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amarito

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Messages posté(e)s par amarito

  1. Parceque mon europhobie n'est pas déterministe. Je ne suis pas tel un Draghi qui nous déclare que l'Euro est irréversible.

    Tu connais beaucoup de directeurs/chefs/PDG/généraux/présidents/rois/souverains/etc qui envisagent ouvertement la dissolution de l'entité qu'ils dirigent ? Critiques si tu veux le projet européen, mais tu ne peux pas reprocher à Draghi de faire son boulot, c'est un comble.

    Sauf qu'une union monétaire ne fonctionne pas en agrégeant des pays souverains. Il faut perdre notre souveraineté pour que cela marche. Et sommes-nous d'accord pour qu'il en soit ainsi? Pas sûr du tout.

    Non pas sur. Moi je suis pour, parce que la situation où nous sommes est la pire de toutes, on a abandonné notre souveraineté sur la monnaie pour la transférer à la BCE, qui a été dès le début un prolongement de la Bundesbank, en gros on a tous lâché nos monnaies nationales pour les remplacer par un deutschemark light qui nous étrangle aujourd'hui (et arrange bien les exportateurs allemands), on travaille aujourd'hui non pas à rendre encore plus de souveraineté, mais à faire céder de la souveraineté aux allemands, c'est à eux de passer à la caisse surtout, soit en rendant l'euro un peu moins deutschmark (ce que fait Draghi contre la volonté des allemands) soit tout simplement en compensant par des transferts fiscaux.

    Oui, je parle de peur que l'on distille pour contrôler la population et je l'écris. Il suffit simplement d'écouter les Eurobéats. Tous les jours, on nous bombarde de "sans l'Euro, c'est la fin". La fin de quoi? Oui, on fait peur aux populations et à dessein.

    De mon côté, il n'y a pas de peur car le crack est inéluctable. Nous ne sommes pas au devant d'une crise (rien que de très normal), nous sommes face à un effondrement. La différence est que l'instabilité ne sera pas que financière et économique. Elle sera structurelle pour la société et c'est autrement plus grave car cela porte les germes de l'affrontement.

    Et c'est parce que j'en suis convaincu que je n'ai pas peur. Je travaille déjà sur des solutions pour l'après Euro. Je ne suis pas pessimiste. Je suis lucide et dès lors je ne prend pas des vessies pour des lanternes.

    Moi je ne dis pas "sans l'Euro c'est la fin", c'est ridicule le truc n'a même pas vingt ans d'existence. Je dis juste que ça serait stupide.

    Bon mettons cote à cote ton discours et le mien et présentons le à 300 millions d'européens, de toute évidence ta tirade survivaliste sur l'effondrement inéluctable va les rassurer  :lol: Vraiment pas anxiogène pour un sou.

    Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel.

    Actuellement ceux qui applaudissent Draghi me font marrer car les politiques de QE n'ont aucun effet sur l'emploi.

    t'en as strictement aucune preuve, les éléments historiques et économiques sérieux montrent plutot que t'es complètement à coté de la plaque.

    En revanche, la garantie offerte sur les créances toxiques fabriquées par les banques sont une injection de masse monétaire qui ne va pas dormir dans un coffre. Cela amorce des bulles immobilières ou de la spéculation sur les denrées alimentaires créant une distorsion sur les marchés. Et là, ça va dégénérer.

    On aurait dû laisser faire faillite les banques. Une grande part du problème aurait été maintenant purgé.

    Oui purgé de manière terminale en 2008. L'exemple des années 30 te donne (mais alors) complètement tort.

    Cela n'a pas été fait? Et bien c'est trop tard.

    Non, on n'a purgé qu'une fraction des excès à l'origine de la crise, rassures-toi donc la grande saignée est toujours possible. Tu pourras exercer tes talents de survivaliste en te félicitant de ta prévoyance sur les décombres fumantes de cette civilisation décadente... j'ai bon ? 8)

    Pour ce qui est de l'Histoire, rien est acquis et tout a une fin.

    C'est même plus le problème de l'Allemagne. C'est trop tard. Le jeu est fini, terminé.

    Les dettes sont telles que la ponction sur les économies tue celles-ci. En France, nous sommes déjà à 56% du PIB en imposition, 0% de croissance, 10% des fonctionnaires et retraités qui sont rémunérés par l'emprunt et on a 10% de chômeurs très bientôt. Comme on préleve 20 milliards de plus, le coups de grâce est donné.

    Plus personne ne peut rembourser. C'est aussi simple que cela avec le tarrissement du flux de remboursement.

    Oui merci Serge, crois moi que j'ai bien saisi l'ampleur du problème, c'est ce qui rend grave les crises financières (plus que les crises économiquesqui sont plus cycliques et auto-régulatrices par nature) et encore plus graves les crises financières majeures. C'est la déflation. Il y a trop de dette dans le système alors que la machine économique n'est plus capable de produire suffisamment de croissance.

    Ta solution liquidationniste autrichienne fonctionne mais c'est un peu l'équivalent coté politique économique d'une attaque nucléaire, tabula rasa, tuez les tous Dieu reconnaitra les siens,etc...

    Je suis plutot partisan de la méthode soft et progressive de réduction de la dette par QE qui est une forme d'imposition de taux négatifs (puisqu'on est soit disant bloqués par le zéro), taux négatifs qui sont prescrits par la règle de Taylor et l'environnement déflationniste.

    En gros, les créanciers, les détenteurs de la dette (de capital quoi) doivent bien se rendre compte qu'ils ont trop de blé, l'excédent ayant été provoqué par des bulles de crédit successives. Plutot que risquer de perdre tout de facon désordonnée, ils doivent se résoudre à réduire leurs créances que ce soit via "haircuts" ou via l'inflation, la situation impose des taux d'intéret négatifs. Le problème de la dette publique ou privée devient plus gérable.

    Et le QE est un début de réponse. Et qu'on ne nous fasse pas de catastrophisme pour demeurés en parlant de la BCE qui accumule les créances toxiques, je réponds "ET ALORS?" c'est la BCE elle fait ce qu'elle veut, les suédois ont racheté toutes les créances pourries de leurs banques dans les 90, les américains à la fin des 80 et aujourd'hui, les japonais non stop, bref on s'en contre-fous les créances pourries vaut mieux qu'elles soient chez la BC que chez un opérateur qui a une influence directe sur l'économie, dont la faillite possible paralyse employés, clients, fournisseurs, etc...

  2. C'est comme se rejouir parce que l'Euro monte face au Dollar. C'est pas une action que je sache.

    Castor tu m'as pas l'air d'être très au fait de ces histoires économiques relis mes posts plus attentivement, je me réjouis de la hausse de l'euro car :

    1) sa baisse ces derniers temps était avant tout un signal de défiance vis-à-vis du projet européen.

    2) sa hausse depuis l'été est une réponse flagrante aux bots qui répètent que le QE européen entrainera une hyperinflation ou je ne sais quelle invasion de criquets.

  3. Tout à fait.

    Les histoires sur l'Euro sont une vaste fumisterie ideologique.

    Parce que ton europhobie et ton souverainisme c'est pas de l'idéologie peut-être ? Ton opinion est respectable en soi, mais va pas nous dire que tu es "objectif" sur le sujet du sauvetage de l'eurozone.

    Cela exploite les peurs des européens qui ont la perception que l'Histoire est finie. Que la tendance est irréversible.

    Non on dit surtout que ca serait con de faire marche arrière après 50 ans d'intégration, processus qui a fait la démonstration géopolitique et économique de son efficacité. Pourquoi est-ce que les asiatiques, africains, sud-américains, non-alignés essayent-ils de s'unir à ton avis ?

    Et tu parles de peurs qui seraient disséminées par les europhiles ? On croit rêver  :oops: Relis bien tous tes posts dans ce sujet, c'est du catastrophisme anxiogène à tous les étages  :oops:

    Or, en Histoire, toute tendance se retourne un jour ou l'autre.

    Oui oui "mean reversion" je connais bien. Mais c'est pas très rigoureux d'appliquer ça à l'histoire (avec un H SVP), ça sent la fumisterie intellectuelle autour des concepts d'entropie, dire "un jour ou l'autre" c'est quand au juste ? Un singe-robot qui tape au hasard dans Word finira "un jour ou l'autre" par écrire le cycle complet de Rougon Macquart, c'est aussi une certitude.

    Est-ce que la tendance des états-nation qui a peine deux-trois siècles est destinée à durer encore ? La France est-elle éternelle ? L'état de droit ? La démocratie ? Bref ton argument veut tout et rien dire à la fois : oui nous sommes tous mortels.

    Si les grecs sont dans la panade, ils peuvent en sortir car ils ont juste besoin d'une monnaie en phase avec leur économie. Et c'est la même chose pour nous.

    Pourquoi les grecs ? En fait c'est quasiment tous les pays européens qui ont besoin d'une politique monétaire plus accommodante à l'exception de ... l'Allemagne. L'intrus, l'anomalie, celui qui se détache des autres dans l'histoire ce n'est pas la Grèce mais bien l'Allemagne, c'est ce que Soros et les gens un minimum avisés martèlent depuis deux ans, sauf que c'est plus difficile de faire entendre raison à l'élément exceptionnel qui déforme la moyenne au détriment des autres, lorsque celui ci est le plus puissant de la bande.

    Illustration flagrante avec ce petit graphe présentant les taux d'intéret prescrits pour les pays de l'eurozone suivante la règle de Taylor:

    Image IPB

    policy rate should be minus 7.75 percent for Spain. It should be minus 3.75 percent for Portugal, minus 3.5 percent for Ireland and minus 10 percent for Greece. Germany is at the other end of the spectrum. It requires a main policy rate of 4.25 percent

    http://soberlook.com/2012/09/financial-fragmentation-across-eurozone.html

  4. Je trouve que c’est un contre sens. S’ils proposent la sortie de la Grèce ou d’autres pays des « PIGS », alors ils ne sont pas contre l’eurozone puisque c’est un moyen d’éviter de la dissoudre.

    1)Euh...comment dire..."sortir les PIIGS pour éviter de dissoudre l'eurozone"="bruler le village pour le sauver"  :happy:

    2)En plus c'est un pur rêve de croire qu'une sortie d'un ou plusieurs d'entre eux n'aura pas un effet domino dévastateur.

    3)Quand je dis que ces spéculateurs sont europhobes, tu peux me croire sur parole, ils veulent purement et simplement la dissolution de l'euro : que ce soit par intérêt (leurs trades), par haine/jalousie anglo-américaine, par souverainisme (contre les superstructures bureaucratique type USA, ONU, complot judéo-mondialiste, etc) et plus souvent par simple stupidité.

  5. Suis pas convaincu, moi aussi je lis (beaucoup) la presse quotidienne et spécialisée et je n'ai jamais rien vu de tel.

    Une recherche google "soros attacks euro" retourne 3 hits !

    Alors qu'il y a une multitude de preuves de ses nterventions depuis 2010 pour que l'Allemagne se bouge enfin le fion pour résoudre la crise de l'euro, au hasard...

    en 2012

    http://www.georgesoros.com/interviews-speeches/entry/remarks_at_the_festival_of_economics_trento_italy/

    http://www.ft.com/intl/cms/s/0/7d4a9490-fa71-11e1-93da-00144feabdc0.html

    George Soros has issued a passionate plea to the German government to lead the eurozone out of recession by boosting growth, creating a joint fiscal authority and guaranteeing common bonds, or itself leave the currency union to save the future of Europe.

    en 2011

    http://www.spiegel.de/international/europe/spiegel-interview-with-george-soros-you-need-this-dirty-word-euro-bonds-a-780189.html

    "I think there is only one choice. It is not a question of whether Europe needs a common currency. The euro exists, and if it were to break apart, all hell would break loose. Germany has to make it work. To make it work, you have got to allow the members of the euro zone to be able to refinance the bulk of their debt on reasonable terms. So you need this dirty word: "euro bonds"."

    Les interventions de spéculateurs attaquant l'eurozone j'en ai lu des dizaines et ils sont rares à proposer des solutions, en général leur discours c'est "tout est foutu, vite il faut sortir la Grèce et les PIIGS... blabla".

    D'ailleurs le discours générique des spéculateurs europhobes est de voir Soros comme une sorte de communiste !

    http://articles.businessinsider.com/2010-06-24/wall_street/30008360_1_george-soros-socialism-asian-currencies

    Soros Is A Socialist, The Euro Is Doomed

  6. Soros est l'un des premiers types a avoir spéculé contre l'euro et à avoir exercé une attaque contre celui-ci. Et cela de manière planifiée, préparée, voulue. Personnellement je me méfierais sérieusement de ses déclarations et m'interrogerais sur ce qu'il peut y gagner. Après il n'est pas à exclure qu'il ait partiellement perdu le contrôle de ce qu'il a contribué à créer.

    Sources ?

    Depuis 2008, Soros a été l'une des voix les plus claires dans le brouhaha ambiant, posant à chaque fois un diagnostic lucide sur les causes de la crises et les éventuelles solutions.

    Je n'arrive pas à accéder à l'article d'origine du FT mais voici de larges extraits d'un éditorial publié en 2010, où il critique l'immobilisme de l'Allemagne.

    http://www.news-to-use.com/2010/06/soros-germany-must-reflect-on-the-unthinkable.html

    Donc je reste sceptique rapport à vos histoires d'attaque planifiées contre l'euro, peut-être il y a 10 ans je ne dis pas, mais depuis le début de la crise vous pouvez lire ses contributions sans appréhension. Son hedge fund est fermé aux souscriptions il n'a pas besoin de rameuter du client, il s'est fait assez de blé et est assez vieux pour se consacrer désormais à jouer les "sages" via ses fondations et ses apparitions publiques.

  7. Perry, je ne suis pas sur de ça, les interventions de Soros que j'ai pu lire ces dernières années encourageaient les européens à trouver des solutions telles que celles qu'on commence à voir. Je me trompe peut être, si tu as des sources de ce "retournement de veste" je suis preneur.

    Je placerais Soros -à l'instar de W.Buffet- dans le camp des riches financiers qui semblent se soucier un poil du bien public, enfin dans leurs déclarations.

  8. Petite surprise positive sur la production industrielle française m/m sortie à +0.2 au lieu de 0 attendus.

    Et enfin la presse économique mainstream se résout à arrêter de relayer les aneries sur un risque de défaut américain

    http://www.forbes.com/sites/johntharvey/2012/09/10/impossible-to-default/

    there is 0% chance that the US will be forced to default on the debt.

    We could choose to do so, just as a person trapped in a warehouse full of food could choose to starve, but we could never be forced to. This is not a theory or conjecture, it is cold, hard fact. The reason the US could never be forced to default is that every single bit of the debt is owed in the currency that we and only we can issue: dollars. Unlike Greece, we don’t have to try to earn foreign exchange via exports or beg for better terms. There is simply no level of debt we could not repay with a keystroke.

  9. Bon, etre pacifiste avec un type qui te traite de tumeur concéreuse, on va dire qu'il y a des circonstances atténuantes.

    Sérieusement, tu penses que ces "mots" peuvent justifier une réponse militaire dévastatrice ? Il y a beaucoup d'invectives et de menaces verbales dans le monde et plus spécifiquement dans cette région. Si on devait déclencher une guerre à chaque fois...

    Et puis Israel n'est pas en reste niveau menaces ou insultes dégradantes. Bref, tout le monde voit bien qu'Ahmedinejad est virulent, anti-sémite, mais il ne représente pas tout l'Iran pas plus que Netanyahou ne représente entièrement Israel. Ces deux là ne vont pas rester indéfiniment à leurs postes, il suffit d'attendre et limiter leurs dégats.

  10. L'attaque contre l'Iran, c'est Netanyahou + Barak (ex travailliste, caution de gauche du gouvernement).

    Je ne dis pas qu'il n'y a pas de militaires ou de directeurs du renseignement qui sont pour mais vu les déclarations de ceux qui partent et ce qui se dit sur l'opinion de l'actuel chef de l'armée de l'air, ce n'est globalement pas l'armée ou les renseignement qui poussent vers une attaque mais des civils. Or l'article dit exactement le contraire. Quant à l'opinion, d'après les sondages, elle est pour une attaque seulement si ça se fait aux cotés des Etats Unis (sans les déclarations d'Ahmadinejad, je suis certain que ce ne serait pas le cas).

    Barak on a vu mieux comme caution de gauche :)

    Je pensais plutot aux déclarations de Peres et Mofaz.

    Ahmedinejad est dérangé, mais en face Netanyahu a l'air franchement atteint, c'est justement ce que beaucoup chuchotent ou disent à haute voix en Israel, il est complètement aveuglé par son idéologie ultra-droitière. Et cette histoire de sondage favorable à une attaque ne me  rassure qu'a moitié, si les israeliens préfèrent avoir les USA à leurs cotés, c'est qu'il préfèrent partir avec de bonnes chances de leur coté, ca les rend plus rationnels que leur PM, mais pas moins bellicistes.

  11. Ok

    Mais on le dechoit de sa nationalité française, de sa légion d'honneur et des avantages acquis en France

    Foutu mercenaire

    +1

    C'est un comble pour le PDG d'un groupe de luxe qui a bénéficié implicitement et explicitement du fait d'être français, cette époque a les élites les plus indignes et les plus pleurnichardes (eh oui on entend surtout parler des problèmes de riches, oulala trop d'impôts...) depuis des lustres.

  12. Ils se rendent compte qu'au dessus de la bombe IEM il y a des satellites, que même la plus puissante des impulsions a peu de chance d'atteindre le coeur des sites de Fordo ou Natanz creusés à flan de montagne où toutes les installations sensibles se trouvent?

    Sans parler du fait que ca permettrai à l'Iran de répondre éventuellement de la même façon, l'effet sur un petit pays sera bien plus dévastateur.

    C'est clairement n'importe quoi. De voir que Le Monde rapporte ce genre d'aneries sans la moindre prise de recul est affligeant. Journal de référence mon c** ouaip.

  13. Rien que ça, ça ne me donne pas envie de lire le reste. Il est de notoriété publique que ce sont les pontes de l'armée et du renseignement qui sont les plus sceptiques sur une attaque contre l'Iran mais que ce sont certains politiques (Barak et Netanyahou) qui la veulent. Les focons et les colombes ne sont pas forcément ceux qu'on a tendance à croire hors d'Israel.

    Le précédent chef d'état major qui après son départ:

    http://www.jpost.com/DiplomacyAndPolitics/Article.aspx?id=267950

    Le précédent directeur du Mossad après son départ:Ancien directeur du Shin Beth:Et on dit que les actuels sont tout aussi scpetiques meme si devoir de reserve oblige, ils ne peuvent pas s'exprimer.

    Tout à fait, l'idée d'une attaque contre l'Iran c'est 100% Bibi, isolé intérieurement dans ce projet vis à vis de l'armée et des services secrets, de la classe politique (Peres et le chef de Kadima qui a quitté le gvt) et extérieurement (Obama l'ignore de plus en plus ostensiblement).

    Heureusement qu'il y a Rupert Murdoch et les gentils media internationaux pour nous faire croire à cette fable messianique pour likoudniks enragés. D'ailleurs ils ne savent plus quoi inventer, cette histoire d'EMP est à dormir debout.

  14. Je suis le seul a trouver que la saison 2 de strike back tiens plus d'un nanard digne de la TNT qu'autre chose ? autant la première saison me paraissait bien construite avec un héro "dur" mais la reprise m'a achevé.

    Pas regardé la saison 1, j'ai attaqué la 2 et enchaîné sur la 3, je trouve ça plutôt sympa dans le genre action débridée (on s'en fiche un peu des incohérences et autres trucs invraisemblables), les deux gars se complètent bien et sont attachants, on voit du pays, du nibard etc...  :oops:

  15. c'est pas mal du tout le Monde ... il suffit simplement de ne pas lire que çà  =)

    C'est comme tout, il faut avoir un contrepoint à ses propres opinions

    exactement, pour résumer je lis contrepoints ET le monde.

    D'ailleurs une petite liste des principales sources (infos éco et financières en anglais) que j'ai pu consulter :

    Dès 2001-2002 je lisais http://www.prudentbear.com/ qui avertissais déjà des dérives babylonesques du marché du crédit américain en dépit de l'ambiance messianique imposées par Bush Jr. et Greenspan. Après 2007-2008, ils avaient beau avoir fait partie des rares à avoir prédi la catastrophe, ils avaient quelque part perdu en pertinence.

    J'ai longtemps parcouru évidemment les libertariens rock n'rool hedgies de http://www.zerohedge.com mais j'ai laché l'affaire, à part deux ou trois scoops qui font mouche, c'est beaucoup de fin-du-monde-stockez-les-boites-de-conserve-et-les-lingots.

    Le déflationniste plutôt libertarien (anti-syndicats) Mish http://globaleconomicanalysis.blogspot.fr/

    L'excellent blog de Yves Smith http://www.nakedcapitalism.com/ (orienté critique du système politico-financier)

    Mais pour le coté référence, je conseilleirais :

    http://www.calculatedriskblog.com/ un spécialiste du marché immo US et de l'économie US, très mesuré, excellent blogroll.

    et

    http://ftalphaville.ft.com/ le blog du Financial Times, le scepticisme anglais bourré d'humour, pointu (mais ça se lit facilement en diagonale et ils mettent les infos utiles en gras), pédagogique et très varié. Les intervenants essayent surtout d'informer avec liberté leurs lecteurs de tous les points de vue sur la situation.

  16. Dis Serge t'as d'autres sources que ton site contrepoints ? C'est bien les contrepoints, mais si on ne lit que des contrepoints, ça devient un peu monolithique et ça va un peu à l'encontre du concept de "contrepoint"  O0 8)

    Ceci dit le bonhomme ne dit des bêtises que lorsqu'il parle de fin du monde si Draghi se met à acheter de la dette, la petite BC suisse a posé ses couilles sur la table en achetant des centaines de milliards d'euros pour lutter contre la déflation et ça n'a pas été la fin du monde. Vers la fin de l'article, je le rejoins lorsqu'il parle du "endgame" fédéraliste, c'est évidemment le but, soit on y va, soit il faut envisager dès à présent une séparation pénible (et ruineuse), mais on ne peut pas rester indéfiniment au milieu du gué, les spéculateurs nous l'ont fait déjà assez payer ces dernières années.

  17. Amarito is back. ;),

    La monnaie ne se dévaluera pas juste à cause du QE, le QE créé les conditions d'une dévaluation dans un contexte de surendettement et de déflation économique, personne n'a dit que cela arriverait du jour au lendemain.

    Deux mois de hausse ininterrompue de l'euro. Je ne sais pas moi mais vos histoires de "conditions d'une dévaluation..." etc c'est archi-vague, c'est du blaba de type qui théorise et qui ne mets jamais "the money where his mouth is" (ou alors en perd une tonne comme votre ami Delamarche). Risquer son blé ça remet les idées en place. Dire que l'euro sera dévalué un jour c'est exactement l'histoire de l'horloge cassée qui donne la bonne heure une fois par jour. Sans QE, l'euro risque d'imploser et les pertes forex seront encore plus massives ou présenté de façon encore plus pédagogique :

    Scenario 1: On fait du QE, avec peut-être à terme une augmentation artificielle de la masse monétaire (disons de l'ordre de 10-20% au plus). Risque de dévaluation : 10 à 20%.

    Scenario 2: Pas de QE, l'UE et l'euro implosent, un micmac sans nom s'ensuit avec re-dénomination de tous les actifs dans les monnaies nationales, faillites bancaires crise de confiance politque gigantesque et crise économique aggravée dans des proportions monstrueuses. Risque de dévaluation > 40%.

    Vous voyez que d'un point de vue FOREX, le QE est EVIDEMMENT un plus pour la monnaie.

    Et j'ai déjà démontré dans le cas des USA, pourtant atteints d'une crise financière et budgétaire épiques, que le QE a renforcé le $.

    Le QE de Draghui n'a pour seul but que de faire gagner du temps aux politiques, et c'est déjà louche qu'ils aient besoin d'autant de temps.

    Non, Draghi l'a annoncé clairement et je l'ai expliqué en long et en large, le but premier du QE est de supprimer la prime de risque que les états payent à cause des risques d'implosion de la zone euro. La GB, les USA, le Japon ont des problèmes économico-financiers tout aussi graves, mais ils ne se font pas violer avec du gravier sur les marchés obligataires alors que les perspectives de croissance et donc les taux d'intérêts qu'on peut leur demander sont NULS.

    Si les politiques ont besoin de temps, et c'est normal que ca en prenne, c'est pour résoudre le merdier institutionnel d'une construction européenne bancale.

    Le postulat étant qu'avec plus de temps, les problèmes de déficit structurel des états surendettés pourront être résolus. :oops:

    Ce n'est pas le postulat et ce n'est pas le problème de déficit structurel (cf. Italie).

    Le calme revenu sur les marchés obligataires, les états concernés devront mettre en place l'austérité pour redresser leurs finances. :oops: (et oui tout le monde est soulagé de l'interventionnisme de la BCE, sauf que derrière va falloir avaler des litres d'huile de foie de morue pour se soigner).

    Ou pas. Il y a la solution de l'austérité ou celle du boost budgétaire.

    En tout cas si on en reste à boire de l'huile de foie de morue, on en aura moins à avaler si les taux d'intéret sont à 2% plutot qu'à 6%

    Sauf que pour le cas grec on voit bien, que c'est pas aussi simple que ca,

    Non c'est pas simple, c'est un sacré merdier leur économie mais faut dire aussi qu'on les a bien niqués avec des taux vertigineux et une politique d'austérité sévère en pleine crise mondiale, on ne leur a donné aucune chance de s'en sortir. Il faut dire aussi qu'ils ne pèsent que 3% du PIB européen.

    dans le cas espagnol il y a des montagnes de cadavres dans les placards..en réalité on a qu'une faible visibilité sur le coût du sauvetage des sudistes, et donc en suspens cette question lancinante, ces pays ont-ils vraiment leur place dans la zone?

    Peut être devrait on conseiller aussi aux américains de se poser la question des états surendettés. La dette des états US s'élève à 4000 milliards, à ne pas confondre avec la dette fédérale (16000 milliards). C'est vrai que la Grèce l'Italie et l'Espagne, voire la France n'ont pas leur place dans l'Union Européenne des Faiseurs de Blé Psychorigides  :happy:

    en attendant c'est la BCE qui avec ses collatéraux sudistes pourris fait le tampon et se met en danger, et finalement met tout le monde en danger.

    C'est illusoire de croire qu'une sortie des vilains petits canards va protéger quoi que ce soit chez les (supposément) plus vertueux. Les pertes seront massives.

  18. Les marchés réagissent juste à l'annonce.

    Ils n'ont pas tiré toutes les conséquences de ce nouveau fonctionnement énoncé.

    Je l'ai annoncé il y a des mois, le QE va renforcer la monnaie européenne de manière "politique", ça éloigne le scénario catastrophe d'un éclatement de la zone euro. Ya pas à chercher des histoires de tirer les conséquences : depuis 2009 et le premier QE de Bernanke, les opérateurs avec deux doigts de jugeotte ont compris le fonctionnement. Lutter contre la déflation et la crise financière renforce les chances des pays qui s'y engagent. Regarde le CDS de la GB dont l'économie est très mal en point et qui s'est lancée dans un QE massif, il est à 42.

    En plus, si ça se réveille en Allemagne contre ce fonctionnement, ça va faire TRES mal ; cette décision devrait être ratifiée par les états en théorie.

    Ah ben si les allemands sont assez cons pour torpiller Draghi, au moins ca sera clair aux yeux de tous qu'ils veulent niquer l'UE et l'euro.

  19. Évidemment, et comme je l'ai énoncé, pour que ça marche, il faut des garanties de pays qui vont bien ou la globalisation budgétaire pour éviter le bilan négatif de la BCE.

    Contrairement à l'auto-satisfaction d'Amarito, je n'ai pas encore entendu parlé de QE, et ce n'est encore pas une fatalité.

    Excusez-moi de ne pas être un vautour qui se réjouit de la ruine de l'Europe.

    Le terme n'a pas été utilisé, mais c'est bien du QE, la BCE va racheter autant de dette souveraine (maturité courte) que bon lui semble, tout en stérilisant les achats (en absorbant la liquidité créée chez les banques), ce n'est donc pas "la planche à billets" façon zimbabwe et il n'y a aucune raison de parler de bilan négatif même si les actifs de la BCE vont à coup sur augmenter dans un premier temps, il faudra juger du bilan dans quelques années, il y a même de fortes chances pour que la BCE gagne de l'argent dans l'histoire.

  20. À oui. Tout va bien rien qu'avec une annonce?

    C'est amusant.

    Le problème de la contre-partie est la croissance. Pour trouver une solution, il faut impérativement que les taux d'emprunts rapportés au volume de la dette soit inférieur au taux de croissance des pays. Donc, même à 3 ou 2% pour l'Espagne, il n'y a pas de solution.

    Un bateau qui coule et dont on ouvre tous les compartiments. Au lieu d'en avoir 3 ou 4 d'inondés, on a 20cm d'eau partout au minimum. Et on a toujours pas colmaté la brèche.

    Personne n'a dit que tout allait bien, mais tu conviendras qu'il est plus facile de se sortir de la panade avec des taux à 2% qu'avec 6%. A 6% c'est la mort assurée, 4% de plus ca veut dire plus de coupes budgétaires, une croissance encore plus étouffée, le cercle vicieux du surendettement.

    Et c'est ton histoire maritime qui prend l'eau, la preuve c'est l'EURO (qui serait notre bateau commun) : il n'a fait que s'apprécier depuis l'annonce de Draghi. Les faits sont contre vous, je ne sais pas ce qu'il vous faut pour réviser tous les préjugés qui obscurcissent votre analyse.

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