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amarito

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Tout ce qui a été posté par amarito

  1. Tu connais beaucoup de directeurs/chefs/PDG/généraux/présidents/rois/souverains/etc qui envisagent ouvertement la dissolution de l'entité qu'ils dirigent ? Critiques si tu veux le projet européen, mais tu ne peux pas reprocher à Draghi de faire son boulot, c'est un comble. Non pas sur. Moi je suis pour, parce que la situation où nous sommes est la pire de toutes, on a abandonné notre souveraineté sur la monnaie pour la transférer à la BCE, qui a été dès le début un prolongement de la Bundesbank, en gros on a tous lâché nos monnaies nationales pour les remplacer par un deutschemark light qui nous étrangle aujourd'hui (et arrange bien les exportateurs allemands), on travaille aujourd'hui non pas à rendre encore plus de souveraineté, mais à faire céder de la souveraineté aux allemands, c'est à eux de passer à la caisse surtout, soit en rendant l'euro un peu moins deutschmark (ce que fait Draghi contre la volonté des allemands) soit tout simplement en compensant par des transferts fiscaux. Moi je ne dis pas "sans l'Euro c'est la fin", c'est ridicule le truc n'a même pas vingt ans d'existence. Je dis juste que ça serait stupide. Bon mettons cote à cote ton discours et le mien et présentons le à 300 millions d'européens, de toute évidence ta tirade survivaliste sur l'effondrement inéluctable va les rassurer :lol: Vraiment pas anxiogène pour un sou. t'en as strictement aucune preuve, les éléments historiques et économiques sérieux montrent plutot que t'es complètement à coté de la plaque. Oui purgé de manière terminale en 2008. L'exemple des années 30 te donne (mais alors) complètement tort. Non, on n'a purgé qu'une fraction des excès à l'origine de la crise, rassures-toi donc la grande saignée est toujours possible. Tu pourras exercer tes talents de survivaliste en te félicitant de ta prévoyance sur les décombres fumantes de cette civilisation décadente... j'ai bon ? 8) Oui merci Serge, crois moi que j'ai bien saisi l'ampleur du problème, c'est ce qui rend grave les crises financières (plus que les crises économiquesqui sont plus cycliques et auto-régulatrices par nature) et encore plus graves les crises financières majeures. C'est la déflation. Il y a trop de dette dans le système alors que la machine économique n'est plus capable de produire suffisamment de croissance. Ta solution liquidationniste autrichienne fonctionne mais c'est un peu l'équivalent coté politique économique d'une attaque nucléaire, tabula rasa, tuez les tous Dieu reconnaitra les siens,etc... Je suis plutot partisan de la méthode soft et progressive de réduction de la dette par QE qui est une forme d'imposition de taux négatifs (puisqu'on est soit disant bloqués par le zéro), taux négatifs qui sont prescrits par la règle de Taylor et l'environnement déflationniste. En gros, les créanciers, les détenteurs de la dette (de capital quoi) doivent bien se rendre compte qu'ils ont trop de blé, l'excédent ayant été provoqué par des bulles de crédit successives. Plutot que risquer de perdre tout de facon désordonnée, ils doivent se résoudre à réduire leurs créances que ce soit via "haircuts" ou via l'inflation, la situation impose des taux d'intéret négatifs. Le problème de la dette publique ou privée devient plus gérable. Et le QE est un début de réponse. Et qu'on ne nous fasse pas de catastrophisme pour demeurés en parlant de la BCE qui accumule les créances toxiques, je réponds "ET ALORS?" c'est la BCE elle fait ce qu'elle veut, les suédois ont racheté toutes les créances pourries de leurs banques dans les 90, les américains à la fin des 80 et aujourd'hui, les japonais non stop, bref on s'en contre-fous les créances pourries vaut mieux qu'elles soient chez la BC que chez un opérateur qui a une influence directe sur l'économie, dont la faillite possible paralyse employés, clients, fournisseurs, etc...
  2. Juste une oreille !? les talibans à coté ce sont des juges français, bien rouges et laxistes O0 (boutade à double-contact)
  3. Castor tu m'as pas l'air d'être très au fait de ces histoires économiques relis mes posts plus attentivement, je me réjouis de la hausse de l'euro car : 1) sa baisse ces derniers temps était avant tout un signal de défiance vis-à-vis du projet européen. 2) sa hausse depuis l'été est une réponse flagrante aux bots qui répètent que le QE européen entrainera une hyperinflation ou je ne sais quelle invasion de criquets.
  4. Parce que ton europhobie et ton souverainisme c'est pas de l'idéologie peut-être ? Ton opinion est respectable en soi, mais va pas nous dire que tu es "objectif" sur le sujet du sauvetage de l'eurozone. Non on dit surtout que ca serait con de faire marche arrière après 50 ans d'intégration, processus qui a fait la démonstration géopolitique et économique de son efficacité. Pourquoi est-ce que les asiatiques, africains, sud-américains, non-alignés essayent-ils de s'unir à ton avis ? Et tu parles de peurs qui seraient disséminées par les europhiles ? On croit rêver :oops: Relis bien tous tes posts dans ce sujet, c'est du catastrophisme anxiogène à tous les étages :oops: Oui oui "mean reversion" je connais bien. Mais c'est pas très rigoureux d'appliquer ça à l'histoire (avec un H SVP), ça sent la fumisterie intellectuelle autour des concepts d'entropie, dire "un jour ou l'autre" c'est quand au juste ? Un singe-robot qui tape au hasard dans Word finira "un jour ou l'autre" par écrire le cycle complet de Rougon Macquart, c'est aussi une certitude. Est-ce que la tendance des états-nation qui a peine deux-trois siècles est destinée à durer encore ? La France est-elle éternelle ? L'état de droit ? La démocratie ? Bref ton argument veut tout et rien dire à la fois : oui nous sommes tous mortels. Pourquoi les grecs ? En fait c'est quasiment tous les pays européens qui ont besoin d'une politique monétaire plus accommodante à l'exception de ... l'Allemagne. L'intrus, l'anomalie, celui qui se détache des autres dans l'histoire ce n'est pas la Grèce mais bien l'Allemagne, c'est ce que Soros et les gens un minimum avisés martèlent depuis deux ans, sauf que c'est plus difficile de faire entendre raison à l'élément exceptionnel qui déforme la moyenne au détriment des autres, lorsque celui ci est le plus puissant de la bande. Illustration flagrante avec ce petit graphe présentant les taux d'intéret prescrits pour les pays de l'eurozone suivante la règle de Taylor: policy rate should be minus 7.75 percent for Spain. It should be minus 3.75 percent for Portugal, minus 3.5 percent for Ireland and minus 10 percent for Greece. Germany is at the other end of the spectrum. It requires a main policy rate of 4.25 percent http://soberlook.com/2012/09/financial-fragmentation-across-eurozone.html
  5. 1)Euh...comment dire..."sortir les PIIGS pour éviter de dissoudre l'eurozone"="bruler le village pour le sauver" 2)En plus c'est un pur rêve de croire qu'une sortie d'un ou plusieurs d'entre eux n'aura pas un effet domino dévastateur. 3)Quand je dis que ces spéculateurs sont europhobes, tu peux me croire sur parole, ils veulent purement et simplement la dissolution de l'euro : que ce soit par intérêt (leurs trades), par haine/jalousie anglo-américaine, par souverainisme (contre les superstructures bureaucratique type USA, ONU, complot judéo-mondialiste, etc) et plus souvent par simple stupidité.
  6. Ouais ca doit être faux, ils n'en parlent pas dans contrepoints.
  7. Suis pas convaincu, moi aussi je lis (beaucoup) la presse quotidienne et spécialisée et je n'ai jamais rien vu de tel. Une recherche google "soros attacks euro" retourne 3 hits ! Alors qu'il y a une multitude de preuves de ses nterventions depuis 2010 pour que l'Allemagne se bouge enfin le fion pour résoudre la crise de l'euro, au hasard... en 2012 http://www.georgesoros.com/interviews-speeches/entry/remarks_at_the_festival_of_economics_trento_italy/ http://www.ft.com/intl/cms/s/0/7d4a9490-fa71-11e1-93da-00144feabdc0.html George Soros has issued a passionate plea to the German government to lead the eurozone out of recession by boosting growth, creating a joint fiscal authority and guaranteeing common bonds, or itself leave the currency union to save the future of Europe. en 2011 http://www.spiegel.de/international/europe/spiegel-interview-with-george-soros-you-need-this-dirty-word-euro-bonds-a-780189.html "I think there is only one choice. It is not a question of whether Europe needs a common currency. The euro exists, and if it were to break apart, all hell would break loose. Germany has to make it work. To make it work, you have got to allow the members of the euro zone to be able to refinance the bulk of their debt on reasonable terms. So you need this dirty word: "euro bonds"." Les interventions de spéculateurs attaquant l'eurozone j'en ai lu des dizaines et ils sont rares à proposer des solutions, en général leur discours c'est "tout est foutu, vite il faut sortir la Grèce et les PIIGS... blabla". D'ailleurs le discours générique des spéculateurs europhobes est de voir Soros comme une sorte de communiste ! http://articles.businessinsider.com/2010-06-24/wall_street/30008360_1_george-soros-socialism-asian-currencies Soros Is A Socialist, The Euro Is Doomed
  8. Sources ? Depuis 2008, Soros a été l'une des voix les plus claires dans le brouhaha ambiant, posant à chaque fois un diagnostic lucide sur les causes de la crises et les éventuelles solutions. Je n'arrive pas à accéder à l'article d'origine du FT mais voici de larges extraits d'un éditorial publié en 2010, où il critique l'immobilisme de l'Allemagne. http://www.news-to-use.com/2010/06/soros-germany-must-reflect-on-the-unthinkable.html Donc je reste sceptique rapport à vos histoires d'attaque planifiées contre l'euro, peut-être il y a 10 ans je ne dis pas, mais depuis le début de la crise vous pouvez lire ses contributions sans appréhension. Son hedge fund est fermé aux souscriptions il n'a pas besoin de rameuter du client, il s'est fait assez de blé et est assez vieux pour se consacrer désormais à jouer les "sages" via ses fondations et ses apparitions publiques.
  9. Perry, je ne suis pas sur de ça, les interventions de Soros que j'ai pu lire ces dernières années encourageaient les européens à trouver des solutions telles que celles qu'on commence à voir. Je me trompe peut être, si tu as des sources de ce "retournement de veste" je suis preneur. Je placerais Soros -à l'instar de W.Buffet- dans le camp des riches financiers qui semblent se soucier un poil du bien public, enfin dans leurs déclarations.
  10. Petite surprise positive sur la production industrielle française m/m sortie à +0.2 au lieu de 0 attendus. Et enfin la presse économique mainstream se résout à arrêter de relayer les aneries sur un risque de défaut américain http://www.forbes.com/sites/johntharvey/2012/09/10/impossible-to-default/ there is 0% chance that the US will be forced to default on the debt. We could choose to do so, just as a person trapped in a warehouse full of food could choose to starve, but we could never be forced to. This is not a theory or conjecture, it is cold, hard fact. The reason the US could never be forced to default is that every single bit of the debt is owed in the currency that we and only we can issue: dollars. Unlike Greece, we don’t have to try to earn foreign exchange via exports or beg for better terms. There is simply no level of debt we could not repay with a keystroke.
  11. Sérieusement, tu penses que ces "mots" peuvent justifier une réponse militaire dévastatrice ? Il y a beaucoup d'invectives et de menaces verbales dans le monde et plus spécifiquement dans cette région. Si on devait déclencher une guerre à chaque fois... Et puis Israel n'est pas en reste niveau menaces ou insultes dégradantes. Bref, tout le monde voit bien qu'Ahmedinejad est virulent, anti-sémite, mais il ne représente pas tout l'Iran pas plus que Netanyahou ne représente entièrement Israel. Ces deux là ne vont pas rester indéfiniment à leurs postes, il suffit d'attendre et limiter leurs dégats.
  12. Barak on a vu mieux comme caution de gauche :) Je pensais plutot aux déclarations de Peres et Mofaz. Ahmedinejad est dérangé, mais en face Netanyahu a l'air franchement atteint, c'est justement ce que beaucoup chuchotent ou disent à haute voix en Israel, il est complètement aveuglé par son idéologie ultra-droitière. Et cette histoire de sondage favorable à une attaque ne me rassure qu'a moitié, si les israeliens préfèrent avoir les USA à leurs cotés, c'est qu'il préfèrent partir avec de bonnes chances de leur coté, ca les rend plus rationnels que leur PM, mais pas moins bellicistes.
  13. +1 C'est un comble pour le PDG d'un groupe de luxe qui a bénéficié implicitement et explicitement du fait d'être français, cette époque a les élites les plus indignes et les plus pleurnichardes (eh oui on entend surtout parler des problèmes de riches, oulala trop d'impôts...) depuis des lustres.
  14. C'est clairement n'importe quoi. De voir que Le Monde rapporte ce genre d'aneries sans la moindre prise de recul est affligeant. Journal de référence mon c** ouaip.
  15. Tout à fait, l'idée d'une attaque contre l'Iran c'est 100% Bibi, isolé intérieurement dans ce projet vis à vis de l'armée et des services secrets, de la classe politique (Peres et le chef de Kadima qui a quitté le gvt) et extérieurement (Obama l'ignore de plus en plus ostensiblement). Heureusement qu'il y a Rupert Murdoch et les gentils media internationaux pour nous faire croire à cette fable messianique pour likoudniks enragés. D'ailleurs ils ne savent plus quoi inventer, cette histoire d'EMP est à dormir debout.
  16. Pour les amateurs de séries plus "sérieuses", 2011-2012 on a vu outre les excellents "Homeland" et "Breaking Bad", une série très sombre et dure sur les rouages pourris de la politique locale américaine : "Boss", la saison 2 qui vient de commencer est très bonne, vivement recommandé.
  17. Pas regardé la saison 1, j'ai attaqué la 2 et enchaîné sur la 3, je trouve ça plutôt sympa dans le genre action débridée (on s'en fiche un peu des incohérences et autres trucs invraisemblables), les deux gars se complètent bien et sont attachants, on voit du pays, du nibard etc... :oops:
  18. merci, excellent travail de photo-journalisme en effet. Pour être méchant, j'ajouterais "normal, pour une fois que les journalistes occidentaux sont du coté de David qui se prend les obus de Goliath" :-X
  19. exactement, pour résumer je lis contrepoints ET le monde. D'ailleurs une petite liste des principales sources (infos éco et financières en anglais) que j'ai pu consulter : Dès 2001-2002 je lisais http://www.prudentbear.com/ qui avertissais déjà des dérives babylonesques du marché du crédit américain en dépit de l'ambiance messianique imposées par Bush Jr. et Greenspan. Après 2007-2008, ils avaient beau avoir fait partie des rares à avoir prédi la catastrophe, ils avaient quelque part perdu en pertinence. J'ai longtemps parcouru évidemment les libertariens rock n'rool hedgies de http://www.zerohedge.com mais j'ai laché l'affaire, à part deux ou trois scoops qui font mouche, c'est beaucoup de fin-du-monde-stockez-les-boites-de-conserve-et-les-lingots. Le déflationniste plutôt libertarien (anti-syndicats) Mish http://globaleconomicanalysis.blogspot.fr/ L'excellent blog de Yves Smith http://www.nakedcapitalism.com/ (orienté critique du système politico-financier) Mais pour le coté référence, je conseilleirais : http://www.calculatedriskblog.com/ un spécialiste du marché immo US et de l'économie US, très mesuré, excellent blogroll. et http://ftalphaville.ft.com/ le blog du Financial Times, le scepticisme anglais bourré d'humour, pointu (mais ça se lit facilement en diagonale et ils mettent les infos utiles en gras), pédagogique et très varié. Les intervenants essayent surtout d'informer avec liberté leurs lecteurs de tous les points de vue sur la situation.
  20. Dis Serge t'as d'autres sources que ton site contrepoints ? C'est bien les contrepoints, mais si on ne lit que des contrepoints, ça devient un peu monolithique et ça va un peu à l'encontre du concept de "contrepoint" O0 8) Ceci dit le bonhomme ne dit des bêtises que lorsqu'il parle de fin du monde si Draghi se met à acheter de la dette, la petite BC suisse a posé ses couilles sur la table en achetant des centaines de milliards d'euros pour lutter contre la déflation et ça n'a pas été la fin du monde. Vers la fin de l'article, je le rejoins lorsqu'il parle du "endgame" fédéraliste, c'est évidemment le but, soit on y va, soit il faut envisager dès à présent une séparation pénible (et ruineuse), mais on ne peut pas rester indéfiniment au milieu du gué, les spéculateurs nous l'ont fait déjà assez payer ces dernières années.
  21. Deux mois de hausse ininterrompue de l'euro. Je ne sais pas moi mais vos histoires de "conditions d'une dévaluation..." etc c'est archi-vague, c'est du blaba de type qui théorise et qui ne mets jamais "the money where his mouth is" (ou alors en perd une tonne comme votre ami Delamarche). Risquer son blé ça remet les idées en place. Dire que l'euro sera dévalué un jour c'est exactement l'histoire de l'horloge cassée qui donne la bonne heure une fois par jour. Sans QE, l'euro risque d'imploser et les pertes forex seront encore plus massives ou présenté de façon encore plus pédagogique : Scenario 1: On fait du QE, avec peut-être à terme une augmentation artificielle de la masse monétaire (disons de l'ordre de 10-20% au plus). Risque de dévaluation : 10 à 20%. Scenario 2: Pas de QE, l'UE et l'euro implosent, un micmac sans nom s'ensuit avec re-dénomination de tous les actifs dans les monnaies nationales, faillites bancaires crise de confiance politque gigantesque et crise économique aggravée dans des proportions monstrueuses. Risque de dévaluation > 40%. Vous voyez que d'un point de vue FOREX, le QE est EVIDEMMENT un plus pour la monnaie. Et j'ai déjà démontré dans le cas des USA, pourtant atteints d'une crise financière et budgétaire épiques, que le QE a renforcé le $. Non, Draghi l'a annoncé clairement et je l'ai expliqué en long et en large, le but premier du QE est de supprimer la prime de risque que les états payent à cause des risques d'implosion de la zone euro. La GB, les USA, le Japon ont des problèmes économico-financiers tout aussi graves, mais ils ne se font pas violer avec du gravier sur les marchés obligataires alors que les perspectives de croissance et donc les taux d'intérêts qu'on peut leur demander sont NULS. Si les politiques ont besoin de temps, et c'est normal que ca en prenne, c'est pour résoudre le merdier institutionnel d'une construction européenne bancale. Ce n'est pas le postulat et ce n'est pas le problème de déficit structurel (cf. Italie). Ou pas. Il y a la solution de l'austérité ou celle du boost budgétaire. En tout cas si on en reste à boire de l'huile de foie de morue, on en aura moins à avaler si les taux d'intéret sont à 2% plutot qu'à 6% Non c'est pas simple, c'est un sacré merdier leur économie mais faut dire aussi qu'on les a bien niqués avec des taux vertigineux et une politique d'austérité sévère en pleine crise mondiale, on ne leur a donné aucune chance de s'en sortir. Il faut dire aussi qu'ils ne pèsent que 3% du PIB européen. Peut être devrait on conseiller aussi aux américains de se poser la question des états surendettés. La dette des états US s'élève à 4000 milliards, à ne pas confondre avec la dette fédérale (16000 milliards). C'est vrai que la Grèce l'Italie et l'Espagne, voire la France n'ont pas leur place dans l'Union Européenne des Faiseurs de Blé Psychorigides C'est illusoire de croire qu'une sortie des vilains petits canards va protéger quoi que ce soit chez les (supposément) plus vertueux. Les pertes seront massives.
  22. Je l'ai annoncé il y a des mois, le QE va renforcer la monnaie européenne de manière "politique", ça éloigne le scénario catastrophe d'un éclatement de la zone euro. Ya pas à chercher des histoires de tirer les conséquences : depuis 2009 et le premier QE de Bernanke, les opérateurs avec deux doigts de jugeotte ont compris le fonctionnement. Lutter contre la déflation et la crise financière renforce les chances des pays qui s'y engagent. Regarde le CDS de la GB dont l'économie est très mal en point et qui s'est lancée dans un QE massif, il est à 42. Ah ben si les allemands sont assez cons pour torpiller Draghi, au moins ca sera clair aux yeux de tous qu'ils veulent niquer l'UE et l'euro.
  23. Excusez-moi de ne pas être un vautour qui se réjouit de la ruine de l'Europe. Le terme n'a pas été utilisé, mais c'est bien du QE, la BCE va racheter autant de dette souveraine (maturité courte) que bon lui semble, tout en stérilisant les achats (en absorbant la liquidité créée chez les banques), ce n'est donc pas "la planche à billets" façon zimbabwe et il n'y a aucune raison de parler de bilan négatif même si les actifs de la BCE vont à coup sur augmenter dans un premier temps, il faudra juger du bilan dans quelques années, il y a même de fortes chances pour que la BCE gagne de l'argent dans l'histoire.
  24. Personne n'a dit que tout allait bien, mais tu conviendras qu'il est plus facile de se sortir de la panade avec des taux à 2% qu'avec 6%. A 6% c'est la mort assurée, 4% de plus ca veut dire plus de coupes budgétaires, une croissance encore plus étouffée, le cercle vicieux du surendettement. Et c'est ton histoire maritime qui prend l'eau, la preuve c'est l'EURO (qui serait notre bateau commun) : il n'a fait que s'apprécier depuis l'annonce de Draghi. Les faits sont contre vous, je ne sais pas ce qu'il vous faut pour réviser tous les préjugés qui obscurcissent votre analyse.
  25. Et comme je l'avais annoncé plus tôt, l'euro continue sa remontée depuis les rumeurs d'intervention de la BCE cet été. Pourtant un QE ça devait signifier selon les grands prophètes catastrophistes la dévaluation de la monnaie :oops: :oops: :oops:
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