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Messages posté(e)s par Deres

  1. De nombreuses centrales inertielles MEMS utilisent des compas couplés à leurs gyros, accos et GPS. Mais cela n'a jamais donné une localisation fine car le champ magnétique est trop variable localement. Par contre, c'est un bon moyen de contrer la dérive progressive des gyros dans un plan horizontal en l'absence de GPS. Pour la verticale, en cas d'arrêt ou de mouvement légers, les accos détecte la gravité ce qui permet un recalage facile et limite la dérive. Par contre, les compas sont vulnérables aux champs magnétiques externes qui peuvent être beaucoup plus fort que le champ terrestre naturel et qui peuvent beaucoup varier localement. 

  2. Vous charriez un peu sur l'équipage réduit je trouve ...

    Il reste quand même 108 personnes à bord d'un FREMM ce qui est non négligeable même en tenant compte de seulement un tiers et un quart disponible en permanence et plus en cas d'alerte.

    Le gros des automatisme, il faut bien comprendre que c'est pour diminuer le travail ingrat qui a longtemps exister. Par exemple en salle des machines, tout est fait à partir d'électro-vannes télécommandés depuis les PCO qui gère aussi les séquences d'activation. Palus besoin d'envoyer des gars tourner les vannes dans le bon ordre avec d’autres gars qui surveilles les indicateurs. Pour l'armement, c'est encore mieux. Il n'y a usuellement plus de personnel du tout sauf pour la maintenance et le rechargement. les missiles sont directement prêt au tir et non plus comme des Masurca qu'il fallait tester à la main et monter les surfaces aéro à la sortie du chargeur. Quand à la lutte anti-incendie, il faut voir que l'on est à des années lumières avec des détecteurs d'incendies, de température, de fumées, des caméras et des sprinklers et des injecteurs de gaz inertes en grande quantité. La technologie, on parle tout le temps des bugs, mais c'est aussi de la mécanique beaucoup plus prévisible et fiable, des changements de pièce beaucoup plus facile car pris en compte dès la conception, des changements d'ensemble technique dont on fera la maintenance fiable en atelier à terre et de la maintenance préventive avec des auto-tests, des manuels électroniques plus faciles à consulter et moins encombrants, ...

     

    Cela demande certainement un peu d'ajustement mais il faut voir que nous sommes loin des délires américains des LCS avec un équipage originel de 50 personnes qu'ils ont été obligés d’agrandir. Il faut aussi se rappeler que les équipages des sous-marins sont souvent très petits, 50 pour un Kilo et 31 pour un type 209. Ils y arrivent bien alors pourquoi pas sur une frégate où tout est beaucoup plus simple. 

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  3. les israéliens (des expats français travaillant là bas dans l'industrie de défense) savent faire; ils ont intégré leurs BGL sur 2000 au Pérou et tout seuls sans Dassault

     

    Oui, mais il est probable que leurs BGL utilisent intelligemment la même interface mécanique/logicielle que les Paveway américaine justement car c'est le "standard".

    Donc l'intégration consiste alors juste à vérifier que cela fonctionne correctement, pas à ajuster les interfaces.

    Il est probable que le Derby et le Python utilise des interfaces similaires au moins en partie sur les fonctions de base à celles des Sidewinder et AMRAAM. La transmission d'informations de mise à jour était clairement optionnel sur le Derby par exemple probablement car cela n'est pas prévu dans l'interface du Sidewinder d'origine.

  4. Et si je vous dis qu'en fréquence hertzienne on en est à 20.000 km de portée avec les nouvelles technos actuellement opérationnelle dans la marine.

     

    Faut voir le débit et la fiabilité de la liaison ...

    La propagation troposphérique c'est un peu aléatoire si je me rappelle bien et cela dépend aussi de beaucoup de conditions comme la météo, le moment de l'année et la saison.

  5. Vous n'êtes jamais content et toujours critique du travail des autres ...

    D'un côté on se plaint que ce soit trop lourd et quand ils fournissent un système qui diminue la masse en mutualisant les besoins de CPU, batteries, radio  et autres, il y a toujours quelqu'un pour se plaindre que ce n'est pas assez souple, modulaire et autre.

    A un moment, il faut faire des choix car on ne peut pas tout avoir à la fois.

    Ou alors on continue à attendre avec des biffins utilisant des talkie walkie de 5 kg pour se répéter 3 fois des coordonnées lus sur une carte papier et dans 10 ans, vos successeurs continueront à critiquer comme quoi ce n'est pas assez bien et qu'il est urgent d'attendre.

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  6. C'est certain qu'un drone basé sur le Cabri serait meilleur qu'un de la taille du Camcopter.

    Mais cela reste un peu juste pour faire de la patrouille et porter des armements en même temps.

    Un Hellfire fait quand même 50kg. Je vois mal le Cabri porter plus de 2 MLP de 25 kg en plus de ses capteurs, ce qui est un peu juste.

    C'est pour cela que l'EC120 donnerait plus de marge.

    De plus, pour de nombreuses missions secondaires, la charge utile est le facteur critique.

    Les militaires veulent par exemple aussi pouvoir s'en servir en secours pour faire du ravitaillement léger.

    La capacité d'emporter un blessé faute de mieux est aussi intéressante ce qui nécessite probablement 100 kg et il faurdait un accompagnateur.

    Finalement, en ce qui concerne la robustesse aux éléments marins, "big is beautiful" par simple inertie.

    Donc un EC120 aurait de nombreux avantages.

     

    C'est ce qu'on compris les ricains en passant du MQ-8B au MQ-8C.

    Tout le système de guidage et de contrôle ne coûte pas plus cher mais les performances n'ont rien à voir.

  7. il faut voir que de plus en plus les combats se feront dans des zones "urbanisées" (beaucoup de périurbain), donc les végétaux... par contre je suis d'accord que, paradoxalement, l'infanterie va redevenir le cœur des armées, surtout à cause de l'urbanisation massive dans le monde entier.

     

    La pénétration des couverts par les munitions militaires sont non négligeables donc le calibre va quand même beaucoup jouer en combat urbain où justement les couverts dures sont importants.

    C'est difficile de savoir exactement car cela dépend beaucoup de la distance et de la nature du couvert.

     

    Par exemple j'ai trouvé : une couche de sac de sable protège du 5.56mm, 2 couches du 7.62x51mm, 3 couches du 12.7mm

     

    Il faudrait voir l'équivalent pour les briques, les parpaings et le béton armé mais on comprend bien que de l'infanterie dans un pavillon standard en parpaing va passer un sale quart d'heure si elle se fait arroser avec une doucette. Les manuels de combat urbain insistent d'ailleurs lourdement sur la création de postes de combat intérieurs en ajoutant des épaisseurs car les murs habituels (sauf peut être le béton armé) n'offrent pas de protection suffisante. Donc utiliser du 7.62 au lieu du 5.56 pourrait être très intéressant si cela assure la pénétration des couverts dans certains  cas, en particulier si l'ennemi n'a pas eu le temps de préparer ses positions. Les images anciennes du Liban ou récentes de la Syrie où les combats urbains sont courants montrent clairement qu'ils ne restent souvent des immeubles que la structure en béton armé avec les planchers et les colonnes. Les façades en parpaings sont pleines de trous et s'effondrent sous l'effet des explosions et des dommages.

  8. est ce qu'il serai envisageable pouir un soum de larguer des capteurs deportés, comme on largue une mine ou une torpille "dormante" si on veut, de facon a pouvoir trianguler plus rapidement la position d'un adversaire (si plusieurs points de reception de signal pas besoin d'attendre de s'etre deplacé pour avoir une solution de tir), ou utiliser un sonar actif sans devoiler le sous marin lui meme? j'imagine qu'un ecueuil est la transmission de données sous marines, si le soum "lanceur "doit rester relié par fil a plusieurs elements simultanements ca va peut etre creer des problemes

     

    Et les sonars tractés sont aussi des capteurs déportés dans les faits car le soum possèdent aussi des capteurs sur sa coque. Ils n'ont pas besoin de propulsion indépendante car ils sont tractés justement mais certains ont peut être des moyens de gérer leurs trajectoire de façon active comme le font les sonars remorqués des bateaux. Par contre sur les soums français, j'ai cru comprendre que les sonar remorqués sont fixes avec des opérations de monte et de démonte par un autre navire au début et en fin de mission. cela impliquerait d'ailleurs que nos sous-marin ne peuvent pas facilement opéré en dehors de leurs bases habituelles.

  9. En général les canard sont en 4 parties. Le bord d'attaque en métal, genre titane, pour encaisser les contraintes thermique, le bord de fuite en composite, le corps ca dépend des version, et l'axe de rotation en métal.

     

    Pour encaisser les contraintes thermiques et les canards les vrais avec des plumes ...

  10. Le changement de doctrine implique par la guerre froide est flagrant: on passe d'un systeme base sur un "main battle rifle" capable de tuer au premier coup jusqu'a 800m, mais necessitant un degre eleve d'entrainement pour atteindre ce but (en gros chaque rifleman devrait etre un TP), a un systeme base sur une arme accessible au plus grand nombre et a la logistique plus legere donc rendant les unites plus flexibles et mobiles, ou le but premier n'est plus d'eliminer l'adversaire mais de le ralentir.

     

    En fait le fusil d'assaut est plus efficace en suppression à longue portée (cadence de tir et plus de munitions) que le fusil classique et plus efficace à courte portée (tir automatique). La plupart des cibles étant "fuyante" et à couvert, la plupart des balles finissent de toute façon dans le décor. La majorité des munitions est donc utilisé pour faire des tirs de suppression et une minorité sur une cible coopérative. Ce n'est donc pas très grave de devoir gaspiller 2 ou 3 coups au lieu d'un seul sur une cible longue portée à découvert vu le gain dans toutes les autres configurations. Un autre effet que l'on oublie est que les balles de mitraillettes sont très peu pénétrante pour les couverts. On dit parfois qu'elle sont arrêtés par une couverture mouillé à plusieurs dizaine de mètre. Une balle de fusil d'assaut est donc capable de traverser un couvert léger ce que ne fait pas bien une mitraillette.

  11. Hum, pas sur que ce soit transposable, au réel, notablement en sol meuble ???

     

    En tout cas, j'ai vu sur des vidéos de Syrie quelques T-72 employer des technique similaires en particulier le fameux "peek-a-boo" alias "fire and cover" au lieu de la position statique usuelle au milieu d'une avenue en attendant la roquette ...

  12. c'est pas con comme idée n'empêche... mais une caméra ça reste fragile, combien seront perdues ? probablement qu'aucune sera utilisable sur le terrain et normalement c'est l'infanterie qui doit faire l'éclaireur, en ville.

     Il y a déjà du matos électronique à l'avant des canons je crois, pour mesurer la vitesse de sortie des obus je crois.

    C'est certain qu'une go-pro fixé avec du double face cela ne tiendrait pas longtemps mais il est possible de faire un chouilla plus industriel ...

  13. La problématique n'est pas le tir vertical mais la maniabilité du projectile qui devient de fait plutôt un missile.

    Si ta maniabilité est très faible et n'est destiné qu'au guidage terminal, la courbure de la trajectoire au lancement pour revenir à une trajectoire ballistique va prendre beaucoup de temps. C'est cela que je dis déjà dans mon post au dessus. les fusée le font très bien d'ailleurs. La perte d'énergie est faible car le basculement intervient très tôt. De toute façon, avec les projectiles guidés par GPS, une bonne partie de l'accroissement de portée vient uniquement de la phase planée descendante qui n'existe pas avec les obus qui finissent avec une trajectoire verticale et qui ne peuvent maintenir un vol plané avec un angle de descente fixe et une vitesse constante. Donc un tir partiellement vertical t’emmenera peut être moins loin à l'apogée mais probablement plus haut ce qui compensera un peu. Mais encore une fois, je pense que les GMLRS ne contrôle leur trajectoire que justement dans cette phase de plané avec des possibilités de manœuvre très limité.

     

    Une autre solution serait d'ajouter un système auxiliaire d’orientation après le tir comme les russes le fond sur leurs missiles et aussi le futur CAMM. cela revient à avoir un système supplémentaire à base de propulseur pour faire basculer la roquette peu après la sortie du tube. C'est faisable mais plus complexe et coûteux car il faut un système supplémentaire.

     

    Le problème du ravitaillement en mer est éternel : la seule solution est d'utiliser des projectiles de plus petite taille, les obus devenant vite idéaux ...

  14. Issu du fil : http://www.air-defense.net/forum/topic/12467-guerre-civile-en-syrie/page-341

     

     

    Vidéo de l'ANNA 

     

    http://www.youtube.com/watch?v=1CDZOrcW7LI

     

    Intéressent  la façon de refermer le capot du VCI à 2 min 30 dans la vidéo

     

    Effectivement, cet usage du canon me semble assez intelligent et pourrait être développé !

    On a déjà vu que les israéliens s'en servait pour fixer un 12.7 mm complètement externe qui devenait de ce fait complètement orientable.

     

    On peut donc imaginer s'en servir de plein de manière, si cela ne déforme/ abîme pas le tube qui doit être de base très solide :

    - monter une échelle par dessus pour que de l'infanterie accompagnatrice atteigne les étages supérieurs (d'ailleurs il est étonnant que les BMP ne transporte jamais d'échelles)

    - mettre un crochet/outil en dessous pour défoncer/arracher des portes ou des obstacles encombrant le passage

    - mettre une caméra panoramique pour pouvoir regarder en faisant dépasser uniquement le canon

    - mettre une caméra panoramique pour pouvoir regarder dans des bâtiments en entrant le tube par une porte ou une fenêtre

     

    Cela vaut ce que cela vaut, mais à World of Tank, il est courant de déplacer une carcasse de tank pour se construire sa position de tir idéale abritée...

    C'est un peu l'esprit de pelles de bulldozer à l'avant des blindés pour se creuser soi-même sa position hull-down.

  15. Vidéo de l'ANNA 

     

    http://www.youtube.com/watch?v=1CDZOrcW7LI

     

    Intéressent  la façon de refermer le capot du VCI à 2 min 30 dans la vidéo

     

    Ces vidéos embarqués, c'est juste pour l'ANNA où ils ont des écrans dans le blindé pour mieux voir à l'extérieur ?

     

    Au passage, vous savez si les belligérants se servent de GPS portables dans les véhicules pour mieux s'orienter dans les ruelles ? 

  16. C'est certain qu'une roquette GPS longue portée pas trop cher capable d'être emporté en quad pack dans les SYLVER serait un plus ...

    En tout cas vu qu'on peut enfourner un MDCN qui passe dans un tube de 533 mm, cela passe large avec 2 fois 227 mm.

    Les roquettes GMLRS font 3.94 m donc a priori cela passe facile dans des SYLVER A43 et A50.

     

    Reste à résoudre le problème du pilotage sur toute la trajectoire, la GMLRS ne faisant que du guidage terminal je pense.

    De plus, les autres projets de Quad-pack dans les Sylver (Mica, Crotale VT1, ...) on n'en parle plus trop alors il y a peut être des loups techniques ...

  17. Non.

    Quand un unique composant est défaillant, c'est tout un module qui l'est.

    Si l'approche système était aussi pertinente, pourquoi personne ne fait comme nous et procède par touche incrémentale ?

    Avoir plusieurs module n'interdit pas d'avoir une uniformisation des sources d'énergie et d'avoir peu de câblage. Bien au contraire.

     

    Après, si c'est mal conçu avec trop de chemin critique, c'est un autre problème ...

    D’ailleurs ils sont dans l'approche incrémentale mais dans el sens inverse du tien.

    Ils ont développé le système complet et maintenant il font les ajustements afin que les modules soient moins dépendants et puisse être utilisés indépendamment si nécessaire.

     

    Le vrai souci dans ce genre de technologie est le timing. Si tu t'équipe trop tôt, tu finis avec du matos intermédiaire entre les générations pour longtemps. Si tu t'équipe trop tard, tu risques de ne pas être équipé de matos moderne si une guerre éclate.

  18. Il n'est pas anti-navire et c'est pas prévu. Je vois pas trop pourquoi l'ajouter dans cette liste.

    Si on prend les missiles aéroporté vendus par MBDA on trouve :

    - le Brimstone (50Kg, 10Km de portee)

    - L'exocet (700Kg, 180km de portee)

    Le Marte est visiblement plus vraiment propose a part pour la marine italienne.

    A terme on aura en plus l'ANL de 110Kg et 30 km de portée.

     

    Pour résumer 3 missiles et on a pas d'Apache ni de missiles de 15/25kg.

     

    Ils viennent de développer une nouvelle version MARTE-ER qui porte à 120 km avec turbo-réacteur donc ce missile ne semble pas abandonné mais fait encore l'objet de développements.

     

    Le MLP est prévu pour hélicoptère aussi j'ai ceru comprendre (25kg, 8 km de portée).

     

    Mon propos était un peu caricatural mais destiné à déclencher le débat, ce qui a réussi. Pour moi, le souci est de ne pas arriver à fusionner ces différentes gammes plus ou moins nationales ce qui revient à siphonner les budgets de R&D pour refaire en permanence la même chose. Surtout, je crains surtout dans les missiles où les diamètres sont toujours différents des développement en permanence de batteries, capteurs, carte électroniques, charge explosives, ... Par exemple pour tout ce qui a un capteur infra-rouge, le passage aux capteurs matriciels oblige à faire un développement par missile. C'est d'ailleurs encore plus vrai sur les missiles air-air où à peu près tous les capteurs sont différents (même si parfois avec la même base)  à cause des diamètre subtilement différents entre ASTER, MICA, ASRAM, METEOR (au format AMRAAM).

  19. Une autre idée pour les drones que l'on emploie au Mali.

    Comme on détient des aéroport sur place, même si les drones sont basés dans la capitale ou dans les pays voisins, on pourrait très bien les faire atterrir et les ravitailler une ou plusieurs fois sur nos bases au nord du Mali avant qu'ils reviennent au bercail. Cela économiserait fortement les temps de transport. Le seul souci serait d'emmener le carburant au nord du Mali et d'avoir de petites équipes logistiques sur place. Mais un drone doit peut consommer et nous avons déjà des hélicoptères sur place donc des mécanos/ravitailleurs et du carburant.

  20. Oui. Tout à fait car il n'est pas pensé dans une approche incrémentale pour deux raisons :

    - la culture française est assez "systémique" et fermée dans son approche. C'est à dire que l'on pense à un système globale dont l'architecture n'est pas prévue pour être modifiée dans le temps. L'inverse est l'approche incrémentale parfois dite "plug & play".

    - le risque budgétaire propre aux programmes d'armement terrestres. La structure systémique et la commande rapide des lots FELIN est une réaction aux coupes budgétaires. C'est à dire que l'on privilégie des matériels qui ne peuvent être subdivisés en sous- ensembles pour qu'aucun ne soit abandonné par la recherche d'économie. Et on les achète très vite pour contrer tout chagement budgétaire non anticipé.

    Si les budgets de la défense étaient respectés dans leur programmation, il y aurait moins de problème.

     

    Mais non, justement l'aspect système fait partie des avantages.

    Sinon, il faut sans cesse faire des développements pour connecter tes systèmes indépendants, avec des câbles pour chaque liaisons et des batteries de format différents pour chacun ...

    Dans le félin par exemple, une partie des boutons se trouvent sur le fusil et les infos de la lunette sont directement connectés à la radio.

  21. Il faut être prudent avec le GPS et autre système coûteux.

    L'accélération au départ est telle que les composants sont honnereux à produire pour qu'ils survivent au choc. La France a des canons de qualité et le faible coût relatif de l'obus est intéressant. On arrive à faire précis grâce au canon tout en gardant des obus abordables. L'effort, je le verrais plus sur la chaîne de commandement, météo pour que les calculs balistiques soient les plus fins possible.

     

    Le système de calcul sophistiqué, je te rassure, on a déjà ...

     

    Pour le GPS, les américains y arrivent bien à coût très raisonnables et on est pas plus con qu'eux.

    Cela vient surtout de l’apparition de composant MEMS et plus petit donc plus solides.

  22. L'avantage de l'aster : maneuvrabilité et guidage autonome.

    A noter qu'augmenter la porté de l'aster est "facile" il suffit de changer le booster, le dart restant identique (c'est ce qui est fait entre l'Aster-15 et l'Aster-30).

    Augmenter l'agilité du gros missile qu'est le SM2 est un problème autrement plus compliqué.

     

    C'est un peu plus compliqué en fait.

     

    Le radôme du missile limite sa vitesse maximale donc tu ne peux pas vraiment augmenter encore la taille du booster à moins d'étaler largement sa combustion ce qui augmentera fortement la portée minimale. Ton missile deviendrait alors spécialisé sur la longue portée alors que le système actuel est multi-rôle avec tout les missiles capable de faire de l'anti-missile. Sinon, l'avant de ton missile va fondre si tu fais un tir à basse altitude à courte portée ...

     

    De plus, les ASTER avec leur système PIF-PAF et les grosses ailes épaisses associés traînent beaucoup. En plus de limiter la portée, cela diminue rapidement leur vitesse donc leur maniabilité aérodynamique. A longue portée, les SM2 doivent être plus maniable en g que les ASTER mais c'est sans tenir compte des avantages intrinsèques du PIF-PAF, plus réactif qu'un contrôle aéro.

     

    AMHA, une version longue portée de l'ASTER pourrait utiliser le même booster que l'ASTER 30 mais avec une suppression du PIF-PAF au profit du propulseur de croisière et avec des ailes moins épaisses et d'envergure plus faible. Il faudrait aussi surement des batteries plus grandes. La traînée plus faible assurerait à bas coût une portée largement plus grande. Comme la vitesse serait plus grande, la manoeuvrabilité ne serait pas mauvaise surtout contre les cibles plus lentes et plus grosses à longue portée.

  23. La gamme des mer-mer chez MBDA est bien remplie ...

    On sent les belles redondances au niveau européen !

    Entre Brimstone à 50 kg, ANL à 100 kg, Marte à 300 kg et Exocet à 600 kg, le tout sur les navires/hélicoptères/avions avec leurs différentes versions, cela finit par coûter cher pour remplir des missions pas si différentes au final !

    Si on ajoute les MMP à 15 kg, MLP à 25kg et l'Apache à 1400 kg, on a un peu l'impression qu'ils veulent couvrir toute la gamme de masse possible !!!

    Il manque juste la tonne et la double tonne !!!

    Cela fait beaucoup de produits dissemblables avec au final très peu de matériel réutilisé entre eux (capteurs, électronique, ...).

    On disperse beaucoup trop nos capacités de R&D je trouve.

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