Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Deres

Members
  • Compteur de contenus

    5 584
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    9

Messages posté(e)s par Deres

  1. Pour Claudio Lopez  ;) .

    Image IPB

    Intéressante comme image ...

    Je note la caméra fixé sur le train d'atterrissage ne servant qu'au sol et pour les atterrissages et décollages.

    Je note également que la munition est déployé en dehors de la soute avant son largage ce qui fait qu'elle est capable de se servir de son auto-directeur voire de faire un tir propulsé et pas seulement largué ou éjecté.

    Je note également le petite surface en avant de la soute à bombe pour faciliter je suppose le largage de la munition et/ou de diminuer la pression aérodynamique sur celle-ci.

  2. Il va falloir un pont d'envol diagonal sur la frégate alors ...

    En effet, si un tel appareil décolle en allant vers l'arrière il perd l'avantage de la vitesse de la frégate.

    Je ne parle même pas du problème du vent relatif et des turbulences causées par la superstructure ...

    Les décollages et atterrissages risquent d'être pour le moins casse-gueule !

  3. Je tourne en rond, mais au jour d'aujourd'hui il y a deux grands pays, voisins et en compétition qui nous offrent un magnifique exemple.

    J'ai nommé: l'Inde et la chine.

    Depuis la révolution culturelle, les chinois sont repartis complètement de zéro.

    Et pourtant. pendant que leurs voisins indiens en sont encore à ramer pour le "simple" assemblage de leurs sukhoi, les chinois, eux, fabriquent déjà en série une version entièrement copiée.

    ça serait long de faire la différence entre ces deux pays, mais clairement, entre le pilotage politique de la chose, et les moyens mis en oeuvre, il y a clairement un fossé.

    Quand on sait qu'énormément de pièces de rechanges utilisées dans l'air force sont des contrefaçons venant de chine...

    Ils ont fait un sacré pas en avant.

    La grosse différence entre les développements chinois et indiens, c'est surtout que l'Inde est une grande démocratie. On est donc au courant en détail de tous les échecs, retards, corruption et soucis techniques et commerciaux. Pour les chinois, c'est le black-out total. En dehors des photos, on n'a aucune connaissance des capacités réelles des matériels. En particulier, les rumeurs au sujet de fiabilités lamentables sont persistantes. De plus, les chinois utilisent encore la technique des petits pas. Dans le F-35, tout est complètement nouveau et dernier cri. Les avions chinois sont développés par étape. Les premières versions et les prototypes ont des vieux moteurs, de l'avionique maîtrisé et des radars et contre-mesures de l'ancienne génération. Au lieu de faire un avion moderne et de prévoir une modernisation à mi-vie, ils font un avion qui doit déjà être modernisé au bout de quelques années. A noter que c'était la stratégie originelle prudente de Dassault après-guerre qui ne créait jamais à la fois une nouvelle cellule avec un nouveau moteur. Une telle stratégie demande plus de travail mais est moins risqué. Le coût du travail étant faible en Chine, c'est probablement une stratégie plus adapté chez eux. Les américains sont effectivement peut être un peu trop gourmand en voulant tout tout de suite.

  4. Rares sont les pays qui développent des missiles de croisière navals et rares sont les pays qui les vendent à l'export.En principe, ils préfèrent se garder cette arme de souveraineté et cette capacité de frappe dans la profondeur. Seuls les États-Unis vendent aux RU, 67 TACTOM.Donc 2 pays qui délivrent à distance de sécurité à partir de silos de sous-marins ou tubes lance-torpilles, des TacTOM, en conflit armé haute intensité Irak puis moyenne intensité Libye. Seule, la France aura ensuite en Europe la faculté, maîtrise et développement du MdCN SCALP Naval et de les délivrer à partir de 2014, ensilés dans FREMM (plate-forme de surface navale) puis en 2017, à changement de milieu à partir des tubes 533 de nos SNA Suffren.

    Mais il est vrai que pour soutenir à l'exportation certains produits made in France et pérenniser/préserver/obtenir des accords partenariats, militaires, défenses et géostratégiques avec des pays amis type Brésil, Inde ou Grèce...on pourrait si la Commission le décide, vendre des missiles de croisière naval.J'ai mis Grèce dans la liste parce que celle-ci a déjà des SCALP EG pour ses Mirage 2000.

    Logiquement, le RU devrait devenir à terme un client du MdCN. En effet, ils possèdent déjà la chaîne logistique des storm Shadow et les moyens de calculs de mission autonome. J'ai lu que ce n'était pas le cas pour les tomahawk vendus par les USA pour lesquels ils sont dépendants des données US.

    Perso dans les vidéos du SMX-26, je ne vois pas trop l'intérêt du concept puisque les missions présentés peuvent être faite plus facilement, moins cher et avec moins de risque avec d'autres moyens. L'attaque de navire au port est une mission parfaite pour des SM-39 block-III et des MdCN avec un tir à distance de sécurité alors que le largage de commandos se ferait de très près, risquerait leurs vies et obligerait le sous-marin à rester assez longtemps immobile sur zone. La surveillance du trafic et de la contrebande est beaucoup moins coûteuse et plus efficace pour une drone MALE qui couvre une grande zone. celui-ci peut même détruire l'embarcation rapide si nécessaire et l'attaque du cargo est moins pressé.

  5. Concernant la tourelle canon+mistral, il me semble que j'avais lu sur ce forum même que les missiles supportaient mal les vibrations dues aux tirs canons...donc sur un bâtiment ou la place ne manque pas, j'aurai tendance a dire qu'il vaut peut être mieux des affûts séparés.

    Oui, mais cela oblige à dédoubler les affûts motorisés, les systèmes de visée, les consoles de commandes, les logiciels, ...

    Il doit bien être possible de monter des amortisseurs pour supporter les missiles.

    Les caméras de l'affûts supporte bien les tirs sans trop de vibration donc cela doit être possible ...

    je trouve dommage de développer séparément des affûts canons (Narwhal) et des affûts Mistral (Tétral, Sadral, Simbad RC, ...) alors que finalement le besoin est très similaire. Il serait peut être même possible de monter quelques  =) Mistral sur les affûts de 76 mm  !

  6. Au sujet des Narwhal, ce que je trouve décevant, c'est de ne pas avoir choisi un affût sur lequel aurait été monté quelques Mistral. Quitte à avoir une console de commande et les caméras de désignation, autant les rentabiliser un maximum. Pour pas beaucoup plus cher on aurait eu des affûts 20 mm + 2 Mistral. En les montant sur les BPC, on faisait d'une pierre 2 coups à moindre frais.

  7. Sur internet, on lit qu'un essai de Crotale VT1 à tir vertical a été effectué avec succès en 2008.

    Quelqu'un a des photos ?

    Quelqu'un sait si la portée du missile est beaucoup diminué par le tir vertical à chaud ?

    Quelqu'un a déjà vu le fameux quad-pack de crotale dans un SYLVER A35 autrement qu'en croquis ?

    La proposition aux saoudiens est-elle pour des crotale à lancement vertical ou pour le système existant avec 8 missiles en tourelle ?

    Le radar Herakles peut-il arrêter de tourner pour faire de la désignation multiple par alignement de Crotale dans une direction ?

    Le CAMM anglais est-il prévu en quad-pack SYLVER également ?

  8. Image IPB

    Image IPB

    Image IPB

    Image IPB

    Le filoguidage des torpilles se fait avec du flexible de douche !!! Je vais pouvoir jouer au sous-marin dans ma baignoire !

    C'est quoi l'autre cylindre à l'arrière des torpilles ? Un système de tir de navire ou un système de parachute pour hélicoptère ?

    Je constate que comme dans leurs brochures les nouvelles torpilles WASS sont en composites carbone pour diminuer la masse.

  9. Je doute que la tête du mica supporte facilement l'échauffement, sans éblouir le capteur, du a la vitesse maxi soutenu du Meteor, l'air de rien c'est délicat ces bulles en "verre" pour leur faire tenir une température raisonnable et une très faible émissivité.

    Amuse toi avec ce calculateur pour voir la température sur les bord d'attaque des élément aérodynamique - donc la pointe du missile qui abrite le dome -

    Avec un missile filant M4.5 a 5000m d'altitude en atmosphère standard on arrive a plus de 1000°C ...

    Je pense que le MICA également a une vitesse de pointe relativement élevé et pourtant il y arrive bien. Au départ, le METEOR est aussi accéléré par un booster à poudre. La stato sert à maintenir la vitesse de croisière puis à ré-accélérer dans la phase terminal. De plus, sur un tir longue portée, je crois que les missiles ont généralement une trajectoire balistique les faisant passer à haute altitude. Cela permet aussi d'optimiser la traînée aérodynamique et de mieux gérer son énergie pour la phase terminale.

    Le point le plus important est plutôt sur les diamètres différents des 3 missiles qui font que chacun aura son matériel spécifique. A noter que par contre l'ASRAAM a le même diamètre que le MICA (160 mm). Par contre l'IRIS-T a le diamètre du Sidewinder (127 mm). C'est d'autant plus rageant que les 178 mm correspondent à 7 pouces ...

    Par contre, connaissant les industriels, qui manquent souvent de vision à long terme, je doute qu'il y ait la moindre communauté interne à tous ces matériels. Les interfaces qu'elles soient hardware ou software sont surement différentes entre les différents sous-équipements ...

  10. ce qui m'énerve un peu c'est que nous sommes bien incapable de capitaliser réellement sur ces programmes avec une communauté de matériel permettant de faire des upgrades. Le capteur du métor par exemple est une nouvelle version de la famille des capteurs des MICA et ASTER, mais :

    diamètre du MICA : 160 mm

    diamètre des ASTER : 180 mm

    diamètre du METEOR : 178 mm

    Cela veut donc dire que même si les équipements du missile utilisent les mêmes technologies, ce sont des produits différents. En effet, dans un missile avec des contraintes de volume drastiques, tout rentre au chausse-pieds dans le corps du missile.*

    En utilisant un diamètre commun, il aurait été possible de faire bénéficier les MICA et ASTER d'upgrade à peu de frais.

    C'est d'ailleurs pareil pour les calculateurs, fusées de proximité et charges explosives.

    Il aurait aussi été facile d'avoir un METEOR IR en reprenant directement la tête du MICA-IR.

    Le capteur aurait été utile pour traiter l’obsolescence du MICA.

    Un développement bi-capteur ultérieur aurait bénéficié à la gamme complète de missile ...

    Je ne parle même pas de l'utilisation directe en METEOR-VL avec le même matériel que le MICA-VL.

    A la place on se retrouve avec un missile compatible avec les dimensions de l'AMRAAM ...

    Aucune chance que nous placions un jour une partie du matos du METEOR dans un AMRAAM ...

  11. Ca dépend. Certains ports sont équipés de Lances haute pression et Brosses rotatives manipulées par des plongeurs ou automatiques. C'est de l'entretien de très court terme.

    En effet, les américains passent un enduit goudronneux par dessus les tuiles anéchoïques.

    Pour les enduits, c'est très secret. Pour donner un exemple connu de recherche sur la biochimie : Les chercheurs avaient remarqué que la nacre des coquilles d'huitres ne prenaient pas de fouling. Ils ont donc analysé la nacre et l'animal pour déterminer ce qui stoppait les micro-organismes. Le but étant d'intégrer le principe naturel actif dans un enduit. Cette solution a abouti à une impasse mais cela donne une idée de la variété des pistes de recherches. Le biologique semble prometteur.

    C'est peut être une utilisation possible des drones sous-marin. Le sous-marin pourrait déployer un drone nettoyeur pendant sa patrouille chargé de faire son entretien extérieur progressif. On se rapproche du monde animal ...

  12. Image IPB

    Image IPB

    Pour un avion neuf, les excroissances et bosses nombreuses sont assez surprenantes (sous les ailes, sous le fuselages).

    L'avion a été un peu trop conçu comme un planeur pure avant de se poser la question de placer tous les équipements et armements ...

    On voit aussi nettement sur les photos, le matériaux différents qui entoure toutes les ouvertures du fuselage en plus des indentations de formes. C'est probabblement pour limiter la SER. Il est probable que chacune de ces méthodes a une efficacité sur une bande de fréquence limitée.

  13. L'annulation active du Rafale, on en parle depuis quelque temps.

    Plusieurs indices on declarations vont dans ce sens.

    Alors, il doit bien avoir un petit quelque chose de vrai dans tout ça...

    A mon avis, l'annulation active n'existe pas. C'est très compliqué et la moindre erreur de déphasage reviendrait à amplifier le signal du radar adverse donc à faciliter sa détection.

    Donc mon avis personnel sur la manière d'éviter la détection est de faire du brouillage bruit intelligent.

    La plupart des brouilleurs font du brouillage bruit idiot en émettant du bruit blanc sur la fréquence du radar à brouiller. Si le rapport signal sur bruit est trop faible, on ne peut plus suivre de piste et l'avion est invisible, caché dans le bruit. En s'approchant de la cible, ce rapport augmente et la détection se fait quand même (Burn-through). Par contre, en analysant la puissance du bruit, on peut toujours en déduire la direction du brouilleur même si on perd l'information de distance (Hom-on-Jam). Cela a cependant l'avantage (ou l'inconvénient pour les radars amis) de brouiller tous les radars travaillant sur la fréquence en même temps.

    Donc je pense que SPECTRA (et CARBONE) fait du brouillage bruit avec variation de puissance suivant le scan du radar adverse. La puissance du bruit est adaptée à la puissance estimée de l'écho renvoyé. Grosso modo, le brouilleur crache à fond quand le radar ne pointe pas vers lui et s'arrête quand l'avion est dans la direction du radar. La puissance du signal reçu par le radar adverse est alors quasi constante. Ainsi le burn-through est plus difficile et le hom-on-jam également.

    Il faut aussi savoir que les radars ont aussi souvent une distance minimum de détection. Cela provient soit d'un écart entre son émission et sa réception pour ne pas détecter sa propre émission soit pour les radars au sol de leur pointage limité vers le haut. Donc si on repousse la distance de détection suffisamment bas, cela revient à être invisible.

    A noter que le fait d'être semi-furtif est un atout  pour le brouillage ce qui a toujours été affirmé pour le Rafale. Plus l'écho renvoyé par l'avion est faible, plus il est facile de le dissimuler dans le bruit du brouillage. C'est une philosophie très différente de celle des américains. En effet, ceux-ci utilisent des avions brouilleurs dédiés qui vont faire du brouillage bruit à distance. Il devient alors quasi impossible d'adapter ce brouillage en fonction des avions à protéger. Le seul moyen de jouer sur le rapport signal/bruit est alors d'être le plus furtif possible.

    • J'aime (+1) 1
  14. Je ne savais pas qu'il tournait si vite l'Herakles

    ça correspond à un mode de fonctionnement particulier ou c'est nominal ?

    Je crois que cette vitesse de rotation n'a rien d'exceptionnel (1 ou 2 tours par secondes).

    Ce qui est inhabituel, c'est que ce radar n'est pas monté sous un radôme.

    C'est ce qui est fait habituellement pour les radars à rotation rapide et à grande antenne pour diminuer les efforts venant de la prise au vent d'autant plus variable que le radar tourne.

  15. On apprend par exemple que l'Exocet doit etre remis a zero tous les 12-15ans. Et qui'il a une portee de "jusqu'a 200km" (et non 180km)

    Avec un turbo-réacteur, la portée du missile va dépendre de la température. Les turbo-réacteurs sont plus efficaces aux basse températures. C'est pour cela que les avions ont besoins de pistes plus longues sous les tropiques.

  16. a priori le tir vertical d'un missile AN est pénalisant car tu perds du temps, de l'énergie et du "carburant" à abaisser la trajectoire.. Autant tirer de suite à l'horizontale

    Je crois que le principal défaut est plutôt que le missile plus haut lors du tir peut être détecté de plus loin. Donc un adversaire sous l'horizon pourrait deviner la position de la frégate en détectant brièvement le missile à son apogée de lancement. A mon avis, c'était plus un problème autrefois quand on comptait sur le radar de la frégate pour détecter la cible et que les exocet avaient des portées faibles du même ordre que la portée des radars. Maintenant, le concept est plutôt de faire une désignation de la cible par l'hélicoptère de bord ou un autre moyen.

    Sinon, l'énergie du tir vertical peut être récupéré lors de la descente du missile. Il suffit de repousser l'allumage du moteur de croisière. C'est d'autant plus vrai maintenant que le missile a un turbo-réacteur dont on peut à priori baisser la puissance.

  17. Pour avoir une vitesse de raprochement égale à celle du sol.

    Pour avoir une vitesse de raprochement nulle, le moyen le plus simple est de voller dans la meme direction/sens, et a la meme vitesse ;)

    Effectivement. le radar Doppler retire les réflections venant du sol en retirant les échos venant du sol donc avec une vitesse radiale nulle.

    J'avais lu quelque part que les F15 américains détectaient les voitures sur les autoroutes allemandes car sans limitation de vitesse certaines dépassaient le seuil de la fenêtre doppler.

  18. Un similaire ASROC MU90 cela existe déjà sur étagère depuis 10 ans et en Europe avec MBDA Italia.C'est le MILAS missile porte-torpille embarqué dans les FREMM ASM Italiennes, associant le corps et la propulsion du missile Teseo/Otomat Mk2 AN dans lequel est intégré la MU90.Par contre c'est tiré depuis la rampe incliné.Depuis MALAFON, la France a abandonné ce projet.

    8 Exocet ensilés veulent dire 8 cellules supplémentaires ou alors on fait l'impasse sur l'emport SCALP Naval ou 8 Aster en moins.Parce que la FREMM ASM, ce sont 32 cellules....

    Le Milas m'a l'air d'être une solution bâtarde complexe et peu pratique. Cela te coûte le prix d'un Otomat (hors radar et charge explosive) plus une torpille. Cela te prend la place d'un missile anti-navire. En plus, avec les propulseurs latéraux, le missile est très large et ne tiendrait surement pas dans un SYLVER. Pour un tir vertical, il faudrait se servir du calculateur de la torpille pour contrôler le tout et éviter d'avoir 2 calculateurs+ centrales intertielles dans le bouzin ... L'intérêt de ce genre de missile, même sans drone est que tes hélicoptères anti-sous-marins n'ont pas à balader des torpilles pendant leurs patrouilles (300 ou 600 kg pour 2). Cela augmente leur autonomie et je suppose que le portage use prématurément les torpilles également.

    On a toujours parlé de la possibilité d'une rangée de SYLVER supplémentaire sur les FREMM. Cela donnerait ma possibilité d'y mettre 8 exocet et 8 ASROC-MU90. C'est certain qu'ils ont l'air d'avoir pris l'espace avec autre chose, ce qui est bien dommage ...

    Il devrait aussi être possible de développer des SYLVER à surface plane qui pourrait être mis sous la plate-forme hélicoptère.

    Avec des lanceurs horizontaux déployables proposés par DCNS, tu pourrais aussi mettre les exocets ailleurs. Autour du canon à l'avant par exemple ou sous la plate-forme hélicoptère. Et cela permettrait de faire encore du tir à plat.

    C'est un fait bien connu que la Royale a des navires sous-armés. J'ai cru comprendre que la Marine préfère avoir plus de plateforme que des plate-formes sur-armés pour optimiser ses moyens. En cas de besoin géopolitique à long terme, il serait possible de mettre plus d'armement sur des bateaux existants ... C'est plus long de construire des bateaux que de poser des missiles dessus. Ceci dit, on se retrouve avec des FLF qui ont au final très peu de capacités et ne seront jamais modernisés réellement.

  19. Effectivement, les sources précises sont rares ...

    Si tu veux éviter le dogfight, après tir d'un (ou deux) missiles BVR, le tireur va chercher à mettre la cible vers le bord de sa couverture radar. Avec un radar mécanique qui peut voir à 90° sur le côté, tu tournera presque autour de la cible. De ce point de vue là, les radars AESA non braquable sont moins performant pour cette tactique. Tu peux donc préserver ta vitesse sans te rapprocher de ton adversaire.

    Pour un missile actif qui a juste besoin d'un recalage a mi-course, il est théoriquement aussi possible de faire demi-tour, puis de refaire face uniquement pour le recalage et l'interception elle même. Mais vu la vitesse des missiles, cela risque d'être un peu court ...

    Avec le link 16, il doit être possible de travailler en binôme hunter-killer avec un attaquant qui s'approche radar éteint, tire et fait demi-tour pendant que son ailier surveille de plus loin au radar et lui transmet la situation tactique et prend ensuite en compte le recalage des missiles.

    Il est aussi probable que des ailiers se sépare pour attaquer suivant des angles différents. En effet, les radars (surtout mécaniques) ne peuvent pas surveiller tout leur champ en même temps. L'un des deux pourrait ne pas être repéré et celui qui est repéré servir de chèvre pendant l'attaque de l'autre.

    Pour échapper aux missiles, une des tactiques est de voler bas pour obliger l'adversaire à utiliser le mode doppler. Quand tu détectes que tu es acquis par un radar tu vires à 90° de sa direction pour avoir une vitesse de rapprochement nulle qui lui fait perdre son acquisition.

  20. Vu le contexte budgétaire un tel développement, non prioritaire et non demandé par les marins jusqu'ici, ne sera pas lancé avant au mieux 2020-2022 

    Oui, on coupe les budgets développement et après on dit que la solution au chômage c'est l'innovation ... Chercher l'erreur ...

  21. FREMM et sa petite soeur...

    Sur ces maquettes, la FREMM n'a pas l'air d'avoir d'ailerons stabilisateurs (anti-roulis ?) alors que sa petite soeur en a.

    Quelqu'un peut confirmer ou c'est juste les maquettes ?

  22. Oui, en ces temps de morosité ambiante dans le secteur militaro-industriel en France et en Europe, le dynamisme de DCNS fait plaisir à voir

    Quand tu fais des recherches internet sur ces sous-marin (SMX-26, 25, 24, 23, ...) tu tombes en partie chaque année sur une offre de stage pour travailler dessus.

    Je crains donc que ces études ne mobilisent pas vraiment des investissements très importants de la part de DCNS ...

    Mais bon, à mon avis c'est une forme de publicité rentable  pour faire le buzz dans les news militaire.

    En plus, cela doit faire plaisir aux équipes de voir de nouveaux produits même imaginaire dans un monde où les choses évolue très lentement.

  23. en tout cas c'est déjà des bon avancements pour le nouveau livre blanc car ils ont l'aire de très bien comprendre l'utilité de la mn et c'est peut être elle qui va avoir le plus gros budget  =)

    Par contre, plus besoin d'EDA-R supplémentaire puisque rien n'est prévu pour remplacer les véhicules de l'armée de terre vieux de 40 ans ...

    On va donc pouvoir revendre les BPC au passage.

    Une belle économie en prespective pour le budget 2014 !

×
×
  • Créer...