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Messages posté(e)s par Berezech

  1. Des différents canaux que je surveille, je dirais que les Ukr commencent à se retirer de Bakhmut, la route de ravitaillement centrale est sous le feu maintenant (La route 0056). dans quelques jours Bakhmut sera prise.
    Les russes occupent Berkhivka et poussent vers le sud (réserves fraîches arrivées en fin de semaine dernières, des Spetnaz selon les Ukr) avec des infiltrations en utilisant le terrain vallonné.
    La ligne de résistance suivante est sur Chasiv Yar et domine Bakhmut.
    Je suis assez surpris que les ukrainiens ne flanquent pas les russes à l'ouest de Blahodatne (peut être que le terrain est trop ouvert et vulnérable à l'artillerie / AGTM).

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  2. Il y a 9 heures, olivier lsb a dit :

    Merci pour la précision. 

    Sur le dossier défense du sud de l'Ukraine, de forts soupçons pèsent sur une successions de trahisons internes, peut être la raison pour laquelle il ne considère pas ce dossier comme une défaite militaire à proprement parler. 

    Mais je te rejoins sur l'aspect défaite tout court, pour ne pas dire désastre. 

    Suis toujours pas clair sur comment les russes ont percé tout le front sud du Donbass entre Marioupol et Volnovakha. C'est leur plus splendide succès du conflit. A priori les unités Ukr en face étaient solide, la ligne fortifiée et bien approvisionnée, la surprise comme ailleurs, partielle.
    Crimée / Cherson il y avait peu de troupes en 1ere ligne, et pas de défense en profondeur, plus sans doute des trahisons ou une incompétence crasse du haut commandement Ukr local. Le 2e échelon était de l'autre côté du Dniepr.

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  3. il y a 10 minutes, Akhilleus a dit :

    bizarrement tous les RETEX sur des conflits de temps longs disent le contraire

    Si tu parts d'un niveau haut tu vas faire une courbe en cloche (avec dégradation à terme après le point d'inflexion)

    Si tu parts d'un niveau bas, tu vas faire une courbe en U avec une remontée passé le point d'inflexion

    Amha, les ukrainiens sont dans le cas 1 (ils se sont montrés meilleurs que les russe et solides d'un point de vue formation mais ils ont soufferts et je ne suis pas certains que leur recomplètement se fasse à niveau équivalent)

    Les russes sont amha dans le cas 2. Ils se sont montrés mauvais mais apprennent avec une meilleure reserve humaine. C'est brutal, c'est Darwinien mais ça selectionne de meilleurs soldats que les forces initiales à terme même si c'est chèrement payé

     

     

    Ce que tu soulignes est empiriquement vrai (par ex en Indochine ou le niveau du CEF ne cesse de baisser, ou à l'inverse l'US Army de 1861-65 qui part de trèèès bas et finit honorablement).
    J'aimerais beaucoup lire une étude comme celle qu'a fait Goya sur l'armée française de 14-18 appliquée, ou avec la même méthodologie pour l'armée rouge 41-45.
    En lisant Jean Lopez on a l'impression d'une éternelle boucherie et de murs de sangs déversés sur la Wehrmacht pour la ralentir (toujours avec courage et furie dans les contre des soviétiques), il souligne la montée en compétence de l'EM général et de certains commandeurs de fronts, de la planification économique, mais on a parfois l'impression que c'est un peu magique dans les explications ("Staline apprend à faire confiance à ses généraux"), bon ce n'était pas le sujet centraux des ouvrages de J Lopez mais j'ai l'intuition que l'idée du darwinisme pure pourrait être discutée. Notamment les soviets comprennent au cours du conflit à reconstituer les unités sur l'arrière et allonge l'instruction / développent leurs armes spécialisées / changent leurs doctrines. Avoir les bonnes structures / les cadres compétents et les institutions qui leur permettent de coopérer efficacement ça doit aider considérablement.

    Est ce que les russes suivent ce chemin ? C'est fort possible, et ça c'est vu dans la montée de la combinaison d'arme et du niveau tactique côté Bakhmut récemment, mais ça n'est visiblement pas général (Kremnina / Vulhedar), les cadres formateurs actuels sont ils des vétérans ou les personnels de dépôts restés en réserve ? Les règlements et la formation sont ils uniformisés et à quel niveau ? A priori Gerasimov n'est pas mauvais mais est ce qu'il n'agit pas sous la contrainte d'un pouvoir politique qui a peu de patience ? J'ai l'impression que "l'offensive d'hiver" (en gros les attaques dans les secteurs Kupiansk / Kremnina / Sud Donetsk janvier/février + Bakhmut qui dure depuis août et qui atteint son "point culminant") a été précipité sans attendre l'accumulation de munitions et de moyens nécessaires pour atteindre le but opérationnel assigné (pousser les ukrainiens de la ligne du Donbass en prélude à une nouvelle poussée contre la ligne suivante au printemps).
    Par analogie, j'ai plus l'impression d'assister aux premiers tâtonnements des offensives françaises en Champagne en 1915 pour l'instant.

    A noter un secteur ou les russes ont des succès modestes mais plus importants qu'un village dans la périphérie de Bakhmut, au nord de Kupiansk ils poussent lentement les ukrainiens le long de l'Oskil. Mais à priori le terrain est pas très favorable non plus (hauteurs côté ukrainien et la zone au nord de Kupiansk est un grand plateau plat sans un couvert.

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  4. il y a 24 minutes, Alexis a dit :

     - au passage, il existe une évaluation rapportée par Anna Colin Lebedev comme quoi ils seraient en fait 500 000 - "On en a vu 100 à 130 000 sur le front".

    Les autres sont ailleurs. Encore en formation plus poussée / spécialisée ? En réserve ? Prêts à servir une offensive majeure qui serait dévoilée dans les prochains jours / semaines ? Mystère :mellow: ...

     

     

    Attention, Lebedev précise que c'est surtout parce que la mobilisation s'est faite "au filet de pêche à petite maille", c'est à dire qu'ils ont incorporé 500 000 types, puis ont relâché postérieurement une partie de ces mobilisés (mauvaise condition physique, maladies, travailleurs hautement qualifiés de l'industrie, protégés etc ...). Dans les faits le nombre de mobiks de la 1ere vague est inférieur.
    Pour moi une partie a été jeté immédiatement au front, une autre a servi dans le hachoir du Donbass pour l'offensive d'hiver, et une dernière fraction est toujours dans la réserve (mais elle alimente la consommation "ordinaire" de l'armée russe, et cette consommation n'est pas économe).
    Un des enjeux actuel est la "durée" de cette réserve pour simplement pouvoir continuer la guerre dans les mois qui viennent. Cela dit la Russie a aussi d'autres sources de soldats : des volontaires (il y en a), les féodalités (PMC & troupes régionales telles que les BARS ou les Tchétchènes), et la "mobilisation à bas bruit" d'employés d'Etat ou de certaines catégories peu susceptibles de résister (par ex :


    On peut supposer de toute façon que les russes cesseront les opérations offensives avant d'avoir mis hors de combat leurs réserves stratégiques en homme.
    Une 2e mobilisation est inévitable si le conflit dure. A mon avis avant la fin du printemps, peut être plus si les pertes russes sont moins graves que mes estimations (c'est possible).

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  5. Pour satisfaire Clairon :

    Hier soir les russes après avoir ramené des unités de réserve avaient percé au nord de Bakhmuth vers Yahidne, et cette nuit se sont mangé une contre attaque qui les aurait ramené sur Paraskovkivka.
    Ils ont aussi poussé vers l'ouest depuis leur saillant nord de Bakhmut (sans résultat).
    Ils auraient aussi pris une pile au sud en essayant à nouveau d'attaquer Ivanivske.

  6. il y a 4 minutes, gustave a dit :

    1- je ne crois pas que l’armée ukrainienne ait eu une politique plus volontariste sur la féminisation que l’armée russe. 
    2- les femmes en question n’ont pas vocation à aller au front comme cela a été dit mais à défendre leur Patrie si elle était agressée (on est tout de même très proche de la réaction patriotique à un agresseur…).

    3- la logique conduit à conclure qu’envoyer des femmes non professionnelles au front relève  de mesures de dernier recours et /ou de propagande, que ce soit en Ukraine, en Russie ou à peu près n’importe où dans le monde.

    4- même dans notre armée le treillis n’efface pas totalement les distinctions…

    C'est très intéressant cet échange, il me semble qu'on avait discuté ces points dans le topic dédié il y a quelques années. On a un cas d'école ou la féminisation pourrait être un critère de différenciation pertinent (et contribuant aux opérations) entre les antagonistes.
    15% des forces armées ukr sont féminisées, la répartition de ce personnel est évidemment encore très genrée (dans une société ou il y a encore massivement de la différenciation selon le genre, même chez nous), seule une minorité des femmes servent en tant que combattant d'infanterie. Difficile de se faire une idée mais j'en ai surtout vu dans la territoriale au fil des mois.
    On les retrouve dans les mêmes rôles que durant la 2eGM (dans l'armée soviétique, santé, brancardier) + et dans un certains nombres de tâches techniques (ex déminage, pilotage de drones) puisque les femmes sont globalement plus diplômées et formées que les hommes. Et sans doute dans une proportion très large dans la société civile ukr mobilisée, à divers degré dans une multitude de tâches essentielles et de soutien.
    Côté russe j'ai surtout lu des témoignages de femmes civiles dans des fonctions soutien (et sans doute dans le personnel de santé) aucune idée de la réalité dans les armes techniques mais ça doit bien être le cas ?

    Citation

    3- la logique conduit à conclure qu’envoyer des femmes non professionnelles au front relève  de mesures de dernier recours et /ou de propagande, que ce soit en Ukraine, en Russie ou à peu près n’importe où dans le monde.

    Autant je peux expliquer les justifications et pourquoi peu d'armées le font, (essentiellement pour des raisons de représentations du genre, de répartition du travail sociale et genrée, la propagande) autant "la logique" me paraît un peu plus complexe que ça. Si tu as besoin d'un bataillon de biffin on s'en fiche qu'elles aient des ovaires plutôt que des testicules, au mieux il faudrait penser le coût d'opportunité (ne serait elle pas mieux employées si elles sont mieux formées que les hommes à des tâches ou elles sont plus efficaces, voir ma remarque sur les fonctions techniques). Les qualités attendues seront les mêmes, la procréation à long terme ne me paraît pas plus pertinente que si c'était des hommes (voir les effets démographiques de la WW1 en France).
    Je serai les russes j'ouvrirai un corps de volontaire féminin pour récupérer des effectifs et je formerai des officiers et officiers supérieurs féminins. Mais ça poserai un problème social interne parce qu'à terme des femmes en armes demanderaient une extension de leur droits et plus de respect pour leur rôle social (et moins d'assignation au travail domestique / la procréation à tout prix), pas sûr que ça colle avec l'idéal conservateur sur lequel s’appuie la faction au pouvoir en Russie. Et ça a tendance à générer des attentes à long termes pour un traitement plus juste par les institutions et plus d'égalité.

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  7. Girkin, comme d'hab.
    La fenêtre de l'offensive d'hiver se referme.
    Il ne rapporte pas les succès russes au nord d'Avdivka.

    Je serai les russes après Bakhmut ma prochaine priorité serait de pincer Niu York / Toresk, vu les attaques vers Oleksandropila ils ont aussi compris l'intérêt d'attaquer ce point de la ligne. Cela ouvrirait une avance entre les deux "lignes" urbaines du Donbass entre Pokrosk et Kramatorsk.

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  8. Girkin, perspectives stratégiques avec 3 scénarios d'offensives Russes:

    https://t.co/c32H3861fi

    Biélorussie/ Kharkiv/ Zaporizhia

    Il a plutôt l'air de croire au 2e ou 3e et des diversions ailleurs.

    Dans tous les cas il estime que les réserves matérielles et humaines sont insuffisantes pour mettre KO l'armée ukrainienne et que la Russie reste engagée au rythme actuel dans un conflit sans perspective.

    Bon et après il délire sur le fait que l'OTAN va venir finir le travail elle même une fois l'armée russe KO.

  9. il y a une heure, olivier lsb a dit :

    Apparemment il y a eu une sérieuse déroute aussi à Adviivka. Vidéo commentée par le compte Kriegforscher, qui est un Allemand combattant en Ukraine si je ne dis pas de bêtise. 

     

    Je crois que Girkin en parlait dans son dernier post.  Ce sont des fantassins séparatistes de qualité qui se sont fait étriller, l'artillerie par contre était russe.
    D'après lui l'artillerie n'a pas soutenu l'attaque qui s'est fait massacrer.
    Voir des combinaisons interarmes foirer à cette échelle après un an de guerre c'est surprenant. Sans doute lié au turn over des personnels et aux déficits de la formation et de la transmission de l'expérience à l'arrière.

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  10. Je ne sais pas qui commande dans ce secteur, mais c'est un véritable boucher pour sa troupe.

    Bon après c'est un cauchemar à attaquer ce bled, un château sur une colline, des abris quand ça tape et le sol est trop gelé pour faire des tranchées. Des mines partout. Impossible d'envoyer l'infanterie à découvert. Et les ukrainiens battent toutes les approches mortier et artillerie. Je crois que les russes ne peuvent pas vraiment rester dans les localités devant pour se concentrer.

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  11. il y a 1 minute, Poivre62 a dit :

    Situation toujours un peu plus détériorée autour de Bahkmut semble t-il.

     

    https://twitter.com/AndrewPerpetua/status/1623195809536700417/photo/1

    La percée au nord est vraiment dangereuse pour les ukr, c'est leur principale ligne de défense (défaillance d'une unité ?). Les russes peuvent tirer dans le dos des ukr à Bakhmut depuis les hauteurs ouest de Blahodane.

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  12. il y a 32 minutes, olivier lsb a dit :

    Typiquement celle-ci, même si les pertes n'ont pas été filmées

     
      Révéler le contenu masqué

     

    C'est du côté de Bakhmut ceci. J'ai surtout eu les CR vidéos de Andrew Perpétua. Je ne conseille pas en vrai parceque ses lives sont interminables, mais il a plutôt des bonnes sources sur place. Par exemple tu sais exactement quelle ferme a pété au sud d'huliapole et servait de base aux russes dans le coin. Et on a des vidéos des assauts d'infanterie russe dans le no man's land, hors charte ici mais ça doit se trouver sur les RS avec le tag géographique.

  13. Il y a 1 heure, Akhilleus a dit :

    A vu de nez, les russes font des sondes offensives tout le long du front

    Ca a 2 consequences : guerre d'attrition de position ou ils conservent leur avantage d'artillerie

    Et cela oblige les reserves ukrainiennes a s'etirer pour tout couvrir ce qui les fatigue et les empeche de former une masse de maneuvre consequente

    Pour l'instant on a pas vu de grande concentration russe en un point particulier laissant supposer une nouvelle tentative de relancer la guerre de mouvement

    Ama on va s'en tenir la sauf a estimer que les russes sondent pour trouver un point de rupture a exploiter (mais avec quoi, il n'ya pas de second echelon constitue pour cela, pour realimenter les lignes oui, pour exploiter j'en vois pas)

    Je suis de cet avis, et à priori les rumeurs d'offensives russe entre Sumy et Kharkiv vise à une extension de ce combat "localisé" mais partout en même temps.

    -But 1 trouver un point faible et mordre sans trop pousser. Fixer les réserves ukrainiennes (les ukr sont en train de monter de nouvelles unités). Donc bloquer l'initiative de l'adversaire.

    - But 2 attrition. Ça se débat mais sur le plan démographique les russes ont indiscutablement l'avantage et se fiche d'un ratio 1-3, faut pas que la boucherie dure trop longtemps cela dit, 3-4 ans max ? Ni que les ukr prennent l'ascendant du feu d'artillerie dans l'année qui vient.

    - But 3 : ça sert d'accélérateur à la poussée dans le Donbass.

    En gros : lenteur extrême de la tactique (il faut deux semaines pour avancer d'1 ou 2 km actuellement) mais rapidité opérationnelle. Éventuellement on se contente de gains incrementaux (la prochaine colline) et éventuellement opportunistes en attendant mieux et on déplace rapidement le combat ailleurs. On essaye d'utiliser plus de matériel/capital et peut être un peu moins d'humain/travail d'infanterie (pas sûr de ce dernier point mais ils vont peut-être s'améliorer) et une meilleure combinaison d'arme/productivité globale des facteurs. Si ils réalisent qu'il faut décentraliser le commandement ils vont même finir par avoir un outil à peu près correct. Le point faible reste à mon avis la médiocrité générale de l'infanterie et la concentration des meilleurs dans quelques bonnes unités et les armes techniques.

    Je me demande aussi comment les russes pensent leur économie de moyens (juste augmenter les hommes et le matériel ne suffit pas) mais ils ont peut être de l'aide discrète que nous ne connaissons pas.

    A mon sens le succès "relatif" des vagues humaines à Bakhmut ne les incite pas suffisamment à innover. Ils ont trouvé une formule qui marche mais qui est temporaire et coûteuse.

    Si il doit y avoir une grande offensive elle aura lieu au printemps avec les troupes et les moyens encore en réserve, mais probablement sans effet de surprise.

    Pour les ukrainiens il faut recompleter assez vite et créer de nouvelles unités. Et beaucoup beaucoup de hardware à flux tendu. Sacré défi en perspective surtout que l'OTAN a surtout l'air de jeter des braises et de tendre des ronces sur le chemin des russes plutôt que de les empêcher de progresser vraiment.

     

  14. Il y a 3 heures, gustave a dit :

    Je pense que si les Ukrainiens avaient pu préserver les accès ils l'auraient fait. Donc soit ils rejouent Uranus, ce qui me parait douteux, soit ils sont en train de garnir la ville en troupes consommables pour contraindre les Russes à une dure bataille urbaine tout en extrayant les forces expérimentées de l'encerclement qui se dessine.

    Mais 50 000 pertes pour janvier me semble assez excessif, la fourchette haute des pertes totales étant 200 000 jusque fin 2022 non?

    Les ukrainiens disent qu'ils ont tué 30 000 russes. Fourchette basse. J'ai divisé par deux. Cela dit vu les renforts ramenés par les russes en ponctionnant dans les unités qui sont dans les dépôts, et en extrapolant sur  la taille du corps de bataille que peut effectivement ravitailler la log russe (autour de 300 000 hommes en Ukraine), j'ai tendance à penser qu'on est sur un ordre de grandeur proche de la réalité (15 000 morts, 35 000 blessés dont une grande partie qui revient après une période de repos).
    Surtout ce qui a fait monter les pertes c'est :
    - Les combats sur tous les fronts (ça pète tout le long de la ligne de contact),
    - Après les succès du début-milieux du mois l'exploitation ne s'est pas toujours fait de manière très fine ou avec les mêmes moyens (en artillerie) ou les cadres expérimentés, et la retraite Ukr est méthodique et organisée. Les ukr manquent d'artillerie et d'armes explosives (mortiers, lance grenade) mais ils sont toujours dans des retranchements solides, parfois bétonnés, couteux à attaquer du fait des champs de mines et autres (d'ailleurs techniquement la zone entre Bakhmut et Popasna j'irai pas aux champignons dans le coin les 30 prochaines années). Par ailleurs les ukrainiens battent systématiquement les points de regroupement russes proche du front, parfois avec succès (Kyrilivka en début de semaine je crois).

    EDIT : Les pertes russes (et perso je compte dedans leurs auxiliaires séparatistes et nationalités) sont plus élevés que 200k pour 2022. 200k c'est le nombre de tués + blessés définitifs (=ne retournent pas au combat), on a aussi pleins d'autres causes (accidents, maladies, froid, alcoolisme, blessures psychiques plus difficiles à compter).
     

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