour le rendement électrique et l'usage direct de la chaleur pour les applications industrielles) et la compacité des turbines parfait pour les petites installations fixes ou mobiles (sous-marin?). Pour donner une idée, de haut en bas, turbine à vapeur, turbine à hélium et turbine au CO2 supercritique. Le seul inconvénient que je vois est d'ordre sécuritaire avec le fait d'avoir un récipient sous pression avec dedans de la matière fissible. Je préfèrerais un circuit primaire de sodium ou de sels fondus qui travail à pression ambiante connecté au circuit secondaire d'hélium sur le model des réacteurs actuels de seconde génération.
  21. Les centrales nucléaires fonctionnent selon le cycle de Rankine, c'est à dire que fondamentalement ce sont des machines à vapeur. Le rendement tournement autour 33%. Pour extraire plus de travail utile il faudrait monter en température pour augmenter la différence entre la source chaude et la source froide nous dit Sadi Carnot. Le problème est que l'eau est corrosive à haute température. La solution c'est de changer de fluide de travail, et le plus indiqué c'est l'hélium qui ne réagit avec rien. C'est la famille des réacteurs qui fonctionnent avec des cycles nucléaires à haute température : https://direns.mines-paristech.fr/Sites/Thopt/fr/co/cycles-nuceaires-haute.html à suffisamment haute température, en plus de produire de l'électricité, il y a des débouchés dans l'industrie lourde métallurgique et chimique qui sont très dépendantes des énergies fossiles.
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