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Tout ce qui a été posté par Ciders

  1. A confirmer mais ça ferait une source de moins : https://meduza.io/en/news/2024/02/21/russian-telegram-channels-report-soldier-and-military-blogger-andrey-morozov-died-by-suicide-after-harassment-by-commanders
  2. Le "bien évidemment" dans les statistiques, ça me titille toujours. Plus encore dans les statistiques de pays connus pour... "aider" un peu les chiffres à aller dans le "bon sens". Mais admettons. Et pour le reste ?
  3. Oui mais avec une particularité russe bien éloignée de celle des États-Unis : la macrocéphalie croissante (pléonasme ?) de Moscou et de sa région urbaine (dont les limites changeantes ont désormais presque coupé en deux l'oblast de Moscou), qui concentre désormais (chiffres à prendre avec des pincettes) treize millions de citoyens, plus les huit de l'oblast, soit vingt millions au bas mot. Quant à la densité de 30 habitants par km²... c'est une moyenne. https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_cities_and_towns_in_Russia_by_population#/media/File:Federal_subjects_of_Russia_by_population_dencity_edited.svg Et si on regarde oblast par oblast, il y a des disparités très importantes en interne. On se rappellera aussi du phénomène des villages abandonnés qui a fait l'objet de nombreuses études très intéressantes et très déprimantes. Et même des "performances" artistiques. https://www.liberation.fr/images/2019/07/19/flamme-russe_1740959/ Et malgré tout ça, cela fait quinze ans que la population stagne. L'ajout de la Crimée a permis de camoufler le solde naturel négatif mais tout juste. Ces dernières années, on était de nouveau à un demi-million de morts EN PLUS par rapport aux naissances, et le fait qu'une part significative des géniteurs potentiels est en train de mourir pour un tas de boue dans le Donbass n'arrangera rien dans un avenir proche. Tout ceci pour dire qu'ils ont su freiner le désastre mais qu'il est là, dans l'entrée de la maison Russie et qu'il a invité ses copains. Parce que les survivants du conflit pourront peut-être rentrer faire des gosses, dans quel état seront-ils eux ? L'espérance de vie qui se réduisait de nouveau depuis 2019 va encore en prendre un coup (oui, elle a reculé de deux ans en moyenne depuis cette date).
  4. A confirmer mais ce ne serait pas la première fois :
  5. Oh bah ça alors ! Des Russes pris la main dans le sac dans une opération en Estonie ! Bon, on me dira "la Russie n'est pas une menace", "la Russie attaquer l'OTAN ? Allons !" ou encore "t'appelles ça une source ? LOL". Mais tout de même.
  6. Relis toi bien. Tu en arrives à expliquer doctement que l’État ukrainien risque de s'effondrer, que l'armée russe va atteindre le Dniepr et le tout, presque sans combat. Que ça en est "plausible". Parce que les Ukrainiens ont perdu Avdiivka. Qui annonce l'apocalypse ?
  7. Citons Alexandre le Grand tant qu'à être ambitieux. Je modifie. Là on n'est plus dans le pessimisme mais dans les rapports du GRU de janvier 2022 sur l'arrivée à Kiev en une semaine. Je ne sais pas qui est cette Guida à laquelle tu sembles accrocher beaucoup de crédit mais là, c'est elle qui s'effondre je pense.
  8. Je viens de le dire : Zaporijia. A moins qu'ils ne sortent de leur derche une masse d'infanterie mécanisée avec un surplus d'artillerie et qu'ils ne tombent sur Kharkiv, ce qui serait aussi miraculeux que d'équilibrer les comptes de la Sécu cette année.
  9. Ciders

    B-1B upgrade

    Je pose ça là : Bon techniquement ce n'est pas un avion mais un intercepteur.
  10. Je ne sais pas qui est Guida. Navré. Mais je vais t'épargner les petits smileys goguenards, je sais me tenir moi. Mais prétendre que les Russes pourraient aller jusqu'au Dniepr, ce n'est pas être pessimiste. C'est au-delà. S'ils arrivaient déjà jusqu'à Zaporijia, ce serait un énorme coup.
  11. Dit au-dessus déjà. J'ai du mal à envisager un Herciv défendant la nécessité pour l'Europe de s'armer pour ne plus dépendre des États-Unis et se protéger des Russes, et en même temps défendant l'idée de payer des pirates pour protéger trois cargaisons d'IPhone. C'est assez paradoxal comme expression de la puissance.
  12. Et comment les Russes vont-ils faire pour avaler plusieurs centaines de kilomètres, consolider leurs flancs, couvrir leur avancée et contrôler autant de territoire hostile alors qu'ils font déjà les fonds de tiroirs pour un village ? On n'est plus sur le pessimisme là ! Ou alors (ambiance complot), "on nous cache des choses". Tu vires franchement dépressif ces dernières semaines Herciv, qui est ta concierge ?
  13. Je n'ai pas dit le contraire. J'ai dit que si tu t'appuies sur les images fournies par ces comptes-là, il n'y en a aucune de bonne. On appelle ça de la piraterie. Je sais bien qu'il faut être "pragmatique" mais tout de même !
  14. On en reparle aux prochaines européennes. Main d’œuvre moins chère, infrastructures qui ont progressé, sans doute un soutien étatique à base de subventions et pas loin du front pour récupérer les pièces détachées échangées par les soldats russes contre des rations de combat et des uniformes. Le capitalisme, toussa.
  15. Ça fait des semaines que des images de naufrages passés sont utilisés par les comptes iraniens, pro-iraniens ou m'en foutistes pour illustrer des attaques. Vraiment rien de neuf... D'ailleurs, les notes sous les messages sont très parlantes et généralement rapides à être publiées en réponse.
  16. Les Allemands n'arrivent déjà pas à maintenir correctement leur armée. Alors envahir le voisin... ? Si la Russie ne représente pas une menace pour l'OTAN, la Bundeswehr non plus, je pense qu'on peut se rassurer.
  17. Malheureusement, c'est cet argument là du "non mais ça va, on a de la marge !" qui fait qu'aujourd'hui, on n'est pas fichus de trouver des obus et des blindés pour... faire masse. C'est aussi oublier qu'en février 2022, les Ukrainiens sont déjà en guerre depuis huit ans. Qu'une partie de la population est déjà au contact du front, que la résilience n'est pas du tout la même qu'en Occident et qu'ils savaient ce qui les attendait si ils ne résistaient pas.
  18. Avant, il y avait seulement la Fluviale. Qui a souvent été oubliée mais qui a mangé pas mal de budgets ces dernières années, depuis les années 2010 dirons-nous. Elle a su se vendre en interne.
  19. Pas forcément. Les soldats morts ne se remplacent pas en claquant des doigts. Le remplacement du matériel a un coût et il faut l'entretenir ensuite. On ne stocke pas 3000 MT-LB rouillés comme on entretient 500 BMP-3. Etc, etc. Là encore, ce n'est même pas évident. On a vu l'après 2008 par exemple. Tu n'as donc pas compris mon message. Parce que ce n'était pas cette comparaison là que je pointais quand je parlais des combats sur la Loire et des bons Français qui empêchaient la résistance de se poursuivre "parce que mon bon monsieur, il faut être réaliste, les Allemands ont gagné !". Quant à Hitler en 1941, pourquoi aurait-il dû s'arrêter puisqu'il arrivait enfin à mener à bien son projet stratégique présenté comme tel depuis des lustres ? Les attaques à l'Ouest n'étaient pas la priorité d'Hitler, bien au contraire il a toujours clamé publiquement que c'était l'Est qu'il voulait. Tout comme Poutine se moque bien de la Chine puisqu'il ne veut que s'agrandir à l'Ouest.
  20. Dans des conditions différentes, les Irakiens ne sont jamais parvenus à entraver totalement les exportations iraniennes. En revanche, ils ont causé des dégâts et surtout, ils ont contraint l'Iran à dépenser des fortunes pour protéger les terminaux et en aménager d'autres, de plus en plus loin vers l'est. Les Ukrainiens n'ont pas la capacité à frapper partout mais on sait - par expérience - qu'ils sont en mesure d'attaquer les terminaux en mer Baltique (Ust-Luga, en janvier de cette année) et ceux en mer Noire. Ils peuvent aussi atteindre certaines raffineries, jusqu'à la Volga mais là, la question se pose des dégâts qu'ils peuvent infliger. Faire sauter quelques citernes ne suffit pas à empêcher une usine pétrochimique de fonctionner. Si on prend l'exemple des raffineries gérées par Rosneft : https://www.rosneft.com/business/Downstream/Neftepererabotka/ Beaucoup sont inatteignables par les avions ou les drones ukrainiens. D'où la nécessité d'engager des personnels au sol, avec toutes les complications que cela implique. Mais plusieurs sont à portée. Est-ce que les Ukrainiens ont les moyens d'aplatir (plutôt d'essayer d'aplatir) la raffinerie de Touapsé ? C'est discutable. @hadriel Oui. Mais je pense qu'il faisait allusion aux pipelines alimentant la Chine et les ports sur le Pacifique.
  21. Dans tous les cas, si l'avion tombe côté russe, il sera difficile de confirmer ou non, même en ayant un obituaire pour un équipage (qui peut être publié dans un mois ou deux, ou pas du tout). Et pour les codes tactiques ou l'immatriculation, ce sera encore pire.
  22. C'est pourtant régulier dans les deux camps. Comme à l'époque des rebellions africaines qui abattaient un MiG par semaine en Angola ou en Ethiopie. Ne parlons pas du Soudan, hors catégorie en termes de nombres.
  23. Ah mais je ne suis pas contre les plans. J'ai juste peur de la manière dont ils seront gérés. Et si c'est au niveau de l'Europe, de la manière dont ils seront accueillis par les opinions publiques.
  24. Je suis de plus en plus sceptique sur cette idée que monsieur K. a voulu renverser la table et amener à une forme de redémarrage du système soviétique. Les fondamentaux sont restés les mêmes et en fin de compte, beaucoup de visages aussi. Les Brejnev, Souslov, Andropov sont de pures créations du stalinisme par exemple. Et même des membres de l'équipe de Staline (pour reprendre l'expression de certain(e)s historien(ne)s) comme Mikoyan ont su rester au premier plan jusqu'à la fin. Pas certain non plus, il me semble que les deux choses ne sont pas corrélées. L'invasion soviétique de l'Afghanistan ne répondait en rien à ce schéma, de même que l'annexion des pays baltes. En revanche, le manque de stabilité interne et surtout l'idée que l'emprise sur l'étranger proche se relâche les a souvent poussé à agir brutalement, que ce soit en RDA après la mort de Staline, en Hongrie en 1956 ou en Géorgie en 2008, sous diverses formes. Idem pour la réaction face aux "révolutions de couleur". Le sentiment d'être envahi dans son espace propre les amène à user de violence, rhétorique ou armée ou les deux. Curieusement... je suis d'accord. Parce que c'est qu'il semble bien se passer. Les spécialistes du monde soviétique pointaient déjà du doigt cette incongruité de l'URSS vendant des matières premières en échange de biens d'équipement et de technologie. La mise en exploitation des ressources sibériennes n'a pas vraiment permis de décollage, en tout cas n'a pas permis au pays de passer dans une autre dimension. Et depuis les années 2000, on n'a pas vu ce à quoi on aurait pu s'attendre dans ce domaine non plus. On me dira, l'Europe aussi patine. Le problème étant que le modèle social russe s'effrite lui aussi. Il n'est d'ailleurs pas anodin de se rappeler que le moment où le régime de Poutine a été le plus précautionneux et le plus enclin à faire des concessions ces dernières années a été celui où il a tenté de réformer le régime des retraites. Quant à la cohésion interne, elle ne peut fonctionner que si le pouvoir central inspire suffisamment de crainte aux provinces et que les communications soient maintenues. Sans quoi, le risque est d'avoir une Russie d'Europe mal peuplée et une ligne de vie formée de quelques métropoles le long du Transsibérien, et entre les deux un œkoumène désespérément vide.
  25. Je n'aurais pas aimé te connaître en juin 1940 sur la Loire près de Saumur. Enfin bon. J'imagine que c'est ce côté "réaliste" qui a mené à la grandeur de nombreux États. Pardon, à leur disparition. Il manque juste un point de détail dans ton jugement abrupt : le temps long. Et sortir un peu de la carte aussi. On parle d'un saillant avec trois villages dedans, pas d'une région entière.
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