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Berezech

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Messages posté(e)s par Berezech

  1. Je suis prof.
    La semaine prochaine je suis dans des petites salles mal aérées avec 36 gamins de 15 ans, qui en ont ras le bol des mesures barrières.
    Je vais ouvrir grand les fenêtres (on est en milieux montagneux, il fait proche de zéro et on aura du négatif, et de la neige, bientôt) et être intransigeant sur le masque (comme depuis le début, mais pas convaincu que tous les collègues l'aient été vu les attitudes de surprise de certains élèves le masque pendu au cou quand je les reprends).

    J'ai jamais perçu de masques de mon administration (étant arrivé fin septembre en remplacement), et on a un protocole sanitaire qui "gênait"  tellement le fonctionnement que le ministre avait fini par l'alléger fin septembre (plus de quarantaine systématique pour les cas contacts). On a des cas de COVID dans tous les bahuts du département depuis septembre. Il semble qu'on va avoir un nouveau protocole "renforcé" maintenant.

    Préventivement j'ai ramassé les mails et les numéros des parents dès mon arrivée pour pouvoir gérer l'enseignement à distance. Je me souviens le regard stupéfié des élèves. J'ai fait la même vanne qu'Akhilleus plus haut.

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  2. Hello,

    Un article intéressant (et fondamentalement assez terrifiant) qui remet sur le tapis une question que les médias mainstream ont mis de côté (suite au délire de Montagnié entre autres) que j'ai vu passé par un copain chercheur et qui remet la question de l'origine du virus au menu, plusieurs hypothèses (source animale, évolution d'un ancien coronavirus ... ou création artificielle échappée d'un laboratoire).

    https://lejournal.cnrs.fr/articles/la-question-de-lorigine-du-sars-cov-2-se-pose-serieusement?fbclid=IwAR1b7lPjdHpfWMatIDAWERNl23ZT0NqX3KUBmzRXf4_rGxNH_op6gUzPw_o


    Près d'un an après que l'on a identifié le coronavirus SARS-CoV-2, les chercheurs n'ont toujours pas déterminé comment il a pu se transmettre à l'espèce humaine. Le virologue Étienne Decroly fait le point sur les différentes hypothèses, dont celle de l’échappement accidentel d’un laboratoire.

    Essentiellement une vulgarisation de cet article : https://www.medecinesciences.org/fr/articles/medsci/full_html/2020/07/msc200195/msc200195.html

    Le SARS-CoV-2 est un nouveau coronavirus (CoV) humain. Il a émergé en Chine fin 2019 et est responsable de la pandémie mondiale de Covid-19 qui a causé plus de 540 000 décès en six mois. La compréhension de l’origine de ce virus est une question importante et il est nécessaire de déterminer les mécanismes de sa dissémination afin de pouvoir se prémunir de nouvelles épidémies. En nous fondant sur des inférences phylogénétiques, l’analyse des séquences et les relations structure-fonction des protéines de coronavirus, éclairées par les connaissances actuellement disponibles, nous discutons les différents scénarios évoqués pour rendre compte de l’origine - naturelle ou synthétique - du virus.

     


     

  3. il y a 13 minutes, FATac a dit :

    Je ne suis pas certain d'être apte à rejoindre votre armée de zombie : je n'ai rien changé à mes habitudes ... 1 à 2 bières à chaque entrée de week-end, 1 à 2 ti punch le samedi soir, rebelote le dimanche soir et à peine un ou deux verres de vin dans la semaine. En moyenne, moins de 1 unité alcoolique par jour. Mais dominante Rhum (bien choisi car je suis très difficile en la matière).

    Je déguste avec parcimonie ma dernière bouteille de Barbancourt hors-d'âge. Et je n'ai plus du tout de vieux Guadeloupéen de ma réserve stratégique.
    Qu'est ce que ça descend vite ... Il va falloir passer à l'Armagnac que me file parfois les parents d'élèves reconnaissant, et c'est pas du très haut de gamme.

    Côté alcool, je n'ai jamais autant consommé de bière (Fisher ou Stout) et de vin (ce que j'ai, ni du bon, ni du mauvais) ... dans mes petits plats pour la famille. Les enfants se régalent. Et un ou deux verres de rouges par semaine, pour le cœur. Rien de mieux qu'un bon ragoût par temps gris pour embaumer la maison.

  4. Sur l'immunité j'en étais resté là :

    https://www.franceculture.fr/emissions/radiographies-du-coronavirus/covid-19-immunite-de-groupe-mission-impossible


     

    Citation

    Mais d'autres questions se posent. Notamment la durée de l'immunité acquise au SARS-CoV2. Combien de temps reste-t-on immunisé une fois qu'on a contracté le virus ? Quelques semaines, comme le rhume ? Quelques mois, comme la grippe ? Ou toute la vie, comme la rougeole ? Pour le moment, les scientifiques n'en ont aucune idée. Tout dépend de la faculté du virus à muter – c'est le cas de la grippe, et la raison pour laquelle il faut se refaire vacciner tous les ans. On ne sait pas non plus, pour le moment, si une personne qui a été infectée par le virus est susceptible d'être infectée une deuxième fois. Plusieurs cas ont été rapportés en Chine et au Japon notamment, mais il est impossible de dire pour l'heure s'il s'agit d'une deuxième infection ou d'une résurgence virale chez des personnes partiellement guéries.

    Quelques jours ? Quelques mois ? Des années ? On n'a pas assez de recul.

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  5. Il y a 2 heures, pascal a dit :

    chez les plus de 60 ans

    Nom de dieu quel coup de rabot, avec çà plus besoins d'une réforme des retraites mais que foutent les gilets jaunes ! debout les gars tous aux ronds points ! la solution est à portée de masque ...

    çà c'est une affirmation à l'emporte pièce digne du comptoir que personnellement - ayant ma compagne qui se crève le cul 12 h par jour en CHU et qui elle sait de quoi elle parle - je ne peux pas accepter.

    Les capacités de réanimation de 5000 lits au départ de la pandémie ont été multipliées dans certains CHU d'un FACTEUR 6 alors il serait bon de se renseigner un peu avant d'énoncer de telles âneries

    @BerezechJe tiens à préciser que je ne parle pas pour toi spécialement mais pour celui qui a mal résumé ce que tu nous exposes ...

    Aujourd'hui le seuil de saturation est bien plus haut

     

    Dernier point la question de la réouverture des écoles est avant tout dictée par des impératifs économiques; permettre au plus vite aux parents de reprendre le travail. C'est l'enjeu principal, parce que l'économie s'asphyxie lentement mais sûrement ... Et çà ce n'est pas pris en compte par les études épidémiologiques.

    J'ai fait remonté ta remarque.
    Il est possible que le ressenti de la personne en question soit assez influencée par la multiplication récentes des images et témoignages de soignants habillés en sac poubelle et/ou en blouses artisanales, avec des masques un peu tout venant, faute de moyens adéquats. D'ailleurs, et c'est une question, la montée en puissance de notre capacité de lits soin intensif est-elle liée à un effort de planification, ou à la remarquable improvisation sur place des équipes médicales ? Comment la mobilisation (au même sens que militaire) s'est elle concrètement organisée ?
    Ouvrir mon journal local tous les jours est un incroyable boost au moral et me redonne une foi inespérée en l'humanité (organisation d'impression 3D de visières à la fac, mobilisation des ateliers artisanaux pour les masques/blouses, distributions de repas, afflux de volontaires et d'initiatives de solidarité). Mais je me demande aussi dans quelle mesure on peut (et on doit) compter sur ce genre de choses quand on organise la mobilisation contre une pandémie.

  6. Faut voir qui va douiller, mais j'avoue ne pas réussir à verser une larme pour l'industrie du divertissement audiovisuel. Elle fonctionne par cycle et elle avait poussé le pêché trèèèèès loin lors de la phase euphorique de celui-ci.

    Pas grand chose de bien intelligent à dire en dehors de ça. On risque curieusement de voir essentiellement survivre les structures publiques audiovisuelle, avec les bons et les mauvais côtés que ça comporte. (regarder Louis la Brocante, Drucker, le JT de Fr2 le reste de son existence sonne comme une malédiction), la mafia CNC va s'en tirer ... malheureusement.
    La demande restera forte, donc il y aura une industrie après la crise. Peut être qu'on aura une phase un peu comme celle qui a suivi la fin de l'âge d'or d'Hollywood ou un cinéma d'auteur plus simple et nécessitant moins d'investissement deviendra plus bankable que les superproductions. (dur à imaginer mais ce fut brièvement le cas).

    Ensuite les leçons seront oubliées, business as usual ...
     

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  7. Il y a 2 heures, Kelkin a dit :

    Question bête, mais qu'est-ce qui empêcherait les états qui y sont favorables (c'est à dire France, Italie, Espagne, Portugal, Irlande, Grèce, Belgique, Luxembourg, Slovénie) à émettre des coronabonds ?

    Oui, effectivement, il n'y aurait pas l'Allemagne, les Pays-Bas, l'Autriche, les pays baltes, la Finlande, la Slovaquie, Malte, et Chypres. La belle affaire ! Certe, l'Allemagne est la plus grosse économie de l'eurozone... Mais la France, l'Italie, et l'Espagne sont les trois suivantes, le reste comptant un peu pour du beurre. On pourrait faire une "Coalition of the Willing" rien qu'avec les pays qui se sont engagés pour, et qui représentent 57% du PIB de l'Eurozone. Surtout si on peut rallier, mettons, Chypres (qui après tout a bien besoin de la solidarité française, italienne, et grecque contre la Turquie) histoire d'avoir une majorité politique au sein de l'Eurozone, plus pour le symbole que pour autre chose. Après tout, l'opposition vient surtout des Pays-Bas, tête de file des pays pingres (avec l'Autriche, le Danemark et la Suède, ces deux derniers n'étant pas dans l'Eurozone) et de l'Allemagne (qui hésite un peu mais reste sur le non comme valeur refuge quand elle ne sait pas quoi faire), les autres n'ayant pas exprimé de position claire sur le sujet. Donc démarcher les pays baltes, la Slovaquie, Malte, et Chypres pour isoler diplomatiquement les réfractaires autant que possible serait pas mal.

    Les pays baltes, les hongrois, (et dans une certaine mesure les tchèques et les slovaques) sont économiquement/politiquement (dans une certaine mesure pour ce 2e aspect) les vassaux de l'Allemagne.
    Les scandinaves et les néerlandais sont eux totalement alignés sur eux.
    Si tu fais des coronabonds avec seulement la moitié de l'Europe la moins austère budgétairement tu manques de crédibilité et tu risques juste de mutualiser un taux d'intérêt qui reste dégueulasse.
    Concrètement c'est comme une cordée, avec la France qui tire alors qu'elle tient à peine elle même aux rochers. Et que t'as déjà plusieurs cadavres au bout : la Grèce et Chypre en particulier.
    L'idéal serait donc d'avoir une cordée avec plus de monde et certains membres plus solides, mais les élites allemandes sont en mode "je couperai bien la corde".

    Faut lire les témoignages des conseils européens ou de l'eurogroupe pour piger à quel point ces instances sont sous l'influence allemande, à quel point nombre de pays sont aux ordres (sous la menace) des allemands, ou parfois font démonstration d'un àplatventrisme spectaculaire.
    Un truc essentiel ça serait de rendre ces réunions publiques, transparentes, ou au moins d'en publier les minutes. Nombre de dirigeants européens agiraient autrement si c'était le cas.

    Je persiste à penser que la meilleure solution c'est d'arriver effectivement à faire monter l'Allemagne à bord. ça commence quand même à bien remuer outre-rhin d'après ce que je vois dans la presse, mais ils ne le feront que si ils n'ont pas d'autres options, et si la France, l'Espagne et l'Italie font front commun. ... Et ne se couchent pas quand Merkel les menace de mentionner à la conférence de presse de fin de réunion que leurs banques ont un problème de liquidité, pour provoquer des attaques et fuites de capitaux vers les banques allemandes.

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  8. Il y a 1 heure, Julien a dit :

    D'après la FED, une fois que la crise sanitaire sera passée, la crise économique serait moins durable que la crise financière de 2008.

    La même FED qui a déjà dû replâtrer le marché interbancaire entre octobre et janvier ... et qui essaye surtout d'éviter trop de mauvaises nouvelles à l'économie américaine d'ici l'élection de cet automne.

    Que le coronavirus ait mis le commerce et la production à l'arrêt OK.
    Mais ça révèle quand même un grave défaut structurel préalable.
    Et je l'ai déjà pointé ici, la zone euro était au bord de la déflation avant l'épidémie, avec un choix à faire entre sa politique monétaire et la solvabilité de ses banques (qui n'était pas encore tranché, qui ne l'ai toujours pas vraiment d'ailleurs).
    Aux US les fondamentaux étaient pas bons non plus, du fait de la redistribution des richesses et du patrimoine vers le haut.
    Et plus généralement dans le monde une crise de surproduction latente par rapport à la capacité de la demande globale, portée à bout de bras par le crédit et les bulles.

    D'ailleurs une fois les plans de relance en oeuvre, je me demande ce qu'on va bien pouvoir faire face à ces problèmes structurels. Les expédients du socialisme pour riche ne vont pas fonctionner indéfiniment (surtout vu les volumes).
    Tout simplement si j'ouvrais un business demain je serai d'avance incité à ne rien produire, ne pas engager d'investissement dans le climat actuel. Trop d'incertitude, une demande en spirale descendante, une baisse de la demande des matières premières (et donc un beau bordel en perspective sur la moitié la moins industrialisée de la planète), un effondrement du commerce, et sans doute la tentation d'un repli protectionniste général réduisant la taille des marchés.

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  9. Les alliés ont la supériorité aérienne totale le jour du débarquement. Même comme ça une bombe A ne détruirait qu'une fraction infime de la flotte. Il faudrait réussir à nuker chaque plage en plein jour J pour avoir un effet sur la logistique qui soit réellement décisif (en faisant abstraction de la confusion qui règne alors dans les rangs allemands)
    Et l'armée rouge s'étend sur des milliers de kilomètres. Idem, l'effet d'une bombe est très local et limité. C'est même assez difficile de concevoir comment l'utiliser sur le front de l'est tant les opérations y sont diluées dans l'espace / temps.
    Le territoire US est complètement hors d'atteinte d'une attaque sérieuse.

    C'est pas un IBCM moderne. l'effet de destruction total ne porte que sur une quinzaine de km², et se dégrade ensuite.

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  10. il y a 12 minutes, Niafron a dit :

    Au passage l idée est aussi de réfléchir au fait que la bombe n est pas l arme absolue et que pour en obtenir quelque chose même quand on est le seul à l'avoir, il faut quand même un plan crédible.

     

    En essayant de me mettre dans la tête d'un Hitler ultra parano post Valkyrie ultra centralisateur des décisions et absolument nul (ça me fait très mal à la tête), je me dis que la seule utilisation possible que le vieux puisse en faire ... serait de l'utiliser contre son propre peuple.
    "Ha ma PanzerArmee de gamins de 15 ans s'est faite étriller ? Je la nuke pour faire un exemple"
    "Ha les Soviets ont pris Budapest avec la complicité de cette race de traitres, les hongrois ? Je nuke"
    "Ha mon bunker est encerclé ? Je nuke"
    "Himler m'a trahi, je nuke Lubeck."
    "Goering m'a trahi, je nuke Goering".

    etc ...

    Accessoirement à la fin de la guerre les soviétiques mettent directement la main sur l'arme nucléaire et les scientifiques qui vont bien, ce qui change un peu la guerre froide.
     

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  11. il y a 8 minutes, Fusilier a dit :

    A titre d'hypothèse. Si l'on veut pouvoir s'en sortir sans trop de casse faut un plan de choc  pour cette année : supprimer les vacances cette année (sauf cas spécifiques soignants etc ceux qui ont déjà beaucoup donné pendant le confinement) De toutes manières les vacances en foule à la plage ou la montagne et / ou à l'étranger faut oublier 

    Par ce que penser à partir en vacances après deux mois de confinement, ça tient un peu du délire... 

    Passer à 50 h / semaine pour le reste de l'année.

    Donc premier point, se retrousser les manches et essayer de rattraper la production qui peut l'être et ça sera déjà beaucoup.

     

    Il va falloir de sérieuse contre-parties pour avoir du consentement/consensus là-dessus. Et se poser un certain nombre de questions préalables (qu'est ce qu'on garde, le système bancaire on en fait quoi, qui doit diriger l'économie, la bande de grands détenteurs du patrimoine qu'on a sauvé au frais du contribuable en 2008, puis à nouveau en 2020 doit contribuer, mais dans quelle proportion ?).
     Il y a un contrat social entier à renégocier. Perso je ne vois pas pourquoi j'irais bosser 50h pour payer le redressement de certaines sociétés propriétés de grandes fortunes, dont l'utilité sociale ne paraît pas établie. Ou pour repartir sur les bases d'une société ou le patrimoine se concentre vers le haut avec les mêmes problème économiques (un rapprochement des cycles de crédits de plus en plus intense, une répartition à la rationalité limité des moyens de production et une division du travail inégalitaire, un problème de définition de ce qu'est la valeur, la responsabilité des organisations humaines).

    Avant de demander aux gens des efforts (je partage avec toi l'idée de leur nécessité) il va falloir leur fixer des perspectives (autres que la dette/austérité éternelle de la Grèce par exemple).
    En particulier si dans deux ans on siffle la fin de la récrée pour revenir au statu quo ante et à l'austérité, ça va pas le faire.

    Enfin vu qu'on va vers une spirale déflationniste, la question de l'investissement / et du soutien à la consommation va se poser.  Et probablement pas dans un contexte de sécurité international apaisé.
    D'ou peut être l'utilité de ce sujet, et sans doute de partir des besoins sécuritaires de notre population.
    On risque d'en revenir rapidement à des choses discutées depuis longtemps, a t-on besoin d'un PA supplémentaire, de regarder l'évolution géopolitique sur le continent, de protéger l'outre-mer ou d'avoir des moyens en prévision de la prochaine pandémie ? Et lequel de ces moyens prioritaires est susceptible d'aider l'économie nationale durablement (développement technologique en particulier, soutien à la consommation de biens intermédiaires, filières industrielles, aménagement du territoire, soutien aux ménages les plus fragiles ...)

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  12. 1 - Mener une guerre d'embuscade et d'attrition entre le mur et Winterfell (vue que l'armée ennemi ne maitrise pas le terrain, qu'on sait ou elle va, sa taille, sa vitesse etc ... et qu'on a des drones reco avec Bran, l'ennemi n'a aucun élément ni moyen de reco (en dehors du dragon), ce qui expose son chef à une mort prématurée). Virer la population en l'envoyant massivement vers le sud. Laisser tomber le terrain, conserver ses hommes (Mao).

    2- Creuser des lignes successives de tranchées cloisonnées avec des levées de terre ... Et blindées d'épieux pour "adoucir" l'adversaire, lui tomber dans le dos, le canaliser, l'anéantir en évitant le cac. (pratique quand on a des tas d'archers et des lanciers lourds).  Inonder les glacis pour former du verglas devant les retranchement. Modifier les cours d'eau pour créer des barrières. Bref faire du César à Alésia ou du Vauban à l'improviste.

    3- Utiliser la cavalerie pour harceler l'ennemi en le prenant à revers. Foutre le feu aux forêt autour de Winterfell.


    militairement cet épisode n'a aucun sens. Le roi de la nuit prend des pertes prohibitives dans un assaut frontal. La stratégie des défenseurs est particulièrement stupide (usage de la cavalerie, et infanterie lourde massacrée d'entrée de jeu, passivité dans la phase d'approche).
    Alternativement, Le roi de la nuit n'a qu'a s'installer à proximité (et même pas besoin de circonvallation vue la nature de son armée)  et laisser les défenseurs crever de faim et de froid. Envoyer une partie de ses forces raser le Nord et lever des troupes fraîches (haha). Je ne comprends pas pourquoi il est pressé. Même les dragons de Dany et Jon doivent bouffer, donc en plus opportunité parfaite de les choper en embuscade durant une sortie.

     

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  13. Nuker Paris, Bruxelle, ou Londres me paraît dans le délire d'Adolf, si tant est qu'il puisse intellectuellement saisir ce qu'il a entre les mains et comment s'en servir. Si tant est que ses bombardiers puissent atteindre leur cible (de nuit ?). Et que les V2 soient assez précis, (bof).
    Tactiquement l'utilité me paraît nulle (à employer en rase campagne contre les soviétiques ou même les alliés).
    Pour le reste ça change quoi ? Je suis les alliés je répond en incinérant un peu plus les villes allemandes en conventionnel (si c'est possible). Je ne pense pas que le tempo des opérations soit drastiquement modifié, même si la log dans la manche est visée. Au pire les soviétiques grattent plus de terrain ? Le sort de l'Allemagne ne fait plus aucun doute en décembre 1944, et une demi douzaine de nuke ne sont pas susceptibles de retourner la situation.

    Au pire on décide de découper en plus petits morceaux l'Allemagne, et les nazis savent que la corde ou le goulag les attendent.
    En revanche ça justifie encore plus l'utilisation des bombes US contre le Japon quelques mois plus tard. Mais on sait que ça n'est pas non plus décisif dans la décision de se rendre côté japonais.

    EDIT : pour l'usage des troupes conventionnelles, de toute façon l'Allemagne subie toute l'année 1944 le rythme que lui impose les alliés. A l'exception de la contre attaque dans les Ardennes ? Au pire le front de l'ouest rompt un peu moins vite. Ou Hitler peut gratter quelques jours/semaines à l'est en jetant ses maigres réserves dans les jambes de la machine soviétique.

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  14. J'ai l'article de Mediapart, je veux bien le passer en MP pour ceux que ça intéresse.

    En substance ils ont présenté le rapport à plusieurs acteurs (universitaires, professionnels de santé, syndicalistes de la CdC) qui s'inquiètent du fait que le rapport met en avant presque uniquement le secteur privé (dans les investissements, et la restructuration de la dette), avec un gros conflit d'intérêt de la CDC qui a des parts dans pas mal d'établissements de santé privé, ou d'EHPAD.
     

  15. il y a 34 minutes, g4lly a dit :

    Pour le moment il sont sur un plateau de nouveaux cas ... avec un peu moins de 6000 nouveaux cas par jour depuis une douzaine de jour.

    J'arrive pas a savoir si c'est capé par le nombre de test ou pas.

    ---

    En France on a un maximum local autour de 4611 cas jour depuis huit jours. On pourrait voir ça comme les premiers effets du confinement ... puisque ce "plateau" s'il se confirme aurait commencé grosso modo 8 jours après le début. Reste a multiplier les test pour savoir si les cas détecté ne sont pas sous estimé - ou plutôt sous mesuré - par un système de santé limité en capacité de détection.

    ---

    Au USA ont est a +21595 nouveaux cas jours ... en pleine exponentielle.

    Les nouveaux cas, testés, n'ont plus aucune signification pour mesurer la propagation de l'épidémie.
    Voir l'étude de l'Imperial College postée par @rogue0 sur le sujet résilience à une pandémie. En France on a entre 1,7 et 7% de la population qui a déjà été en contact avec le virus.
    Apparemment les Allemands ont réussi à la ralentir un peu mieux au début, mais ils ont aussi presque 2% de leur population touchée ... contrairement à la Corée ou seule une partie limitée de la population a été touchée et rapidement contenu. A ce stade tu peux tester large, il y a trop de foyers pour les isoler et cette saloperie de virus se répand très vite, ils vont suivre le même trend que nous assez vite.

    Concernant l'Allemagne et les eurobonds, la seule politique à pratiquer c'est celle de la chaise vide au Conseil Européen jusqu'à ce que les pays du nord cèdent.
    Si on a pas d'Eurobonds, l'UE va lentement exploser (et à juste titre, sans solidarité réelle, les décideurs des pays déficits cèderont à leurs opinions qui crieront au coup de poignard dans le dos).
    Si l'Allemagne veut pas ... et bien ils vont droit à la grande dépression. Que ça soit une option préférable à la coopération et à une réforme de la gestion économique de l'UE plus redistributive en dit long sur la politique intérieure allemande, total décalage avec le réel.
     

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  16. Il y a un autre facteur à prendre en compte, et qui joue pas mal dans les stratégies migratoires. La plupart des migrants hommes jeunes ont plusieurs options, et leur parcours est une dynamique plus qu'un stock photographié à l'instant t :

    1- Le mariage mixte sur place, l'intégration progressive dans la société d'accueil (sur 3-4 générations)
    2- Le regroupement familial, l'homme arrive, stabilise sa situation financière et économique puis fait venir son épouse, ses enfants restés au pays en utilisant le droit à une vie familiale (Les états européens exercent un contrôle draconien là dessus, il faut que la vie familiale soit réelle et établie, tu ne peux pas juste épouser le voisin de la cousine pendant les vacances au bled).
    3- Une fois une certaine situation économique et financière stabilisée, si quelques années de pain blanc, retour au pays pour fonder une famille dans de bonnes conditions.
    4- Le célibat, la famille recomposée, monoparentale ou autre organisation du ménage ... comme le reste de la population les modèles de ménages sont variés et échappe à la logique du couple classique même si celle ci reste la représentation, et la forme, majoritaire de la famille.

    Dans les années 2010 les études montraient qu'on était en moyenne sur un retour après 10 ans de résidence pour la plupart des étrangers résidents (toutes nationalités, européennes inclus).

    Le problème pour les Erythréens, Syriens ou Afghan c'est les possibilités de retour. C'est quand même bien la merde à la maison même quand il te dise qu'ils n'ont qu'une envie c'est de retourner chez eux (90% des migrants avec qui j'ai bossé vivraient au pays si ils avaient la sécurité économique et physique à domicile.

    Faudra suivre l'évolution en Suède (et les études qualitatives et quantitatives) pour pouvoir dire si la tendance est durable (et donc inquiétante, ce qui serait effectivement le cas avec un tel ratio) ou si il y a une adaptation des parcours et des stratégies (2e migrations vers un autre pays européen ? Retour au pays ?)




     

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  17. il y a 54 minutes, Kelkin a dit :

    Et le poney ? Où est le poney ? Parce que c'est ma liste au Père Noël qu'il a recopié, mais il manque le poney.

    1585611098-dearbhudda.jpg

     

    Je rappelle qu'il passe la scène suivante à se faire casser la gueule :) (ce qui en fait une bonne métaphore de ce qui va aussi nous arriver pendant "l'ajustement")
     

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