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amarito

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Messages posté(e)s par amarito

  1. Il y a aussi ce très bon article pédagogique dans atlantico sur les outils dont disposent les BC en environnement ZIRP ou ZLB

    http://www.atlantico.fr/decryptage/zlb-trois-lettres-pour-comprendre-pourquoi-europe-se-dirige-lentement-vers-implosion-nicolas-goetzmann-892208.html

     

    Il parle notamment de "NGDP targeting" qui fait partie de l'attirail d'une BC indépendante, intelligente et soucieuse d'atteindre le plein emploi (donc malheureusement pas la BCE).

  2. Paul Krugman soutient, dans une série de billets de blog, que la dégradation de la note de la dette publique française est basée sur l'idéologie plutôt que sur une étude économique factuelle.

     

    (liens en anglais)

    http://krugman.blogs.nytimes.com/2013/11/08/ideological-ratings/ (Notes idéologiques)

    http://krugman.blogs.nytimes.com/2013/11/09/non-crisis-france/ (France pas en crise)

    http://krugman.blogs.nytimes.com/2013/11/09/more-notes-on-france-bashing/ (Notes supplémentaires sur les critiques contre la France)

    http://www.nytimes.com/2013/11/11/opinion/krugman-the-plot-against-france.html?hp&rref=opinion (Le complot contre la France)

     

    Je résumerais ainsi son argument :

    Quoique la France ait des problèmes réels, ils sont plutôt moins intenses que ceux de la quasi-totalité de ses voisins européens, du Royaume-Uni à l'Espagne en passant par les Pays-Bas, l'Allemagne seule étant exceptée. La sévérité particulière des agences de notation et de nombreux médias à l'égard de la France plutôt que de la Grande-Bretagne, des Pays-Bas ou autres nations a donc des raisons politiques plutôt qu'économiques. Le crime de la France est de suivre l'injonction d'austérité non principalement en démantelant la protection sociale et en dérégulant l'économie ("réformes structurelles"), mais principalement en augmentant la fiscalité. Or le véritable objectif du programme d'austérité obligée n'est pas la responsabilité fiscale qui n'est qu'un prétexte : ce que visent en réalité les austéritaires c'est le démantèlement du filet de sécurité social.

     

     

    Je ne suis d'habitude pas du tout d'accord avec Krugman, qui pense qu'une politique keynésienne de déficits massifs pourrait nous sortir de la crise (!)

    Mais cette fois, je dois reconnaître que c'est assez bien vu !

    Si cette affaire de notation S&P (assez anecdotique a mon sens) permet à plus de gens de lire Krugman tant mieux !

    Ca fait un paquet de temps qu'il est extremement virulent face à la politique économique (et monétaire dans une moindre mesure) menée par les européens (entendre dictée par les allemands).

    Son dernier post est pas mal :

     

     

    Germany’s Lack of Reciprocity

     

    Huge tensions over the ECB rate cut, with a split on the board and many German economists protesting. As usual, a lot of it is about the perception that those lazy southern Europeans are getting a free ride:

    A commentary by the chief economist of the financial weekly Wirtschaftswoche called the decision a “diktat from a new Banca d’Italia, based in Frankfurt”.

    Why can’t those Italians etc. pull up their socks the way we did?

    What Germans — economists as well as the general public — still don’t seem to get is how much Germany’s success at emerging from its late-90s doldrums depended on a somewhat inflationary boom in southern Europe. And they therefore also don’t realize how much damage Germany is imposing by refusing to allow higher eurozone inflation.

    Here’s core inflation since the euro’s creation:

    111213krugman1-blog480.pngEurostat

    Germany was able to achieve large gains in competitiveness without deflation, because Spain and others were willing to accept inflation well above 2 percent. But now the eurozone has overall core inflation below 1 percent, which means that Spain can only achieve internal devaluation through crippling deflation:

    111213krugman2-blog480.png

    The Germans, in other words, aren’t asking the southern Europeans to emulate them; they’re demanding that they accomplish a feat Germany never had to manage, and which hardly anyone has ever managed.

  3. Si on résume, nos diplomates sont pro israéliens, et nos politiciens sous la pression de Riyad pour quelques milliards de contrat, et son prêt à faire capoter un accord international qui nous (re)ouvrirez le marché iranien (PSA) et qui sortirait de la misère des millions d'iranien. Visiblement tout le monde à un prix, et nos dirigeants ne sont pas très cher.

    haha il n'y a pas que l'argent, il y a l'influence, le pouvoir, surtout dans un contexte où les américains semblent se retirer de la region. Ces derniers diraient "interesting times" : j'y crois pas trop à l'histoire selon laquelle les francais ont toujours ete des faucons parmi les anti-iraniens, il y a dix ans en pleine apogée neocon la France faisait tout pour eviter une guerre totale dans la region et aujourd'hui elle est en pointe avec Israel, l'Arabie Saoudite et les faucons américains. Un sacré jeu de chaises musicales en tout cas.

  4. Mouais ils disent ça mais bon ...

     

      On ne me fera pas dire que les égyptiens ont clairement remarqué la relance a une certaine forme de guerre froide avec la Russie et les USA depuis 2012-2013 et l'envenimement de certains dossiers ...

     

      Mais de la a croire que des pays comme la Russie qui eux ont besoin de vendre pour faire argent et influence par la vente d'armement sont prêt a poser des milliards juste pour aider a la sécurité internationale et du pays : La bonne blague ...

     

      Les USA donnaient des milliards sans véritable contreparties de vente : Ils vendaient pas grand chose a ce pays qui n'a pas les finances pour acheter US en matos militaires divers ils ont toujours acheté russes, chinois, européens (pour les trucs les moins chers) ils vont vite s'apercevoir que les russes le moindre kopec qu'ils leur donnerons devra repartir en russie en achat d'armement dans une boucle bouclée ...

    si les egyptiens se tournent vers les russes (la nature a horreur du vide) ce n'est pas pour jouer d'une rivalite russo-americaine (assez stable) mais parce que les militaires egyptiens se sentent lachés par les americains : d'abord avec Moubarak, ensuite lors du (violent) coup contre Morsi, les milliards d'aide, etc. Ceci dit pour la distribution de dollars les saoudiens ont repris le flambeau. Si la rupture geopolitique entre egyptiens et americains s'accentuait par renversement d'alliance ou simplement par isolationnisme grandissant des USA, les egyptiens auraient tout à fait interet à soigner leurs amitiés.

  5. Quelques commentaires sur la décision de la BCE, les analystes constatent sa réaction vigoureuse (probablement à cause des chiffres trop bas de l'inflation) et se demandent quels sont ces outils dont Draghi dit encore disposer (taux négatifs ?)

    http://ftalphaville.ft.com/2013/11/07/1689602/ecb-rate-cut-the-analyst-reaction/

    The ECB cut rates unexpectedly on Thursday. While there was market consensus that easing was coming, there was little agreement on the form in which the easing would take place. A cut was seen as stifling the ECB’s future flexibility by taking it to the lower bound and flirting dangerously with negative rates, while further LTROs were seen as potentially constrained by AQR-related stigma.

    But the big news from Draghi’s press conference, however, is that the ECB is clearly not afraid of the former, and not necessarily scared of the latter either.

    The ECB ended up cutting the main refinancing rate by 25 basis points, whilst reconfirming its commitment to fixed-rate tender full allotment in its MROs and special term refinancing operations, and its three-month LTROs.


    The analyst community immediately picked up on the implications for euro cross rates. From HSBC (our emphasis):

    The ECB’s surprise decision to lower interest rates will weaken the EUR, and this most likely is exactly what the central bank wants. Net exports have been the major driver of GDP growth over recent quarters, and the rise in EUR was increasingly threatening this engine of growth. Meanwhile, a lower EUR will also help push up inflation through higher import costs. The ECB will hope this double-whammy of the exchange rate effect on growth and inflation will help curtail the deflation threat. As we noted in our recent report “EUR strength demands a response”, the Fed worries about long-term interest rates and the BoE recognises short-term interest rates have the greatest UK economic impact. But the ECB’s most potent economic tool to help growth and fight the deflation threat, especially with rates so close to zero, is the exchange rate. Today’s easing marks the first overt step in massaging the EUR lower. It certainly will not be the last.

    Citi noted the ECB’s readiness to experiment with negative deposit rates as well:

    Additional measures — A cut in the deposit rate was discussed, and Mr. Draghi reiterated that the GC is technically ready to adopt a measure that is part of the ECB’s “artillery”. Other possible tools mentioned by Mr. Draghi are non-standard measures such as longer-dated LTROs, even if the GC did not “really discussed it”.

    What’s next? — The ECB did not change its medium-term assessment indicating that “risks to the economic outlook continue to be on the downside” and that “risks to outlook for price developments still broadly balanced”. Although the ECB did not front-run its Eurosystem Staff Projections to be published on 7 December, it looks likely to us that the 2015 mid-point will be below the 1.3% 2014 baseline. With the ECB referring to a “prolonged period of low inflation”, the mid-point could conceivably be lower than 1%. Given the symmetric approach to its inflation target, we would expect the ECB to react to further downward surprises to headline inflation over time, but at this stage, we expect the ECB to leave rates unchanged in December, and anticipate the refi rate to be kept at record lows until Q4-16.

    Lena Komileva at G+ Economics meanwhile picked up on the ECB’s reluctance to go down the LTRO route and stressed the importance of the long-term policy communication challenge it is now faced with:

    It seems the ECB is putting all of its emphasis on rates and none on potential further LTROs. The problem is that the former offers limited potential for further easing compared to the unlimited and quantitative potential benefits attached to the latter. Since ECB rates cuts or close to zero market rates will not unblock the credit channels to the real economy and certainly will not change the economic outlook, it appears that the Governing Council is much less concerned about the risk of deflationary pressures amid a chronic shortfall of demand and economic slack in the periphery than market investors and economists are.

    By pegging its rate cut decision to its inflationary assessment based on last month’s Eurozone CPI print, rather than overall growth or market conditions, the ECB also runs the risk that the markets will doubt the chances of another rate cut if inflation bottoms near the current level or even moves modestly higher next month. Thus, if October’s 0.7% CPI print proves to be the bottom of the inflation cycle on account of commodity price volatility, while banks remain focused on derisking their portfolios and paying back LTRO funds, then market rates may become disanchored from the ECB’s forward guidance again in the coming weeks and more prone to external liquidity shocks, linked to renewed investor expectations in that the Fed is moving closer to tapering.

    ICAP pointed to the reaction in the Eonia curve:

    The market reaction was immediate on receipt of the news. The euro dropped 2 cents against the US$, the 10-year bund rallied 3bp and the Eonia meeting curve, which plots out the market’s expectations of overnight rates, dropped by up to 13bp in mid-2016. With overnight rates so far below the main refi rate due to the excess money market cash surplus it is impossible to gauge the market’s expectation for this rate. Even so, with the presumption that the market does not expect the ECB to cut the refi rate all the way to zero, the chart below shows the profile for the main refi rate implied by OIS meeting contracts, out to end 2016. The first 25bp hike to occur in Jan 2016, then December, to end 2016 at 1.0%



    Unicredit, meanwhile, clocked the new dovish wording on inflation:

    Today, the ECB was dovish across the board. The decision to go for a surprise rate cut, a new dovish wording on inflation and the extension of full-allotment all at once is likely intended to maximize the market impact of the last conventional bullet in the ECB toolbox. This is good news, because it shows that the central bank is very serious about fighting tight financial conditions. With the conventional toolbox now virtually empty, the next move is more likely to be another LTRO, especially if financial conditions were to tighten from here – with Fed’s tapering expected in 1Q14, we see a good probability the ECB will have to take action on liquidity before long. In contrast, we continue to remain skeptical about a possible cut of the deposit rate in negative territory.

    ABN Amro’s Nick Kounis, however, wanted more:

    The ECB may well need to do more in our view. Inflation is already well below the ECB’s price stability goal, while disinflationary pressures remain in place. We expect headline inflation to fall further in the coming months and it is likely to significantly undershoot the ECB’s price stability goal over the next two years. This reflects that the economy is recovering, but only slowly following a long period of weakness when substantial economic slack has built up. At the same time, the weakness in global manufactured goods prices, the strength of the euro, and falling food prices are still working their way through at the retail level. The low rates of inflation we see going forward will leave the single currency area vulnerable to a deflationary episode in the case of a negative demand shock, and as today’s action demonstrates, this is a risk the central bank simply cannot ignore. We think a strengthening of its forward guidance remains likely going forward, while the chances of an additional rate cut have also clearly increased.

    But JP Morgan’s Greg Fuzesi interestingly saw this as a three-pointed announcement, stressing the importance of the decision to extend full allotment on its regular refinancing operations by one year:

    The ECB took three decisions today. It cuts its main refi rate by 25bp to 0.25%. This was a month earlier than we were expecting. It reconfirmed its low-for-long forward guidance and that it still has an easing bias. And it extended the full allotment on its regular refinancing operations by one year until mid-2015.

    These policy decisions were driven by last week’s inflation surprise and the recognition the Euro area “may experience a prolonged period of low inflation, to be followed by a gradual upward movement towards inflation rates below, but close to, 2% later on.” The Governing Council was “wholly in agreement” about the need to do something, with the debate mostly about timing. Some governors would have preferred to wait for December to better assess the latest inflation data and the outlook. The decision on the guidance and easing bias was taken unanimously. The key question is what happens next. One interpretation of today’s earlier-than-expected rate cut is that the ECB has been spooked by the fall in inflation and is now becoming more aggressive and activist. Draghi certainly tried his best to emphasize that the ECB still has tools left in the toolbox.

    —-

    Hence, we think the ECB is now on hold, with the risk skewed towards a bit more easing. We also think that an LTRO is no longer likely early next year, given that the full allotment has been extended to mid-2015. More likely is that the ECB will, at some point, enhance this by offering a few 6-9 month LTROs to ease the transition from the three-year operations.

    And last and not least, Monument Securities’ Marc Ostwald was sceptical about how effective the rate cut would be, and said he was keen to hear more from Mersch and Asmussen when they speak on Friday:

    What will this do for growth in the Eurozone economy, employment, indeed bank lending – not a lot. The fact is that by cutting the income of savers, and in fact discouraging bank lending by keeping long-term rates at very depressed levels, as well as trying to persuade businesses and consumers that they actually do not need act now to “lock in” super low rates, the ECB, Fed and BoE may in fact be depressing the economy, while exponentially fuelling asset bubbles and widening economic and social gaps. It will be very interesting to see what Mersch and Asmussen have to say when they speak tomorrow, though the focus will eminently be on the US labour report, especially after the better than expected Q3 GDP data.

  6. Mais quand les LTRO, OMT ne servent qu'à racheter de la dette d'état pour soulager les taux...c'est pas un peu le serpent qui se mord la queue.

    Cet argent ne retourne pas dans l'économie réelle pour stimuler la croissance, c'est bien qu'il y a un problème de fond : de modèle économique, de confiance, de défiance vis à vis de l'état qui lui de son côté augmente la pression fiscale. Non ya rien qui tourne rond là-dedans.

    Il faut bien dissocier les choses, LTRO et OMT sont des opérations non-conventionnelles de la BCE pour éviter la crise financière (ou plutot un cataclysme).

    La crise économique elle est toujours là. Elle est mondiale et face à elle, la réponse politique européenne est des plus inappropriées : on a la banque centrale la plus "hawkish" du monde (enfin Draghi est bien meilleur que Trichet) et les gouvernements les plus "austériens" du monde.

     

    Ce qui est assez étrange, c'est l'argument de la purge de la dette américaine qui ferait disparaître la monnaie. C'est assez amusant.

    Si ca t'amuse c'est toujours ca de pris. Mais cette affirmation est aussi vraie que 1+1=2. Les euros que tu as dans ta poche ne valent rien en soi (ou alors le prix de la feraille), c'est de la dette émise par les banques centrales européennes.

     

     

    Le plus paradoxal, c'est que la BCE chercherait à stimuler un peu l'inflation, du moins ca serait le signe tangible qu'il y aurait un rebond de croissance.

    Mais on se retrouve en quasi déflation.

    La déflation la condamnant à accentuer sa politique de baisse de taux et de QE.

    Et on risque une hyper-inflation qui n'a rien à voir avec la croissance, mais un effondrement de la valeur des monnaies perte de confiance dans le système monétaire, autrement plus dangereux.

    Dans les 2 cas, no escape.

    La BCE n'est pas assez active pour stimuler l'inflation, c'est pour ca qu'elle échoue à en créer on est en quasi-déflation. M3 croit à peine et encore c'est grace aux afflux de capitaux, mais on n'arrive pas à faire croire la masse monétaire de facon "endogène". 

     

    http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20131105trib000794237/devaluer-l-euro-facile-a-dire-quasiment-impossible-a-faire.html

     

    La désinflation n'est pas que négative. Elle s'accompagne en fait d'un changement profond de paradigme dans la décision de dépense des acteurs économiques. On quitte l'économie d'endettement pour une économie de capitalisation ce qui est plus stable sur le long terme.

    H16 en parle dans l'un de ses derniers billets sarcastiques :

    http://h16free.com/2013/11/04/27013-quelle-horreur-la-deflation-continue

    Or, vu que cette désinflation a lieu en parallèle d'une hausse artificielle de la masse monétaire, cela va être explosif quand la vitesse de circulation de la monnaie va augmenter.

    Logique imparable. Comme démontré depuis 5-6 ans....

    Au passage j'aimerais ton avis sur la politique de la banque centrale suisse vu que ces derniers doivent representer pour toi le summum de la "vertu" économique doit, qui imprime du FS plus vite que son ombre, impose des taux négatifs pour lutter contre les risques déflationnistes.

     

    Ce que tu ne comprends pas, c'est que ton économie de capitalisation, elle est intenable, on est en circuit fermé. Pour devenir pays "créditeur" il faut qu'il y ait des pays "débiteurs", c'est mathématique. Souhaiter que toute l'Europe prenne le chemin allemand est d'une imbécilité finie, parce que c'est impossible mathématiquement à l'échelle européenne, et que c'est fortement déflationniste et récessionniste globalement.

  7. Concernant l article de Salima Tlemcani tout le monde a un peu raison je pense : d une part ce n est qu un article dans un journal (inutile d en tirer des generalites sur l Algerie comme le fait alpacks) ecrit par une journaliste habituee a la pseudo information non sourcee. Mais des comme ca il y en a partout, prenez les rubriques internationales du Monde, WaPo, NYT c est bourre d articles censes expliquer ce qu il se passe a l etranger a partir d "unnamed sources"...

    D un autre cote sa specialite c est le Sahel vous pouvez retrouver des articles assez detailles annoncant plusieurs mois a l avance comment le Nord Mali allait sombrer dans le chaos (effet ricochet libyen), en cela elles relayait bien les inquietudes algeriennes, tout comme la question du paiement des rancons qui leur fout les boules depuis un petit moment.

    Quant a la theorie "trollesque" (dixit alpacks) du "cover up" de l operation de sauvetage ratee, on saura un jour ou l autre ca beau etre le desert tous les touaregs du coin se connaissent hein, et ca reste moins grave que la legerete avrc laquelle experts et editorialistes francais devisaient doctement sur les theories d "inside job" pour Tiguentourine. Perso ca ne changerait rien pour moi si ca avait ete l armee francaise qui a tue les ravisseurs et les otages. Si ca peut montrer aux djihadistes et autres bandits que ces rapts ne payent plus et qu ils vont derouiller a coup sur.

  8. RIP. C'est vraiment un crime lâche et stupide. On peut débattre longtemps de notre "faiblesse psychologique" face à de tels attentats mais j'ai le sentiment que ca dévoile surtout la faiblesse des djihadistes qui doivent en prendre plein la gueule pour devoir s'en prendre au plus vulnérables, à savoir les journalistes de RFI, ceux qui connaissent bien l'Afrique et qui sont le plus souvent susceptibles de donner une image objective et fouillée de la situation sur le terrain y compris en allant voir au plus près ce que pensent les acteurs hostiles à la France. Bref, en obtenant un gain politico-médiatique momentané, ils se privent à moyen terme d'avoir des journalistes respectés venir écouter leur version du conflit.

  9. Je te remercie pour ta volonté éducative répétée - tu m'avais déjà "fait ce coup-là" dans la discussion "USA".

    Mais je ne suis pas intéressé : comme déjà dit je pense que prendre de haut son interlocuteur n'apporte rien.

     

    En revanche, si tu es partant pour plutôt continuer la discussion, c'est-à-dire essayer de contrer mes arguments plutôt que de lâcher un nuage de références théoriques aussi épais que l'encre d'un poulpe en fuite, je suis preneur  ;)

    Pas du tout ma démarche. Je comprends les arguments mis en avant, mais surtout les craintes exprimées. Et je ne dis pas qu'il n'y a rien à craindre car la situation est critique depuis un moment, mais qu'il ne faut pas se tromper d'ennemi ou de probleme. 

    La dette publique en est un, mais ce n'est pas le plus important à mes yeux. Les trillions de $ de dette US sont avant tout des $ que les américains doivent à eux memes. Les trillions de $ de dette US ne sont jamais que la richesse du secteur privé. Ne pas oublier que les billets sont l'équivalent de bons du trésor (sans intéret!). Si on va au bout du fantasme de la purge de la dette US, qu'on rembourse tout, ca voudra dire que tout le monde aura été dépouillé de ses derniers dollars, c'est absurde. L'argent, la masse monétaire, etc ne sont que des moyens pour servir les échanges économiques, la production de richesses matérielles et immatérielles, pas l'inverse. Les problèmes les plus urgents sont de relancer la croissance économique et les emplois. 

  10. un syndrome de Stockholm reste possible hein...

    bien sur que ca reste possible, suffit de lire les nombreux temoignages d'ex-otages au Yemen ou au Sahel, j'ai envie de dire et si c'etait le cas ET ALORS ? On va les foutre en camp de reeducation ou les renvoyer chez leurs geoliers ?

    Si on a deux sous d'intelligence et de décence on ne relève pas les indices suspicieux aussi tot et de maniere aussi mesquine. Ces otages sont des victimes, il faut se rejouir de leur retour, du soulagement de leurs familles et leur souhaiter de se reconstruire.

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  11. Crying-baby3-150x150.jpg

    Je les ai paaaas !

     

     

    Cela dit, pour l'exercice :

     

    - Le principe "Si tu n'arrives pas à voir qui est le gogo, ça veut dire que c'est toi" s'applique. Or les obligations d'Etat sont un placement réputé sans risque alors même que banques centrales continuent d'en monétiser une partie et que leur taux d'intérêt est au plus bas ce qui revient à dire qu'elles sont fortement valorisées. Tout le monde est content : les acheteurs récupéreront leur mise plus quelque chose, les Etats peuvent se financer facilement à prix d'ami voire même monétiser... on obtient quelque chose en échange de rien, ça ressemble au mouvement perpétuel, lequel est impossible. Donc il y a un gogo, et l'acheteur ne voit pas qui cela pourrait bien être. Donc c'est probablement lui.

    Bon d'abord, tu le sais, mais faut arreter d'utiliser le terme "monétisation" à tout bout de champ. Toutes les opérations "exceptionnelles" de la FED, BoE, ECB sont avant tout des swaps, les BC rachetent des obligations de maturités diverses sur le marché secondaire en échange de cash ou équivalent. Les BC récupèrent du risque "temps"/"liquidité". Ca tombe bien elles ont -par construction- les reins assez solides pour attendre le temps qu'il faut pour qu'un actif illiquide récupère sa valeur totale. Donc pas de monétisation pure et simple (même si perso je n'y verrais pas d'inconvénient).

     

    Secundo, l'impact des actions de Bernanke a été mesuré, on estime la baisse des taux longs suite au QE à quelques dizaines de bp, bref sympa mais peanuts, en fait on s'en fout un peu, en tout cas ton argument selon lequel les oblig sont survalorisées à cause des actions des BC est completement faux. C'est le contexte macro qui fondamentalement pousse la valorisation des obligations.

  12. Ca m'a étonné cette apres midi quand j'ai été Keith Alexander se défausser tranquilou sur les services européens. Au début je me suis demandé ce qui lui prenait. J'avoue que j'ai du mal a comprendre la stratégie.

    La NSA en aurait eu marre que tous les chef d'état européen se défaussent eux même sur les USA pour cacher qu'eux font la meme chose, a un volume a peine inférieur, et que souvent sur leur propre citoyen c'est aussi illégal qu'au USA - notament en Allemagne -. Parce que memere Merkel, si la NSA balance que les écoutes des allemands on été non seulement massivement réalisé par les service allemands mais en plus distribué a n'importe qui ... elle risque d'avoir du souci a se faire politiquement. Dans les autres pays c'est moins grave, parce que l'arsenal législatif d'écoute massive est déjà en place depuis des années, donc si les gens sont pas content tant pis pour eux.

    oui c'est SCRAMBLE MODE à la NSA, le scandale a atteint une masse critique, à tel point que Feinstein vient de lacher la NSA en rase campagne après les avoir soutenu et defendu leur action pendant des mois, pas négligeable c'est la directrice du "Senate Intelligence Committee" donc ce que se fait de plus "in the loop" dans le législatif US pour tout ce qui concerne le renseignement. Obama commence à envisager de réformer le bouzin.

    Du coup ces derniers jours après le dernier batch de révélations Snowden (Man of the year!), on voit apparaitre des contre-leaks affirmant que Obama était au courant, les européens aussi (dans le cadre d'accords ultra-secrets sans doute), c'est panique à bord, chacun pour soi et dieu pour tous.

    Ca va être sale, mais c'est pas plus mal si ca peut dégraisser un peu le mamouth métastasé qu'est devenu l'appareil des agences gouvernementales sécuritaires US post-911.

  13. abe il en a rien a secouer des missile chinois , c'est l première fois qu'un pm japonais effectue deux visite officiel dans un même pays en 6 mois, le but et l'inauguration du tunnel sous le Bosphore mais surtout il viens de signer pour la fourniture d'une centrale nucléaire :). Il se murmure aussi un futur gros deal pour les japonais en matière de satellite civile et militaire :-)

    Merci pour les suppléments d'info...donc les journalistes poussent un agenda OTAN en insistant sur les missiles chinois. Et ca ne contredit pas le fait que tous ces gros deals se font avec avec l'Asie (et pas avec l'Occident).

  14. @debonneguerre : oui tu as raison pour l'évaluation (en général d'ailleurs c'est les bons US qui jouent ce role dans cet exercice). Mais parlons des OAT si tu veux bien. Tu as n dizaines de millions d'euros à placer dans le contexte actuel :

    1-Tu ne peux pas ou tu ne veux pas tout placer dans l'or.

    2-Secteur privé en mode "deleveraging", pas ou peu de perspectives de reprise éco robuste (surtout quand on demande aux états de réduire en nominal et en % leur contribution au PIB)

    3-Chomage important, surcapacité industrielle. Aucune raison donc d'entrer dans une cycle inflationniste (augmentation général des prix ET des SALAIRES)

    4-Contexte général déflationniste (progres technologiques et vieillissement population)

    5-Tu n'escomptes pas un effondrement de l'état francais dans les dix prochaines années.

    => les OAT apparaissent alors comme étant l'investissement le moins risqué, tu vas récupérer ton capital et un petit pourcentage en plus. Alors que vu l'état de l'économie, les banques centrales devraient théoriquement appliquer des TAUX NEGATIFS.

     

    Quant au point 5 évoqué par Serge, oui si on imagine la guerre civile en Europe ou aux US, que l'état de droit sera bafoué, que des immeubles seront détruits, pillés, et qu'on a les moyens de s'enfuir avec un coucou et ses lingots, alors oui GOLD is THE WAY TO GO :) Mais plus simple et moins risqué de répartir son argent dans différentes devises hébergées aux quatre coins du monde, tout les pays ne vont pas s'effondrer en meme temps hein. Enfin je dis ca, mais moi j'ai pas une thune, c'est juste un conseil que je donne ici, personne n'a réellement jamais fait fortune avec l'or, et si cette fortune devait se faire un jour, ca serait une victoire à la Pyrrhus.

  15. @Alexis : le PER oui c'est un indicateur utile pour évaluer la chereté relative des actions (pour un secteur donné hein) mais c'est HS rapport à mon intervention, je parlais de couverture de risque d'inflation -toutes choses égales par ailleurs... 

     

    @debonneguerre : il manque ce fondement de l'évalution des actifs (ton fameux actif sans risque), car il n'existe tout simplement pas. C'est un biais cognitif généralisé, une incompréhension/confusion de ce que sont l'argent et la richesse etc... C'est une pensée d'ailleurs très répandue chez les libertariens et autres picsous scotchés au XiXème siècle, on accumule on accumule de l'argent et on s'attend a ce que cette forme de richesse garde sa valeur DANS L'ABSOLU, ce qui n'a pas grand sens. Si un tremblement de terre gigantesque détruit tout aux Etats-Unis, ils ne pourront pas s'acheter un épi de mais avec une brouette de dollars (ou d'or !!!), l'argent (sous forme papier ou plus archaique "or") ne vaut que par rapport à la richesse et la prospérité de l'économie, c'est un moyen qui n'a pas de valeur intrinsèque (comme l'or). On peut finir ruiné si le systeme politico-economique s'effondre (cf. roubles à la chute de l'URSS), par un aléa géologique (on découvre un gigantesque gisement qui double la production d'or), tout comme on peut l'etre par des moyens légaux (taxation, confiscation, spoliation, etc).

    Bref l'or c'est sympa dans Games Of Thrones, mais si t'es riche aujourd'hui tu dois slalomer et arbitrer entre les diverses classes d'actifs, aucune n'ayant de statut privilégié, avec priorité au papier des états les plus puissants économiquement et politiquement.

  16. Le Premier ministre japonais Shinzō Abe rendra visite à la Turquie lundi prochain, certains médias japonais disent que l'un des objectifs est de persuader la Turquie de ne pas acquérir les missiles FD-2000 chinois. Un autre objectif est de demander au gouvernement turc de laisser les entreprises japonaises participer à la construction des centraux nucléaires dans le pays.

     

    Henri K.

    où comment apres les américains qui se fachent de voir la Turquie allié et client faire un deal industriel militaire important avec les chinois, on a les japonais qui s'activent pour entraver la poussée chinoise, et qui ont l'air concomitamment de faire une contre-offre aux turques :)

  17. Oui bien sur Rochambeau je n y voyais pas une attaque caricaturale contre Poutine, il n en demeure pas moins que le storytelling occidental vis-a-vis de la Russie finit par impregner les imaginaires : toi tu vois un bon jeu d acteur, moi cette scene me fait plus penser a un sketch televisuel qu a du tchekov ou du tarkovski, Poutine y est egal a lui meme... un gestionnaire froid qui essaye de la jouer mâle russe a la cool :-) D ailleurs je ne sais pas quelles etaient ses fonctions lorsqu il etait au KGB, je le vois plutot dans les tetes pensantes que parmi les agents de terrain avec postiches et identites multiples. Pour digresser un peu plus sur sa personnalité, son ex-femme l a qualifié au moment de leur divorce de "frigo" donc pas exactement le genre de personnalités truculentes, maniaques, voraces qu on retrouve dans.les cercles de pouvoir, pensez par exemple a Berlusconi ou Sarkozy. Poutine c est plutot un joueur d echecs (qui joue les gros bras) ou plutot -car la politique est un jeu a information incomplete- un joueur de poker, redoutable (je prefererais jouer un Berlusconi maniaque et egocentrique qu un Poutine psychologue et calculateur sur qu il serait quasi impossible de trouver une prise).

    Mais ces qualités de joueur "optimal" que je lui trouve ne font pas de lui le super-heros russe que sa propagande depeint, il a certes mis un terme aux carrieres d oligarques traitres prets a brader des actifs strategiques a l etranger voire complotant directement contre la securite du pays et su proteger l integrite territoriale russe regulierement menacee dans le Caucase, mais sa volonte de reformes reste limitee a la fois par la paranoia de l ingerence (etatisme et centralisme historiques de la russie) et la faiblesse inherente de l economie et la societe civile russes, la corruption reste generalisee, l appareil industriel vetuste a tel point que le programme de modernisation de l armee russe va probablement echouer a atteindre ses objectifs...Exemples recents les defaillances repetees des Bulava, 600 sous traitants donc beaucoup fonctionnant de maniere artisanale avec pas mal de problemes de qualité.

    Bref je trouve qu on est souvent injuste avec Poutine, je crois que c est un bon leader pour les russes et qu il a coeur les interets de la Russie mais ce n est pas un magicien, il n a pas encore su transformer la Lada en Ferrari...

  18. Une belle mise en scène! En voilà un qui n'a pas chômé durant ces années Boris Eltsine.

    Remarquez qu'il n'utilise aucun fard pour dissimuler son visage, est ce l'espion qui joue? En tout cas cela confirme que Poutine est une bête politique qui a su apprendre à utiliser les médias pour son propre compte.

    Oui ca ne peut etre qu'une mise en scene. Deripaska est un poids lourd parmi les oligarques, je ne sais pas s'il est en odeur de sainteté au Kremlin mais meme s'il ne l'était pas, ca reste un oligarque qui a survecu au darwinisme post-sovietique donc certainement quelqu'un qui a l'assentiment du Kremlin, bref juste un ponte du systeme qui se fait remonter les bretelles par son patron devant un public. Mais ca n'a rien de fondamentalement different avec ce qui se passe en Occident, juste une question d'intensité, en France les politiques sont tellement formatés, egocentriques et aussi un peu "raffinés" que ces manifestations theatrales se passent par "petites phrases", a tel point qu'on parle longtemps apres des petits eclats d'autorité à la Mitterand rappelant a Chirac sa fonction lors d'un débat télévisé, où VGE s'en allant en roi déchu, etc. Bref c'est du Poutine populo, mais pas pire que du Bush Jr période "mission accomplished", mais contrairement à ce dernier Poutine peut aussi répondre à des interviews de journalistes poussées et détaillées de plusieurs heures sans faire trop usage de langue de bois. Au passage faut arreter avec le "narrative" Poutine ex-agent du KGB, faut-il rappeler que Bush Senior est un pur CIA qui a finit par diriger l'agence (amerikanski Andropov); partout les leaders sont choisis (ou s'imposent) parmi les gens les plus influents et expérimentés.

  19. Je ne crois pas trop à une débandade de l'or comme placement long terme, évidemment ceux qui spéculent avec au jour le jour doivent avoir des sueurs froides mais c'est leur problème.

     

    Je rajouterai que dans l'économie de bulles dans laquelle on se tient aujourd'hui, un actif qui ne fait pas l'objet de spéculations délirantes, devrait attirer l'attention..objectif long terme bien sur.

    L'or est surévalué depuis un paquet de temps, si on s'en tenait à son usage dans la bijouterie et l'industrie, aux couts d'extraction, etc son cours devrait etre largement sous les 1000 l'once. Quant à l'argumentaire sur l'imminente débandade des euros dollars yens, vous savez ce que j'en pense... Le placement le plus sur et le plus liquide restent les obligations d'état. Et si vous n'arrivez pas à vous défaire de la paranoia hyperinflationniste, il faut comme le suggère Gally investir dans des entreprises (EDF, Carrouf, etc, leur prix augmenteront proportionnellement à l'inflation), c'est un "hedge" quasi parfait pour ceux qui craignent pour leur train de vie.

  20.   Manifestement il ne désire pas comprendre ... Un peu comme si il postait ici avec des oeillères et aucune volonté de participer, discuter, débattre ect ...

     

     Mais seulement diffuser ...

    pour le défendre un peu, c'est un des plus anciens contributeurs aux fils d'information sur la région, bien avant que ca devienne un sujet d'actu "chaude" pour la France. Bref je pense que tout le monde peut passer outre l'urgence systématique de ses messages ;)

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