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Messages posté(e)s par Deres

  1. On peut facilement allonger le booster, et construire le pain de poudre pour entrainer le missile plus longtemps plutot que plus vite ce n'est pas un probleme.

    Le probleme c'est qu'on en a pas l'interet.

    Les moyen de détection et d'engagement étant ce qu'ils sont on ne pourrait probablement pas guider le missile au dela de ce qui est fait actuellement sur les HZN.

    Pour aller beaucoup plus loin il faut des radar de poursuite dédié - il sont plus puissant et plus simple que les antenne a ablayage électronique - ou des solution multifacette fixe qui peuvent s'épargner le probleme de rafraichissement par rotation.

     

    Bine entendu que l'on peut allonger le booster et mettre des poudres plus lentes. Mais dans ce cas là, la portée minimale du missile va exploser et il ne sera plus du tout capable de d'être relativement polyvalent comme les missiles actuels. La portée minimale de l'ASTER 30 ne passe qu'à 3 km au lieu de 1.7.

  2. Maintenant que c'est argumenté, je retire ce que j'ai dit.

     

    Nos deux visions convergent et divergent sur plusieurs points.

     

    Oui le F-35 sera un mauvais dogfighter comparé au rafale, et même à beaucoup d'avions actuels. Tout du moins en capacités dynamiques. mais c'est un peu oublier tous les autres facteurs, comme la formation du pilote, et surtout, SURTOUT les informations qui arrivent à lui. Celui qui a la meilleure situation tactique devant lui a un temps d'avance. Et celui qui peut prendre les meilleures décisions avant son adversaire possède un avantage énorme. Ils ont fait le pari de la supériorité technologique, même face à un adversaire plus agile. Seul l'avenir nous dira si ils ont fait le bon pari.

     

    Pour ce qui est des démultiplicateurs de forces, je ne rejoins absolument pas ton avis puisque justement, le F-35 est destiné à évolué par petits groupes autonomes, sans link 16, dans la profondeur du territoire ennemi, sans soutien Awacs. Chaque groupe d'avion sera son propre Awacs, la démultiplication des senseurs à 360° et de la présence d'un "Cloud" permettant de coaguler le tout serons selon eux la solution. Comme évoqué plus haut, plus besoin non plus d'avions de soutien en guerre électronique. Le F-35, encore mieux si ils sont plusieurs, feront tout eux-même.

     

    En fait, toi et Seb24 n'êtes pas sur la même longueur d'onde surtout car tu penses à quelques inconvénient du F-35 par rapport au Rafale, surtout liés à des choix de conception, alors que lui parle en termes de capacités techniques.

     

    Par exemple, là où le Rafale possède un outil de veille IR permise par ses seuls Mica désormais, le F-35 aura une couverture tout azimut. C'est un exemple parmi tant d'autres. 

     

    L'avion n'est pas une panacée en terme de furtivité ok, mais quand même, ça sera toujours mieux qu'un Rafale au niveau signature radar passive, et quelque soit son angle.

     

    Par contre je serais bien plus méfiant aux test du site australien dont les analyses sont tout sauf pragmatiques, malgré la qualité technique de leurs analyses.

     

    Pour en revenir à ma petite pique concernant le trolling, c'est parce que tu as balancé un avis sans même avoir argumenté ou cité une source quelconque. Cela est fréquent avec les nouveaux venus. Et étant donné que nous ne te connaissons pas encore beaucoup, j'ai été un peu vite en besogne. Mais je me suis trompé sur le personnage. L'argumentation est ce qui fait la qualité du débat. 

     

    Les avions de soutiens, ce sont les Awacs ET les ravitailleurs ET des avions brouilleurs.

    Pour être furtifs, pas de bidons et donc des besoins en ravitailleur décuplés. Hors seuls les américains ont suffisamment de ravitailleurs.

    Pour les avions brouilleurs, c'est réglé, seule les américains en ont. Il est donc probable que la furtivité du F35 soit très orienté vers les conduite de tir (bande X) et frontale, les radars de veille étant censé être brouillés.

     

    Pour le dogfight, LM en est au pipeau qu'avec les nouveaux AIM-9X et les capteurs infra-rouge, plus de dogfight, le F35 allant tout droit après un croisement et tirant un missile derrière lui qui touche à tous les coups. Etonnant quand on admet que l'adversaire arrive au contact et que lui même a aussi des missiles agiles ...

     

    Pour les détecteurs infra-rouges, le Rafale à des DDM-NG qui font la même chose quasiment en omni-directionnel. C'est surtout une amélioration dans la résolution en fait qui est probablement quatre fois meilleur que sur le Rafale (débat ayant déjà eu lieu sur ce forum). A noter que le T-50 russe à le même avec 5 capteurs omnidirectionnels. Pour les fonctions avancés dans le casque par exemple, ils reviennent dessus à cause des problèmes de lag.

     

    Quand aux fameuses liaisons de données, ce ne sont que des versions un peu plus furtives du link-16 au passage spécifique des ricains, les alliés ne les ayant pas.

  3. Quelques réactions aux messages ci-dessus.

     

    Un Aster-45 dans les SYLVER A-70 n'est probablement pas possible en allongeant seulement le booster. En effet, la phase de combustion du booster est relativement courte. Donc si tu l'allonge trop, il est probable que le missile va atteindre sa vitesse maximale par exemple plus de Mach 4 où sa structure ne tiendra plus à la chaleur générée par le frottement de l'air, en particulier le radôme. Et si tu modifies le missile, il y a plus simple si ce que tu veux c'est de la portée. Dans ce cas là, il suffit de supprimer le système PIF-PAF ce qui permet de mettre plus de propulsion et de diminuer la taille des surfaces portantes. En effet, ces surface sont relativement épaisses car elles contiennent les tuyaux et tuyères du PIF-PAF et leur corde est plus grande que nécessaire pour maximiser son effet sans interaction avec le fuselage. Avec un peu plus de poudre et une traînée bien plus faible, la portée effective irait largement au-delà des 100 km.

     

    Au sujet des missiles anti-navire, il faut se méfier de la notion d'horizon. En effet, bien souvent les anti-navires ne sont réellement à vol rasant qu'après détection de leurs cibles. Sinon, la portée de leur radar serait elle même limité à l'horizon. Etant donné les erreurs d'acquisition initial, les déplacements de la cible et les erreurs inertielles, Cela serait un peu juste. Donc souvent, ils font l'acquisition à 20 m de hauteur par exemple et descendent à 3 m après avoir détecté leur cible. Une plus grande hauteur permet donc bien dans ce cas là de les détecter et les engager d'autant plus loin que ce soit au radar ou au détecteur de radar.

  4. Je suis pas complètement convaincu que l'arrière ce soit beaucoup mieux que l'avant, il y a quand même une grosse chance de perdre la propulsion, faut voir aussi ou sont les réservoirs de carburant; ce serait bête que celui de l'hélico prenne feu.

    A noter qu'à programmer les missiles pour arriver par des angles différents, on risque de perdre la synchronicité de l'attaque.

     

    Les missiles récents ont des points de navigation. Les logiciels de conduite de tir des missiles peuvent très certainement calculer des trajectoires différentes pour des salves de missiles afin de synchroniser les arrivées sous des angles légèrement différents. Vu que c'est purement logiciel, je doute qu'ils fassent l'économie de tels développements peu coûteux.

  5. Généralement la propulsion est au centre du bâtiment et en tout état de cause en deux voir trois compartiments séparés.

    Ils sont conçus pour qu'un coup au but ne prive pas totalement le bâtiment de toute énergie.

    Sur les FREMM les DA situés devant le bloc passerelle à l'avant par exemple permettraient d'alimenter en électricité ne serait-ce que le propulseur azimutal pour offrir un semblant de capacité de manœuvre.

     

    Encore plus que la propulsion (un bâtiment çà se remorque) l'important c'est l'énergie. Sans énergie pas de moyens d'épuisement ni d'arrosage, pas de systèmes d'armes pas de détection.

     

    A l'avant on trouve le commandement le CO la centralisation des manœuvres (même si la redondance est prévue) et souvent l'essentiel de l'armement.

     

    L'hélico c'est du consommable en opération ...

     

    J'ai pourtant eu l'impression sur des photos que sur les FREMM la salle des machines principales n'était pas coupé en 2 parties par une paroi coupe feu.

  6. C'est exactement ça, c'est long et pas suffisamment précis pour voler a 30m les yeux fermés. Quand aux données Radar, on a accès aux données de Terrasar, c'est un satellite Astrium. D'ailleurs un modele 3D mondial (WorldDem) est en court de finition, avec une precision de 10m en Z et un pixel de 12m.

    Ces chiffres donnent une precision moyenne, et rien ne garantie que ponctuellement il n'y ai pas un pixel a 40m.

     

    Le truc, c'est aussi de faire la différence entre une situation de paix et une situation de guerre. Le risque est clairement inacceptable en temps de paix ou si la défense anti-aérienne est faible. Par contre, si tu penses que la survie de tes avions dépend uniquement d'une pénétration à basse altitude de nuit, cela peut valoir le coup. Il faut voir que tu peux choisir ton altitude, par exemple 60 m qui te donne plus de marge et programmer un trajectoire dans les vallées. Tu peux réserver le 30 m en plaine quand la basse de données est bien maîtrisé.

     

    Au final, je crois que les systèmes automatiques avec base de donnée ont surtout un gros avantage dans le cadre de franchissement de crête. Avec un pilotage manuel ou radar, l'avion ne commencera à braquer vers le fond de la vallée suivante qu’après le franchissement de la crête quand il a une vue directe sur les obstacles suivants. Un système à base de donnée connait à l'avance les obstacles cachés et commence son piqué beaucoup plus tôt. Il va donc coller au terrain beaucoup plus finement.

  7. Mes remarques et questions :

    - sur certaines photos, on voit très bien les emplacements des futurs emplacements des radars latéraux en bande X, la classe

    - les radars en bande L sont censés prendre place sur les côtés. Il y a du diélectriques sur les LERX et les becs. Derrière lesquelles alors ? Cela va être compliqué de mettre un radar dans une telle partie mobile !

    - les canoées sous les ailes, ce sont des soutes pour des missiles IR ?

    - on voit clairement 6 objectifs pour un système d'alerte missile similaire à celui du F35 (2 sous le nez avant/arrière, 2 sur la queue avant/arrière et un de chaque côté derrière le cockpit.

    - sur certaines photos, on voit des trous apparaître pour des débattements importants des LERX ce qui seraient très mauvais pour la SER. Cela sous-entend que dans des conditions normales de combat longues distance, ces braquages ne sont pas utilisés.

    - je suis un peu étonné de l'absence complète de structure en chevron dans cet appareil (sauf sur les soutes principales). Peut être ajouteront-ils ceux-ci sous forme de peinture ou d’adhésif comme sur le Rafale

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  8. Pour les drones ça ne sera pas dans l'immédiat c'est certain, mais les blindés sont déjà vulnérables aux IED, pourtant conçues de manière artisanal.

    Demain on aura peut-être des mines intelligentes, indétectables (plastique et produits chimiques) ou des postes de tir missile déportés (l'opérateur se tenant à distance grâce à la fibre optique, impossible à brouiller).

    On peut aussi imaginer des anti-brouilleurs ou simplement s'en prendre aux chars avec des moyens non conventionnels (EMP, mousse polyuréthane expansive, laser, etc...).    

     

    Certains des IED déployés en Irak étaient des EFP ( explosively formed penetrators ), dérivés du même mécanisme que les charges creuses mais qui envoie une masse de métal en fusion jusqu'à 50m environ avec précision (la surface métallique devant la charge est globalement sphérique au lieu de conique en fait). Cela permet justement avec une même charge de faire la propulsion et le projectile et donc de ne pas avoir à déployer l'IED directement sur la route où il est très visible.. Dans les faits, cela veut dire que les IED ont déjà des actions à distance. Je ne connais pas la pénétration de ce genre de projectile mais les flans d'un MBT doivent être vulnérables. Je ne pense pas que les blindages déportés soient aussi efficaces contre ces charges que contre des charges creuses.

  9. Etant donné que le ravitaillement des forces loyaliste est très limité et vient principalement de Russie et d'Iran par avion, la seule neutralisation des aéroports pourrait entraîner la chute de Assad à moyen terme. De plus, les loyalistes tiennent de nombreuses bases entièrement assiégés ou trop dangereuses à ravitailler par la route maintenant que les rebelles ont des moyens anti-chars. Le ravitaillement par hélicoptère ou avion est donc également critique pour ces bases. Une neutralisation des moyens aériens loyalistes entraînerait leur chute très rapidement. Une telle succession de défaite pourrait amener à des défections massives et donc une chute brutale du régime. En effet, la plupart des combattants dans ce genre de guerre savent ce qui attend les vaincus sur place et ne veulent pas être les dindons de ce genre de débandade.

     

    Le nombre de cible à détruire pourrait donc se limiter aux moyens des aérodromes (pistes, radar, tour de contrôle) et aux réserves de carburant d'aviation. Si nécessaire, les avions et les hélicoptères pourraient aussi être visés directement. L'effet indirect sur le conflit serait un effet boule de neige à terme.

  10. Quelqu'un connait-il la localisation des troupes française au Liban ?

    Quelqu'un sait si celles-ci sont à distance de frappe d'un matériel d'artillerie conventionnel syrien (pas SCUD) ?

     

    En tout cas si elles sont déployés à la frontière sud du Liban, cela fait entre 88 et 120 km du centre de DAMAS et entre 40 et 75 km de la frontière syrienne la plus proche sur Google Earth, d'ailleurs à partir de la frontière avec le Golan. Cela semble donc trop loin pour des canons y compris des M46 de 130 mm (au mieux 38 km). Par contre, il sont censés avoir des roquettes d’origine iranienne facilement capables de telles portée (Fajr-5).

     

    (Cf. http://en.wikipedia.org/wiki/Equipment_of_the_Syrian_Army)

  11. Les dernières vidéos de T-72 en Syrie semblent montrer qu'ils ont retiré la mitrailleuse anti-aérienne du commandant pour le combat urbain. Probablement car elle était de toute façon peu utile en combat urbain et indiquait clairement la direction dans lequel le chef de char regardait avec ses optiques car elle est solidaire du tourelleau.

  12. Ok mais, ça alourdirait le missile au passage, du coup quel est l'avantage par rapport à une coiffe pyrotechnique bien maitrisé depuis des générations de missiles ?

     

    Par rapport à un système passif, un système pyrotechnique a une durée de vie limité, nécessite des sécurité pour ne pas se déclencher à tort et sa défaillance est critique pour le missile.

  13. J'ai mal du comprendre cette phrase :

     

     

     

    Car tu entends quoi par les renforcer ?

     

    Plus solide pour ne pas se briser dans un choc éventuel avec une coiffe pas trop rigide.

  14. Environ 21  MdC pour nous, et au moins 161 pour les US. Je voulais souligner le fait que déjà en Libye, bien moins défendue que la Syrie, on a joué une partition modeste. Notre stock de SCALP n'est pourtant pas négligeable (450 commandés depuis 1998, bientôt remis à niveau). 

    Je m'interrogeais sur le nombre de munitions stratégiques qui pourraient être engagées cette fois ci. Nous avons des arguments pour pouvoir faire pencher la décision des USA entre une intervention "punition" ou un appui plus décisif (on dispose de quoi aider à couler la marine Syrienne + CdG + FS + complément satellite pour assurer une couverture la plus continue possible + ROEM spatial....). Ca dépendra entre autre du nombre de munition que l'on sera prêt à engager j'imagine. Y aller pour bombarder deux-trois jours pour "sauver" la face de la ligne rouge, c'est uniquement faire du suivisme (dont la ligne rouge n'engageait qu'eux dans ces termes la), et au final, je doute que ça sauvera une crédibilité dont il est pourtant question de préserver dans cette histoire. 

     

    En Libye, je crois que les Rafales de l'Armée de l'air sont intervenues à Benghazi avec des bombes pour stopper des colonnes blindés menaçant les rebelles AVANT premières frappes de MdC. Et celles des premiers jours n'ont pas été si massives que cela. les photos satellites des aérodromes militaires libyens sont loin de montrer des dévastations complètes mais des destructions extrêmement sélectives.

  15. J'ai du mal à le voir. Quel serait l'intérêt de Assad ? Attaquer un pays qui ne lui fait pas la guerre, ce serait abandonner la situation de l'agressé.

     

    Quant à la fermeture du détroit d'Ormuz, c'est la carte la plus forte de l'Iran. La jouera-t-il s'il n'est pas lui-même directement agressé ?

     

    --------------------

     

    Ce qui me fait peur, c'est que justement on fait beaucoup d'hypothèse sur le manque de réaction des autres ...

    C'est comme cela que l'on déclenche une réaction en chaîne.

     

    Imaginons, que ces attaques soient bien le fait des troupes loyalistes par exemple.

    Dans ce cas là, l'attaque chimique était une provocation calculée et donc l'intervention occidentale assumée comme possible.

    Il y aurait donc clairement une volonté de se placer en victime des occidentaux et d'étendre le conflit.

    Le discours Assad prétend être en permanence être aussi victime de Israël car c'est très populaire dans le monde arabe.

    Donc dans ce cas là, la propagation à Israël du conflit pourra être souhaité d'autant que ce pays a déjà fait plusieurs frappes préventives ces dernières années en Syrie ...

    De ce point de vue là, ils ont donc intérêt à continuer les provocations pour attirer Israël puis l'Iran dans le conflit ...

     

    Si on se place du point de vue du complot où ce serait des rebelles à l'origine du gazage, alors on voit bien que ceux-ci désirent également l'extension du conflit. Une propagation à Israël avec la même méthode pourrait donc tout à fait être envisagé en vue de durcir les frappes contre le régime d'Assad. 

     

    Il est difficile de comprendre les états d'esprit de tout le monde dans cette histoire, mais de nombreuses personnes peuvent pensé que leur cause bénéficierait d'une extension du conflit. Au pire, certains sont peut être suffisament désespérés pour penser qu'une extension du conflit pourrait rebattre les cartes en leur faveur.

  16. De toute façon, je rappelle que nous somme ipso facto déjà en guerre avec la Syrie de Assad, sans besoin de déclaration officiel ni de frappe aérienne. Nos dirigeants, sans aucune consultation nationale d'ailleurs, ont appelés officiellement à la rébellion interne et ont reconnu un gouvernement en exil comme légitime. Si ce n'est pas un casus belli, je ne sais pas ce que c'est ...

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  17. Le chimique n'a pas été utilisé à cette échelle jusqu'à présent, à moins que tu ne dispose d'informations supplémentaires. C'était bien ça, la "ligne rouge". La surprise, c'est précisément qu'une telle attaque ait eu lieu.

     

    Mais tu as raison de signaler que nous n'avons personne qui évoque simplement une perspective de sortie "par le haut" : Bachar el Assad a refusé jusqu'à présent tout compromis et toute discussion, une bonne partie de ses oppositions aussi et encore récemment. Les armes vont parler faute de perspectives politiques. Pas bon ça...

     

    Mouais. La notion de ligne rouge a beaucoup évolué dans le temps en réalité ...

     

    Au début, c'était l'utilisation d'armes chimiques point.

    Puis quand les rumeurs d'utilisation (avec vidéos de combat avec masque à gaz à Alep) ont commencé, c'est devenu une utilisation importante d'armes chimiques.

    Puis quand des preuves ont été apportés (Cf. Le Monde) la ligne rouge est devenu une utilisation massive.

    Maintenant, elle est ultimement redéfinie comme étant l'utilisation d'arme chimique contre des civils ...

     

    C'est caractéristique d'un jeu de rôle politique avec excuse pour partir en guerre.

    Les excuses se créent toujours de toute pièce après que les décisions soient prises.

    Vu l'activisme de Fabius et ses déclarations journalières, je pense que la décision est déjà prise ...

    J'espère juste qu'ils ont un plan à long terme et ne font pas juste des réactions de bisounours à court terme aux événements en se laissant porter par l'actualité ...

  18. Aussi forts que des Tachikomas ces engins.

    Faut dire que les K-2 et Challenger 2 en cartons aident bien en même temps :oops:

     

    En carton et incapables surtout.

    Les 2 tanks en embuscade par exemple ne surveillent pas du tout le coin des immeubles de la route devant eux ...

    Normalement, si quelqu'un dépasse même rapidement pour regarder, il va se prendre du 12.7 mm direct ou un obus de 120 mm A TRAVERS le coin de l'immeuble quelques secondes après ...

    Je pense aussi que face à des tirs de fumigènes juste  devant eux, les chars vont faire du tir en aveugle. 

    L'infanterie en ville n’applique aucune des techniques basiques de guerre urbaine en particulier de tir à travers des trous dans les murs et de pose d'obstacles dans les rues et n'envoie surtout pas de grenades sans s'exposer.

  19. Au niveau de la fiabilité du lanceur, il faut tenir compte que le lanceur H-IIA est le successeur direct de la fusée H-II abandonné justement à cause de son manque de fiabilité (2 éches sur 7 lancements). Donc cela se discute si ces tirs devraient être pris en compte dans le calcul de la fiabilité.

     

    Pour le ravitailleur HTV, il faut voir que contrairement à l'ATV européen il ne réalise pas l'amarrage en automatique. C'est le bras de la station disponible sur le dock américain utilisé qui l'attrape et le docke. Donc il ne dispose pas des redondances et des automatismes correspondants à un système pouvant mettre en danger la station orbitale. Cela limite aussi sa masse. De plus, ses moteurs ne peuvent pas être utilisés pour remonter la station orbitale. Il ne peut pas non plus transférer de liquides et sa durée de vie est dune trentaine de jours seulement.

  20. Quand même compliqué ce système de coiffe propulsée à l'éjection ... Je suppose que c'est pour ne pas endommager les surfaces mais je sur surpris qu'il y ait pas plus simple comme solution en renforçant les surfaces par exemple. Cela s’explique peut être par la volonté de porter le missile à des vitesses supersoniques et donc le besoin d'une coiffe très solide.

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