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Messages posté(e)s par Berezech
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- C’est un message populaire.
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il y a 1 minute, Skw a dit :Mais, c'est évident. Cela aura un impact très lourd sur l'économie mondiale. Et si, au nom de l'effort de guerre économique, cela peut amener à repenser l'économie sur des bases plus solidaires plutôt que sur une stricte logique d'enrichissement personnel qui deviendrait insoutenable et amorale en ces temps troubles, cela n'aurait peut-être pas forcément que du mauvais. J'écris cela d'ailleurs sans vraiment croire à la réalisation de cette hypothèse. En ce qui concerne les pénuries de matière première, ce sera au moins une préparation aux crises environnementales majeures et qui ne cesseront de s'accentuer. Autrement dit, je me demande si l'on ne se contraint pas à travers la guerre économique à ce que nous aurions plus ou moins été contraint naturellement d'ici deux décennies.
Par analogie, les chocs pétroliers des années 70 avaient poussé les européens à un effort d'investissement et de R&D conséquent pour moderniser l'outil productif.
Faut il encore convaincre les élites néo-libérales qui ont culturellement préféré construire un cadre et sponsorisé le privé plutôt que de penser les besoins collectifs, de la nécessité de s'aligner en terme concret sur la Chine et les USA dans la planification, la politique industrielle et la gestion de l'innovation. Certes la crise est douloureuse, mais c'est une bonne opportunité de faire ce qui devait être fait depuis 30 ans : une zone économique européenne avec un budget conséquent et des mécanismes internes de redistribution évitant qu'un Etat ne mène une politique mercantiliste au détriment des autres. Je pense d'ailleurs que Kohl et Mitterrand espéraient une telle crise quand ils ont construit une zone monétaire sans ce qui aurait dû aller avec.
Reste l'addition des petits égoïsmes nationaux, mais la nécessité est grande faiseuse de solutions.-
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il y a 4 minutes, Gran Capitan a dit :
Autant de temps pour les livraisons d'armes aux ukrainiens ?
Autant de temps pour qu'elles aient un impact sur les opérations.
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- Je fais comme Deng Xiao Ping en Chine. Du communisme économique instruit des avantages du capitalisme.
- J'utilise mon avantage comparatif (une partie de la population gênante travaille gratuitement), puis je remonte les filières industrielles en accumulant comme un forcené du capital monétaire, scientifique, fixe et humain, j'exporte ma déflation vers l'étranger en vendant des chemisettes, puis en remontant jusqu'au réacteurs nucléaires et au programme spatial. Je m'assure que ma jeunesse est bien éduquée, pas trop mal nourrie, et je l'envoie étudier un peu partout encadré par de gentils accompagnateurs des services de renseignement. Je mets mes juristes au travail pour imposer des conditions favorables aux capitaux étrangers mais avec l'obligation d'avoir des partenaires locaux.
- j'investis les marchés étrangers à coup de capitaux versus le contrôle de leur économie et de leurs matières premières.
- Je fais pas la guerre mais j'y pense tous les jours en me rasant. (sauf la moustache, pour donner un signal clair à tout le monde qu'on est en dictature).
- Une fois que j'ai l'économie et la science qui vont bien je fais mon petit build up militaire sans faire le malin, tout en me faisant le champion de l'émancipation des femmes, des énergies renouvelables et des petits lapins.
- J'organise un défilé avec des portraits de ma moustache tous les ans, les petites filles lancent des fleurs, les veuves des vétérans pleurent, toute la rangée de troufion regarde vers la tribune à 90° d'un air viril et martial. C'est ridicule mais faut maintenir les traditions.
- Je gère les matières premières du monde en cartel ou en monopole. Le reste de l'économie productive aussi. Je me débrouille pour empêcher les capitaux de tous filer en occident.
- Je meure avant d'avoir réalisé la restauration du grand empire du Merdistan mais mes petits enfants verront ce jour, peut être, si les occidentaux n'ont pas fait sauter la planète ou que les générations éduquées à l'étranger ne m'ont pas fait crever avec le virus de la démocratie.
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Je me réveille de mon rêve et je me rappelle que je suis mort dans les 6 premiers mois, bien avant tous ces plans à long terme plus censé que mes conneries expansionnistes militaristes.-
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il y a 7 minutes, Fusilier a dit :
La question est pour quel intérêt stratégique ou tactique. Certes couper la frontière avec la Pologne... Trop disperser ses forces, sans un objectif clair...
A mon avis, mais je suis marin et pas terrien, cela ressemble à une réserve de couverture et cela suffit à immobiliser les troupes UKR du coin.
Je cite Goya :
CitationOuest : toujours en attente, mais 38e brigade d’assaut aérien identifiée à l’extrême Ouest Biélorussie, en plus de la 38e A+ éléments biélorusses à Stolin. La probabilité d’une nouvelle attaque à grande vitesse dans l’Ouest ukrainien afin d’isoler le pays augmente fortement.
Par ailleurs si les russes veulent raccourcir le conflit ils doivent rapidement couper les approvisionnements des ukrainiens à l'ouest.
En réponse à une question dans ses coms qui demandait combien de temps il faudrait aux armements occidentaux pour arriver en ligne, il répondait qu'il y aurait un impact tactique d'ici une quinzaine.-
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il y a 3 minutes, vince24 a dit :
Oui mais cette zone n’est carrément pas propice aux grands raids. Très peu ou pas de routes, beaucoup d’eau. Risqué.
Je le redis, je suis aller regarder la carte, et les images sur google map. La route est correcte sur l'axe Stoline-Rivne (pour une route ukrainienne, ça arrive d'avoir des nids de poule sur les autoroutes en Ukraine), le paysage ouvert, les coupures d'eau mineures, et surtout hormis d'éventuelles milices locales et quelques petites unités territoriales, je doute que la zone soit tout simplement défendue. Les ukrainiens n'avaient même pas garni Kiev en croyant que les russes n'oseraient pas attaquer à travers la Biélorussie.
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Point quotidien de Michel Goya :
CitationPoint de situation des opérations en Ukraine 1er mars 0945 J+5
Impression générale : ralentissement net des opérations et transition des efforts russes sur la tenue des zones prises et la conquête des bastions urbains : Kiev, Kharkov, Marioupol. Ma perception de l’évolution de la situation évolue fortement.J’estimais initialement la durée des opérations majeures (« des drapeaux russes sur toutes les grandes villes ») à 3 semaines. Je pense désormais que cela peut durer beaucoup plus longtemps.
La situation prend une tournure syrienne de longues opérations de conquête urbaine avec peut-être une accélération forte des mouvements après la prise de Kiev et/ou Kharkiv.
Situation Dispute du ciel : la sous-efficacité des forces aériennes russes fait partie des éléments surprenants du conflit. On est loin malgré l’expérience syrienne de la précision, de la souplesse et des capacités de coordination interarmées des forces aériennes occidentales.
Cela a laissé une petite place pour des petites (attaques ?) aériennes ou anti-aériennes ukrainiennes limitées mais efficaces. Alors que les opérations sont moins fluides et plus méthodiques, l’emploi de la force aérienne russe planifiée s’accroit, en particulier dans les opérations urbaines.
Zone Kiev : Les opérations à Kiev restent encore limitées mais montent en puissance. Les tentatives de pénétration par infanterie légère ou sous-GTIA par l’Ouest ont été repoussés. Les frappes sur la ville et les tentatives de pénétration vont augmenter progressivement.
Si la détermination ukrainienne est évidente, la densité des forces est inconnue (de moi) pour pouvoir anticiper une durée probable, mais désormais longue, des opérations de conquête des 800 km2 de la ville,
Zone Nord-Est : les efforts de la 1ère ABG avec aussi des unités de la 6e A se concentrent sur Kharkov où la puissance de frappe est désormais utilisée assez massivement, avec peut-être déjà l’emploi de munitions thermobariques.
Zone Sud-Est : progression ralentie. Préparation de l’investissement de Marioupol et de l’attaque contre Marioupol et Zaporojie.
Zone Sud-Ouest : combats importants dans la région Kherson-Mikolaeiv. Progressions et reculs ponctuels de part et d’autre. Identification de la 22e A en Crimée, peut-être pour prendre en compte et renforcer ce secteur.
Ouest : toujours en attente, mais 38e brigade d’assaut aérien identifiée à l’extrême Ouest Biélorussie, en plus de la 38e A+ éléments biélorusses à Stolin. La probabilité d’une nouvelle attaque à grande vitesse dans l’Ouest ukrainien afin d’isoler le pays augmente fortement.
Remarques : L’usure des « matériels majeurs » (véhicules de combat, pièces d’artillerie, aéronefs) est importante. Au rythme actuel des pertes russes estimées, l’armée de Terre française n’aurait plus aucun équipement majeur au bout de 40 jours.
Si les pertes ukrainiennes sont inférieures, elles sont également sensibles (moitié- 2/3 des pertes russes) et moins renouvelables que les russes. Compte tenu également des ressources logistiques critiques (carburant + obus), l’armée régulière a un potentiel d’environ deux mois.
Le point critique russe est la faiblesse numérique et qualitative de l’infanterie motorisée débarquée. Tentative de compensation par suremploi des forces légères de qualité (parachutistes, infanterie navale, forces spéciales)
l’adjonction de forces supplétives (brigades tchétchène, daghestanais, mercenaires) plus « guerrières ». Des deux côtés, les forces prennent un tour plus irrégulier.
= Trois innovations en cours que la France a raté : les drones armés low cost, une infanterie nombreuse et de grande qualité, la coopération avec des forces irrégulières et privées. FIN
Je me note surtout les deux derniers points : les drones low cost et l'infanterie.
Sinon il apparaît clairement que ça va frapper à l'ouest. Je viens de regarder la carte, à travers les anciens marais du Pripiet de Stoline à Rivne il y a un boulevard avec seulement des coupures d'eau mineures.
Les forces aéroportées pour un raid dans la profondeur à l'extrême ouest ?-
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La carte postée hier soir par Akhilleus est plus à jour que celles ci-dessus (notamment avec l'encerclement de Mariupol).
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il y a 4 minutes, Akhilleus a dit :
Je ne connais pas la compétence de l'infanterie navale russe en zone lagunaire
A mon avis ils vont servir à terminer Odessa et/ou la partie ukrainienne qui est sous la Transniestrie
Je suis en train de scruter la carte depuis 1/4 d'heure justement. En Bessarabie je ne vois qu'un seul port notable, Bilgorod / Cetatea Alba, qui est au fond d'une lagune. ça paraît dangereux pour une opé amphibie. Et aucun aérodrome majeur permettant de ravitailler sérieusement. Par ailleurs vu le nombre d'avion de surveillanec Otan pas loin je ne parierai pas sur la surprise.
Par ailleurs la Transniestrie est mal placée pour aider (et à ma connaissance, en tout cas d'après ce que j'ai lu avant le début des opés il n'y a qu'un seul BCT russe positionné en Transniestrie. -
il y a 9 minutes, Akhilleus a dit :
Et pourtant il y'a encore tout un groupe d'amphib en bas qui attend
Qui attend quoi d'ailleurs, mystère
Les russes sont spécialistes des offensives en cascade et à tiroir. J'imagine qu'il attend que les opés précédentes aient fait effet. Ou alors les russes craignaient que les ukrainiens ne détonnent avec succès les ponts sur le Dniepr le 1er jour et se gardait l'option d'un assaut amphibie sur Odessa ? J'imagine qu'au minimum ils fixent des unités ukrainiennes autour d'Odessa. Et si ces unités sont appelées ailleurs ...
A priori si les ukrainiens à l'est veulent se replier c'est maintenant, pas dans une semaine. Mais je pense qu'ils savent aussi ce qui les attend sur leur route de repli. Politiquement j'imagine que c'était chaud d'abandonner l'est sans combat.
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il y a 22 minutes, Coriace a dit :
Si les Russes tiennent (ou encerclent) Kiev et Dniepr (la ville) ça semble cuit pour l'Est de l'Ukraine. Etonnament il ne semble pas y avoir de pointes en direction de Dnipro. Après je dis uniquement ça sur carte.
Assez notable, les Russes ont pris et élargis leur tenue sur le canal Dniepr / Crimée et semblent avoir désenclavé la Crimée
Les grandes villes sur le cours du Dniepr sont le centre de gravité de la résistance ukrainienne, j'imagine qu'elles doivent être correctement défendues si les ukrainiens sont pas branques et ont parié sur une défense en profondeur par môles. Les pointes russes cherchent les endroits ou il y a peu de résistance. Par ailleurs éliminer l'armée ukrainienne à l'est avant de s'attaquer à ces môles plus difficiles me paraît plus efficace.
Ce qui me questionne depuis le début des opés, c'est la facilité (relative) des russes sur l'axe venant de Crimée, on aurait carrément dit que les ukrainiens faisaient l'impasse sur la défense du Sud et de la frontière Biélorusse (vu l'empressement de Zelenski à procéder à la levée en masse, il devait pas avoir les quantités nécessaires de troupes régulières et territoriales pour défendre Kiev). Je ne peux que spéculer mais on dirait que les Ukrainiens s'attendaient seulement à un assaut venant des territoires séparatistes et de la frontière russe.-
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Oui je pense que c'est l'option de résister à mort des ukrainiens (y compris de la part d'une partie non négligeable de la population visiblement) qui me surprend le plus. Ma foi si ils sont prêt à encaisser les souffrances prévisibles de ce type de conflit ... J'anticipais bien que le gouvernement allait résister, mais qu'après quelques jours/semaines de résistance ils allaient lâcher l'affaire et limiter la casse (comme dit Jojo, éthique de responsabilité). Visiblement c'était aussi le calcul de Poutine.
Il a peut être sous estimé non seulement le nationalisme ukrainien (voir l'a suscité), mais aussi la capacité de l'Etat ukrainien a mobilisé ses ressources (non négligeables mais quand même bien insuffisantes) et surtout sa population, pour résister. Quand on voit le degré d'implication de la population pour offrir une résistance même passive on ne peut qu'admirer la force du peuple ukrainien, sans doute une des raisons de la perte de la bataille de l'opinion par les russes pour cette première phase (du moins en occident, à la maison c'est compliqué). Et ça va devenir encore plus compliqué quand tu vas voir les gentils soldats libérateurs devoir occuper un pays hostile ou tirer au LRM sur des centres urbains.
Je tiens à souligner quand même dans mon premier message notre contribution à cette "montée aux extrêmes". Notez que je ne la déplore pas, Poutine a commis littéralement un "sacrilège" et doit être puni, mais il ne faut pas perdre de vu nos intérêts dans cette affaire, et ceux qui en profitent ou cherchent à nous aiguiller sans payer eux même les coûts de cette montée.-
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J'ai l'impression que les européens jouent finalement les rétorsions assez crades. Outre les sanctions économiques aux effets plus graves que prévus, la fourniture aux ukrainien de matériel vise semble-t-il à faire durer la guerre, avec comme ligne de fond des russes forcés de tirer à l'arme lourde sur des civils, de provoquer un exode, d'infliger des pertes par attrition suffisamment lourde pour déstabiliser l'opinion publique russe (au prix de dizaines, de centaines de milliers de vie ukrainiennes si besoin) et d'imposer sans doute une occupation brutale et longue. Sans compter le poison que constitue pour une société le retour de vétérans traumatisés et ayant participé à un conflit dégueulasse dans ses buts et sa forme.
Les coûts sont devenus exorbitants pour toute l'Europe (Russie incluse).-
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D'après le live du Guardian qui est en contact avec des civils ukrainiens sur place Marioupol est encerclée et une tentative d'Evasan a échoué (l'hélico s'est fait tirer dessus).
Je vous épargne la propagande "nous sommes le nouveau Stalingrad et nous nous battrons jusqu'au dernier".-
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- C’est un message populaire.
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il y a 13 minutes, debonneguerre a dit :Bord... fallait vraiment passer par la guerre pour arriver à ca?
Pour le coup ce conflit était facilement évitable.
Mais je pense que les US ont tout fait pour le précipiter en espérant un scénario très très crade, long, avec des milliers de civils tués, Poutine passant pour un boucher, son armée subissant aussi des pertes, et donc de l'instabilité intérieure en Russie genre mouvement de veuve et des mères, et une guérilla ukrainienne massive perfusionnée en AGTM / Manpad. D'ailleurs ce sont les grands perdant de la solution raisonnable.
Autre truc que je me demande depuis quelques jours, à quel point Poutine s'est il intoxiqué avec sa propre propagande/idéologie ? Je ne crois pas que le gars soit fou, mais n'être entouré que de sycophantes et de yes men n'aide pas à évaluer correctement les choses.-
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il y a 5 minutes, Boule75 a dit :
P'tite réflexion sur les négociations qui pourraient peut-être se tenir sérieusement :
Lemmes :
- Poutine a menti à son peuple en parlant exclusivement d'une opération limitée destinée à "dénazifier" l'Ukraine et sécuriser le Dombass. Des informations plus précises doivent déjà largement circuler en Russie mais, au moins en terme d'affichage peut-il éventuellement continuer à faire semblant de croire à cette fable.
- Zelensky a amplement montré que son pouvoir ne dépendait pas des nazillons locaux.
Domaine du possible :
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concessions ukrainiennes :
- reconnaissance de la langue russe
- autonomie raisonnable des régions russophones
- cession formelle de la Crimée après nouveau référendum
- acceptation des contraintes liées aux traités de contrôle & limitation des armements en Europe ; aucun armement offensif
- interdiction de Secteur Droit ; et s'il y a effectivement des gens à juger, qu'ils le soient
- retrait de la condidature à l'OTAN
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concessions russes :
- retour de tout le Dombass dans l'orbite ukrainienne
- apurement des contentieux autour du MH-60
- évacuation de l'Ukraine, de la Moldavie, négociations impératives avec la Géorgie
- traités de contrôle & limitation des armements en Europe
- Wagner : tous ceux qui y sont encore dans 1 mois vont au trou, pieds devant ou pas, à eux de voir. Renforcement drastique des traités sur le mercenariat.
- acceptation de l'entrée de l'Ukraine et de la Moldavie dans l'UE (pas dans l'OTAN)
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concessions biélorusses :
- démilitarisation, neutralisation ("tu voulais un glacis, le voilà")
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concessions de l'UE
- fin des sanctions financières
- traités de contrôle & limitation des armements en Europe
- participation financière à la reconstruction de ce qui vient d'être détruit en Ukraine
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concession US :
- fuck Nuland : qu'ils ôtent leurs grosses pattes de ce merdier une bonne fois pour toutes pour la partie sournoise,
- traités de contrôle & limitation des armements en Europe,
- renforcement drastique des traités sur le mercenariat (ils sont concernés au premier chef).
- ouverture effective NS2
C'était mon exercice de substitution à la sieste.
ça me paraît raisonnable. Surtout si le référendum en Crimée est refait dans des conditions acceptables et si on propose un partenariat économique à la fois à la Russie et à l'Ukraine avec des perspectives autres que le rapport de force. Faudra aussi des mesures pour les déplacés des divers camps, de justices et de réparations. mais ça ça peut venir progressivement.
Mais je perçois que tout le monde est trop intransigeant pour être raisonnable. -
il y a 4 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit :
Ouais ... Je croyais qu'il y avait plus ou moins consensus UE ... Bon ben face à la situation, s'il y en a qui sont encore à regarder leur p'tit confort ...
J'ai lu que les banques et institutions financières de l'UE (ce qui ne compte pas les entreprises et les ménages) sont exposées à plus de 30 milliards d'euros (de dette qui ne seraient pas recouvrable), c'est suffisant pour déclencher des faillites en chaine et des ventes forcées d'actifs (=crise du secteur bancaire). On se retrouverait avec un crash financier majeur en Europe, ça n'est pas juste une question de confort.
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- C’est un message populaire.
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il y a 4 minutes, Akhilleus a dit :Si la Rouble se casse la gueule, ca aurait d'autant plus de valeur pour le coussin de devises étrangères de l'état Russe (dans les 700 milliards d'équivalent $$)
Et le pétrole et gaz est toujours payé en $$ ou en euros donc
C'est surtout une indication de la fuite massive des capitaux et de la vente des actifs en roubles.
En fait la grande menace pour la Russie (et le détérent de l'ouest durant la phase diplomatique) c'est qu'elle est condamnée à la stagnation économique et technologique dans le domaine civil (surtout avec son système économique en prébande oligarchique) faute d'investissements et de capitaux suffisants si on ferme les échanges de capitaux. La seule alternative fiable dans ce domaine ce sont les chinois, mais ce ne sera probablement pas gratuit.
Accessoirement les oligarques qui ramenaient leurs dollars/euros en capitaux sur les marchés financiers de l'ouest vont devoir se demander comment trouver une rentabilité équivalente sur leur propre sol. Investir en Chine est une option mais là aussi ce n'est pas gratuit. A mon sens à terme le coût de l'opération en Ukraine devient élevé. Si ce n'est exorbitant.
Sur un autre sujet, j'ai eu en tête toute la journée l'éditorial de Benoît Bihan dans Guerre&Histoire (sans doute en novembre-décembre ?) qui semblait déjà avoir anticipé ce que nous avons pu voir depuis 3 mois. A savoir que pour empêcher la montée du conflit il était nécessaire de prendre en compte les besoins sécuritaires de la Russie en Ukraine. Au vu de la montée des tensions ailleurs, cette guerre aurait pu être évitée, ses conséquences seront dramatiques.-
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Il y a 6 heures, koojisensei2 a dit :
Il me semble que la Chine ne fait absolument pas 5-6% cette année. Plutôt autour de 2-3% et c'est déjà pas si mal.
Après, concernant la rumeur d'une nécessité d'avoir une croissance de 9%-10%, ce n'est pas non plus exacte.
Il faut savoir que la croissance démographique et surtout la croissance du nombre d'actif est très limité depuis quelques années. Il y a donc pas besoin d'une croissance aussi forte pour absorber cette surplus d'actif.
La preuve, la croissance chinoise de ces dernières années a été plutôt proche des 6-7% et pourtant, il y avait une pénurie de personnel dans les grandes villes dans des secteurs comme des usines de fabrication de prêt à porter. Globalement, le salaire avait aussi augmenté de manière assez soutenu.
Ce qui posera problème pour la Chine et j'en suis plutôt inquiet, concernant plutôt le vieillissement de la population et avec lui, la baisse du nombre d'actif et le problème de la retraite qui sera un problème explosif. Bien plus grave encore qu'en France à mon avis.
Les asiats de Chine et des dragons ont plusieurs problèmes :
- Une économie dont le moteur est l'export (vers l'occident). Dès que l'occident est en récession ça crachote assez vite.
- Un fort taux d'épargne ... intérieur, détenue essentiellement par une minorité de très riches.
- Une population au sortir de la pauvreté (la pauvreté est passée de 60% à - de 5% en Chine en 30 ans, un truc de dingue, mais qui ne reflète pas toujours la situation intérieure ou locale) qui s'est habituée à un autre mode de vie, et qui na pas envie de le lâcher.
- Un début de croissance des revenus ... accolé à une explosion de la dette privée, mais qui ne suit pas les capacités de production. Pas un marché intérieur suffisant pour absorber en cas de fluctuation donc, et plutôt un échec du gouvernement chinois ces dix dernières années malgré un effort impressionnant pour investir dans l'infrastructure d'éducation et de santé.
- Une mauvaise distribution du patrimoine (vers le haut, le patrimoine c'est comme un bateau, faut pas trop le charger vers le haut sinon c'est contreproductif, les riches l'entassent ... ou vont le planquer en occident).
- La nature de leurs "institutions" (lois, politique, cadre des marchés ...) ne créé pas beaucoup la confiance, et semble peu de nature à empêcher une petite oligarchie de s'en mettre plein les fouilles tant qu'elle soutient le régime.
Une diminution de la croissance suffirait potentiellement à faire péter une bulle et à entraîner un cercle déflationniste intérieur. Simplement parce que les flux de richesse de la croissance seraient inférieur à ceux de la croissance espérée bâtie sur l'endettement.
Après ils ont de sérieux atouts :
- Ils sont moins dépendant aux fluctuations des matières premières liées aux coût énergétiques
- Ils ont des Etats qui ne s’embarrassent pas avec l'idéologie de la "non intervention" dans l'économie ou des théories monétaires fumeuses.
- Ils remontent technologiquement presque toutes les filières, la population est très formée, à priori le pays est stable intérieurement.
Voir le cas japonais, pas si différent : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bulle_spéculative_japonaise ... dont on peut encore se poser la question si ils en sont sortis après 30 ans de stagnation.
En tout cas je regardais les prévisions de la banque mondiale, et ils s'attendent à une reprise dans la douleur l'année prochaine.-
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L'analyse de Benoist Bihan sur le sujet m'a paru intéressante :
Il explique bien pourquoi la France a dû signer un traité bilatéral avec la Grèce alors que le traité UE prévoit déjà un devoir d'assistance. (bon et je recommande l'interview qui est plus générale sur le réarmement et la stratégie géopolitiquede la France)il y a 14 minutes, Kelkin a dit :D'où l'invasion de l'Artsakh.Ça y est, il l'a eu sa victoire pas chère.
Oui mais avec ce genre de truc c'est la fuite en avant, ça ne nourri pas son homme bien longtemps, il en faut une tous les 6 mois. Surtout que la c'est plutôt les Azéris qui encaissent les gains politiques. La Turquie n'a fait que servir d'auxiliaire.
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- C’est un message populaire.
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il y a 17 minutes, Gibbs le Cajun a dit :Voilà, Erdogan case ses auxiliaires islamistes dans le Haut Karabakh... Comme en Libye...
Va falloir pensait à déstabiliser la Turquie de l'intérieur... Ça ne me pose aucun pb vu que c'est un sport international...
Mais bon quand on voit qu'au final chacun semble avoir d'autres priorités, je me demande comment tout ça va finir avec les ottomans...
Si un ennemi t'as offensé, assied toi au pied d'un arbre au bord de la rivière, tu verras bientôt son cadavre passer :
https://www.worldbank.org/en/country/turkey/overview#3
CitationGDP contracted 10 percent in the second quarter year-on-year (y-o-y) as Turkey faced the full effect of COVID-19. Beginning in mid-March, cases rapidly reached 5,000 a day before the prompt introduction of targeted measures brought new cases down to under 1,000 a day by June. But with a return to business-as-usual, cases are rising again.
From a surplus last year, the current account tumbled back into a deficit as exports were decimated. The deficit was US$20 billion (3.4 percent of GDP) in the first half of 2020 as exports fell 21 percent y-o-y while imports declined just 4 percent.
In response to the COVID-19 shock, the authorities resorted to aggressive monetary loosening. Policy interest rates, falling since mid-2019, turned negative in real terms. The Central Bank used several liquidity measures to boost the money supply. A targeted fiscal expansion supported furloughed workers, firms, households, and health services, with the 12-month central government deficit reaching 3.4 percent of GDP in June.
Credit, which grew by 29 percent y-o-y by August, was further supported by the loosening of macro-prudential regulations and extending government credit guarantees. The Banking Regulatory and Supervision Agency (BRSA) introduced forbearance measures that relaxed the definitions of nonperforming loans and Stage-2 loans, making it challenging to assess banks’ true asset quality.
Global uncertainty and domestic monetary loosening led to steady capital outflows, amounting to more than US$20 billion (net) between March and June. These were offset by an additional US$10 billion swap line with the Qatar Central Bank and the use of Central Bank reserves. Even so, the Turkish lira depreciated by 29 percent against the U.S. dollar between January and the end of August. The loose monetary stance and depreciation contributed to the persistence of high inflation, which reached 11.8 percent y-o-y in August.
Economic Outlook
Although the economy seems to be rebounding from its low point this year, new outbreaks of COVID-19 could easily reverse progress. Over the rest of this year, the economy is expected to slowly rebound, but GDP is still projected to decline by 3.8 percent in 2020, led by the massive deterioration in the current account, lower consumption on the demand side, and declines in both services and manufacturing output. Economic growth could recover to 4 percent in 2021 and 4.5 percent in 2022. A downside scenario could see growth of just 1 percent next year.
Monetary policy needs to sharpen its focus on price and financial stability, with a return of real policy rates to positive territory. A 200-basis point rate rise in September marks a move in that direction, while the New Economic Plan focuses on stability and maps out both central and downside scenarios for the coming years.
Inflation is expected to average nearly 12 percent over 2020 and remain around 10 percent in 2021 and 2022. The current account is expected to remain in deficit over these years, as exports struggle to fully recover while global markets continue to suffer from weaker demand. The general government deficit for 2020 is projected to increase to 5.4 percent of GDP.
Turkey’s external risk profile is heightened as gross international reserves have fallen and can now scarcely cover one year’s national debt service, with much of the reserves borrowed from the banking sector.
Poverty is nevertheless expected to increase only moderately, driven by the negative labor income impacts of COVID-19. Households that lost jobs or stopped actively seeking work will be the worst affected. The poverty rate is projected to rise to 9.0 percent by end-2020, despite various income support measures, and hover around 8.5 percent in 2021 and 2022.
La situation économique interne de la Turquie est pourrie. Son secteur bancaire est complètement en faillite. Le gouvernement crame ses réserves de change et joue de la politique monétaire, comme un empereur romain qui doit payer ses légions ou crever. Ils accumulent des déficits à l'export et dans les comptes publics, la pauvreté croît "modérément" de 9% cette année, et sans doute dans les mêmes variations les années à venir. (c'est considérable).
Ce qui explique l'activisme d'Erdogan : il va se faire jarter par son propre peuple si il n'a pas une victoire ou un peu de fierté à leur offrir à pas cher (vu qu'à priori il ne peut pas réparer son économie tout seul).
Les US le savent bien et ils vont en jouer pour continuer à "gérer" les turcs. Le problème c'est que la laisse est encore relativement lâche, surtout pour nous qui sommes moins loins que les tazus.-
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il y a 33 minutes, Eau tarie a dit :
Je vous conseille vivement les videos de e-penser qui viennent de sortir :
ça fait le point de manière claire sur ce que l'on sait ou pas avec les mois qui passent. L
@Berezech par exemple pas la peine de sur psychoter sur la contamination par contact.
Merci pour les vidéos. Assez intéressant effectivement, pas mal d'info qu'on a vu tourner ici depuis mars,. Pour les contacts il précise que c'est un mode de contamination minoritaire, qui comme tout autour du Covid19 fait encore débat. Je croise 300 personnes différentes par jour, j'en fréquente en milieu fermé et sur plusieurs heures, certains me toussent littéralement dessus ou portent mal le masque (tout en parlant abondamment ...), me donne des feuilles sur lesquelles ils ont été penchés longtemps. Je pense avoir fait le max contre les aérosols que je perçois comme étant sans doute une des principales menaces, tant qu'on a pas plus d'info je continue à jouer la précaution aussi sur les contacts.
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il y a 19 minutes, TarpTent a dit :
Il sera intéressant à plus long terme de voir le véritable impact de la politique trumpienne sur l’industrie américaine.
Parce que s’il a fortement fait changer les mentalités sur un point, et en très peu de temps, c’est bien le rapport des USA aux matières premières et aux produits transformés venants de Chine. Et là, il n’y aura pas de retour en arrière.
Cela ne se traduira sans doute pas par une réindustrialisation interne complète (les lignes de productions bougent plutot vers Taïwan, en Corée ou alentours), mais il y a malgré tout des réinvestissements internes qui ont été annoncés, dans l’industrie automobile tout comme dans l’électronique.
Et la guerre de l’aluminium entre autres au bien eu lieu afin de réinjecter de l’argent frais dans une industrie en complète perte de vitesse.
On sous-estime peut-être, certainement même, le sillon qu’il vient de creuser et qui à long terme se traduira par des capacités significativement renouvelées d’exploitation et de production sur le sol américain.
Et comme cela s’inscrit dans un mouvement de défiance militaire grandissant face aux ambitions chinoises, pas mal de planètes sont en train de s’aligner en ce sens.
(il faut quand même avoir osé déclencher des guerres économiques d’une telle ampleur, avec la Chine mais aussi vis-à-vis de ses alliés et pays voisins, avec pour seul leitmotiv « l’intérêt américain d’abord ». Forcément, dans l’électorat, ça a dû marquer, bien plus que sa « résolution » de la question nord-coréenne ou ses déclarations boiteuses sur tout et n’importe quoi).
Ce que Trump a essayé de faire (à la massue ... franchement c'était pas très fino, il aurait été possible de procéder autrement, en particulier en travaillant avec ses "partenaires" historiques) c'était de relocaliser la chaîne de valeur entièrement aux US, et d'arracher des accords commerciaux par la force aux chinois.
La chaîne de valeur industrielle actuelle mondialisée pour schématiser :
Conception (US) ====> Matières premières (Afrique, Asie, Amérique du sud) ===> Composants / produits intermédiaires (Europe, Japon, Asie de l'est ... USA) ====> Assemblage (Chine, Asie de l'est) ====> distribution/consommation (Europe, USA, riches du monde entier)
Les pays qui extraient le plus de valeur ajoutée sont les US et les pays qui fabriquent les composants. Pas ceux qui font l'assemblage, les chinois l'ont bien compris et essaient de capter eux aussi la partie de la chaîne à haute VA.
Trump essayait de forcer la relocalisation d'un maximum de la chaîne sur le sol américain. Il a outre posé des droits de douane, ou utilisé les liens économiques avec l'Iran, fait pression sur l'ALENA pour redéfinir les règles qualifiant l'origine d'un certain nombre de produits de la chaîne industriel (de fait en grande partie créé pour la VA en dehors de la zone de libre échange mais parfois assemblés dedans)
C'est pour ça qu'il n'a pas tapé exclusivement la chine mais aussi tous les pays développés de la chaîne et que ceux qui ont le plus souffert sont les pays à haute VA. Or dans les pays à haute VA ... il y a le sien propre. Il a taxé une partie de la VA qui était américaine parfois ... et laissé certains secteurs encaisser les rétorsions chinoises (ou UE).
Ce faisant il a renchérit considérablement les coûts de production, accru les prix pour les consommateurs et jeté pas mal d'incertitude dans le commerce international. Ce qu'aucun business n'apprécie, et encore moins quand on est sur de l'industriel complexe à haute VA. Il a démolit pas mal d'incitation à l'investissement ou au progrès technique, et couler l'espoir d'un nouveau cycle de coopération à l'OMC.
Pour rappelle la guerre commerciale contre la Chine a commencé début 2018, ils ont échangé des SCUDs jusque fin 2019 (Trump essayant de tirer aussi sur les européens et de pressurer les japonais et les coréens). Les Chinois commençaient à beaucoup souffrir à ce moment là, et ont demandé une trêve, qu'ils ont obtenu en janvier, mais Trump espérait signer un accord (en particulier portant sur la définition de la propriété intellectuelle ...) avec poignée de main historique, caméras etc ... qui lui aurait offert un énorme bonus pour les élections.
Pas de bol le COVID a pété à ce moment là. Trump s'est remis à taper (dans le domaine commercial, sanitaire et géopolitique) sur la Chine, puis en avril retournement, les chinois ont retrouvé du mordant et depuis la guerre froide économique continue. Pour un résultat économique à mon avis incertain. Les US ont besoin de coopérer avec la Chine pour financer leurs besoins constant de capitaux (pour compenser leurs monstrueux déficits publics et commerciaux, s'assurer que leur population aux revenus stagnant ait accès à des produits à prix faibles), les chinois ont besoin du débouché commercial US pour assurer le fonctionnement de leur économie déflationniste et tourné vers l'export. L'un et l'autre ont plus besoin de coopérer que de se tirer dessus dans la durée.-
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Niveau lycée, mes 2-3 cas de Covid de lundi sont devenus 7-8 dans certaines classes. Assez pour que je passe de 36 à 28 élèves. Suffisamment pour que j'ai un énorme trou devant le bureau du prof. Et aucun doute sur le fait que pas mal des autres élèves sont en incubation / asymptomatiques, et que je suis cas contact.
A ce rythme pas besoin de dédoubler les classes. J'aurais sans doute moins de 18 élèves vendredi prochain si l'exponentielle continue de creuser des sillons dans les rangs.
Pas encore de collègues au tapis, mais une amie à Lyon me signale que chez eux c'est nettement plus violent. D'ou la décision de JM Blanquer contraint et forcé de renforcer dans la panique les mesures sanitaires en annonçant le dédoublement et cours à distance dès la semaine prochaine. faut dire qu'un gamin malade du Covid ... ça ne se garde pas tout seul à la maison ...
Niveau "protocole" j'ai monté mon protocole perso, je fais ouvrir les fenêtres de tout le couloir à un élève, j'en envoie un autre ouvrir celles de toutes les salles non occupées de l'étage, et j'aère au max ma propre salle. Je désinfecte le PC, le bureau et les poignées de porte à chaque heure, j'ai mes propres marqueurs et ma brosse à essuyer le tableau. Je ne mange plus à la cantine (le cluster de la mort), et lavage de main régulier au savon. Je vire mes fringues en arrivant à la maison le soir et je change de chaussures pour ne pas contaminer mon foyer.
A noter que l'agent d'accueil du lycée m'a dit qu'ils avaient perçus de la région des vrais masques chirs pour eux alors qu'on continue à nous équiper (les personnels de l'Etat) avec des masques tissus (élèves et profs), mais les DIM accusés d'être toxiques ont disparus de la circulation.-
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Même analyse que Kershaw faisait de l'adhésion du peuple allemand à Hitler, Hitler n'était pas particulièrement intéressant ni charismatique, mais il avait trouvé le discours qui résonnait avec les aspirations profondes d'une grande partie de son peuple.
Trump a su trouver les mots qui résonnent dans la conscience de beaucoup d'américains. Et il y a désormais un Trump, au delà de Trump lui même, l'incarnation d'une certaine idée, une dignité à reconquérir, qui résonne avec la culture américaine. (Make america great again)
C'est un mensonge, un beau mensonge, mais ça justifie que des millions d'être humains veuillent bien y croire. Couplé à l'existence d'un système oligarchique, de la corruption, et à une pauvreté croissante de la population, ça peut marcher (un temps) comme programme politique.
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
dans Politique etrangère / Relations internationales
Posté(e)
La situation intérieure en Russie, qu'on va pouvoir modéliser comme une fonction croissante d'instabilité dépendant en ordonnée de la situation économique et en abscisse du nombre de familles ayant perdu un proche dans une guerre d'agression ingagnable. Avec des petits chocs qui déplacent la courbe vers la droite, genre "Oups j'ai explosé un hôpital plein d'enfant" au LRM et "Zut un convoi de conscrit entier est mort dans une embuscade". Je pense d'ailleurs que c'est plus les pertes et les horreurs contre les ukrainiens qui sont susceptibles d'infléchir la Russie.
Avec un point de rupture quand les groupes sociaux qui soutiennent le régime (à la campagne et les petites villes, les plus de 40 ans) en auront marre et s’abstiendront de le défendre contre les classes moyennes occidentalisées des grandes villes. La Russie a un front intérieur à gérer.