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Messages posté(e)s par Berezech

  1. Il y a 5 heures, Shorr kan a dit :

    ça reste un classique. C'est comme Gibbons et son Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain qui n'est plus du tout d'actualité, mais demeure quelque chose à avoir dans sa bibliothèque, à défaut de le lire :combatc:.

    Raaaaah.
    Lâche ce truc juste bon à tenir les étagères et go avaler l'intégrale de Claude Nicolet / Marcel le Glay / Paul Veyne. 

    A noter pour H. Zinn que son ouvrage principal est numéro 1 des ventes sur Amazon dans sa section. Effet Streisand. 

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  2. Ce qui est surtout frustrant, c'est que Trump à force de s'agiter dévore un temps et une place complètement folle dans le débat public. Tout ça en se contentant de dire tout et son contraire.

    Du coup un certain nombre de phénomènes de fond (l'installation de l'oligarchie, le traitement de choc que subit l'administration, l'enterrement de l'écologie comme phénomène réel ...) passent total inaperçu. Je ne vois pas la presse française relayer ce que nous a posté ici Tancrède (et qu'on peut lire dans le W. post et le NY Time, très bons articles d'ailleurs) par contre aller taper des retranscriptions de ses hallucinantes conférences de presse ou de comment il déclenche quotidiennement des incidents diplomatiques ... Trump n'est qu'un pantin (et un pauvre type) qui s'agite. Le pouvoir ce sont ses dealers qui l'ont vraiment, et certains des corporates qui arrosent le congrès ET la maison blanche.

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  3. Note qu'Octavien-César-Auguste part pas non plus de rien. Il a du fric (ou plus exactement ses proches parents lui en prête), achète immédiatement les soldats de son papa adoptif et arrose le peuple de thune, en manipulant Cicéron se fait nommer sénateur avec le droit de voter comme les Consuls en grillant tout le cursus honorum (en s'appuyant sur des sénateurs pas vraiment rassuré par Antoine dans l'immédiat après meurtre de César). Et puis deux génies, Aggripa et Mécène, qui viennent appuyer un mec déjà exceptionnel. Le décès (prématuré) des deux consuls de 43 fait de lui le patron de Rome (il est élu Consul).

    T'es cruel avec Marc Antoine (ou la série Rome me l'a trop rendu sympathique, au choix). Certes une fois dans ses provinces orientales il fait de la m****, mais avant ça c'est un général capable, à l'occasion un politicien compétent (même si il a clairement une mentalité d'aventurier plus que de stratège comme octavien).Il gère plutôt bien son steak après l'assassinat de César. Et il partait lui aussi avec de gros handicaps. Il était plébéien, pas un papa très réputé (il nous a laissé une petite merveille étymologique par son nom), plutôt pas en très bon rapport avec César sur la fin, détesté par les Optimates ... pas un gros capital monétaire initial (presque tout acquis par pillage, corruption et proscription). Bref, un personnage qui a certes une attitude grandiloquente, mais il ne mérite pas d'être comparé à Trump qui n'a pas un dixième de ses qualités.

    Pour rester sur le sujet, ce qui empêche un Octavien, c'est déjà l'absence d'un César. La crise aux US n'est pas encore "mûre". L'oligarchie a déjà ses travers, son arrogance, ses querelles débilitantes, sa mentalité que "un seul peut faire ployer le nombre de beaucoup", mais elle n'a pas encore trop ouvertement démoli les institutions ou commencé à s'entretuer. Par contre Bernie en Gracques (Caius ou Tibérius ? Un peu des deux) ça colle plutôt pas mal.
    Allez réjouissons nous, on a plusieurs années de chaos et de lente déréliction institutionnelle devant nous.

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  4. il y a 40 minutes, rogue0 a dit :

    Et si ce n'est pas la vraie raison, je suis perplexe , car Trump n'a pas tant de fidèles que ça.

    Il en a même très peu. Certains de ses "conseillers" seraient plus même plutôt ses "patrons" *regarde vers Carl Ilcahn*. 

     

    Il y a 12 heures, Pseudonyme a dit :

    Il n'y a absolument rien qui indique que Trump et Abe discutèrent de sujets classifiés alors qu'ils étaient en public, rien non plus ne dit que les documents sur la table étaient classifiés. L'identité d'un des porteur de la valise nucléaire n'est pas non plus secrète. Non-histoire !

    Si ils étaient des employés d'échelons moyen ou inférieur ils se feraient purement et simplement virer pour une telle négligence. Et pour la nature des docus j'ai envie de dire qu'on en sait rien, mais que c'est déjà assez grave de discuter d'un sujet sensible comme ça au milieu d'un restau et de prendre des décisions dans l'urgence, en public, à propos d'un sujet qui intéresse les intérêts vitaux des deux pays (les tirs de missiles nord coréens). Au mieux c'est de l'amateurisme, au pire de la négligence passible de sanctions dans n'importe quelle autre organisation humaine. 

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  5. Quelqu'un parlait quelques pages en arrière de courbe de progression. Pour ma part je dirais plutôt qu'on régresse (si c'était possible) :

    http://www.lemonde.fr/big-browser/article/2017/02/14/valise-nucleaire-et-photos-volees-au-restaurant-le-week-end-de-trump-raconte-en-ligne_5079667_4832693.html

     

    Citation

    « Pendant que les riches membres du club regardaient depuis leurs tables, avec une musique de claviers [d’ordinateurs] en fond, le dîner de Trump et Abe est rapidement devenu une réunion stratégique, leurs discussions se faisant aux yeux de tous leurs compagnons de dîner. »

    Citation

     

    Richard DeAgazio a effacé son compte Facebook quand la pression médiatique est devenue trop forte. On ne pourra plus voir ses autres photos de Shinzo Abe sur le green ou son selfie avec Stephen Bannon. Avant de passer en silence radio, il a raconté sa soirée à Mar-a-Lago, dont il est un tout nouveau membre.

    Il jure que personne ne pouvait entendre ce qui se disait à la table de Trump – tout le monde parle très fort dans les restaurants – et trouve génial que le président des Etats-Unis « choisisse d’être en terrasse, avec les membres du club » pendant un moment de crise : « Ça vous montre qu’il est un homme du peuple ! » L’adhésion d’un an pour les membres du club de Mar-a-Lago coûte 200 000 dollars, une somme qui a doublé depuis que Donald Trump est devenu président des Etats-Unis.

     

     

  6. Dans un sens qui converge un article d'opinion de l'Observer :

    http://observer.com/2017/02/donald-trump-administration-mike-flynn-russian-embassy/

    By John R. Schindler •

    Citation

    Intelligence Community pushes back against a White House it considers leaky, untruthful and penetrated by the Kremlin

    On parle de Flynn

    Citation

    Now those concerns are causing problems much closer to home—in fact, inside the Beltway itself. Our Intelligence Community is so worried by the unprecedented problems of the Trump administration—not only do senior officials possess troubling ties to the Kremlin, there are nagging questions about basic competence regarding Team Trump—that it is beginning to withhold intelligence from a White House which our spies do not trust.

    Mais aussi de l'affaire de la "Golden shower" (qui n'aurait pas eu lieu, par contre les petits échanges entre Trump et le Kremlin seraient eux réels.)

    Citation

    A new report by CNN indicates that important parts of the infamous spy dossier that professed to shed light on President Trump’s shady Moscow ties have been corroborated by communications intercepts. In other words, SIGINT strikes again, providing key evidence that backs up some of the claims made in that 35-page report compiled by Christopher Steele, a former British intelligence official with extensive Russia experience. (...)

    That salacious dossier is raw intelligence, an explosive amalgam of fact and fantasy, including some disinformation planted by the Kremlin to obscure this already murky case. Now SIGINT confirms that some of the non-salacious parts of what Steele reported, in particular how senior Russian officials conspired to assist Trump in last year’s election, are substantially based in fact.

    Et de la maison blanche qui est visiblement une passoire :
     

    Citation

    What’s going on was explained lucidly by a senior Pentagon intelligence official, who stated that “since January 20, we’ve assumed that the Kremlin has ears inside the SITROOM,” meaning the White House Situation Room, the 5,500 square-foot conference room in the West Wing where the president and his top staffers get intelligence briefings. “There’s not much the Russians don’t know at this point,” the official added in wry frustration.

     

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  7. Questionnement qui rejoint celui posé dans ton dernier paragraphe : assiste t'on à un renouvellement des élites dans la société ricaine qui serait en partie cause, et solution du problème (dans tous les sens du terme, un wasteland post-apo étant une solution ... sous une certaine forme).

    C'est une grosse partie des démonstrations de Le Glay, qui s'appuie notamment sur l'étude de Syme (The Roman Revolution) que tu avais cité je crois dans le topic éponyme. La République romaine perd son élite traditionnelle (la nobilitas patricienne et sénatoriale, celle qui se partage les grosses magistratures de génération en génération) au profit de la classe équestre (publicains, "capitalistes", financiers, militaires, aventuriers et "homo novus" qui font partie des municipes d'Italie et de Cisalpine). Bref tout un tas de gens qui ont un "capital symbolique", une "dignitas" moins avancée (et héritée) mais qui de par leurs affiliations, l'extrême liquidité (dût aux liquidations des proscriptions, littéralement) des places, comme tu le soulignes on meure peu dans son lit, très souvent de manière violente, bref le champ politique est très violemment concurrentiel pour les seconds et troisièmes couteaux. 

    Est ce que le "marais" washingtonien, que Trump dit vouloir vider n'incarne pas quelque part cette ancienne élite, plus divisée et diverse sans doute, à travers des institutions publiques (les agences scientifiques par exemple), les médias (fake news), la sociologie traditionnelle du personnel politique (le consensus bipartisan classique). C'est à dire des élus de plus en plus occupé à lutter pour leur survie en politique, à lever des fonds sur un territoire local de plus en plus féodalisé localement et visés par des groupes d'actions coordonnés dirigés par tel ou tel milliardaire qui a envie de se tailler un fief, de l'agrandir, ou de placer un client. Est ce qu'il n'y a pas aussi culturellement un entre-soi qui disparaît pour laisser place à une rhétorique plus brutale, une culture du coup de force, de la stature ?

    Je perçois clairement un tel changement coté républicain. C'est moins marqué pour les démocrates (Bernie n'a pas pu s'imposer, mais le système est à l'avantage des conservateurs) et il y a une vraie demande populaire qui pourrait se développer. 
     

  8. En essayant de répondre j'ai essayé de me faire l'avocat du diable, mais une analyse fine de la société ricaine (au moins en terme social, concentration des richesses / disparitions de la classe moyenne) colle avec cette hypothèse.

    Reste ce que tu évoques dans ton dernier paragraphe, essentiellement en terme de mentalité et de "capital symbolique", à savoir qu'aux US je vois mal l'équivalent de ce qu'est la "dignitas" des romains (à ce titre un Trump ... manque cruellement de toute cela, on devait même plutôt parler d'indignitas.) le mec s'étant fait élire comme si il était un Populares alors qu'il a une attitude d'Optimates (un peu l'inverse d'un plébéien Pompée qui est le champion du parti Optimates mais qui mène beaucoup une politique Populares modérée, par défaut puisque César lui court loin devant sur ces options idéologiques).
    J'ai l'impression que l'oligarchie américaine se distingue par son manque absolu de considération pour tout ce qui est "capital symbolique", au delà du moins de la religion, du "family man" et de la figure de l'entrepreneur/gestionnaire (et ce dernier carrément de moins en moins quant on regarde la sociologie du camp républicain). La domination de tels ensembles ne paraît reposer que sur les circuits complexes du financement (politique) mais aussi de la façon dont un seul ou quelques acteurs peuvent "tenir" l'économie local d'une région ou d'un bled pour y imposer leur influence.
    Pas non plus ce que les romains appelleraient le "fides" dans les relations, tout au plus la nécessité le couteau sous la gorge pour de larges sections de la population de se soumettre (pour obtenir une assurance maladie, un job, une pension de retraite, un crédit, un logement), chez les romains il y a de la symbolique au delà du rapport brutal dominant-dominé. Chez les ricains j'ai l'impression que ça confine à la pure violence, ou alors à une instrumentalisation des différences socio-ethniques et religieuses pour monter tel groupe contre un autre. Le blanc protestant mâle hétérosexuel conservateur en voie de devenir une minorité étant par essence le "citoyen romain", celui qui est proprio (oupas), qui reçoit les allocations ... et qui vote, le reste étant assimilé à du citoyen de seconde zone qu'on peut "gérer" par des restrictions. (ça me fait penser aux restrictions imposés aux "latins" tient, entre la classe des citoyens romains et les socii des municipes, ils sont quasiment citoyens avec le droit de vote et tout mais dans la pratique leur influence est nulle, soit qu'on les colle dans les tributs urbaines, soit qu'ils doivent se déplacer ou subir des contraintes abusives pour pouvoir exercer leurs droits, ce qui les rend ineffectifs en pratique).

    En France on en est pas encore là dessus, cela dit quand on voit l'augmentation en poids des acteurs de la sécurité du privé (qui semblent avoir de remarquables entrées et influences dans le milieu politique, je suis assez étonné qu'un secteur encore aussi petit ait eu autant de législation favorable ces dernières années) pourrait on entrer dans une même dynamique avec un Etat qui a pour le coup l'habitude de gérer beaucoup de choses, et assez jaloux de ses prérogatives. Même si la mentalité des dirigeants et les contraintes court termistes  semblent pointer dans cette direction c'est pas encore quelque chose qui s'affirme beaucoup je trouve.
    On commence aussi à avoir des problèmes avec les sociétés de recouvrement de crédits aussi (j'en ai une suédoise en tête qui fait parler d'elle) mais rien qui approche le quasi fermage général qui se met en place au states.
    C'est l'hyperextension d'une société trop décentralisée et sous administrée qui facilite le phénomène ? Un problème dût à une gestion idéologique ? Une législation qui permet au marché politique (et je parle de celui qui dégueule du cash) de mener à ces prises de positions opportunistes ?
    Et surtout qu'est ce qu'un régulateur (l'état fédéral) aux mains d'un pyromane (je pèse mes mots, j'avais envie de dire Umungus Ier), peut encore faire avant que le phénomène échappe à toute tentative de réforme ? (ce qui est arrivé à la république romaine qui ne pouvait plus se réformer malgré les interventions de Sylla ou de Cicéron et sa coalition).

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  9. J'ai toujours l'impression d'être un parfait imbécile quand tu nous ponds une synthèse aussi exhaustive (et en plus je suis en pleine lecture de Marcel le Glay donc je pige parfaitement ce que tu veux dire).

    Quelques éléments pour pondérer la comparaison, on est pas sur des phénomènes de la même dimension (même si en essence c'est vrai qu'il y a des similarités troublantes), l'exemple contemporain se passe dans un état bureaucratisé démocratique et complexe avec des logiques socio-économiques et une mentalité propres. Il ne se déploie qu'à une échelle limitée dans une circonscription limitée en taille qui connaît à tous les niveaux la crise (économique, écologique et sociale). Ensuite on est sur un segment beaucoup plus spécialisé (le maintien de l'ordre, la gestion de la criminalité et l'interpellation des contrevenants) que ce que "produit" une armée romaine comme effets (militaires et sociaux). Est ce que le fait d'avoir une agence privatisée est de nature à mettre en péril durablement l'institution publique "police" et derrière à destabiliser les institutions politiques de l'Etat de Lousiane ? (surtout avec un Etat fédéral régulateur derrière) ?
    De même si les mentalités américaines sont très ouvertes localement à ce type de force (qui est déjà plus ou moins généralisé partout dans un pays ou la culture très particulière de la violence, de l'entre-soi ...) est ce que la même attitude prévaudrait dès lors qu'on toucherait aux sacros saintes institutions qui agissent à l'échelle de l'Etat fédéral ?

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  10. C'est vraiment un sujet casse-gueule vu la liquidité inédite du marché politique. Entre le Brexit, Trump, et des sondages qui se retournent à chaque événement je pense qu'il faut être prudent. 
    Même après la présidentielle aucune des 5 formations politiques "majeures" en lice ne sera en état de gagner seule les législatives et de former un gouvernement. Il faudra nécessairement une alliance d'au moins deux d'entre elles. (et c'est pas gagné).

  11. Vous avez dit malaise ?

    https://www.nytimes.com/2017/01/30/us/politics/attorney-general-civil-rights-refugee.html?smprod=nytcore-iphone&smid=nytcore-iphone-share&_r=0

     

    Citation

     

    Acting Attorney General Sally Q. Yates, a holdover from the Obama administration, ordered the Justice Department on Monday not to defend President Trump’s executive order on immigration in court.

    “I am responsible for ensuring that the positions we take in court remain consistent with this institution’s solemn obligation to always seek justice and stand for what is right,” Ms. Yates wrote in a letter to Justice Department lawyers. “At present, I am not convinced that the defense of the executive order is consistent with these responsibilities nor am I convinced that the executive order is lawful.”

     

    Son remplaçant est toujours en attente de confirmation par le congrès ... 10 jours après la transition.

    Et paf 2h plus tard :
     

    Citation

    Trump sacks defiant attorney general

    But the White House said she had "betrayed the department of justice by refusing to enforce a legal order designed to protect the citizens of the United States".



    http://www.bbc.com/news/world-us-canada-38805944?ocid=socialflow_facebook&ns_mchannel=social&ns_campaign=bbcnews&ns_source=facebook



    Et sinon entre deux présentations de la galerie photo de son inauguration Trump a signé ENCORE un décret ... contestable :

    http://www.courrierinternational.com/depeche/etats-unis-trump-signe-un-decret-limitant-la-reglementation.afp.com.20170130.doc.l91q0.xml?utm_medium=Social&utm_campaign=Echobox&utm_source=Facebook&utm_term=Autofeed&link_time=1485802720#xtor=CS1-9

    Citation

     

    Le président Donald Trump a signé lundi un décret restreignant la possibilité pour les agences fédérales d'édicter de nouvelles réglementations, une limitation qui pourrait s'appliquer à l'économie mais également à l'environnement.

    "Il est important que pour chaque nouvelle règlementation édictée, au moins deux précédentes règlementations aient été identifiées en vue de leur suppression", assure le texte présidentiel.

     

     

  12. La résistance des scientifiques des agences touchées par le Lockdown se met en place, une marche pour la science semble se mettre en place.

    https://www.franceculture.fr/sciences/etats-unis-des-scientifiques-se-mobilisent-face-trump

     

    Citation

    Une centaine de personnes, essentiellement des chercheurs, ont d'abord voulu protéger du scepticisme actif de Donald Trump des données sur l'évolution du climat. Et la mobilisation touche désormais au moins une douzaine d'agences gouvernementales. Avec aussi une marche de la science qui se prépare.

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  13. Perso un truc que j'ai toujours fait pour combler les contradictions, les vides, les incohérences et le fanboy-isme stérile de tout ce qui est UE, c'est utiliser régulièrement mon imagination.
    Comme j'ai dit sur un autre pic (guerre spatiale je crois) la subjectivité n'a pas que du mauvais. Bien sur ça réduit la définition qu'on donne aux objets de cet univers à du "coup par coup" à redéfinir sans arrêt, mais vu que l'intérêt c'est avant tout d'y raconter des histoires, je trouve que c'est un bon expédient.
    Le problème de l'univers "geekant" de SW c'est l'impossibilité d'y garder une cohérence quelconque. Surtout avec des contributeurs en roue libre qui fantasment sur du "toujours plus" sans réfléchir en terme de réel fonction militaire, et qui ont rarement un sens politique ou tactique plus développé que ce qu'ils ont vu au cinéma (batailles de chasseurs de la seconde WW et vaisseaux se tirant dessus comme au temps de la marine à voile).
    Un bon exemple ce sont les croiseurs de la guerre des clones (Vénator là ? je m'en fou je trouve ces trucs ridicules) qui crachent des brouettes de chasseurs de leur hangar infini, et qui ont de l'artillerie de sabord à chargement manuel tirant à travers un bouclier (WTF on est dans SW pas Wh40k). En plus leur design est hideux.

    Pour moi un ISD c'est avant tout un outil politique. Une immense plate-forme d'artillerie qui peut réduire en charpie une zone sur une planète avec son immense artillerie ou vaincre n'importe quel cap-ship, voir comme dans une nouvelle de l'extension de SW D6 sur l'Empire, repousser une flottille de pirate tout seul.
    Le truc est ENORME, le truc a une grosse puissance de feu, aucune arme conventionnelle ne peut facilement le butter et il faut des conditions optimales et de très gros moyens pour l’abîmer. C'est en soi un truc utilisé sporadiquement soit par les Flottes centrales, soit de manière déconcentré par les flottes sectorielles, quand un problème a dégénéré pour venir dire "ça suffit les conneries". Un peu l'équivalent d'une légion romaine, tu sais que quand ils sont là "they mean business".
    Il évolue au milieu d'un battlegroup flexible qui se charge de pleins de missions et il ne s'engage lui même qu'au moment décisif.

    Dans une partie de JDR Star Wars il est rarissime que je face figurer un de ces trucs tout seul et tout nu l'espace, et quasi inconcevable que les PNJ puissent être amené devoir en péter un à la régulière (j'ai fait faire une campagne à mon groupe de joueur qui devaient harasser l'empire dans un secteur, la fin de la campagne c'était de se payer un seul ISD, mais après une foultitude de manoeuvres pour l'amener dans les conditions idéales pour le faire péter, et même comme ça, ça n'est pas aller tout seul).

    C'est comme dans toute bonne histoire en fait, les gros machins de geeks et la puissance doivent être utilisés à l'économie (et judicieusement), y compris pour les antagonistes. Qui préfère Tarkin à Thrawn ?

    A ce compte Battlestar Galactica (même si il n'est pas non plus réaliste) a une meilleure cohésion de son hardware geek. (Et même de meilleurs visuels, avec moins de diversité et des robots kitshs, haha :p)

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  14. Toujours le même débat. Le contrôle de l'immigration est une marotte idéologique qui prend une place disproportionnée dans le débat US.
    Pour des coûts qui grimpent tout le temps, au bénéfice d'un secteur économique de la sécurité / garde frontière bien particulier, pour un sujet qui vampirise le débat public au détriment du débat socio-économique. Et pour une efficacité qui fricote avec un rendement de Shadoks. 

    De fait cette semaine les annonces se sont enchaînées tellement vite que dans les esprits de beaucoup de gens seules sont restées les mesures anti IVG et le mur (et la polémique sur la foule à la nomination, pas un moment de gloire non plus). Quasi impasse (entendons nous, qui ne figure pas dans les 4 premières pages) dans les médias généraux sur le lockdown de l'administration et les nominations qui patinent.
    Problème pour Trump : les gesticulations lassent TRES vites surtout quand on retourne la réalité pour l'enfiler à chaque virgule, et l'espace public risque de s'adapter assez vite, et pas en bien pour lui.
     

  15. il y a 22 minutes, Ciders a dit :

    Il faudrait reconfigurer toute l'industrie mexicaine ou presque. Ça ne se ferait pas rapidement. Et d'autant plus que le temps va vite presser :

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/01/26/97001-20170126FILWWW00385-trump-veut-financer-le-mur-par-une-taxe-de-20-sur-les-produits-venus-du-mexique.php

    En langage diplomatique, on appelle ça une amicale pression. Dans ma rue, on dirait plutôt placer le couteau sous la gorge, Arielle Dombasle dans les oreilles et le chalumeau sur les bourses.

    Moi j'aurais purement et simplement appelé ça un acte d'agression. Et vu la réaction du PR mexicain, je pense qu'il l'a interprété comme tel.
    La façon (amateuriste, risible, et purement égoïste) dont Trump gère le truc est hallucinant.

    Heureusement que Tancrède nous y a préparé mentalement sinon je tomberais de ma chaise.

  16. T'es rude. Octobre Rouge est très divertissant (et plein de respect pour l'ingéniosité et la patience des soviétiques).
    Le Cardinal du Kremlin un vrai régal, assez fin et très divertissant.
    Bon effectivement la suite ====> trash

    Je théorise qu'il avait une source qui lui a raconté quelques anecdotes et qui l'a conseillé pour l'écriture des premiers bouquins. Et après le gars ne s'est plus senti pisser.

  17. Je crois qu'il y a un préjugé idéologique assez fort contre les armées robotiques après la guerre des clones. Et puis l'univers SW ne nous a jamais explicitement dit comment les races organiques ont traité le problème de la cohabitation avec les synthétiques dans tout un tas d'aspects sociaux et pratiques (concrètement pleins de tâches qui pourraient être automatisées restent aux mains des humains/extra terrestres), les droïdes ne servant visiblement que d'appoint. (leur statut juridique n'est pas tranché d'ailleurs, visiblement proche de celui de l'esclave antique d'après ce qu'on peut voir dans les films).
    Pour continuer le parallèle historique sur l'interdit sociologique d'utiliser une armée d'esclaves/robots, imagine la révulsion des sociétés antiques à lever des armées d'esclaves en raison des troubles sociaux que cela peut produire. (Sparte, Rome ou même Athènes comme exemple).

    Pour Thrawn comme je l'ai dit au dessus malgré son statut privilégié, l'Empereur est à mon avis parfaitement conscient de ses capacités. Raison pour laquelle son commandement est strictement limité à un truc très très très périphérique et lointain, avec des moyens limités (littéralement le mec commande une garnison sur le Lime au fin fond de la galaxie malgré son statut de GA). Un type comme ça à la tête de la flotte impériale est une menace politique bien pire que celle de la rébellion. Surtout que c'est pas juste un exécutant, il a la mentalité complète du stratège ambitieux et très politique, sans avoir et en plus dénué des œillères qui limite le reste de la caste des officiers impériaux. Pour les clones rappelons que c'est l'empereur qui a gardé une unité sous le coude dans un dépôt secret, que Thrawn découvre après sa prise de pouvoir. Pas folle la guêpe.

    Pour les Sith pareil, la règle de deux sert essentiellement à assurer une dynastie, se débarrasser de la règle c'est risquer la menace de voir se multiplier les prétendants gavés d'une philosophie de la force (typiquement grecque d'ailleurs hihi, passion, liberté, briser les chaînes gnagnagna, il faudrait faire une comparaison approfondie du code Sith et de la mentalité de gros caïd des hellènes).
    Prétendants qui fomenteraient intrigues de palais, rébellion, voir éventuellement guerres civiles.

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