Ciders

Sans doute, mais ça ne change pas grand chose au problème. Les Turcs d'aujourd'hui n'ont rien à voir avec les anciens habitants issus des couches de peuplement antérieur : Peuples de la Mer, Grecs, Galates, Romains, Byzantins, etc, etc. Que la ville d'origine du mythe soit en Turquie actuellement, oui. Mais ça ne touche pas la population, à part les vendeurs de bibelots pour touristes. Sinon, que dire de la Tunisie ou de la Libye ? Carthage et Leptis Magna ont aussi joué un rôle dans l'histoire européenne.

A ceci prêt que les habitants d'Ephèse ou de Phocée n'ont plus grand chose à voir avec les Turcs d'aujourd'hui, dont l'origine géographique se situerait davantage vers l'Asie centrale. ;)

Ce qu'il va se passer ? Les Chypriotes ressortiront leurs S-300, rien que pour faire bisquer Ankara. ;)

Un ancien croiseur soviétique de classe Sverdlov ?

C'est sur, mais la marine n'a clairement pas été l'arme favorisée au sein des forces armées vietnamiennes. Ca commence à évoluer avec les problèmes grandissants autour de la mer de Chine méridionale.

Un bitube de ce type est parfaitement capable d'envoyer ad patres un hélicoptère ou un appareil de combat volant à altitude réduite. Et ça peut aussi être très utile contre des troupes au sol.

On n'en parle pas parce que ça a été un échec. Entre autres. En fait, il y a eu plusieurs interventions, généralement non dénuées d'intérêts économiques et politiques. On compte trois principaux intervenants : - l'Allemagne : essentiellement impliquée dans les pays baltes, dans un contexte très agité de recherche de l'indépendance par les Baltes (avec le soutien tacite des Allemands) - la France : surtout en Ukraine et dans le nord (Archangelsk) - le Royaume-Uni : dans le nord, un peu en Extrême-Orient et surtout en Baltique On peut ajouter aussi les Japonais (en Extrême-Orient), les Tchécoslovaques (sur le Transsibérien) et quelques autres contingents étrangers dont le rôle fut plus réduit. En gros : - on cherche (un peu) à défendre le régime tsariste - on cherche (beaucoup) à sauver les investissements consentis - on cherche aussi à récupérer les armes avant qu'elles ne tombent entre les mains des bolcheviks voire des Allemands - on cherche enfin à contrer la progression communiste Pour ce faire, les Alliés vont en quelque sorte apporter leur aide à ce que l'on appellera les Blancs (par opposition aux Rouges) : anciens généraux tsaristes, peuples particuliers (par exemple les Cosaques)... Ces interventions se révèlent globalement assez impopulaires dans les pays européens. Beaucoup ne voient pas l'intérêt d'aller combattre dans ces régions éloignées, et cela coûte cher. Le soutien aux Blancs fut assez peu efficace, et ceux-ci ne parvinrent pas à s'entendre. Ils se firent donc battre les uns après les autres. Comme d'hab, l'article de Wiki anglophone offre une bonne entrée en matière.

Le bilan s'est alourdi. De nouveaux corps ont été retrouvés dans les débris. Au total, neuf morts dont le pilote.

J'espère qu'ils ont prévu les casques lourds. Parce que les snipers serbes risquent de ressortir leurs fusils.

Je crois qu'elle n'est pas notée justement.

Virtuellement, Kaboul est déjà en mode "portes ouvertes". Ce sera Saïgon 1975, sauf que là, on ne trouvera même pas un régiment pour défendre la ville.

Un Sherman Calliope, avec son système lance-roquettes monté sur la tourelle.

La marine syrienne n'a jamais réellement compté au sein des forces armées syriennes. Toujours servie en dernier, toujours sacrifiée en premier. Le coup des sous-marins, ça fait bien cinq à six ans qu'on en parle. Mais ça n'a jamais avancé, pas plus que la vente de MiG-31. En fait, à part les MiG-23 récupérés à Minsk et quelques MiG-29 neufs qui seraient en cours de livraison (et quelques autres livraisons pour l'armée de terre, essentiellement des missiles), la Syrie n'a pas acheté grand chose ces dernières années. Il faut dire qu'elle n'en a pas vraiment les moyens financiers.

Ce qui leur permettra de dire, "ben oui, on est les plus forts, on a vaincu l'URSS, l'OTAN et la Grande Citrouille, à nous tous seuls avec nos AK rouillées et notre foi". :oops:

C'est toujours pareil. Tout ce qui monte finit par descendre. Ils avaient déjà les mêmes problèmes au Liban. Quant à l'Afghanistan, ils ont fini par arrêter, ça attirait les F-15E.

Surtout que l'on pourrait s'arranger avec la compagnie des pétroles locale, la Petrobras, qui a une certaine expérience des forages en eaux profondes.

La capacité oui, mais est-ce que les Tucano burkinabés en seront équipés ? C'était le sens de ma question. ;) Ca leur donnerait une capacité air-air qu'ils n'ont plus, depuis le retrait de leur MiG-17.

Pas à ma connaissance, mais ils ont bénéficié de l'assistance d'entreprises ukrainiennes.

Est-ce qu'ils auraient à terme une capacité de tir air-air ? Je pensais aux Piranha brésiliens.

Il en auraient quelques uns en service. Mais ils seraient très minoritaires par rapport aux matériels utilisés actuellement. Il faut dire que, même modernisé, le SA-3 ne répond plus tellement aux besoins russes.

Certains industriels russes (les Biélorusses, les Polonais et les Ukrainiens s'y sont mis aussi) proposent depuis plusieurs années à la vente des SA-3 modernisés. Les versions développées en Russie sont essentiellement le Pechora-2 et le Pechora 2M. En gros, on change (presque toute) l'électronique et on monte de nouveaux missiles plus performants sur un lanceur mobile.

D'autant qu'il n'aura pas que des amis dans le désert. Certaines tribus pourraient être tentées de le livrer contre une indemnité, ou pourraient avoir des velléités offensives si Kadhafi devait leur créer des ennuis. Il y a aussi la solution du raid occidental sur zone. Mais dans ce cas, faudrait-il le prendre vivant pour le livrer à la CPI ?

Si c'est encore un tracteur agricole modifié avec un châssis de Lanchester, une mitrailleuse austro-hongroise et des plaques de blindage sorties d'une aciérie ottomane à capitaux allemands... :lol:

Une automitrailleuse Peugeot, en service en Pologne dans les années 1920 ?

Les Turcs cherchent à s'affirmer au niveau régional. Ils veulent aussi voir jusqu'où Israël peut transiger. En mettant le holà assez vite, Netanyahu pourrait paradoxalement assouplir ses rapports avec Erdogan. De surcroît, au besoin, les Turcs ont assez de points sensibles au niveau diplomatique, des points qui pourraient leur faire très mal : la reconnaissance du génocide arménien, Chypre, les problèmes avec la Grèce (qui pourrait éventuellement servir de client aux industriels israéliens)...