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Messages posté(e)s par Deres

  1. Il y a 20 heures, Boule75 a dit :

    Ahem. Des missiles du même accabit mais dotés d'une tête prévue pour disperser des éclats à l'impact, plutôt que de perforer des blindages existent-ils ? Là on voit encore des soldats qui courent just'après l'impact.

    Les missiles modernes ont des têtes faisant aussi de la fragmentation avec des éclats autour de la charge creuse je crois.

    Il y a 19 heures, Gibbs le Cajun a dit :

    Ils ont vraiment une sale manie de ce regrouper ...

    Ils le font car ils pensent être à l'abri.

    Ces tirs de missiles ATGM sont souvent le fait de petites équipes qui s'infiltrent avant de tirer par surprise et souvent latéralement un ou deux missiles puis décampent.

    C'est souvent une forme de sniping lourd.

    On voit donc souvent que le tir se fait sur des groupes qui sont à l’abri derrière un talus ou un mur et qui sont pris en défilement.

    Dans cet exemple, on voit bien que le mortier pointe carrément à 90° vers la droite donc que la ligne de front doit être à gauche.

    Je pense que dans la guerre moderne où la puissance de feu est grande, la plupart des morts résultent de ce genre d'erreur car sinon les soldats "collent" au terrain un maximum.

    Par contre, oui, pour la rigueur des feux, c'est souvent n'importe quoi.

    J'ai vu une vidéo rebelle où pendant un assaut on voit de nombreux impacts de balles entre les soldats venant de ceux qui les suivent et pas des ennemis (la ligne n'est bien entendu pas tenue).

    Et les vidéos go pro confirment que les soldats à l'arrière des assauts tirent au jugé à la hanche entre les soldats qui les précèdent dans des trous qui ne font souvent que quelques mètres.

     

  2. Dans un logiciel de sécurité, on évite au maximum tout ce qui est pointeur et allocation dynamique.

    Comme cela, pas besoin de maîtriser et de faire très attention puisqu'on s'interdit tous les "pièges à cons" classiques.

    On n'utilisera les mécanismes de code complexe que quand on a des besoins fonctionnelles le justifiant (besoin de réactivité, d'économie CPU ou de mémoire).

    Généralement, la partie complexe du code est faite au début du projet au niveau du design par des personnes très expérimentés et le reste du développement est du "code bateau" à base de if-then-else.

  3. Dans cette vidéo, à 6.34, on voit à très longue distance des soldats installés un lance missile ATGM sur un toit.

    On constate effectivement que c'est une cible ridiculement petite à longue distance même si dans ce cas là un lanceur TOW rebelle les dégomme.

    On voit bien l'erreur de mettre une "couverture noire" et de se déplacer debout sur le toit, erreurs que l'on ne voit pas avec les équipes expérimentés rebelles du reste de la vidéo.

     

    Dans la même vidéo, tir sur un char en "embossement actif" : il avance "hull down" pour tirer derrière un talus puis se retire turret down, ce qui semble le sauver de justesse ...

    15 secondes de vol, ce qui à 300 m/s fait 4500 m ce qui fait un peu beaucoup donc la vitesse doit être plus faible en particulier au départ.

    En tout cas, c'est un tir à longue portée.

  4. il y a 36 minutes, g4lly a dit :

    ADA ou Java - du moins RT java - par exemple sont conçu pour gérer finement les processus concurrents les temps exécutions etc. C'est beaucoup moins le cas pour C++ ...

    Sinon de la doc sur comment le programme JSF entend coder en C++ pour du logiciel critique.

    http://www.stroustrup.com/JSF-AV-rules.pdf

    Quelque soit l'environnement et le langage choisi, le secret reste cependant de ne pas faire un plat de spaghetti de tâches temps réel.

    La complexité doit être au service du besoin et pas pour se faire plaisir.

    Souvent, les logiciels critiques à haut niveau utilisent des tâches cycliques de fréquence déterminés contenant de simples séquenceurs fonctionnels, charge au système de bien choisir la fréquence auquel une fonction a besoin de s'exécuter. L'utilisation d'interruption pour lancer une fonction doit correspondre à un besoin précis et ne pas être la norme.

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  5. Au sujet de notre relation avec la Russie, il faut aussi comprendre que maintenant que les américains ont réussi à mettre un embargo sur ce pays, nos multinationales ne peuvent plus commercer avec lui en toute liberté.

    En effet, en vertu du principe d'extra-territorialité appliqué par les américains une multinationale opérant à la fois aux USA et en Russie risque d'être poursuivi pour ses opérations en Russie. 

    C'est en particulier le cas de toutes les banques qui ont besoin des chambres de compensation en dollar.

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  6. L'AASM est piloté dès le largage je crois avec déploiement des empennages arrières.

    C'est la condition permettant le largage à basse altitude je suppose.

    Et avec le propulseur, l'AASM fait une montée dans la foulée.

    Je ne sais pas si c'est réglable au moment du largage et si l'AASM est stable sans déploiement de son empennage.

  7. il y a 7 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

    Le radar est un PESA, donc avec une portée réduite à cause des pertes dans les lentilles de déflexion
    La cellule est la même, donc l’aérodynamique est peu différente.

    Portée réduite par rapport à un AESA.

    C'est quand même mieux qu'un radar à antenne classique car le pointage est plus rapide.

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  8. il y a 42 minutes, Tancrède a dit :

    Ouais, ça.... Après avoir abondamment critiqué les US en Irak pendant la dernière décennie, ils font la même chose dans le principe, pire dans la pratique, en modèle réduit au Yémen. J'adorerais connaître l'histoire du processus de décision à Riyad, qui a mené à cette connerie. On pourrait en faire un sitcom, à mon avis, avec des personnages tous plus débiles les uns que les autres, couronnés ou non. 

    Sinon, l'estimation que j'ai vue en passant indique que la dépense saoudienne est d'environs 200 millions de dollars par jour pour cette guerre (je ne sais absolument pas ce que ça recouvre); si c'est pas trop loin de la vérité, ça fait des semaines à environs 1,4 milliards sans compter les coûts accrus de sécurité intérieure (pas seulement liés à la situation yéménite, ceci dit), alors même qu'il y a maintenant plus d'un an et demi de conflit, soit environs 80 semaines, donc autour de 112 milliards???!!!! Ca semble plus qu'un tantinet exagéré, mais d'un autre côté, on imagine qu'une bonne part de cette dépense n'est pas sous forme de cash effectivement versé.... Et puis, encore d'un autre côté... C'est l'Arabie Saoudite, le pays où les princes s'achètent des palais en marbre rose juste pour déconner. 

    Pour ce chiffrage:

    http://www.bloomberg.com/news/articles/2015-12-21/in-one-saudi-town-gunfire-all-day-brings-yemen-war-near-home

    Il ne font pas exactement comme les US en Irak, car pendant longtemps ils ont juste soutenu une des faction locale contre celle soutenu par les iraniens.

    Ils ne sont intervenus que quand la défaite de leur poulain était inéluctable, pour renverser la situation.

  9. Rien que l'amortissement du développement et de la mise en place de la chaîne de production sur 150 missiles au lieu de plusieurs milliers, cela fait mal ...

    Par contre, je regrette que l'on ne développe pas au passage une version aéroporté du MDCN, car son allonge de 1000 km pourrait être très intéressante face à une défense anti-aérienne.

  10. Le MDCN est tiré dans un conteneur sous-marin similaire à celui du SM39.

    Donc il a un diamètre inférieur au conteneur qui à le diamètre des torpilles soit 533 mm. CQFD.

    20130707213851_scalp.jpg

    Le MICA-SL qui est proposé utiliserait exactement le même conteneur d'ailleurs, d'où des coûts de développement raisonnables.

    Il y a aussi le problème du kérozène qui fait varier la portée.

    Les missiles américains utilisent souvent du JP10 qui est beaucoup plus cher mais plus énergétique.

    Ce sont les seuls producteurs à priori donc nous sommes dépendants d'eux sur ce point.

    https://en.wikipedia.org/wiki/Jet_fuel

    D'ailleurs les variations de portée des versions export viennent peut être en partie de la non autorisation d'utilisation du JP-10.

  11. Je crois que le choix des moteurs d'avions d'affaires est assez limité donc l'avion est peut être un tri-réacteur par manque de moteurs adapté pour en faire un biréacteur.

    Pour l'ETOPS, ce n'est pas automatique, il faut prouver que les moteurs sont assez fiables pour avoir l'ETOPS correspondante en bimoteur.

  12. On voit bien qu'à part la furtivité, tous les avantages vantés du F-35 sont des équipements (radar actif, EODASS, cockpit, ...) qui pourraient très bien être montés dans un "legacy fighter".

    Et les arguments pipo non chiffrés que je note :

    - "il est très cher mais il remplace plusieurs avions" sachant qu'il n'est pas censé faire de la supériorité aérienne

    - sa maintenance sera très peu cher comparé à la génération précédente (c'est certain qu'en ayant trois fois moins d'avion tellement ils sont chers ...)

    Vu comme cela, plus un avion est cher, plus il est économique, c'est magique !

  13. Il y a 10 heures, Shorr kan a dit :

    Si j'étais russe, s'il y a un pays du Golfe que je ménagerais c'est bien le Qatar. Ce pays est LE gros concurrent de la Russie pour le gaz et une entente avec Doha la meilleurs chance pour Moscou de maintenir les prix de cette ressource pour qu'il ne soit pas trop bas.

    Les russes ont des pipeline directs vers les gros clients, c'est à dire l'Europe, ce que n'ont pas les Qataris qui doivent utiliser des méthaniers ce qui limite leurs ventes.

    Au sujet de la Syrie, on parle justement des pipeline de gaz venant du Qatar comme raison de l'intérêts de ecs petits pays pour ce conflit ...

    Pour ceux qui se posent des questions sur le ravitaillement des rebelles, la dernière image (26/8/2014) google earth du poste frontière de l'autoroute avec la Turquie sous contrôle rebelle est assez éloquente

    https://www.google.fr/maps/place/Bab+Al-Hawa,+Syrie/@36.2315678,36.6854576,1861m/data=!3m1!1e3!4m5!3m4!1s0x1525798910553539:0xf4a2f9ad22763717!8m2!3d36.2307844!4d36.6923511

    Si on suit la route avec la ville à côté, il y a juste des centaines de camions en attente.

  14. Il y a 5 heures, Henri K. a dit :

    Tête semi-perforatrice, détonation sous la passerelle, j'espère que le plupart des "civils" étaient dans le hangar à l'arrière au moment de l'impact.

    En tout cas, avec le nombre de navires qui passent par là chaque jour, et il fallait que ça tombe sur lui ce jour là, ce n'est pas juste un mot "coïncidence" qui peut l'expliquer.

    Henri K.

    Je ne pense pas que la grande partie vitrée soit la passerelle, mais une zone pour les passagers.

    Il y a un étage au dessus au centre du navire qui contient la passerelle.

    http://www.modelshipmaster.com/products/modern_navy/hsv-2/swift HSV-2 (2).jpg

     

  15. Il y a 2 heures, Gibbs le Cajun a dit :

    Mauvaise langue :tongue: .

    Perso en voyant les photos de celui-ci en train de flamber , je me suis dit qu'il finirait au fond de long , sa cramé sévère . J'avais en mémoire les navires brits touché pendant la guerre des Malouines et qui cramé ,mais beaucoup moins ,enfin s'est l'impression que j'en avais et il y a eu pourtant des navires qui ont étaient coulé .

    Alors avec un tel incendie je me suis dit s'est fini pour lui .

     

    Au Malouines, le temps est très mauvais.

    Il me semble que les navires étaient abandonnés mais souvent ne coulaient qu'à cause du mauvais temps.

    Pour tenir face au mauvais temps, il faut des moteurs et pouvoir se mettre face aux vagues, sachant que des trous dans la coque et l'absence de pompes n'aident pas vraiment !

    Par contre, la mer semble assez clémente ne mer Rouge.

  16.  

    il y a 14 minutes, nemo a dit :

    La coopération (au minimum) occidentale est évidente, le financement par certain de nos alliés aussi. Le détail à pas tant d'importance et ne sert qu'à nier l'évidence : les occidentaux font ce qu'ils peuvent pour provoquer la chute du régime. En fait fondamentalement ça ne me pose pas tant de problème que ça ce régime mérite de tomber. Mais d'un point de vue purement de realpolitik est-il judicieux de faire tomber ce régime pour le remplacer par une situation à la libyenne (si c'est pas pire comme c'est fort probable)? D'un point de vue intérieur comment justifier notre alliance objective avec Al-qaida? La façon dont nos alliés ont favoriser l'EI?

    Bon ai-je besoin de m'étendre sur le fait que la politique étrangère de la France ne défend pas les intérets des français?

    Le régime mérite peut être de tomber mais je ne veux pas que la France soit liée au très probable génocide des alaouites dans ce cas.

    La realpolitik c'est bien mais elle a ses limites et il faut quand même être capable de se regarder dans une glace à la fin.

    Je sais que nos politiques ont subit une hontectomie total et ne reconnaissent jamais la moindre faute ou culpabilité, mais ce n'est pas mon cas.

    D'ailleurs, la chute du régime, ce ne serait probablement pas la fin des réfugiés car on aurait peut-être entre un et deux millions d'alaouites à accueillir ...

    il y a 10 minutes, christophe 38 a dit :

    tu as tout dit :

    faut il virer ASSAD ? il n'est pas seul (il a ses affidés)

    C'est en négociation ce qu'on appelle un premier pas ou le pied coincé dans la porte.

    Si le régime acceptait le départ d'Assad, on lui demanderait ensuite le départ de toute la hiérarchie actuelle du régime (des criminels ne peuvent rester évidemment une fois que l'on a accepté que le chef en est un), puis de concessions en concessions de laisser complètement le pouvoir et le pays à leurs adversaires.

    Mais cela n'est pas expliqué quand les occidentaux semblent tout mettre sur le dos d'un seul homme, un ignoble dictateur à moustache avec du sang sur les mains (il était probablement un serial killer quand il vivait en Suisse ...)

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  17. En fait, on sait depuis longtemps que même hors récupération, une fusée plus grande est plus efficace et moins cher.

    En effet, sa masse à vide est plus faible en pourcentage, de nombreux éléments (système de guidage, de communication, ...) ne sont pas plus lourds, ou reste en même quantité.

    Un autre avantage de ce qu'il propose est qu'en récupérant le réservoir principal, il est possible d'utiliser des technologies coûteuses (carbone) pour le rendre plus léger.

    Par contre, je suis très sceptique sur l'utilisation de 42 moteurs pour le premier étage ...

    Dire que cela permet d'être tolérant à la perte d'un moteur est un simple foutage de gueule.

    Tout d'abord, les moteurs ne s'arrêtent bien souvent pas comme cela, généralement ils explosent ou font des fuites de carburant sur leurs voisins, ce qui mène à eds explosions spectaculaires.

    Ensuite, même avec des moteurs fiables; cela revient grosso modo à multiplier par 42 les chances de défaillances !

    Et quand on planifie de réutiliser 1000 fois un matériel, il faut encore multiplier par 1000 ...

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