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amarito

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Messages posté(e)s par amarito

  1. C'est pas très cohérent Chaps, d'un coté nous avons une multitude d'exemples politiques, médiatiques, etc de gens qui déclarent plus ou moins ouvertement leur hostilité au monde musulman, alors tu nous parles du citoyen lambda qui serait muselé ?! Ok on a peut être deux ou trois exemples de comportements inacceptables (l'incident à Toulouse en serait un exemple), on te répond que IRL s'en prendre à une communauté peut causer des troubles et là tu reprends à nouveau un exemple d'entités médiatiques (les Charlie Hebdo, etc) qui s'attaquent à tout ce qui bouge.

    Moi de ce que je lis sur le net, les forums, les rubriques commentaires des journaux, les gens ne se cachent pas pour balancer sur l'Islam et les musulmans, ça amalgame à tout va et tous ceux qui auraient le malheur d'avoir un discours modéré ou apaisé se trouvent traités de collabos.

    Je ne vois vraiment pas ce qui vous permets de dire que le discours anti-islam est bridé, loin de là c'est même une martingale pour les politique et les medias...

  2. Et encore on ne parle là que du hardware, mais si on se fie aux déboires du F-35 qui voit une explosion exponentielle de lignes de codes (6 millions contre 2 pour le F-22), la complexité grandissante du software augmente la facture et les délais.

  3. Cette inflation galopante est certainement une plus grande menace pour le régime iranien que toutes les gesticulations israeliennes. Personnellement tout ce qui peut éviter une guerre générale dans la région me convient.

    Je prie juste pour que le régime ne se durcisse et déclenche les hostilités pour faire passer la crise économique provoquée par les sanctions au second plan.

  4. On parle des crétins qui brulent des ambassades de pays qu'ils associent bêtement à des actions de propagande privées, mais là on a des officiels qui prennent des mesures très lourdes contre des pays et organisations aucunement impliqués dans des attentats. Je ne sais pas lequel des deux est le plus grave.

  5. Je connais pas mal de fan du Futark, je ne vois pas pourquoi ils se font ici, traite de neo-nazis.

    En essayant de chambrer (ca n'allait pas plus loin que ça) Zalmox, j'ai réussi à trashtalker les fan du futark, d'Evola, des runes, de LCI, les papys, les fafs, Del Valle et les islamophobes... :oops:

    Pardon à Zalmox et autres que mon message aurait pu offenser ! Je suis le premier à aimer le débat et ce genre d'interventions ne contribuent pas à le faire dans des conditions sereines.

  6. Serge, je connais ce raisonnement, mais ta vision est trop binaire :

    1-On laisse tout se casser la gueule, purge brutale et générale avec effet domino.

    2-On stabilise via intervention monétaire et fiscale, ça continue comme avant.

    Il y a une troisième voie :

    On stabilise via intervention monétaire et fiscale, mais on purge doucement, c'est le "deleveraging" progressif naturel (on n'a pas de raisons d'emprunter comme des fous furieux époque Bush-Greenspan, on rembourse les dettes et on n'en contracte pas de nouvelles) et forcé (régulation, Bale III, etc).

    C'est une erreur que de croire que la crise n'a peu d'effet sur les prises de risques. Elles sont où les nouvelles bulles ?

  7. Oui bon ca va Zalmox, on a compris tes affiliations politiques  ;) Pas la peine de jouer les persécutés  O0

    Moi Del Valle je l'ai vu à des réunions où on porte volontiers les tempes rasées et la mèche flottante de rebelle blanc en citant doctement Evola et autres auteurs dont les bouquins sont estampillés de runes  :oops: :happy: Del Valle c'est juste un néo-faf reconverti en islamophobe bon teint, ça passe mieux si on veut faire de la télé de parler du danger musulman et intervenir sur LCI pour les papys ... 

  8. Non, j'ai parfaitement compris l'argumentaire de l'article sauf que ce que je dis est que le paiement de l'intérêt de la dette (1er poste de budget) ne va pas dans l'économie mais alimente des circuits financiers bien loin de l'économie réelle.

    Ton raisonnement est particulièrement spécieux : tu dis le paiement des intérets ne va pas dans l'économie (?) mais dans les circuits financiers (de quelle économie ???) qui n'est pas l'économie réelle ???? Je suis complètement perdu. Désolé mais la finance aussi déconnectée qu'elle est de ce qu'on appelle l'économie réelle fait partie aussi de l'économie. Les intérêts de la dette US, sont des dollars US qui vont sur des comptes en dollars et deviennent indiscernables des autres dollars, ils participent tout autant à "l'économie dollar".

    De la même manière, une bonne partie de la dette, (pour nous) mais crédits pour d'autres, ne sert pas l'économie, ne crée pas de richesses en France ou d'emplois.

    Mais c'est le problème de l'économie, pas celui de la dette. La dette publique c'est conceptuellement la même chose que les billets, c'est de la masse monétaire. Que cette masse monétaire ne bouge pas assez et ne créé pas d'emplois je suis d'accord pour dire que c'est le problème N°1. Mais isoler la dette publique et les intérêts de celle ci est spécieux ou alors signe d'une confusion.

    Prenons le cas d'un individu lambda, un entrepreneur très créatif qui a accumulé de la richesse et continue d'en créer. Il a aujourd'hui deux rentrées d'argent 100000$ en dividendes de ses entreprises et 100000$ d'intérêts sur les bons du trésor qu'il a en portefeuille : 200000$ au total dont il ne sait que faire, car les opportunités d'investissement dans l'économie réelle sont rarissimes. Il va contacter son conseiller financier pour qu'il lui trouve un placement dans le circuit financier le temps que les perspectives s'éclaircissent. D'après toi les 100000$ d'intérêts de la dette seraient intrinsèquement plus mauvais que les 100000$ de dividendes (bénéfices) d'une super entreprise ? Désolé, mais 100000$ c'est 100000$.

    D'ailleurs cet argument de création monétaire est un argument purement comptable qui oublie l'efficience des circuits financiers et du fonctionnement de l'état.

    Quand à savoir s'il vaut mieux de la dette publique ou de la dette privée, je ne suis pas tellement d'accord.

    La dette privée ne regarde que ceux qui la contractent même si elle a une répercussion sur les prix des consommateurs ; ça reste très différent du système où la dette pour certains est payée par tous.

    De plus, les règles de gestion et contraintes financières inhérentes au secteur privée permettent de ne pas avoir des tonnes de dettes comme pour les états sauf quand on a un système bancaire qui encourage l'endettement comme aux USA avec le credit history de part l'inflation / dévaluation courante de la monnaie.

    Bizarre d'ailleurs, car c'est un système que vous aimez bien, Amarito : les QE en chaîne ...

    C'est sur que prendre des crédits en chaîne et voir leur traitement se réduire d'eux-mêmes par l'inflation, ça pousse l'économie vers le haut, mais ce comportement de cigale aide surtout à créer la bulle suivante quand le système s'essouffle, souvent pour des raisons extérieures comme la hausse du prix des matières premières ou le changement de politique monétaire en Chine ...

    Je n'aime pas ce système, mais dans le cas présent, avec une perspective d'effondrement hautement déflationniste de toutes les dettes, le QE est nécessaire. Lorsqu'il y aura retour à la croissance et sortie de la zone de danger rouge, il sera temps de mener des purges localisées et drastiques dans les secteurs où il y a eu excès.

  9. Sauf qu'en UE, les états ne fixent plus leurs règles du jeu, que quand un état est endetté à 70% par des créanciers étrangers ou adossé à une monnaie étrangère ou non-nationale, ce n'est plus cet état qui peut changer les règles du jeu et qu'il n'y a pas d'instance européenne ayant le pouvoir direct de modifier les règles du jeux.

    Reprenons l'article cité précédemment par l'excellent Serge :

    http://www.atlantico.fr/decryptage/top-5-croyances-absurdes-dette-et-deficits-pascal-emmanuel-gobry-496332.html

    L'intérêt de ce ration est d'être un indicateur normé par rapport à l'inflation.

    Cela veut dire que l'on peut comparer ce ratio entre deux années et mettre en place des valeurs seuils.

    Cette comparaison relative a beaucoup de sens et est facile à faire, c'est son très grand intérêt.

    Je suis néanmoins d'accord que le ratio dans l'absolue n'a pas de raison tangible, car il faudrait plutôt comparer la dette contractée (inclus ses intérêts) avec les ressources disponibles sur le temps de son traitement.

    Comparaison n'est pas raison ...

    Il est clair que le déficit est bien plus important que la dette mais la dette élevée grêve d'autant la capacité d'investissement d'un état à cause de son coût et de la frilosité des investisseurs à prêter à un pays endetté (même si cette prise en compte n'est pas linéaire et dépend d'autres facteurs).

    Nan, c'est très mal car la prise en compte énoncée n'est vrai que dans un système purement efficient, non biaisé et fermé.

    Or dans le système français une grosse partie de ces déficits est à perte ou non réinvestie.

    Deux exemples :

    - le paiement des intérêts de la dette,

    - le remboursement maladie à des personnes aisées. Le montant remboursé n'est pas significatif pour ces personnes et ne permettra pas de réellement être reversé dans le système.

    Sauf que pour ce faire, le déficit était maitrisé et bas et que l'on paie la dette par un différentiel pris sur la croissance.

    Ce qui veut dire qu'au lieu de disposer des fruits de la croissance pleinement, on l'utilise pour boucher la dette.

    On la rembourse donc d'une certaine façon, pas en montant mais en dépréciation.

    Cela rejoint le point 3. Si les déficits sont ré-investit dans l'économie, oui. Mais encore une fois, notre situation n'est pas celle-ci et les déficits en France servent à en rembourser d'autres, à l'enrichissement de certains qui ne ré-investissent pas ou mettent leur argent à l'étranger.

    Que la situation soit bonne ou mauvaise, il faut améliorer le rendement du système, sinon toute politique économique sera à pure perte.

    Ce que tu dis là "Deux exemples :

    - le paiement des intérêts de la dette,

    - le remboursement maladie à des personnes aisées. Le montant remboursé n'est pas significatif pour ces personnes et ne permettra pas de réellement être reversé dans le système." est une preuve que la nature profonde de la dette vous échappe ! L'argent est toujours dans le système il ne s'évapore pas, on peut dire qu'il dort ou qu'il est mal investi mais il est toujours dans le système.

    C'est un système de vases communicants, si l'état réduit sa dette, il le fait en ponctionnant le privé et réduit la richesse globale du privé. Réduire la dette publique à zéro serait ultra-déflationniste, ça reviendrait à détruire des milliers de milliards d'euros en circulation, la dette publique ce n'est pas très différent des billets que vous avez en poche sauf que les billets ne rapportent pas d'intérêt. S'il y a mille ou deux milles milliards d'euros de dette c'est parce que les français (et éventuellement les étrangers vu qu'on est dans une économie ouverte mais ça n'a pas vraiment d'importance) ont cette richesse, enlever cette dette retirerait au système économique français une masse colossale de richesse que le système privé serait bien incapable de remplacer (par le mécanisme similaire de création monétaire via création de dette par les banques privées).

    Donc parler de qualité de l'investissement face à cet article prouve que vous ne comprenez pas son argument, si on veut que l'économie croisse et que le secteur privé s'enrichisse, cela doit FORCEMENT se faire par endettement d'une partie, et entre nous vaut mieux que ce soit par endettement de l'état plutot que celui du privé.

  10. Donc comme les taux grecs sont élevés, ils sont en forte croissance.

    je ne sais pas si vous jouez au con, mais c'est bien imité en tout cas  :happy:

    Les grecs se retrouvent dans la situation des argentins ou des pays du tiers-monde surendettés dans une devise qu'ils ne controlent pas.

    Les taux grecs integrent une PRIME POUR RISQUE DE DEFAUT. C'est strictement IMPOSSIBLE pour les pays comme le Japon la GB les USA et espérons le bientot toute l'UE.

  11. Le ratio dette/pib n'influe pas les taux de financement d'un état sur les marchés extérieurs? :rolleyes:, ca fait partie des ratios de solvabilité qui participe à la tarification du risque de défaut, ça ne sert pas à gérer le quotidien certes mais ça fait office de repères parce que comme beaucoup d'actifs la dette se benchmark.

    Aprés c'est question de standards et de confiance, on jauge aujourd'hui de la capacité d'un pays à se réformer et le zimbabwe a mois de crédibilité que le danemark.

    Celui qui a 150% de dette/pib, pourra t-i garantir demain qu'il maintiendra un taux de 5% de croissance pendant les X années nécessaires au remboursement de sa dette? c'est tout le problème aujourd'hui on a aucune visibilité là-dessus parce qu'on a plus confiance en rien, ou que la confiance ne tient qu'à un fil.

    La preuve, ya plus de marché interbancaire, et là je rejoins serge, l'ordre n'a pas été remis parce que on se couvre avec le too big to fail pour sauver des zombies, et les banquiers en profitent.

    Pas d'accord, une dette ça se renouvelle et avec les historiques de déficit on a un mix de dettes à maturité diverses, la dette d'état a une variété de créanciers qui fait autant de particularités dans son traitement qu'il y a de créanciers ou de type de créances, et une dette ça peut se recomposer => les twists de bernanke troquer du taux courts contre du long...et je fais l'impasse sur les questions du genre defeasance ou titrisations ca releve plus de la sphère privé.

    oui c'est un chiffre qu'on regarde parmi d'autres, et c'est en tout cas celui que le public général retient. Mais EN SOI ca ne dit pas grand chose sur l'état d'une économie, sinon qu'elle est plus ou moins endettée à l'instant T par rapport à ses voisines. Mais les perspectives de croissance, d'inflation/déflation dans les économies développées sont nettement plus importantes pour déterminer les taux d'intéret. D'ailleurs si tu prends un historique des taux longs aux US ou autres pays riches, tu verras qu'il suit de près la courbe de croissance/inflation. La dette publique correspond peu ou prou à l'épargne privée et les taux correspondent à ce qu'on peut attendre raisonnablement de l'expansion de la masse monétaire associée à la croissance et inflation attendues.

    Dans le contexte déflationniste que nous vivons et que le Japon connait depuis près de 20 ans, l'économie croitra très peu ou pas du tout, d'où les taux extremement bas voire nuls.

  12. Bizarre cette discussion  :rolleyes:

    Le ratio dette/pib n'est pas l'alfa et l'omega de la crise, surement c'est plus complexe.

    Mais il faut des indicateurs non? et qu'est ce que celui-là a de si horrible?

    La démonstration du choux et de la carotte, c'est n importe quoi, ce ratio est d'autant plus pertinent que le numérateur interagit sur le dénominateur, ça revient

    à diviser un stock de choux sur un flux de choux, et non pas des carottes avec des choux comme l'explique le gars de l'article.

    Il en propose même pas d'autres d'indicateurs, nul! alors zut quoi  :lol:

    non mais entendons bien, cette crise n'a rien à voir avec le ration dette/pib ? rien à carrer, les analystes dans les banques d'investissement ne s'attardent pas dessus, tu peux avoir un ration dette/pib de 40% mais un deficit public de 10% un deficit commercial énorme et de mauvaises perspectives de croissance, ce qui va faire dévier ta dette, a contrario tu peux etre à 150% de dette/pib, un déficit public de 2% mais une croissance+inflation de 5% donc être très bien niveau taux d'intérets.

    Il a raison, la dette, c'est un montant fixe, sur lequel on ne peut pas faire grand chose, alors que le PIB on peut agir pour lui faire prendre une belle trajectoire.

  13. Le cadet de nos soucis! C'est de l'humour je suppose.

    Non ce n'est pas de l'humour. c'est vous qui essayez d'en faire avec vos airs entendus "ouf on est sauvés", "c'est de l'humour", etc, comme si vous aviez la science infuse, ce qui est loin de sembler être le cas...

    Ou alors soyez plus explicite et développez votre argumentation.

    Donc oui je réitère le ratio dette/pib est une métrique comme une autre, qui ne veut rien dire en soi, et qui en tout cas n'est ni l'Alpha ni l'Omega de la crise économique et financière globale de ce début de 21ème siècle. Je vous défie d'ailleurs de trouver qui que ce soit de sérieux pour défendre une telle position.

  14. Comme je suis plein d'humour en ce moment, voici un article risible au plus haut point:

    http://www.atlantico.fr/decryptage/top-5-croyances-absurdes-dette-et-deficits-pascal-emmanuel-gobry-496332.html

    Le ratio Dette/PIB n'a aucun intérêt? Ouf. Nous sommes sauvés alors.

    Oui le ratio Dette/PIB est le cadet de nos soucis et nulle part dans l'article (excellent au deumeurant) il est écrit qu'on est sauvés  :rolleyes:

    Vous avez une drôle de façon de raisonner...

  15. Oui et pas de vitesse maximale sur les routes, face aux dizaines de milliers de morts et aux enfants fauchés devant les écoles, puis les lynchages qui s'ensuivent, les automobilistes se calmeront d'eux-mêmes.

    Moi je suis plutôt pour l'auto-régulation, mais quand les gens n'y arrivent pas et que leurs échecs répétés nuisent de façon disproportionnée à la communauté, il faut réguler.

    La BCE les tire d'affaire parce qu'une cascade de faillites bancaires risque d'entrainer tout le système.

    Un type suicidaire auto-destructeur qui fonce sur une route de campagne à 150km/h complètement bourré et se tue, c'est dramatique mais il ne se détruit que lui-même. Si le même type conduit un car avec une 30aine de passagers, on ne peut plus laisser faire, il faut réguler, contrôler, quitte à dépenser de l'argent pour protéger des gens de leurs propres (et parfois irrépressibles ) tendances à faire n'importe quoi.

  16. Je ne vois personnellement aucun lien entre ce discours de Netanyahu et cette fameuse idiotie des américains qu'on aime bien mentionner, sauf de se sentir bien en se disant qu'on est ''superieur aux americains''.

    Le lien c'est qu'on a deux américains qui s'adressent au monde entier comme si on étaient tous abrutis au dernier degré et tentent de justifier une guerre d'agression par une hypothétique menace. Ca me parait suffisant pour faire le parallèle.

  17. Tu comprends bien que les serviteurs des ces entités "too big to fail" bien conscients de leur position privilégiée, prennent des risques inconsidérés dans le seul but de maximiser leurs profits personnels, jusqu'à que ça craque et que la collectivité leur vienne en secours au nom de l'intérêt général.

    Oui le problème a été archi-discuté depuis 2008 et pas que sur Zerohedge, par des économistes, acteurs de la finance, régulateurs, etc, etc...

    Comment traites-tu cela?

    C'est principalement le boulot de l'industrie et des régulateurs de changer la structure des "incentives" (bonus échelonnés dans le temps et conditionnés par la réussite à long-terme des trades). Il y a beaucoup de boulot, beaucoup de résistances et d'inerties, mais si le politique pèse de tout son poids de façon égale, on peut changer le fonctionnement de ces institutions.

    Ces gens sérieux ont également commencé à demander aux banques à préparer des "testaments", des scenarii en cas de faillite, envisager de diviser les grosses banques...

    Enfin, il y a règles prudentielles, Bale 3 en route est bien plus strict, l'effet de levier des banques est en train de se réduire considérablement.

    Bref, c'est toute la culture des cowboys tout-puissants de la finance des 30 dernières années qu'il faut réformer, réguler et disons le aussi réprimer. Pas assez de peines de prison notamment.

    Toutes ces mesures + le "deleveraging" global (accompagné de QE) contribuent à rendre le métier bancaire moins attractif et réduisent son profil de risque.

    Je ne cite que les principales mesures envisagées ou testées, mais c'est toujours mieux que la solution "CTRL+ALT+SUPPR" on efface tout et on recommence.

  18. Désolé je vais paraître naïf, mais je ne pense pas que le monde entier en soit convaincu, à moins que le monde entier soit la dernière version du mot de code "communauté internationale" (=gouvernements et media des pays OTAN+Israël ?).

    Il n'y a pas plus de preuves que les petites fioles de Colin Powell. Passer de l'uranium enrichi à 20% à du 95% ne se fait pas d'un coup de baguette magique.

    Et s'ils voulaient effectivement fabriquer une bombe, je ne vois aucune raison d'en arriver à une guerre pour les en empêcher. 

  19. Oui c'est le bouquin de Max Weber ?

    Par contre toujours pas l'ombre d'un argument solide et recevable pour accréditer la thèse de l'hyperinflation. Les textes que tu mets en lien ne font qu'asséner des demi ou des contre-vérités sans la moindre preuve.

    Tu devrais être plus critique Perry, ces gens ont souvent leur propre agenda ou sont dérangés mentalement.

  20. Rien à voir avec les nationalités quand je dis les 3/4 c'est pour signifier la majorité intelligente et pragmatique, les 1/4 c'est pour les faucons, les liquidationnistes qui préfèrent que tout coule plutôt que d'aider les établissements/états systémiquement importants.

    Si demain Goldman Sachs ou la SG se foutent dans une merde noire à cause de trades pourris, je serais pour leur rachat/sauvetage par le contribuable afin d'éviter un crash mondial.

    Entre la satisfaction morale et la peu discrète shadenfreude de voir les spéculateurs couler, et l'amertume résignée mais pragmatique de les sauver et sauver l'économie mondiale, je choisis la deuxième solution.

    Mais apparemment les européens ont la comprenette moins facile pour l'économie, surtout les allemands/autrichiens/hollandais qui ont une vision bien austère et morale de la chose.

  21. Tu veux dire qu'il y a une vision qui dépasse la seule échéance électorale US?

    Evidemment ! Jurgen Stark blablate comme un sénile, un hasbeen nuisible ! Eviter un replay des années 1930 arrange peut-être un peu plus de monde qu'Obama ! Non mais !!!!

    Sérieusement, l'Europe et les USA se battent pied à pied lorsque leurs intérêts économiques se heurtent depuis des décennies, sur les barrières douanières, les affaires anti-trust des cotés de l'Atlantique, les acquisitions, etc, alors tu penses bien que les européens n'ont strictement rien à branler de la réélection d'Obama et ne vont pas décider pour des affaires hautement plus critiques en fonction de l'agenda électoral du POTUS. Qu'il ait mis des pressions parce que un eurogeddon aurait certainement entrainé les USA, oui je veux bien, mais parler de réélection lol quoi.

  22. Pas clair oui d'autant que je croyais que la France avait le Niger dans sa poche  :rolleyes:

    La France s'active beaucoup via ses relais locaux (Burkina Faso? CdI ?) sans avoir l'air d'y toucher, l'Algérie et la Mauritanie pourtant très actifs dans la guerre contre les islamo-terros n'ont pas l'air très chauds pour une guerre ouverte et généralisée dans le coin et du coup la France le lui reproche via des insinuations absconses.

    Les maliens ont l'air d'être les derniers concernés, ça semble se décider à Paris plutôt qu'à Bamako.

    Bref, personne n'a l'air vraiment franc du collier, cette affaire pue un peu.

  23. bonjour.

    Intervention de benjamin N. a l'ONU. Du très grand travail de vulgarisation. Du genre "vous ètes pas très vifs alors je vais vous faire un dessin". C'étai un peu cartoonesque mai j'ai presque pu tous comprendre (je fait parti des pas très vifs). bref un beau schéma, un discours en anglais et un marqueur rouge qui fait professeur énervé. Je salut l'effort didactique.

    La "ligne rouge" c'est quand on est en haut de la bombe mais qu'on touche pas encore la mèche. Parce que si l'uranium atteint la mèche vu que celle ci est facile a cacher alors ça pourra péter.

    Et si sa pète alors le moyen age qui glorifie la mort contrairement au prophète jeremiah (orthographe hasardeuse comme pour tous mon post. dsl); aura gagné.  

    Gros risque pour Israel qui pourtant fait des trucs humanitaires super bien, a plein de prix Nobel et tient debout devant l'obscurantisme.

    Si on ajoute une forme de mise a égalité républicain démocrate pour se qui est de l'amitié et du soutien a Israel: voili voilou le résumée du discours.   Passez mon scynisme, je me suis quand mème tapé le discours en entier  :O

         ça c'est le discours sur youtube, le passage avec le dessin c'est vers la 25 eme minute

    Du grand art hahaha, faut dire c'est surtout à destination des américains, dont je vais finir par croire qu'ils sont victimes d'un complot pour abaisser leur niveau de QI général (les fluorides dans l'eau à coup sur !)

    Image IPB

    après

    Image IPB

    Après tout pourquoi pas, ils disent bien "Every minute a sucker is born"  :oops:

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