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amarito

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Messages posté(e)s par amarito

  1. Bon déjà hyper-inflation on peut oublier, autant parier sur un astéroide géant qui tombe sur une région habitée.

    Quant à l'inflation on n'en voit pas le début pour le moment. Rien qu'aujourd'hui les chiffres du PPI m/m pour l'Allemagne sont tombés à 0.0% (+0.4% attendu), le chiffre précédent ayant déjà fortement surpris par son caractère hautement déflationniste (-0.4%).

    Serge, entre une inflation à 0% ou négative + chômage et une inflation à 5% + emploi, je choisis la deuxième proposition.

  2. Article de mauvaise foi absolue. Le choix de l'inflation est désastreux surtout pour les inactifs, et le meilleur pour les jeunes ce qui leur permettra via une relance de l'économie, des jobs, des hausses de salaire pour rattraper l'immense avance que les "vieux" ont pris sur eux.

    C'est simple, on a deux possibilités :

    Austérité - déflation => avantage à ceux qui ont déjà accumulé, désastreux pour l'économie et les emplois <=> avantage aux "créanciers"

    Relance monétaire et fiscale - inflation => relance de l'économie et des emplois, capital déjà existant grignoté <=> avantage aux "débiteurs"

  3. Un florilège de déclarations alarmistes israelo-américaines sur l'imminence de l'Iran doté de l'arme nucléaire...depuis 30 ans  :happy:

    http://www.csmonitor.com/World/Middle-East/2011/1108/Imminent-Iran-nuclear-threat-A-timeline-of-warnings-since-1979/Earliest-warnings-1979-84

    quelques extraits...

    "Late 1970s: US receives intelligence that the Shah had "set up a clandestine nuclear weapons development program."

    1979: Shah ousted in the Iranian revolution, ushering in the Islamic Republic. After the overthrow of the Shah, the US stopped supplying highly enriched uranium (HEU) to Iran. The revolutionary government guided by Ayatollah Ruhollah Khomeini condemned nuclear weapons and energy, and for a time stopped all projects.

    1984: Soon after West German engineers visit the unfinished Bushehr nuclear reactor, Jane's Defence Weekly quotes West German intelligence sources saying that Iran's production of a bomb "is entering its final stages." US Senator Alan Cranston claims Iran is seven years away from making a weapon.

    1992: Israeli parliamentarian Benjamin Netanyahu tells his colleagues that Iran is 3 to 5 years from being able to produce a nuclear weapon – and that the threat had to be "uprooted by an international front headed by the US."

    1992: Israeli Foreign Minister Shimon Peres tells French TV that Iran was set to have nuclear warheads by 1999. "Iran is the greatest threat and greatest problem in the Middle East," Peres warned, "because it seeks the nuclear option while holding a highly dangerous stance of extreme religious militanCY."

    1992: Joseph Alpher, a former official of Israel's Mossad spy agency, says "Iran has to be identified as Enemy No. 1." Iran's nascent nuclear program, he told The New York Times, "really gives Israel the jitters."

    1998: The New York Times said that Israel was less safe as a result of the launch even though Israel alone in the Middle East possessed both nuclear weapons and the long-range missiles to drop them anywhere. "The major reaction to this is going to be from Israel, and we have to worry what action the Israelis will take," the Times quoted a former intelligence official as saying. An unidentified expert said: "This test shows Iran is bent on acquiring nuclear weapons, because no one builds an 800-mile missile to deliver conventional warheads."

    1998: The same week, former Defense Secretary Donald Rumsfeld reports to Congress that Iran could build an intercontinental ballistic missile – one that could hit the US – within five years. The CIA gave a timeframe of 12 years."

  4. 2500 tonnes d'or au cours actuel c'est 102,5 milliards d'euros

    les 8 000 tonnes US (et encore ce chiffre est assez ancien) ne représentent donc qu'environ 450 milliards de $

    est-ce avec çà qu'on assoit la valeur d'une monnaie vu aujourd'hui les volumes de transaction qui n'on plus rien à voir avec ceux antérieurs à 1973

    Ben non. Si on devait passer à l'étalon-or, son cours devrait passer au moins à 50000$. Le rêve secret des goldbugs, hahahaha !  :happy:

  5. J'ai parlé d'influenceS extérieureS : si tu rappelles l'alliance qu'a le Hezbollah avec la Syrie et l'Iran, tu dois mentionner aussi qu'une bonne partie des sunnites, hariristes, et autres (l'inénarrable chef druze Jumblatt) sont régulièrement arrosés par les dollars du golfe, sans parler du bienveillant patronage occidental. Ou alors tu vas me dire que ça n'existe pas ou que ce n'est pas pareil ? Si le Hezbollah est essentiellement chiite, que dire des autres alors que ce sont essentiellement des pions pour les occidentaux et les bédouins ?

    Quant à l'armée libanaise, elle faisait quoi en 2006 quand la capitale était bombardée, la sieste ? Les seules occasions où elle a envoyé du lourd ce fut contre les camps de réfugiés palestiniens, autrement elle ne fait pas peur aux miliciens de toutes les confessions.

  6. Incroyable, un clan qui kidnappe une vingtaine de personne et le revendique ouvertement à la télévision le plus normalement du monde.

    Bah on glorifie bien en occident l'ASL qui kidnappe des civils libanais, iraniens ou autres. Cette milice chiite qui n'est pas directement contrôlée par le Hezbollah ou Amal a decidé de parler le même langage que les types de l'ASL qui paradent sur nos télés.

    En fin de compte, le Liban n'a plus jamais été un vrai état depuis la guerre civile.

    Oui l'état est très faible, son armée inexistante, l'IDF en sait quelque chose vu le nombre de "visites" impromptues au Liban (sans parler de ses milices). Mais même si les clivages restent forts, les influences extérieures encore puissantes, j'ai l'impression que le sentiment national renaît. Il suffit d'écouter les discours de Nasrallah qui ont souvent une tonalité beaucoup plus nationaliste que sectaire.

  7. Ce serait une bonne chose si l'Iran rentre dans la partie, le Hezbo pourra aussi les aider pour éradiquer cette vermine terroriste.

    Je ne crois pas que ça soit une très bonne idée ça signifierait une guerre totale entre les différentes sectes.

    D'ailleurs l'ASL semble vouloir impliquer le Hezbollah en multipliant les provocations et les attaques anti-chiites jusqu'au Liban, mais le mouvement de Nasrallah reste discipliné et évite d'envenimer la situation.

  8. je ne suis pas d'accord avec vous.. la réforme de l'armée russe a été adopté en 2009 après la guerre en Géorgie. depuis, la modernisation et la réforme sont devenus une priorité nationale, et malgré la crise, la totalité du budget alloué jusqu’à 2012 a été respecté et versé en intégralité.

    En 2011 le nombre de matériels produits et versé aux unités a battu le record depuis la chute de l'URSS...

    cette fois c'est sérieux, l'argent est disponible et il n'y a pas de raisons à ce que ça ne continue pas..

    oui vous avez raison, je me suis trompé concernant les sommes promises, le souci c'est plutot leur utilisation, voir par exemple cet article qui parle des jeunes pilotes qui quittent les VVS, l'enveloppe des augmentations salariales allant surtout aux "seniors"

    http://izvestia.ru/news/531968

  9. La VVS peut-être, la BBC n'a que 90 ans  =)

    En cyrillique ca s'écrit BBC. Sympa les démonstration du SU-35 et Rafale.

    Sinon, je suis d'accord avec eikkN, le programme de modernisation de la défense russe porté par Poutine a peu de chances d'être intégralement réalisé, on parle déjà d'enveloppes budgétaires réduites, et les problèmes de bureaucratie et de corruption demeurent très répandus.

  10. The Guardian découvre que le CNS contrôle surtout des réseaux de syriens exilés bien introduits dans les chancelleries occidentales, enfin qu'importe que ces journalistes disent une chose et son contraire, ils sont payés pour ça.

    http://www.guardian.co.uk/world/2012/aug/13/syria-opposition-groups-national-council

    "The US, Britain and France are scrambling to retain their influence with Syrian opposition groups amid fears that most support from the Gulf states has been diverted towards extremist Islamic groups.

    Rising concern that an increasingly sectarian civil war could spread across the region, combined with reports of brutality by some opposition groups, and evidence that the best-organised and best-funded rebel groups are disproportionately Salafist (militant Sunni fundamentalists), has triggered an urgent policy change in western capitals.

    Washington, London and Paris now agree that efforts to encourage a unified opposition around the exile-led Syrian National Council (SNC) have failed, and are now seeking to cultivate more direct links with internal Syrian groups."

    La France parie maintenant sur Tlass, autant dire le cheval saoudien.

    "Fabrice Balanche, a Syria expert at the University of Lyon, said the incoming foreign minister, Laurent Fabius, "realised that France had invested too much political capital in the SNC". He said the new government had instead thrown its weight behind Manaf Tlass – a former Republican Guard general and member of Bashar al-Assad's inner circle – who defected in July."

    Au sujet de l'ASL, ce paragraphe me fait penser plutôt à des mercenaires.

    "The local brigade commanders on the ground swear allegiance to whoever supports them and the expat community sending them money is completely divided," the financier said. "These are [syrian] expats in the States and the Gulf using their own trusted channels for getting money through, so the money is pouring in from many different pockets. The number of fighters each commander can summon wax and wane with his ability to arm and pay them and their families, so there is no particular leader with enough clout to bring the brigades together."

  11. L'armée syrienne... c'est un concept bien vague.

    Faut pas exagérer. C'est moins vague que l'ASL.

    Avec + de 60% de sunnites, non fiable par définition,

    Là aussi faut pas tomber dans la caricature on ne connait pas assez les rouages d'une société sur les seules bases ethniques, religieuses ou régionales. C'est important, mais ca ne fait pas tout. Quand je vois par exemple de pseudo-experts raconter toutes sortes de bêtises sur les kabyles en Algérie ça me fait bondir. Enfin personne n'expliquerait les différends politiques entre deux francais sur la seule base que l'un est de Marseille et l'autre de Nantes, c'est grotesque. La société syrienne est peut-être un peu plus complexe que les tribus de Nouvelle-Guinée  O0

    Des sunnites pro-régime qui ont le dos au mur parce qu'ils ont servi Assad, il doit y en avoir un paquet aussi.

    Et si on suit un peu ce qui se passe aujourd'hui en Lybie, c'est plutot ambiance règlement de compte à OK Corral, exécutions, voitures piégées, ciblant nombre de caciques du khadafisme ayant pourtant retourné leur veste très tôt en faveur de la rébellion. Ben, ca ne les protège pas tant que ca, une liste avec une centaine de noms de cadres de l'ancien régime à abattre circulerait.

    ca fait une armée qui marche sur une jambe,

    peut-être

    avec un couteau dans le dos,

    Mouais. Ca doit exister, mais faut pas avaler toutes les salades que nous servent les rebelles et les déserteurs. J'ai lu que le premier ministre qui a fait défection prétendait avoir accepté le job sous la menace de mort, hahaha ! Des décennies de propagande et de mensonges éhontés ont endommagé visiblement la capacité de TOUS les syriens à forger des histoires crédibles  =D

    C'est du pur "wishful thinking" à l'américaine. On croyait qu'en battant Saddam Hussein toute la population irakienne se jetteraient dans les bras des libérateurs, ben ça n'a pas exactement été le cas, pourtant ces irakiens n'avaient personne pour les pousser à agir de la sorte, c'était même déconseillé de s'en prendre à l'armée la plus puissante du monde. Il faut arrêter de se dire que les types en face sont des zombies décérébrés sans volonté ou qui agissent de la sorte parce que le "master villain" a kidnappé leur famille, et que si on tue le "boss" ils vont tous devenir nos potes par enchantement.

    une menace potentielle à ses frontières,

    qui ?

    une domination aérienne pas garantie à moyen terme,

    ok

    l'absence de zone de repos fiable et sûr et des difficultés logistiques et d'approvisionnements qui vont aller croissant.

    ca j'y crois pas.

    En face, on a des groupes disparates, assez fluides et libres de leurs mouvements, alimentées en cash et en matériel de manière continue, avec de plus en plus de soutiens techniques externes, des zones de replis securisées à la frontière et une alimentation en troupe fiable par le djihad international et les désertions.

    Je parierai pas trop sur une armée qui n'a pas confiance en elle-même, avec des ennemis à l'extérieur et à intérieure et avec peu de soutien externe.

    Mais ca sera sanglant car c'est une lutte pour la survie avec peu de sortie négociée possible.

    Sans intervention extérieure, je parie sur l'armée syrienne, 3 contre 1. >:( :-X

  12. Sérieusement il y en a qui croient trop à la propagande d'Assad ici.

    L'armée syrienne est incapable de contrôler une ville, à peine elle reprend le contrôle d'une d'elle que déjà les unités sont re-mobilisées pour aller mater un soulèvement dans une autre ville. A ce rythme là les troupes engagées ne vont pas tenir longtemps, d'autant plus qu'elles sont relativement limitées contrairement à ce que l'on peut lire ici (plus nombreuse qu'en Libye certes, mais le pays est plus peuplé, les villes plus nombreuses et les fronts multiples).

    La bataille d'Alep nous montre bien que l'armée d'Assad souffre de sous effectifs.

    Elle a du mal à défendre ses positions, est incapable d'avancer dans la ville.

    Pour réduire la moindre poche de résistance elle bombarde avec l’aviation, les hélicoptères et l'artillerie, sans relâche, puis a massivement recourt au "tireurs embusqués"  ce qui oblige les rebelles à quitter leurs positions, sans réellement que des combats se soient déroulés.

    Du coup l'armée ne contrôle pas la ville, car elle reste sur ses positions et ne fait que repousser les rebelles, qui immanquablement reviennent dès que les bombardements cessent.

    Alep est une bataille que les rebelles voudraient symbolique (pour en faire leur Benghazi), seulement ils doivent céder de la place devant les bombardements trop intenses.

    En combat singulier l'armée d'Assad ne s'étant pas montrée vraiment supérieur aux rebelles malgré ses chars. Seule la puissance de feu permet d'avoir le dessus pour le moment.

    C'est alors qu'une "zone d'exclusion aérienne" (à la libyenne) aurait toute ça place pour sanctuariser cette ville et en faire un bastion pour les rebelles.

    Seulement diplomatiquement avec un veto chinois et russe ça va couter cher à l'OTAN et ses alliés cette histoire, si ça se fait vraiment.

    Maintenant il ne nous reste plus qu'a attendre et voir jusqu’où on est prêt à aller pour aider les rebelles en Syrie...

    Je ne crois pas à la toute puissance de l'armée syrienne, elle s'est fait rétamer systématiquement par les israéliens et ne les a jamais vraiment menacés depuis plus de 30 ans.

    Mais ne nous voilons pas la face, si la France est allée en Lybie c'est parce que c'était facile (au final un peu moins que prévu), c'était un bon coup à jouer. Une opération avec peu de risques militaires et politiques et un "high reward" (Khadafi liquidé, la révolution et la liberté arabe sauvée etc). Khadafi était fini, sans alliés internationaux, ne pouvant compter que sur ses tribus et ses dollars, les rebelles avaient une légitimité régionale, la Cyrénaique, Benghazi acquises, et le pays facilement infiltré par des dizaines de FS de l'OTAN, du Qatar, etc.

    En Syrie les rebelles ne contrôlent rien, Alep ne sera jamais leur Benghazi, la majorité des habitants prient certainement pour que les rebelles et les combats se déplacent ailleurs. Il y a certes énormément d'étrangers maintenant en Syrie, mais les services secrets syriens ne doivent pas être en reste et doivent avoir massivement infiltré plusieurs groupes rebelles, les russes et iraniens doivent également être présents.

    Si je pense que la Syrie est incapable de mener des représailles dévastatrices contre les agresseurs, il n'en demeure pas moins que son armée est suffisamment puissante pour gagner une guerre exclusivement terrestre sur son territoire contre les seuls rebelles. Enfin l'aspect le plus déterminant est le fait que la Syrie dispose d'alliés surs (Russie, Iran et dans une moindre mesure la Chine), tout simplement car leur sécurité nationale dépend de la Syrie.

  13. J'espère qu'on aura pris quelques précaution, pour atténuer le choc.

    Quel choc ? Le seul choc que je vois c'est si on s'obstine à ne pas lancer les eurobonds, c'est un excellent outil pour tirer globalement les taux européens à la baisse.

    En fait, on a deux bombes à retardement qui nous attendent, les usa et le japon.

    mouaip. Bombe à retardement peut-être, mais sans préciser à combien est réglé le minuteur c'est un peu facile 8)

    Les types s'évertuent à regarder les mêmes chiffres en disant que ca devrait péter à tout instant, sauf que rien ne se passe, mais jamais ils vont se poser la question de comprendre ce qui cloche, pourquoi leur théorie ne se "réalise" pas... Ils ne remettent pas en cause le moins du monde leurs théories, c'est la réalité qui est fausse.

    Toute ce petit monde passe à coté de l'aspect politique, qui est pourtant déterminant, c'est la confiance des marchés dans l'économie d'un pays mais aussi dans son gouvernement, sa capacité à faire sa partie du travail (lever des impots est le premier) et à trouver des solutions. Si les choses deviennent incontrolables politiquement dans un de ces pays, alors effectivement les marchés vont se délester de tout ce qui a un rapport avec, devises, dette, actions...

    Pour l'instant on en n'est pas là, sauf peut être en Europe, et c'est bien à cause de l'aspect politique. Imagines comment réagiraient les marchés si au USA on parlait sérieusement à nouveau de sécessionnisme...

  14. Conneries stupides que cela, les narco-trafiquants africains qui utilisaient les caravanes sahariennes pour faire passer des tonnes de drogues en provenance d'afrique centrale ont été victimes comme tout les autres des rackets des islamistes dans le désert ...

    Et a ce niveau la, on dispose de pléthores de témoignages qu'ils n'y a jamais réellement alliances quelconques entre les narcos et les terroristes islamistes en afrique du nord : mais un état de fait, que les narcos ont été contraint de se soumettre en baissant la tête, car moins armés que les islamistes et point barre !

    Il y a même de nombreuses personnes issues de réseau partiellement démentelés ect qui en ont témoigné : que les narco trafiquants se contentaient de faire amen pour espérer continuer a faire passer des marchandises : se considérant victime de racket violent (et sanglant) mais sachant très bien qu'ils sont pas dans des positions défendables ...

    Pour le reste, le liens entre narcotrafic saharien et islamisme radicale salafiste se contente a du simple racket, et n'est le fruit d'aucune alliance de malfaiteurs qui auraient des buts "communs" et vu par les islamistes une source de pognon comme une autre (de toute façon tout devient licite a leurs yeux tant que c'est "pour servir dieux ...)

    "les narcotrafiquants qui se disent victimes de racket" :oops: :oops:

    Ils ne se confondent peut-être pas mais les deux sont de facto "en affaires". Si tu suis ces histoires de narcotrafic, par exemple au Mexique, tu vois que la composante itinéraire/logistique/droit de passage est centrale dans ce "business". Ils s'entre-tuent d'ailleurs principalement pour le contrôle des routes, la logistique en général (amener le produit jusqu'au consommateur) est la partie la plus lucrative ... et la plus risquée.

    AQMI ne se comporte donc pas différemment des gangs mexicains, ces derniers sont loin d'être alliés entre eux (autrement il n'y aurait pas 10000 morts / an), mais quand ils arrivent à un accord acceptable on peut parler d'une association de malfaiteurs partageant un intérêt économique commun.

  15. L'annonce des USA sur une zone d'exclusion aérienne, est peut-être faite pour pousser d'autres membres de l'OTAN (et plus si affinité) à prendre la tête de la coalition (cf Libye) et qu'eux, tout en donnant leur avale, est un rôle le plus restreint possible (élection oblige).

    oui il faut voir aussi que la rhétorique guerrière va monter en puissance à cause d'enjeux de politique intérieure (élections US). Les droites américaines, françaises, israeliennes (au pouvoir) s'agitent pour réclamer des actions "vigoureuses" contre la Syrie et l'Iran.

  16. Ce ne t'était pas tant à quel "camp" appartient les tueurs sur la vidéo, il n'y avait pas vraiment de doute sur ce point. Mais plutôt à quel groupe de rebelles ils appartiennent. Sont-ils des membre reconnu de l'ASL agissant sous la bénédiction de celle-ci pour commettre l'assassinat? S'agit-il de rebelles incontrôlable qui agissent par vengeance primaire comme on l'a vu hélas bien souvent dans des conflits armées d'une extrême violence après avoir attrapé un combattant ennemi, même chez nous ? Ou encore d'islamistes clairement repéré comme tel tuant un innocent pour ses seuls appartenances religieuse et communautaire?

    Je sais que la réponse n'est pas évidente, et peut être un peu des trois, mais cela peut clairement éclairer ce qui se passe. Tout en étant condamnable, l’exécution de plusieurs personnes à Alep apparait sous un autre jour quand on apprend que ce sont les chef de la famille Berri.

    C'est pour cela qu'il est important d'avoir suffisamment d'info. Encore une fois je ne dis pas qu'il n'y a pas d’exaction chez les rebelles, il faut juste rester très prudent sur toute information.

    m'enfin si on voyait une vidéo de soldats réguliers exécuter un prisonnier, je pense que tu ne tergiverserais pas autant en te demandant quelle faction pro-gouvernementale commet le crime de guerre ou si la victime est plus ou moins "innoncente", je me trompe ?

    en tout cas cette video confirme bien que "Allah akbar" ne veut rien dire pour ces animaux qui le crient en fusillant un mec dans le dos.

  17. C'est un secret de polichinelle, la France a des plans d'évacuation de ses ressortissants de tous les pays du monde.

    Là, il s'agit simplement d'une info sur la mise à jour du plan concernant Israël vu le nombre important de ressortissants français et vu la situation dans la région.

    ça ne veut absolument pas dire qu'une guerre avec l'Iran va éclater. 

    Ce qui est intéressant, c'est qu'on a diffuse/"fuite" ce plan de contingence. Psyops ? On prend la température et on prépare la population à un conflit majeur ? Ou juste un journaliste qui a transformé une information banale en présage alarmant ?

  18. Moi ce qui m'intéresse chez Delamarche, c'est qu'il est franc, et ne nous enfume pas, nous les gens qui ne sont pas dans la finance, avec des trucs lénifiants contredits par les faits dans les jours ou les semaines qui suivent. Alors il a son côté provoc, il rentre dans le lard sans précautions de langage, certes, ce n'est pas la manière feutrée des banquiers, mais bon jusqu'à présent son analyse "pessimiste" est corroborée par les faits. Alors dire que ce n'est pas bien d'effaroucher le citoyen et sous-entendre en creux que pour le bien commun il faudrait mentir, ben non, je ne crois pas que ce soit bien de mentir aux gens, même pour leur bien. La vérité rend libre, un point c'est tout. Perso je ne suis pas en bourse et je ne suis pas prêt d'y aller. Surtout en ce moment... =)

    J'ai pas la télé c'est peut être pour ça aussi que j'ai du mal à "contextualiser" ses interventions. Dans ce cadre, tu as raison qu'il a le mérite de faire entendre un autre son de cloche que le pipeau des Barroso, Juncker, Van Rumpuy et cie qui essayent d'endormir la population pour dealer tout ca dans les coulisses. D'ailleurs sur le sujet ils ne disent carrément que des aneries. Les seuls déclarations à surveiller sont celles de Draghi (+et autres banquiers centraux), Merkel, Schauble, Monti et Hollande, le reste c'est souvent du brassage d'air.

    C'est d'ailleurs un grave problème dans les pays développés censés être à la pointe de la démocratie, cette distance entre la réalité des problèmes, les solutions à adopter et l'explication qui en est donnée par les politicards, ca laisse un boulevard aux populistes et à leurs théories les plus farfelues. Il en va des hoquets de l'eurozone, comme du nucléaire, le réchauffement climatique et tous les problèmes complexes d'un monde complexe. Malheureusement nous ne sommes pas tous des super techniciens et on doit faire confiance aux hommes politiques et aux journalistes pour nous expliquer tous les tenants et aboutissants.

  19. Pour l’Afghanistan mis a part les cultivateurs de pavot et une petite classe moyenne au alentour de Kaboul et deux ou trois autre villes, je n'ai pas le sentiment que se pays soit devenus le perle de l'Asie centrale, par contre on a un sentiment anti-occidental encore plus exacerbé.Un peu caricatural et surtout incapacitant: à ce compte là, on ne fait rien du tout. Refonder un pays est de toute façon bordélique, pourri, dangereux, hasardeux.... La première phase sera toujours un moment plus ou moins long de grande instabilité, de faible visibilité, de corruption et d'opportunismes, de peu de cohésion, de reformation plus ou moins vaste des coalitions de groupes sociaux sur lesquelles seules un nouvel ordre, au début précaire, peut se refonder. L'alternative est de laisser les populations en question se massacrer.

    On peut critiquer les pays qui interviennent pour refonder un tel ordre, et surtout les méthodes, leurs détournements, la faiblesse d'une direction politique extérieure, le manque de moyens alloués à une telle ambition et/ou leur gaspillage, mais pas le faire de façon "facile" en pointant et caricaturant tout et son contraire parce qu'il n'y a aucun résultat garanti et absolument AUCUNE méthode connue pour en trouver un satisfaisant. Parce qu'à l'arrivée, c'est "on intervient ou pas", sans juste milieu, avec des massacres si on le fait pas et d'autres violences si on le fait.

    Le gouvernement Kharzaï est faible, corrompu (selon des critères de pays stables), manque de légitimité et ses bases de pouvoir sont très limitées. Mais c'est quoi, ou ça aurait été quoi l'alternative? Facile de formuler une situation idéale sur le papier avec un candidat parfait et propre. Dans la réalité, faut composer avec le fait de savoir qui a un peu de pouvoir, quelques factions au moins qui le suivent (dans un Afghanistan politiquement, géographiquement et socialement atomisé en petites entités), des moyens armés, peut obtenir un consensus minimal avec un certain nombre d'autres factions.... Et à partir de là, faire ce qu'on peut (là, la critique peut commencer à apparaître si et seulement si elle n'est pas formulée à partir de principes abstraits).

    Pour une Syrie "année zéro" partant d'une chute du régime Assad, quelles seraient les perspectives? Qui seraient les candidats? Quels seraient les groupes solides pouvant rebâtir un ordre assurant une stabilité réelle dans la majorité du pays? Comment éviter leur mise en concurrence immédiate et leurs querelles? Quelle force a le "nationalisme syrien" par rapport à ces appartenances de groupes (géographiques, religieux, ethniques et sociaux)? Et surtout deux questions:

    - que se passe t-il sans intervention extérieure dans un tel scénario? Les groupes propres à la Syrie peuvent-ils s'accorder, seuls, entre eux pour rétablir rapidement une situation stable? Y'a t-il même l'ombre d'une chance pour que des intervenants extérieurs, non étatiques ou des Etats agissant "discrètement" et/ou pour des "mandats limités" (genre zones de sécurité humanitaires), ne se mêlent pas dans les faits un poil beaucoup de ce qui se passe dans le pays?

    - que se passe t-il en cas d'intervention "officielle et déclarée" d'une coalition extérieure pour "solidifier" la période de transition?

    Parce qu'une chose semble claire pour tous les Etats qui se penchent sur la situation: le bordel dans ce coin est un risque. Et il est tout aussi clair qu'un éventuel "après Assad" verra de l'intervention extérieure, la question étant en fait plus de savoir par qui et sous quelle forme: mais plus ce sera sous le manteau, moins ce seront des intervenants "recommandables" (nature des intervenants, et/ou motifs et méthodes des intervenants). L'avantage d'une intervention officielle et déclarée est d'exposer au grand jour une bonne partie du pourquoi et du comment, et de donner un cadre d'action: les intervenants sont alors comptables, dans une certaine mesure, de leurs conneries et de leurs méthodes, intérêts et agissements.

    Je souscris à ces propos, effectivement on ne construit pas un nation cohérente ouverte moderne du jour au lendemain, mais leur défaut est que malgré leur pragmatisme et leur optimisme mesurés ils restent encore trop suspendus dans l'éther de l'idéalisme, pour au moins deux raisons :

    1-La violence de la guerre civile qui précède et suit la chute de l'ancien régime est tellement traumatisante pour la société, que la tâche peut vite devenir insurmontable. Ne serait-ce que le bilan humain des vingt ans de guerre américano-irakienne doit avoisiner les 2 millions de morts. Ca fait 10% de la population, c'est colossal. Regardes le trou laissé dans la pyramide des ages par la guerre de 14-18, la France ne s'en est jamais totalement remise. Et les conséquences s'en font ressentir encore aujourd'hui (sans cette guerre les vagues d'immigration italienne, polonaise puis africaines n'auraient pas été nécessaires pour l'économie du pays). Pourtant c'était une guerre conventionnelle contre un ennemi extérieur qui a laissé intacte une bonne partie des villes et des infrastructures. Avec ce qu'a traversé l'Irak depuis l'arrivée de Saddam et de la dynastie Bush, le pays est "zombifié" pour au moins 50 ans.

    2-Ces propos supposent que les nations "parraines" ont à coeur l'édification d'un nouvel état démocratique, fort et indépendant. Rien n'est moins sur. Le but était peut-être géostratégiquement parlant de sortir l'Irak-état-nation de l'équation des puissances régionales, d'en faire un état client fantoche avec un semblant de gouvernement démocratique et puits de pétrole qui pompent, mais pas plus, le pays étant durablement marqué et divisé par les années de guerre. L'Irak ne sera désormais vu que comme un terrain de jeu d'influence entre iraniens et arabes sunnites, d'ailleurs personne n'a encore entendu les irakiens faire valoir leurs droits et ambitions sur la scène internationale. Rien ne nous dit que le but en Lybie et à présent en Syrie est de "libaniser" ou "balkaniser" ces pays, selon la règle de diviser pour régner.

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