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amarito

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Messages posté(e)s par amarito

  1. http://www.liberation.fr/monde/2013/03/24/israel-et-la-turquie-pousses-a-se-reconcilier-a-cause-de-la-syrie_890900

    La crise syrienne a poussé Israël et la Turquie à mettre fin à leur dispute, avec un coup de pouce du président américain Barack Obama, mais le retour à une pleine confiance entre les deux anciens alliés régionaux prendra du temps, estiment les commentateurs.

    Dans un geste spectaculaire, juste avant le départ de M. Obama d’Israël vendredi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a présenté ses excuses à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan pour la mort de neuf Turcs dans l’arraisonnement d’une flottille pour Gaza en 2010.

    Le raid des commandos israéliens contre le ferry turc Mavi Marmara avait provoqué une quasi-rupture des relations turco-israéliennes.

    Bon ben si israeliens et turcs se rabibochent c'est qu'il faudra bien collaborer dans les prochains mois sur la Syrie et l'Iran.

    On les comprend, la flotille d'aide à Gaza c'est de la petite bière par rapport à ce que Erdogan et cie mijotent en Syrie.

  2. Si les avions avait une autonomie illimitée, aurait-on besoin toujours d'un PA ?

    Je dirais que non. Puisque les avions n'auraient pas besoin d'être portés je ne sais où par le porte-avions. Il n'y aurait pas non plus de limitations dues aux restrictions de survol de certains territoires, au pire les avions pourraient reprendre le trajet en mer qu'aurait parcouru le PA. Ne resterait que le facteur fatigue/usure des pilotes et des machines.

    Sur ce point, le porte-avion a deux avantages (par sa simple nature de navire) :

    - il bouge, ce qui va singulièrement compliquer la tache des pointeurs.

    - on peut contrôler la mer dans un zone assez large autour pour contenir ce genre de menace hors de portée de nuisance.

    Oui mais si le PA est coulé, ce ne sont pas quelques avions qui risquent d'être perdus mais TOUS.

  3. Les francais sont somme toutes raisonnables; bien sur ils n aiment pas les dictatures mais ils ne sont pas pour autant prets a se liguer avec des mouvements extremistes et anti-pathiques. A un moment peu importe la realpolitik, on ne ne peut pas faire gober le storytelling des islamic freedomfighters plus d'une ou deux fois, surtout apres les avoir diabolisés a NY 9/11, en Afghanistan et en Irak...

    Ce n'est pas le public qui est inconsistant mais l'histoire qui lui est racontée...

  4. je ne sais pas si tu te rends compte de l'ineptie de ce que tu écris

    si tes Rafale au départ de Zara pour intervenir au Liban (missions Olifant des années 80) doivent tenir la rampe durant un mois as tu seulement une seule idée du nombre de tanker et surtout du nombre de chasseurs qu'il te faudra pour tenir un tempo opérationnel décent, combien il te faudra d'équipages ?

    Et combien de milliers d'hommes un PA et son escorte ?

    combien de temps et de rotations de gros porteurs il te faudra pour emménager à Akrotiri si tant est qu'on nous autorise à y accéder ?

    imagine que pour aller ferrailler en Iran à partir de Djibouti (Al Dahfra bombardée ou bien veto EAU) l'Arabie Saoudite t'interdise son espace aérien ?

    Il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Le maître mot est complémentarité et efficacité. Tu ne maîtrise pas les données opérationnelles, ni les contraintes d'utilisations qui sont liée. Je ne parle même pas du gros cul pour faire l'appui aérien où là le volet coût prendra toute son importance sans parler de la doctrine d'emploi

    Vas boire deux cognacs le deuxième est pour moi

    C'est un mauvais procès tout ca. Personne ne dit qu'un PA n'a pas de valeur ajoutée (ie qu'il peut etre entièrement remplacé par moins cher), ca serait ridicule. La question qui se pose  est du rapport entre son efficacité et son prix.

    1-Dans un contexte où les budgets militaires sont limités, le cout croissant d'un PA et du GAN dépasse la simple inflation économique puisque s'y ajoute une inflation technologique. Au rythme où vont les choses depuis la fin de la 2GM, dans quelques décennies meme les USA ne pourront plus entretenir qu'une demi-douzaine (voire moins) de PA.

    2-Parallèlement à cela les moyens pour tenir à distance/neutraliser/détruire un PA se "démocratisent". Il va arriver un moment où des batteries cotieres pourront envoyer des salves de dizaines de missiles high tech à des centaines de km qu'un PA pourra difficilement éviter.

    Ce n'est pas parce qu'il existe des roquettes anti-char qu'on a arrete de fabriquer des tanks mais s'ils coutaient plus de 100 millions pièce je crois qu'on se poserait des questions.

  5. oui, je ne sais pas si c'est possible (ou meme correct de raisonner ainsi) mais il faudrait savoir quelle part des moyens de supériorité aérienne / lutte ASM sert à protéger le PA lui-même.

  6. Diplomatie de la cannonière, dont je ne cherche pas à contester l'efficacité contre les crevards et autres rogue states - paradigme de policier/delinquant en temps de paix.

    Mais si on doit se retrouver dans une guerre conventionnelle avec un ennemi relativement puissant, on risque d'avoir quelques tres mauvaises surprises facon HMS WALES en 1941.

  7. Vos arguments ne portent pas en fait sur les qualites et defauts du PA, mais sur le fait que les sommes de plus en plus faibles que la France depense pour sa defence ne lui permettent plus d'avoir un PA (ou plus exactement que le PA n'est plus le meilleur choix meme si il reste la meilleure arme).

    Avec le niveau depenses militaires par rapport au PIB que la France avait il y a vingt ou trente ans (ou avec un niveau egal au niveau moyen dans les 150 dernieres annees), financer un groupe de deux ou trois PA type CDG serait realiste (et le reste a l'avenant...)

    De cela nous sommes tous d'accord je pense.

    Meme les ricains sont en voie de réduire le nombre de PA http://thinpinstripedline.blogspot.com/2013/03/is-end-of-aircraft-carrer-nigh-rapid.html

    Certes le contexte de réduction des budgets est là, mais si on sabre dans le nombre de PA c'est bien qu'il y a quelque chose qui cloche au niveau rapport efficacité/prix.

    Ben oui comme en Libye quand 3 jours après le début de l'action le CdG envoyait ses premiers raids sur le pays avec des temps de transit divisés par un facteur 2/3/4 ...

    Il opérait seul comme un grand avec tout son arsenal

    Pour la Lybie, la Somalie et autres pays un peu à la ramasse c'est surtout le BPC Mistral qui a fait ses preuves.

    Par contre en Lybie on n'a pas pu se passer de la puissance de feu amerloque en termes de MDC.

    c'est pour çà que toutes les marines émergentes veulent des PA

    Grand bien leur fasse (c'est encore à vérifier). Je préfère qu'ils claquent 2 milliards dans un PA dont j'aurais toujours moins peur que d'une flotille d'avions dernières génération, ou de batiments de (sous-)marine chargés ras la gueule de missiles de croisière qui vont faire très mal à coup sur.

    Bref, meme si c'est une menace en l'air des technocrates de Bercy, je ne serais pas contre le fait de trouver un pigeon qui voudra se faire paon en rachetant le CDG.

    un équipement qui pèse tellement dans notre Marine que sa perte en devient inenvisageable (comme tu l'as fort justement rappelé). Conséquence : bien qu'étant notre capital-ship, il ne serait vraissemblablement pas utilisé contre un ennemi ayant un peu de répondant. Notre navire le plus puissant est donc réservé à nos ennemis les plus faibles

    Oui le PA c'est le truc qui transforme une mine ou un missile a quelques milliers de $ en arme aussi destructrice qu'un nuke tactique. Moi j'aime pas trop l'idée de mettre tous ses oeufs dans le meme panier.

  8. Je vais me prendre une volée de bois vert, mais je pense aussi que le PA est trop cher, trop lourd, trop contraignant et potentiellement trop fragile (les missiles anti-nav vont se multiplier).

    Alors oui je sais la diplomatie navale, la possibilité d'avoir une base aérienne n'importe où dans le monde, etc.

    Mais si on devait avoir affaire à un pays qui a une armée qui n'est pas obsolète, on risque une débacle incroyable si le CDG est touché. Les PA c'est un peu comme les cuirassés, une espèce en voie de disparition.

    Voilà c'est dit  O0

    [move]je cours me planquer dans un bunker [/move]

  9. Je saisis pas l'intérêt des américains de sortir à découvert dans cette histoire.

    Reprendre l'initiative sur les européens?

    Reprendre l'initiative sur les petro-monarchies?

    Emmerder les russes?

    Préparer un nouvel épouvantail sur la scène internationale qui distraira le regard des opinions de leurs problématiques économiques, histoire de gagner du temps quoi.

    Difficile d'y voir clair, j'ai plutot l'impression que l'initiative US va dans le sens de la création d'un interlocuteur au régime syrien=>possibilité de négociations meme si pour construire sa crédibilité ce PM en exil a de suite assuré qu'il ne négocierait pas. Les US se rapprocheraient de la position russe ?!

    A contrario les franco-britanniques seraient toujours alignés sur les revendications premières des rebelles, à savoir départ du régime non négociable.

    Dans les faits, rien ne peut etre résolu de facon militaire, ni vraiment politique puisqu'il y aura toujours un ou plusieurs groupes prets à se battre, je crois qu'on s'apprete à enteriner la balkanisation/libanisation de la Syrie qui sera morcelée sous le controle de différentes milices avec sponsors étrangers. Peut-être peut-on imaginer un cessez-le-feu entre les principales factions Assad (soutenu par russes et iraniens) et FM (soutenu par US/Turquie/Qatar ?), ce qui isolera peut etre les djihadistes du front Nousra. Que ces derniers foutent la merde en Irak ou en Syrie ca passe encore, mais les Alqaidistes montent en puissance surement au Liban et en Jordanie.

    Dans ce panier de crabes, c'est la position franco-britannique qui est la moins claire, à la fois grandiloquente (droits de l'homme en avant), belliqueuse et confuse. On a l'impression qu'on mouline à vide en essayant de récupérer une partie des jetons sur le plateau de jeu syrien

  10. Sous Assad au moins, la frontière était calme. D'un coté, la menace conventionnelle syrienne n'existe plus (elle était minime sous Assad) mais d'un autre coté, des jihadistes s'installent à quelques  metres de la frontière, le jour ou une de nos patrouille essuiera un IED (j'espère que ça n'arrivera jamais), on risque de regretter le calme.

    Le chaos engendré par cette guerre va certainement augmenter le sentiment d'insécurité des israeliens, mais tu conviendras que les IED aux frontieres ce n'est pas le meme niveau de menace strategique que l'était -sur le papier du moins- l'état syrien.

    Et meme si les djihadistes et FM syriens se sont beaucoup aguerris, ils sont encore en dessous du "professionnalisme militaire" du Hezbollah.

    Pour dire le fond de ma pensée, j'ai l'impression que les israeliens pensant qu'il n'y aura jamais de paix réelle avec les arabes en termes favorables, préfèrent du coup avoir affaire a des voisins hostiles mais qui soient pris dans un tel chaos interne qu'ils en deviennent inoffensifs.

  11. http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/03/16/la-cia-pourrait-utiliser-des-drones-contre-des-islamistes-radicaux-en-syrie_1849378_3218.html#ens_id=1848987&xtor=RSS-3208

    :P

    Résumons la situation.

    - Nous avons une dictature "laïque" ( :rolleyes: , bon ... ) dont les européens (français en tête) pensaient qu'elle était "moderne" et progressiste  (notamment parce que la femme du dictateur porte des Louboutin ...  :P).

    - Nous avons la Russie qui possède une base à Tartous qui lui donne un accès stratégique à la Méditerranée et qui a encore un pays "point d'appui" fort dans la région (ils ont perdu récemment la Libye comme partenaire et l'ont encore au travers de la gorge ...)

    - Nous avons l'Iran qui soutient le pouvoir en place avec bienveillance.

    - Nous avons le Qatar qui soutient l'insurrection car il y a des rebelles sunnites (en majorité ?  :rolleyes:) qui s'ils prenaient le pouvoir serait lié au Qatar, pays qui cherche à augmenter son aura de part le monde quelqu'en soit le cout, les conséquences et les gens avec qui s'allier.

    - Nous avons le Liban qui pourrait être déstabilisé par un nouveau pouvoir à Damas.

    - Nous avons Israël qui voit d'un très mauvais œil l'arrivé d'un islamisme au pouvoir en Syrie.

    - Nous avons une insurrection qui a l'air très majoritairement à tendance sunnite (pour pas dire plus ...) malgré qu'on vienne nous dire que ceux sont de gentilles personnes qui manifestent à Paris.

    - Nous avons un courant anglo-français (encore ...  :P) qui veut armer l'insurrection (sans distinction ??)

    - Nous avons Me "Nein" qui dit "Nein !"  :lol: donc l'Allemagne ne veut pas armer l'insurrection (mais l'Allemagne dit toujours non à priori, donc rien de nouveau ...  :P)

    - Et nous avons les américains qui veulent identifier les islamistes parmi l'insurrection et les dégommer à coup de drones  :lol: . Le seul problème est de savoir s'il y a vraiment au pays une insurrection non islamiste  :P

    Après le Liban (et avant Israel) il y a aussi l'Irak qui est directement menacé d'éclatement confessionnel

    http://www.guardian.co.uk/world/2013/mar/13/iraq-sunnis-unite-oust-shia-government

    "There is a new plan, a grand plan not like the last time when we worked individually," another commander told me. "This time we are organised. We have co-ordinated with countries like Qatar and Saudi and Jordan. We are organising, training and equipping ourselves but we will start peacefully until the right moment arrives. We won't be making the same mistakes. Baghdad will be destroyed this time."

  12. Plus sérieusement, je n'ai jamais trop suivi les questions énergétiques (peak oil etc) -pour etre honnete je trouvais ca trop alarmiste- mais le gaz de schiste semble sérieusement changer la donne si le plus gros consommateur (les USA) se trouve net exportateur en 2020.

    S'éloignent les perspectives de déclin industriel mondial et de guerres incessantes pour le pétrole. Ce qui expliquerait la nouvelle devise de la politique étrangère US, le fameux "pivot to Asia" et par conséquent le réarmement des pays du golfe.

  13. N'est-ce pas le torchon dont l'édition précédente prévoyait l'élargissement de l'UE à la Russie pour causes climatiques, et autres billevesées (pour être poli!)...  :oops:

    Ce que la CIA est capable de prévoir est à assez court terme, comme n'importe quel service. Ces bouquins ne sont qu'une op d'influence pour imposer sa vision de la géopolitique, voire dans certains cas alarmer le gouvernement sur des baisses de budget! Tout ce qui serait susceptible d'indiquer de vraies perspectives sur des domaines suffisamment précis se trouve bien au chaud à Langley...

    StRaph

    on ne nous la fait pas sur AD  :oops:

    Avec toutes les compétences on pourrait monter un think tank collaboratif 2.0 et à nous les millions  :oops:

  14. Ouais Gibbs tu parles comme s'il y avait deux parties "équivalentes", deux camps qui s'affrontent sur un terrain neutre avec des supporters et des sponsors de part et d'autre mais ce n'est pas le cas du tout. La Syrie aussi dictatoriale soit elle est representée par le régime d'Assad, à l'ONU, dans les ambassades, bref sur la scène internationale, la Syrie c'est Assad. Et soutenir comme le font les occidentaux ou les arabes des rebelles armés opposés au régime officiel s'apparente à un acte de guerre.

    Heureusement que la Syrie n'est pas en mesure de riposter et de mener des représailles, parce qu'on est clairement sur des sables mouvants.

    Si un ou des pays faisaient à la France le dixième de ce qui est mené contre la Syrie, leurs capitales seraient durement bombardées.

    Mais bon là ca va, le narrative hollywoodien affreux dictateur vs freedom fighters autorise les pires turpitudes, replay des contras et des sales guerres (voir mon lien sur les escadrons de la mort organisés par les USA en Irak) : Business As Usual, on est les meilleurs !!!

  15. +1

    À 10 heures de "Adrar Terarrar", il y a écrit en petit en bleu "A. Amattataï". Et il y a un "?" : "position présumée d'un point d'eau obtenue par renseignement vague".

    Merci. J'ai cherché en vain dans l'Adrar de Tegharghar plutot à l'ouest vers Tessalit - Achmelmel - Aguelhok (lieux des batailles décisives du MNLA et AD lors de la conquête touareg) alors que Ametetai c'est plus à l'est (plutot 2heures que 10 non?)

    Sinon petite lecture intéressante sur l'histoire de l'Adrar des Ifoghas http://www.wikimazigh.com/wiki/Encyclopedie-Amazighe/Encyclo/Adrar-des-Iforas

  16. Mais qu'est ce qu'il raconte ce fada de fafa ? Il veut armer qui ? Visiblement, il y a largement assez d'armes en circulation des 2 cotés alors il veut donner quoi ? C'est un merdier indescriptible en syrie, il me semble urgent de rien faire du tout et de ne pas trop s'en mêler. Il n'y a que des coups à prendre, et je ne vois pas trop ce que la France pourrait faire pour aider.

    La France et la GB soutiennent déjà les rebelles (entrainement, matériel, etc) mais de manière discrète. La question que se pose Fafa c'est de savoir s'il faut le faire ouvertement et à plus grande échelle (eh oui les rebelles ne sont pas en position de gagner).

    Perso, je trouve ca atroce. Que fait le parlement ? Y a t il des questions au gouvernement sur cet engagement ?

  17. La position de l'Algérie est très ambiguë, elle a des revendication d'influence sur toute la zone nord mali, comme profondeur stratégique - de la meme maniere que les Pakis en Astan - et aurait vu d'un œil intéressé la perte d'influence "noire" dans cette partie du Sahel.

    Il y a un véritable jeu bête en Algérie avec le terrorisme islamiste, probablement hérité de la "guerre civile" récente ou certain se sont pris a manipuler les terros pour leur propre compte.

    Mouip ca m'a l'air pas mal exagéré tout ca, meme si ses services secrets sont surement actifs dans la région.

    Dans les faits l'Algérie ne joue pas vraiment à fond de cette profondeur stratégique, le Sahara est comme une mer (dont elle exploiterait les richesses) qui la sépare de ses voisins du sud. La comparaison avec le Pakistan ne tient pas trop non plus, les talibans pachtounes sont nombreux et leur influence porte naturellement jusqu'à Kaboul, alors que l'Algérie peut au mieux revendiquer le parrainage d'une partie seulement des touareg et autres populations qui vivent au Sahel. Une intervention identique à celle de la France était tout simplement inenvisageable, il aurait fallu envoyer des milliers d'hommes au Mali (bonjour le scandale international et la pluie d'accusations), alors que son armée est déjà fortement sollicitée à l'Ouest, au Nord (différents maquis) et désormais à l'Est après l'intervention destabilisatrice de l'OTAN en Lybie.

  18. http://blog.lefigaro.fr/malbrunot/2013/03/des-forces-speciales-americain.html

    Des instructeurs américains entraînent des rebelles de l’Armée syrienne libre (ASL) passés en Jordanie, nous affirme une source militaire française au Moyen-Orient.

    « Ils structurent, encadrent et donnent des conseils aux insurgés syriens depuis la fin de l’année dernière », poursuit notre source.

    Cette formation se déroule au « King Abdallah special operation training center » (Kasotec) situé au nord d’Amman, la capitale jordanienne.

    Les membres des Forces spéciales américaines participent à cette instruction en vue de renforcer la capacité d’action des opposants à Bachar el-Assad. Ceux-ci peinent en effet face à la supériorité aérienne de l’armée syrienne. Des Forces spéciales britanniques et une poignée de Français aident également les rebelles syriens, toujours au Kasotec.

    Les Forces spéciales américaines déployées en Jordanie font également « des pénétrations en territoire syrien » pour surveiller les armes chimiques du régime. Leur dissémination aux mains des djihadistes ou du Hezbollah libanais pro-iranien suscite la plus grande inquiétude en Israël, aux Etats-Unis mais également chez l’allié russe de Bachar el-Assad.

    Nous révélions l’autre jour que des unités Delta des Forces spéciales américaines étaient déployées à Harissa au nord de Beyrouth. Officiellement pour la formation de leurs homologues libanaises. Mais en fait, ces unités Delta font également de la pénétration en territoire syrien.

    Hier à Rome, John Kerry, le nouveau secrétaire d'Etat américain, a annoncé des aides non léthales à la rébellion syrienne (gilets par balles, véhicules blindés et de l'entraînement). Mais comme souvent lors d'un conflit, les Forces spéciales n'ont pas attendu les annonces officielles pour passer à l'action. Dans le plus grand secret, bien sûr....

  19. http://www.guardian.co.uk/world/2013/mar/06/pentagon-iraqi-torture-centres-link

    Très bon documentaire réalisé par les équipes de The Guardian et BBC Arabic sur la guerre clandestine américaine en Irak: mise en place et supervision par l'ex-colonel James Steele de milices et polices vite transformées en unités spécialisées dans la "guerre sale", centres secrets de torture, escadrons de la mort...

    Petraeus, Cheney, Rumsfeld semblaient être assez clairement dans la boucle et savaient ce qu'ils faisaient en envoyant en Irak ce "consultant" qui avait chapeauté la contre-insurrection au Salvador. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression qu'ils ne risquent pas de se retrouver devant un tribunal international.

    http://www.france24.com/fr/20130308-guardian-bbc-etats-unis-torture-irak-rumsfeld-petraus-guerre

    Une enquête menée par le Guardian et la BBC révèle que la torture était pratiquée en Irak pendant l'occupation américaine. Des méthodes qui étaient connues du général David Petraeus et de l’ancien secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld.

    Dix ans après le début de l’invasion américaine en Irak, un nouveau scandale vient écorner l’image de l’armée américaine. The Guardian et la BBC en arabe ont révélé, mercredi 6 mars, dans un documentaire d’une cinquantaine de minutes, que les États-Unis avaient missionné un vétéran des "guerres sales" d’Amérique centrale pour organiser une milice paramilitaire irakienne qui a commis "certains des pires actes de torture sous l'occupation américaine" et "accéléré la plongée du pays dans la guerre civile".

    Selon l’enquête, qui a duré quinze mois et mobilisé de nombreux journalistes, il s’agit du colonel James Steele, 58 ans. Nommé par le secrétaire à la Défense américain Donald Rumsfeld, ce vétéran des forces spéciales se trouvait en Irak entre 2003 et 2005 pour superviser cette force spéciale irakienne, dont les membres recrutés dans des milices chiites avaient pour objectif de mater l'insurrection sunnite. Ce conseiller spécial a été secondé, en juin 2004, par un autre colonel, James H. Coffman qui, lui, rendait des comptes au général David Petraeus.

    "Ils savaient très bien ce qui se passait là-bas"

    Les deux colonels "travaillaient main dans la main", témoigne dans le reportage un général irakien, Muntadher al-Samari, qui les a très souvent vus ensemble dans les centres de détention. "Ils savaient très bien ce qui se passait là-bas [dans ces centres de détention], indique-t-il. […] toute cette torture, la plus horrible qui soit." Ces pratiques étaient financées par de l’argent public américain, apprend-on également au cours de l’investigation.

    Ces accusations, qui reposent sur plusieurs témoignages américains et irakiens, visent donc les plus hautes personnalités de l’armée américaine, à savoir l’ancien secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld et le général David Petraeus, qui a démissionné de la tête de la CIA en novembre dernier à cause d’une liaison avec sa biographe. C'est la première fois que des responsables de haut rang se trouvent accusés par des témoins d'atteintes aux droits de l'Homme durant la guerre en Irak.

    Par le biais d'un porte-parole, le général s'est défendu auprès du Guardian d'avoir couvert ce genre d’activités. "Au cours de ces années passées en Irak, le général Petraeus a eu connaissance d'allégations de tortures par les forces irakiennes. À chaque incident, il a immédiatement rapporté l'information au commandement militaire américain, à l'ambassadeur américain à Bagdad... ainsi qu'aux leaders irakiens appropriés."

    Cette enquête fait suite à l’affaire Wikileaks qui a publié, en octobre 2010, des centaines de documents confidentiels sur la guerre en Irak. Parmi ces notes, certaines faisaient état de cas de torture dans lesquels des soldats américains étaient impliqués.

    Le Pentagone a "besoin de temps" pour réagir à ces accusations

    Suite à ces nouvelles révélations, le Pentagone a ouvert une enquête et indique avoir besoin de temps pour réagir, rapporte le Guardian. "Comme vous le savez, une affaire concernant des accusations d’abus et de torture de prisonniers irakiens est délicate, pleine d’histoire et d’émotion. Cela prendra du temps d’apporter une réponse rigoureuse”, précise le porte-parole Jack Miller.

    Cette réaction américaine mesurée tranche avec celle des Irakiens. À Samarra où se trouve un des ces fameux centres de détention, les habitants, qui étaient au courant de ces pratiques, ont aujourd’hui hâte qu’elles soient révélées au grand jour, indique le journal britannique. Ils espèrent que ces violations soient reconnues comme crimes contre l’humanité.

    Washington devrait enquêter sur cette éventuelle responsabilité, ou complicité, des États-Unis concernant les violations des droits de l’Homme commises par la force spéciale irakienne, estime, dans les colonnes du Guardian, une spécialiste du Moyen-Orient à Human Rights Watch, Erin Evers.

    Les soldats américains pourraient en théorie être jugés à la Cour pénale internationale même si les États-Unis ne font pas partie des États membres, confirme un juriste américain, Noah Weisbord, cité également dans le journal. Mais il faudrait d'abord obtenir l'aval du Conseil de sécurité des Nations Unies. "Et étant donné que Washington y dispose d’un droit de veto, il semble peu probable que des poursuites soient engagées", conclut-il.

  20. http://www.guardian.co.uk/world/2013/mar/08/west-training-syrian-rebels-jordan

    Western training of Syrian rebels is under way in Jordan in an effort to strengthen secular elements in the opposition as a bulwark against Islamic extremism, and to begin building security forces to maintain order in the event of Bashar al-Assad's fall.

    Jordanian security sources say the training effort is led by the US, but involves British and French instructors.

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