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Messages posté(e)s par Deres

  1. Je pense que brouillage offensif veut dire brouillage pour les autres alors que brouillage défensif veut dire pour soi.

    De plus un brouillage offensif va essayer de détruire les capacités de veille radar alors qu'un brouillage défensif va plutôt s'attaquer au tracking des radar de contrôle de tir.

    Souvent, ce ne sera pas les mêmes bandes de fréquence (plutôt bande X pour le tir, S ou L pour la veille) et pas le même type de brouillage.

    Un brouillage bruit plus ou moins subtil est parfait contre un radar de veille (création de nombreuses fausses pistes et niveau de bruit où se cacher) alors que contre les radar de conduite de tir sera plutôt contré avec des techniques de fenêtres décalées adaptés au radar adverse (doppler ou retard)

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  2. Un vol China Airlines s'était désintégré en 2001, un 747. Mais dans le cas de l'Airbus russe l'avion semble s'être scindé en deux en plein vol, là où une décompression aurait désintégré l'appareil comme le vol 611 taiwanais.

    Le Vol 123 Japan Airlines avait perdu sa dérive et ses circuits hydrauliques et fait une décompression suite à une rupture de fuselage sur les reste d'un tailstrike mal réparé. 

  3. L'avion aurait fait un tailstrike important en 2001.

    Malheureusement, il y a déjà eu des précédents avec un accident longtemps après à un tailstrike insuffisamment réparé (https://fr.wikipedia.org/wiki/Tailstrike, 8 ans et 22 ans !).

    Et ce scénario correspond au peu d'information que nous avons sur la dispersion des débris (queue séparé du reste de l'avion qui a impacté plus ou moins groupé).

    C'est donc pour moi l'hypothèse actuellement la plus probable, qui sera assez rapide à vérifier par les enquêteurs.

    On devrait donc être assez vite fixé.

  4. Avec l'interférométrie il n'est pas sur que le relèvement soit moins précis comparé au radar. Officiellement la précision est meilleure que 1° mais la technique d'interférométrie est connue pour être capable d'une précision dans la gamme de 0.1° - 1° et comme SPECTRA n'a pas la réputation d'être mauvais, j'aurais tendance à penser qu'on ne nous dit pas tout.

    Pour la mesure de distance, une autre façon de considérer ce que fait le filtre de Kalman c'est de dire que la vitesse radiale mesure la vitesse d'accroissement ou de diminution de la distance, comme la distance est connue lors de la mesure précédente, on peut calculer la nouvelle distance en rajoutant l'extrapolation obtenue avec la vitesse radiale et cette mesure n'est pas moins précise que la mesure de distance faite par un radar (le doppler est une mesure précise). Il faut tenir compte des évolutions de son propre avion car en général on est pas dans un repère galiléen, mais les théories d'automatique indiquent où on doit introduire les entrées de la centrale à inertie pour que le filtre de Kalman calcule bien.

    L'interférométrie contre une cible mobile, cela marche nettement moins bien ...

    Le souci du doppler avec un capteur passif, c'est que les radars modernes changent de fréquence en permanence, donc je ne suis pas certains que tu puisse le faire. 

  5. Je viens de voir des descriptifs des positions de tir au FAMAS et un point m'étonne : les positions de tir étant franchement dissymétrique, pourquoi utilise-t-on des gilets pare-balle symétriques et pas spécialement adaptés il me semble à ces positions ?

    user posted imageA genou, une des épaules et le bras associé se trouve clairement devant le tireur. Une balle traversera le bras avant de rencontré le GPB ...

    user posted imageDebout, on retrouve cette dissymétrie des épaules et des bras.

    user posted imageCouché, les épaules sont particulièrement exposés, plus que la poitrine

     

    Vu cela, je m'attendrais à ce que les gilets pare-balles aient des épaulières conséquentes et un des deux bras également suivant la configuration droitier/gaucher du porteur.

    A la rigueur, un minimum serait une des épaules et le haut d'un des bras, au dessus de l'arme si on fait l'hypothèse que le tireur se met à couvert derrière un obstacle.

    Pourtant, ce n'est pas du tout le cas ...

  6. Certes, mais il faudrait avoir des antennes en plus.

    Et pire, le signal étant moins directif avec une antenne plus petite, il serait plus facilement détecté par l'adversaire.

    Savoir qu'un missile est en route et en recalage est un atout important car cela signifie que c'est le moment idéal pour entamer une esquive énergique.

  7. Ces informations seront quand même de moins bonne qualité. Le relèvement par exemple est moins précis en passif qu'en actif.

    Mais il est certain qu'hormis en distance, SPECTRA est censé être suffisamment précis pour faire du targeting.

    Donc si la distance a été arffiné par ailleurs, cela devrait être suffisant.

    Il n'en reste pas moins que jusqu'à nouvel ordre, la liaison de donnée avion/missile passe par le radar donc à moins de faire appel à un ailier faisant face à la cible, une fuite complète n'est pas possible.

    C'est tout l'intérêt d'avoir un radar comme celui du mirage 2000 capable de se braquer à 90° sur le côté.

  8. Un exemple de l'intérêt de cette méthode c'est le radar et l'ESM: En général pendant un combat le pilote cherche à ne pas rentrer dans le NEZ (Non Escape Zone) de l'autre ou a en sortir le plus vite possible. Pour cela très souvent il fait une évasive après avoir tiré son missile. Le problème c'est qu'avec un missile à longue portée il faut un recalage des coordonnées de la cible à mis parcours pour augmenter la probabilité de succés. Il faut donc continuer à entretenir le cible ce qui limite l'ampleur de l'évasive. Avec la fusion des données la piste sera précise grace au radar pendant l'approche c'est à dire jusqu'au tir des missiles, pendant que la cible est précise on peut grace à l'ESM mesurer les caractéristiques du radar adverse, les corriger du doppler et avoir les fréquences propres du signal.

    Si maintenant l'avion fait une évasive importante après avoir tiré, la mesure du relèvement et celle du doppler vont lui permettre de continuer le pistage avec une assez bonne qualité en effet le doppler donne la vitesse radiale qui est une information assez riche pour un filtre de Kalman car sa variation indique que la cible a fait une évolution. Quand on a déjà une position route vitesse, la mesure (relèvement, vitesse radiale) que permet l'ESM est presque aussi riche que la mesure (relèvement, distance) que permet le radar.

    L'information maintenue sera quand même de moins bonne qualité car le système passif se basera surtout sur une pseudo-distance estimé avec la puissance du signal.

    Et surtout, le recalage de coordonnée du missile à mi-parcours se fait via le radar donc il faudra bien faire face à nouveau à la cible pour le réaliser ...

  9.  

    Les américains faisaient de même au Vietnam et l'infanterie de l'armée rouge avait tendance à grimper sur les T-34 (l'auteur de cette infographie semble affirmer que l'infanterie servait aussi de protection informelle face aux charges creuses).

    1445194588-july-infograph2-2.jpg

     

     

     

    Si tu sous-entends que les soldats soviétiques montés sur le tank servaient de "sac de sable", je pense que tu fais une mauvaise interprétation de l'explication, car ce n'est pas du tout ce qui est écrit ...

     

  10. Dans les exercices de tirs des américains, je note aussi que les trappes de dessus de tourelle sont souvent ouvertes et que le casque du chargeur dépasse de la trappe quand il est debout ...

    Autrement dit en combat réel, sa position serait plus inconfortable avec son casque qui tape systématiquement sur le plafond et une position légèrement penchée en avant.

    Et après on dit que les chars américains sont spacieux, mais si ils ne sélectionnent pas des gens avec une taille adaptée au véhicule, cela ne sert à rien !

  11. C'est à dire que ces LCS n'apportent rien de plus en mer-mer et mer-air qu'une Gowind 2500 et n'ont pas d'équipement ASM contrairement à la corvette de DCNS qui est très bonne apparemment en lutte ASM cotière et littorale) ... Mais 4,3 milliards de dollars, aller disons 4 milliards d'euros, pour 4 navires de ce type c'est proprement hallucinant! Les egyptiens ont payé 1 milliard pour 4 gowind 2500 ...

    Faut qu'on m'explique là quand meme ...

    Les LCS vont deux fois plus vite que des Gowind, donc ont des machines quatre fois plus puissante et à priori quatre fois plus cher.

    Ensuite, si tu mets quatre antennes de radar fixe au lieu d'une rotative, tu multiplie aussi le prix du radar par 4 à a louche.

    Si tu ajoute un Skyshield avec une suite radar, visuellle et infrarouge autonome ainsi que des missiles air-air valant bien un million pièce, le prix monte très vite.

  12. L'assemblage de JL-10 est en pulse line, très intéressant...

    http://www.cannews.com.cn/epaper/zghkb/2015/09/12/A07/story/632596.shtml

    aj8bGiH.jpg

    Aux journées portes ouvertes de l'armée de l'air chinoise à Changchun

    RBnWG3A.jpg

    Henri K.

    Je suis assez étonné par cette image ...

    L'antenne carrée ne va pas faire des turbulence dans le pitot ?

    Je ne vois d'ailleurs qu'une sonde qui m'a l'air bien grosse pour être une sonde pitot (en plus de celle du nez). Il n'en faudrait pas 3 ???

    Et pourquoi y-a-t-il des rivets qui dépassent à gauche ???

  13. Non c'est le système qui permet d'identifier les amis aux radars qui offre cette sécurité les transpondeurs civils ne le permettent pas (même si je ne suis pas un expert)

    Pas de radar sur un stinger, c'est un pur missile fire-&and-forget infrarouge.

    Donc à priori, aucune sécurité pour se protéger contre ces missiles ...

     Lors du dernier raid, certains Rafale étaient en config full air-air ... même message à l'intension des russes ...

    Les SU-30SM sont en configuration air-air depuis le début des opérations.

    3 R-27 semi-actif et 2 R-73 infra-rouge et des pods de contre-mesures en bout d'aile.

    On avait discuté de faut que c'est une configuration assez légère en fait.

    Un Su-30 peut porter facilement au moins 2 missiles de plus et surtout utiliser les versions longues portée de R27 et des R77 à radar actif.

  14. Oui, globalement, les drones sont juste des avions téléguidés.

    Les phases "intelligentes" sont limités à des actions simples et répétitives (décollage, atterrissage, transit via des waypoint, hippodrome), mais qui simplifie beaucoup le téléguidage car celui-ci est très peu réactif.

    La seule vraie action autonome actuelle est le retour automatique à la base en cas de perte prolongée de la liaison de donnée en réalité.

    Néanmoins, vu les progrès récents très impressionnant en reconnaissance d'objet (deep learning), ils vont bientôt probablement faire la vielle en autonomie partielle, même si la édcision de tir reviendra toujours aux opérateurs.

  15. Moi, je note surtout que la presse occidentale a directement fait les gros titre (avant et après sortie du rapport) affirmant que l'avion a été détruit par un missile russe tiré par les pro-russes.

    Après, il faut bien lire entre les lignes des articles pour comprendre que le missile était juste de fabrication russe (comme toute les armes de ce conflit), n'appartenait pas spécialement aux russes et que l'identité affirmé du tireur ne fait pas parti du rapport mais est une pure supputation du journaliste qui répète la doxa officiel. Les articles mélangent généralement allègrement les conclusions du rapport avec des rumeurs et des affirmations sans preuves. Si ce n'est pas de la propagande, on a alors surtout un gros problème avec le professionnalisme des journalistes occidentaux ...

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  16. Au sujet du nombre de sortie que pourrais faire les avions russes avec leurs 12 SU-24, 12 SU-25 et 6 Su-34, je pense qu'ils pourraient effectivement largement augmenter le tempo.

    Il faut bien voir que les front actuels sont vraiment très proches des aérodromes.

    Les temps de vol pour faire 50 ou 100 km sont très faibles et il leur suffit de monter à 4000 ou 6000 m pour larguer leurs bombes.

    Une sortie peut donc durer largement moins d'une heure dans ces conditions.

    C'est à comparer aux missions interminables que les avions de la coalition mènent à longue portée avec ravitaillement en vol à l'aller et au retour (jusqu'à 12h).

    La vrai question est surtout le temps de ravitaillement des avions.

    On a vu que les Su-24 et SU-25 emportaient malgré les faibles distances des bidons sous les ailes : c'est peut être pour pouvoir leur faire faire plusieurs rotations sans ravitaillement en carburant. 

    Quelqu'un a une idée sur le temps nécessaire pour faire le plein de roquettes ou de bombes sur un SU-25 ?

    Si une heure est suffisante, un SU25 pourrait très faire faire une rotation en moins de 2 heures, donc facilement faire 4 rotations ou même plus avec plusieurs pilotes.

    30 avions fois 4 rotations, cela fait déjà 120 frappes.

    En tout cas sur les vidéos, on voit qu'il faut en tout cas replier les parachutes de freinage, ce qui a l'air assez laborieux ...

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