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Messages posté(e)s par Deres

  1. il y a une heure, MoX a dit :

    Intéressante la séquence actuelle. Bruissements de mains tendues, de "fenêtre de tir pour la paix", venant de la part de l'occident au sens large, et de l'Ukraine (VZ) en particulier.

    Je ne sais pas d'où tu tires cela.

    Zelenky parle effectivement de "paix" mais avec comme base le retrait complet des russes y compris de la Crimée. Sans parler du fait que les ukrainiens y ajoutent la notion de poursuite pour crimes contre l'humanité et du paiement de réparations complètes par les russes votés à l'ONU hier. Il a même précise qu'il n'y aurait jamais de "Minsk 3". Cela ressemble plus à la reddition inconditionnelle de l'Allemagne après la prise de Berlin qu'à une négociation ...

    La secrétaire d'Etat au Trésor américain a tout juste déclaré que même si il y a une paix, les sanctions économiques contre la Russie resteront en place sur le long terme (https://archive.ph/D0X5f). C'est bien au passage de consulter ses "alliées" sur le sujet !

    Je ne vois donc pas comment les russes pourraient accepter cela, si il n'y a pas des M1 Abrams dans la cour du Kremiln.

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  2. Il y a 13 heures, hadriel a dit :

    Un Mica IIR NG avec le bon traitement d'image serait intéressant contre des cibles au sol en autodéfense, si les bandes de l'imageur permettent d'avoir un minimum de contraste. Le NG est donné pour 40km de portée en tir vitesse 0 altitude 0 donc en TBA c'est suffisant, et en HA on doit pouvoir tâtonner la centaine de km.

    La portée d'un missile air-air, cela tient compte du fait que la cible est en mouvement, voir manœuvre activement. La portée horizontale balistique d'un MICA tiré en altitude à Mach 1 contre une cible immobile au sol sera bien plus grande que cela malgré un pain de poudre non optimisé pour cela car optimisé pour une combustion rapide donnant une très forte accélération ou une capacité d'ascension très forte. L'important est que le missile reste supersonique sur la fin de trajectoire je pense, ce qui doit être facile ne forte descente vu la faible maître couple.

  3. En tout cas, ce qui est certain, c'est que le METEOR est un missile que nous avons acheté en nombre très limité par rapport au MICA (plus d'une centaine contre plus d'un millier soit moins d'un par Rafale en ligne !). Cela provient probablement de son prix et de sa dépendance à l'étranger. Je pense que si la France se lançait dans le développement d'un missile SEAD au lieu de faire un achat sur étagère "comme tout le monde", ce ne serait donc pas dans ce missile que nous investirions, à la fois pour des raisons financières et pour des raisons industrielles. D'ailleurs, les allemands veulent développer un EF de guerre électronique et ne veulent pourtant pas développer un missile SEAD européen ou allemand. Ils ne cherchent même pas de coopération européenne ou d'indépendance nationale pour les pods de brouillage en partant directement sur de la production sous licence de matériel israéliens sur étagère (avec le pipeau qu'ils vont ajouter un AI software de la mort qui tue dedans donc que ce sera innovant et plus mieux ...).

  4. Le MICA et le METEOR, ce n'est pas le même prix, on peut lire par endroit un facteur 4. Donc ce serait probablement pareil pour la version SEAD.

    Un METEOR SEAD, ne pas oublier que ce serait un missile largement plus allemand que français, donc avec les mêmes soucis qu'un missile ITAR ou américain. Et il faudrait surement l'accord du consortium complet pour le développer avec renégociation des parts ...

    L'allonge du MICA pourrait facilement être améliorer en changeant le pain de poudre qui est actuellement conçu pour une combustion très rapide avec une très forte accélération et vitesse. Un missile SEAD n'a pas besoin d'accélérer à Mach 4 ou de monter de 10 000 m pour faire une interception. Il est donc tout à fait possible de diminuer ou de supprimer l"étoilage du pain de poudre et d'utiliser une poudre à combustion plus lente pour limiter la vitesse du missile à mach 2 en vol horizontal. 

    Si on laisse un capteur IR sur le MICA, la précision fera que la charge du missile plus son énergie cinétique peut être suffisante pour détruire une cible sans avoir une charge 4 ou 5 fois plus grande.

     

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  5. Cela a quand même du sens pour deux raisons d'avoir un MICA-SEAD malgré ses évidentes faiblesses techniques :

    - avoir un missile SEAD non-ITAR à vendre avec le Rafale dans un pack non-ITAR. C'est quand même l'atout numéro 1 du Rafale , ne l'oublions pas.

    - avoir un missile de production nationale ne dépendant pas de l'étranger si on a un gros besoin urgent. En cas de guerre, tout le monde demandera le même matériel en urgence à l'Oncle Sam pour compléter ses stocks se vidant à vitesse grand V, qui risque de ne fournir que ses chouchous en premier ...

    Ensuite, il faut voir que le SEAD est une mission très technique pour les têtes de détection et les connaissances en guerre électronique. Il n'est pas certain que les HARM vendus par les USA soit ce qui se fait de mieux, en particulier face aux menaces modernes. Il n'est pas évident non plus que les USA nous laisserait développer une interaction fine avec SPECTRA en vol.

  6. Le 11/11/2022 à 15:09, Ian_D3F a dit :

    En plus de ça, le MICA pèse moins de 120kg, même en optimisant à fond on manquera de budgets volume et masse (3,1m de longueur et 160mm de diamètre vs. 4,15m et 300mm pour l'AARGM-ER).

    Bien entendu qu'un MICA ne fait pas la même chose qu'un missile 3 ou 4 fois plus grand et hyper-spécialisé. La question serait de savoir si il ferait une part suffisamment importante de la mission SEAD en tenant compte de l'avantage de modularité et des faibles couts de développement et d'usage par rapport à une solution dédiée. Sachant en plus qu'une solution dédiée pour le Rafale serait plus que probablement franco-française vu que tout nos partenaires européens nous diront qu'on n'a qu'à acheter des HARM sur étagère. Donc on ne pourra de toute façon probablement pas se la permettre. Une logique raisonnable est donc de choisir entre une solution externe à base de HARM sur étagère (avec les problèmes d'export associés) et une solution interne raisonnable donc réutilisant au maximum l'existant pour en diminuer le coût global.

  7. Le sujet, ce n'est pas le premier étage et les boosters qui ont des trajectoires très prévisibles et reviennent très très vite sur terre ... Pour tous els alnceurs.

    Le problème vient des étages supérieurs qui peuvent être satellisé. Il y deux précautions différentes à prendre normalement. La première est de les mettre sur des orbites contrôlés pour faire un retour non aléatoire. La seconde est de les sécuriser en vidant le carburant et la pressurisation car sinon il y a un risque d'explosion/désintégration de l'étage qui rend justement la rentrée aléatoire. 

  8. il y a 29 minutes, jean-françois a dit :

    sur le post sur les IRIS-T:

    ils ont fourni les munitions pour abattre 1000 drones ?

    A ma connaissance, il n'y a aucun chiffre de nombre de missile livré pour la batterie actuelle et les 3 futures. 

    Le système utilise des missiles spécifiques donc à priori le stock assez important d'IRIS-T de la Luftwaffe et des autres utilisateurs ne peut pas être utilisé.

    La liste des utilisateurs actuel n'est pas très clair. La Suède aurait un nombre très limité de batterie. La Norvège et l'Egypte l'aurait commandé mais les systèmes ne sont probablement pas en service. L'Allemagne ne l'aurait pas commandé. L'origine exacte des batteries livrés n'a pas été dévoilé à ma connaissance.

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  9. Pourquoi livrer des F16 aux ukrainiens ? La situation actuelle c'est une supériorité aérienne russe au niveau du front via les SAM et les avions. L'aviation ukrainienne n'y intervient qu'à très basse altitude. Sauf à livrer des F16 dernier cris en quantité avec AMRAAM et radars actifs, ce dont je doute très fort, pour renverser cette situation les avions livrés vont se retrouver à faire les même missions à très basse altitude avec bombes non guidés que les avions ukrainiens restants. Et avec le même taux de pertes. Pour faire ce travail de soutien du front, les occidentaux ont livré en quantité de l'artillerie tube et roquette qui a l'air de faire le taf. Et ce sans risque de perte de prestige forte pour le matériel avec images des carcasses brulés tombé au niveau de la ligne de front.

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  10. Il y a 17 heures, Eau tarie a dit :

    Tiens, si ya des experts EM / SER

    Les passerelles couvertes comme sur la maquette de salon,

    c'est pas une énorme fabrique à point chaud pour la SER du navire ?

    Le plafond est probablement en matériaux composites transparents aux ondes radars. Cela ne ferait donc pas une cavité qui rayonnerait en partie vers l'émetteur. Avec les méthodes actuelles qui doivent faire une modélisation fine des navires, il y a peu de chance d'avoir oublié un point chaud majeur.

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  11. il y a une heure, LePetitCharles a dit :

    Au delà de la blague, ma question est indirectement de savoir si une FDA ou une FREMM DA est opérationnelle (en terme de D"S"A) au port.

    Peut être y a t il des limitations en termes d'énergie, de rayonnement électromagnétique qui l'empêche d'être à 100%.

    Ou au contraire on peut considérer (et intégrer au réseau) une FDA à Toulon comme un SAMPT capable de couvrir Marseille et ses approches.

    Le souci ce sera surtout les masques et réflexions venant des bâtiments du port et du relief alentour si la frégate est au port. Les radars marchent en vue direct donc préfèrent les vues dégagés et en hauteur. Et le largage du booster ASTER en ville, c'est pas terrible ... Donc un petit éloignement de la rade améliorera très fortement son efficacité.

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  12. il y a 33 minutes, Akhilleus a dit :

    Ils ont développé toute une gamme de GE visiblement efficace (peut etre trop si ils brouillent leurs propres forces) et dans la doctrine exPAVA-russe, les SAM moyens peuvent etre traités par des LRM longue portée. On a eu des cas en Ukraine

    L'imbrication des forces dans le nord de l'Ukraine au début du conflit ne devait pas aider. Maintenant, les ukrainiens s'appuient beaucoup sur Starlink (plus de 10 000 équipements) pour leurs communications qui avec ses antennes actives directionnelles au sol et dans l'espace est probablement beaucoup moins vulnérable au brouillage. 

  13. il y a 6 minutes, Vince88370 a dit :

    Une munition rg7 fait 2.6 kg et c'est donné pour pénètrer 500 mm de RHA. Sachant qu'un drone Lancet de se que l'on sait c'est  3 kg d'explosif HE. Sa doit pouvoir pénétrer un krab qui à le châssis du K9 donc 190 mm de RHA

     

    Je doute que le chassis du Krab ait un blindage aussi important donc aussi lourd. Les obusiers automoteurs, c'est généralement protégé contre les éclats seulement. J'imagine plutôt 19 mm que 19 cm de blindage ...

  14. D'autant plus que le polyvalence du Rafale est une des solutions permettant de limiter les couts du matériel militaire, mais il y en a d'autre. Le H160M cherche la polyvalence ET l'utilisation d'une base d'appareil civil qui est aussi une solution souvent très intéressante. Le principal souci de l'A400M est je pense d'avoir un moteur dédié par exemple. Cela fait à la fois un gros cout de développement et un faible amortissement sur une petite série. 

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  15. Pour le SEAD a court terme, on pourrait envisager une utilisation du MICA-NG IR avec seulement une évolution software. On lui donne au moment du tir la position relative du radar via SPECTRA ou base de donnée. Il s'y dirige via sa centrale inertielle (pas de GNSS je pense). Il fait l'acquisition du radar avec son imageur IR matriciel avec un logiciel de reconnaissance d'image en phase terminale. La charge est un peu limite mais vu qu'il va arriver en supersonique, si il fait un  impact direct, cela délivrera pas mal d'énergie. L'avantage serait d'utiliser un missile existant avec uniquement du software et des essais à faire. Pas besoin d'industrialiser un nouveau missile, ni de faire des essais de séparation, ni d'acquérir de nouveaux matériels de soutien.

    Et dans un deuxième temps, on pourrait envisager une version dédié du MICA avec un charge un peu plus grosse, un GNSS, une charge de poudre mieux adaptée et un auto-directeur dédié.

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  16. Le Mistral doit être verrouillé sur la cible avant le tir et un tir vertical diminuerait fortement sa dynamique. Il n'est donc pas conçu pour cette utilisation. Par contre, en mettre deux sur les Narval, cela aurait du sens.

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  17. Il y a 1 heure, Ian_D3F a dit :

    C'est ce que font tous les missiles modernes. Même pour des tirs sur des cibles hautes d'ailleurs, il y a toujours moyen de lober à 65 000 pieds pour une cible évoluant à 35 000.

    A très haute altitude, la maniabilité des missiles est limitée quand même car elle se fait via l'aérodynamique donc leur trajectoire doit pas mal anticiper la descente je pense. Le MICA avec ses ailes allongés a surement un avantage de ce point de vue là.

    Il y a 2 heures, g4lly a dit :

    Il suffit de former une trajectoire balistique lobée pour régler le problème ... le missile arrivant sur sa cible à la vertical.

    Une arrivée verticale pose un problème pour le guidage radar actif. Tu as alors besoin du radar doppler car tu as nécessairement le sol en fond et malheureusement un avion volant horizontalement donc perpendiculairement au missile, tu n'auras que peu d'effet doppler.

  18. Les drones légers en mer, il faut relativiser. Le vent souffle beaucoup plus au large qu'à basse altitude dans les terres donc cela créera des asymétries très importantes dans les vitesse de ces drones et leur portée en cas de vent de face. Sans parler de l'effet des turbulences. Et la vitesse des navires de guerre n'est pas négligeable, jusqu'à 50 km/h, par rapport à la vitesse des drones. Donc un drone volant à 150 km/h chassant une frégate s'éloignant à 50 km/h face à un vent de 50 km/h, cela divise la portée du drone par 3 et il ne s'approchera en vitesse relative qu'à 50 km/h. 

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  19. Il y a clairement des exceptions mais je pense que la plupart des informations sur Poutine ou le Kremlin qui passent dans les médias grand public sont justement d'un niveau très bas. Genre cancer de Poutine, ses analyses psychologiques innombrables ou les "fuites" persistantes des conseils secrets défense du Kremlin.

    Il y a 15 heures, olivier lsb a dit :

     

     

    A voir si les visites sont en cours, mais il me semble que la propagande russe sur les "bombes sales" parlait de 4 sites, pas de 3. En soi, cela semble d'ailleurs bizarre comme affirmation car j'imagine que pour la petite série nécessaire, il y aurait un unique site de production ... Après, c'est de toute façon une pure guerre de propagande entre les deux partis car je ne suis pas certain qu'une visite de l'IAEA soit capable de détecter quelque chose vu qu'elle est annoncée à l'avance et se déroule sur des sites maniant de base des produits radioactifs.

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  20. Sur ce véhicule, il était quand même très étonnant qu'un frein de bouche n'avait pas été ajouté. Cela sous-entendait surement qu'ils ne comptaient pas tirer souvent des munitions antichar pleine puissance avec mais juste avoir la possibilité de la faire en cas de besoin. Et bénéficier le reste du temps de la compatibilité avec le canon de 125 mm donc de ses munitions moins puissantes très répandues (dot des missiles) plutôt que d'avoir une micro production dédiée plus couteuse.

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