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amarito

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Tout ce qui a été posté par amarito

  1. Et l'AIPAC va râler parce que les US ont osé mettre Israël dans un sac !
  2. Chez Oumma*com ils aiment bien exploiter les petites infos économiques sans envergure et faire monter une mayonnaise pas possible. Blacklistée ? Sous étroite surveillance ? Dans le collimateur ? => GIVE ME A F*ING BREAK "notamment de son département du commerce extérieur" => Ah notamment, parce qu'il y en a d'autres ? Tant que ce n'est pas le DoD ça va non ?! D'ailleurs l'article est faux ce n'est pas le département du commerce qui est à l'origine de cette liste, mais plutôt un secrétariat d'état (United States Trade Representative) assez insignifiant. http://www.euronews.com/newswires/1500802-russia-china-on-top-copyright-pirates-list-again-ustr/ "Canada, among the North American Free Trade Agreement nations along with Mexico and the United States, made the list for the fourth consecutive year, partly for failing to reform its copyright laws. The priority watch list carries no threat of sanctions, but hopes to shame governments into cracking down on piracy and counterfeiting and updating their copyright laws."
  3. Fini, il a presque perdu tout de ses délires néo-fascistes, c'est devenu un politicard de base. Quant aux homosexuels, faut voir l'iconoclaste Pim Fortuyn dans le contexte de la culture hollandaise très libérale, par contre je ne savais pas pour J.Haider, maintenant que j'y pense c'est vrai qu'il avait une dégaine louche avec ses chemises disco. Même chez les nazis il y a eu d'illustres homosexuels, il n'y qu'à voir Rohm et les SA, où l'on laissait volontiers s'exprimer cette "kamaraderie virile" sans entraves :oops:
  4. Ce qu'il faut rappeler c'est que les taux d'intérêts sur la dette publique augmentent pour une ou plusieurs de ces raisons non exclusives : 1- Croissance économique. 2- Inflation. 3- Prime de risque. Voir l'adage "on ne prête qu'aux riches". (A noter que les facteurs 1 et 2 vont souvent de pair) L'explosion à la hausse des taux de la Grèce et autres PIIGS n'a bien entendu rien à voir avec 1 et 2 mais bien la n° 3. Si la BCE pouvait prêter aux états de l'EZ sans les psychodrames récurrents des dernières années, on serait comme aux states ou au Japon, tout le monde avec des taux très bas, tout simplement parce que les causes 1 et 2 sont totalement absentes de l'horizon de l'économie occidentale. A chaque fois que l'un des protagonistes menace d'être à court de cash pour raison x ou y, la prime de risque crève le plafond, dégradant de fait considérablement ses perspectives de remboursement, phénomène hautement auto-entretenu. On accomplirait un immense progrès en se mettant à armes égales avec les USA, UK, Japon, Chine, etc, en ayant une banque centrale qui joue réellement pour son camp et pas pour un hypothétique culte zombi ultra-orthodoxe des gnomes de Bavière
  5. Les mouvements d'extrême-droite ont le vent en poupe partout en Europe, mais ils restent bien plus "soft" que leurs sinistres ancêtres fascistes et nazis. Les relations internationales, les opinions, les accords et réglementations supra-nationales (cour européenne, etc) empêchent toute dérive réellement autoritaire et raciste/racialiste (deux caractéristiques importantes des révolutionnaire d'extrême-droite). Ces mouvements d'extrême-droite se sont même retrouvés régulièrement dans des parlements et des gouvernements européens sans qu'il en résulte des mesures exceptionnelles. Avec le chômage et une mondialisation effrénée (uniformisation culturelle, immigration, islam, autant de pertes de repères), les populistes d'extrême-droite roulent sur du velours. Mais à part se faire élire et agiter leur propagande anxiogène, ils n'ont pas de réelle volonté ni capacité de transformer le réel par la force (définition du fascisme). Pourrait-on réellement voir aujourd'hui les gens marcher comme un seul homme derrière un grand leader ? Voir le cas de la Ligue du Nord, grands fans de Mussolini mais on ne retiendra de leur leader Umberto Bossi qu'il n'était qu'un petit politique cynique et corrompu qui payait des BMW à ses fistons et à ses maitresses avec les deniers publics. Par contre, le cas récent de la Hongrie a été assez inquiétant, avec une révision constitutionnelle qui marquait une dérive autoritaire l'extrême-droite verrouillant par la loi un certain nombre d'acquis éphémères, une chasse aux roms menée par de lugubres miliciens en chemises noires, etc. Un autre exemple pour moi réellement dangereux de néo-fascisme (assumé) est celui des néo-conservateurs américains conquérants (fin 1990-début 2000). Depuis ils l'ont un peu mis en veilleuse. Pour finir, je crois que ça n'a rien à voir avec le religion chrétienne ou que s'il y a corrélation, il n'y a pas de relation de cause à effet. Les mouvements d'extrême-droite aimant beaucoup le thème du "retour aux sources" et sachant que les églises ont été désertées depuis quelques décennies alors que l'islam semble s'étendre de manière aggressive, un petit discours sur les "racines chrétiennes" de l'Europe est devenu un passage obligé pour l'extrême-droite. Mais quand tu compares aux nazis, ca reste de la gnognotte, eux ils n'hésitaient pas à aller chercher leurs racines dans le folklore pré-chrétien, nordique, germanique, païen, ésotérique, et pensaient que le christianisme était une pièce rapportée (comme le serait MacDo et la bouffe halal aujourd'hui). D'ailleurs le seul pays où l'extrême-droite a réellement prospéré en symbiose avec l'Eglise, c'est l'Espagne franquiste et sur ce front là, l'extrême-droite est réduite à la portion congrue, malgré la crise économico-sociale.
  6. faut pas exagérer Kiriyama. Tout n'est pas blanc ou noir. A Rio les favelas sont séparées des quartiers chics de quelques centaines de mètres. Les inégalités sont devenues très répandues en ce bas monde =( Le pays est peut être fermé aux investisseurs internationaux et n'a pas développé de tourisme mais les algériens sont acceuillants et ouverts sur le monde. La liberté de presse et la liberté de s'associer politiquement sont des acquis des soulèvements de 1988. Ce n'est pas la RDA ni la Corée du Nord... Les autorités comme partout voudraient une presse docile mais doivent composer avec les critiques très virulentes. Il y a très peu de tabous. Il n'y a qu'a voir en France les polémiques suscitées par les politiques qui trouvent les medias trop à gauche ou trop vendus aux grands groupes industriels.
  7. Je savais qu'il y avait une sorte de rivalité entre différentes nationalités du maghreb, mais je ne pensais pas que l'hostilité envers les algériens atteignait ces niveaux.
  8. Navré Serge je ne voulais blesser personne avec cette expression. Elle avait simplement pour but de questionner la validité de l'argument du "long terme". Et puisque vous en parlez, les jeunes générations ont besoin de croissance, la politique qui consiste à fermer les vannes est une immense injustice inter-générationnelle. Les babyboomers ont eu "la belle vie", ils ont accumulé richesses et montagnes de dettes, aujourd'hui ils décident de resserrer les cordons de la bourse pour préserver leur acquis (actifs financiers et immobiliers, retraites, etc) et les mettre à l'abri d'un peu d'inflation. Quant à l'argument de l'économie fermée, il est un peu juste, il ne faut pas surestimer la mondialisation, aujourd'hui 70 à 80% des PIB dans les économies occidentales sont domestiques. Les économies des pays riches tournent principalement en circuit fermé et leurs dettes elles les doivent à elles mêmes. La taille de celles ci sont effectivement insoutenables (merci aux bulles astronomiques de l'immobilier et de la finance), il y a deux méthodes pour s'en sortir : la "liquidiationniste" avec son cortège de faillites ou celle qui consiste à absorber le choc et l'étaler dans le temps via interventionnisme étatique et inflation.
  9. Tu me parles de "business cycles", crise conjoncturelle et autres histoires de "compétitivité", moi je te parle macro-économie on a affaire à une crise financière majeure tout comme dans les années 30 ! Vu que tu aimes bien répéter tes arguments "ultra-libéraux", il est utile de rappeler que ces champions ont fait volatiliser des milliers de milliards (peanuts par rapport à tes histoires de prélèvements , et que ce trou noir risque toujours d'engloutir l'économie mondiale. Le système ne tient que parce que les états ont accru considérablement leur endettement pour se porter garants des systèmes financiers, directement ou via une quantité quasi infinie de liquidité à 0%. Si on laisse ta mécanique d'ultra-libéralisme à l'oeuvre, on va rejouer la crise de 29 dans ses aspects les plus brutaux, faillites en cascade, déflation massive et chute vertigineuse de l'économie. Si on veut désendetter les états et être libéral, ca peut être fait rapidement, on ne soutient plus ni les banques, ni les états, ni les entreprises en faillite et on laisse "Mère Nature" (autrichienne bien entendu) faire son travail. D'ailleurs je ne vois pas d'où tu tires cette histoire de "solution à long terme", ca veut dire quoi au juste, as tu des exemples des chiffres ? De toute façon a long terme on est tous morts. A moins de faire péter le système et d'en reconstruire un nouveau, on est obligés de faire la dette, celle ci (a de très rares et marginales exceptions) n'a fait que croitre en valeur absolue. Tu peux t'en rendre compte sur le tableau à la fin de cette page http://www.alyudesign.com/debt.html. (beaucoup de choses intéressantes y sont présentes, les déficits publics, la politique fiscale; etc) Je suis désolé mais je pense que tu ne te rends pas compte de l'ampleur de la crise financière et que celle ci prend le dessus (et très très largement) sur toutes les considérations sur les structures respectives des économies. Tu raisonnes à l'échelle d'un individu, foyer ou entreprise qui peut se serrer la ceinture le temps de se refaire une santé financière, mais tu oublies qu'il le fait GRACE AUX AUTRES. Ce raisonnement peut au plus se faire à l'échelle d'un pays qui serait seul touché, mais quand ce sont les économies les plus riches et les plus développées qui sont au bord de la faillite, il n'y a personne pour les sauver. Il faut penser à l'échelle globale. Faut pas tirer trop de conclusions du plateau (les données ne sont pas aussi précises qu'aujourd'hui). 1932-1933 c'est surtout l'arrivée du démocrate Roosevelt bien décidé à rompre avec la politique conservatrice de son prédécesseur. C'est aussi un coup d'arrêt à la spirale déflationniste mortelle par adoption d'une politique de "reflation" (dévaluation par rapport à l'atroce étalon-or). Oui très probable, vu qu'ils se sont repris une récession violente en 1937, parce qu'il commencait à se dire qu'il fallait calmer les peurs d'explosion de la dette, inflation, politique d'austérité etc. Un peu comme depuis un ou deux ans.
  10. Si tu as encore des doutes regarde ces deux courbes qui montrent bien que le désendettement en valeur absolue ne veut rien dire si l'économie s'effondre pour cause de déflation et qu'a contrario l'accroissement de la dette en valeur absolue peut être synonyme de désendettement.
  11. Pourquoi l'Italie ? Tu leur en veux ? :oops: Blague à part, l'Algérie est encore loin des niveaux de développement des pays européens ou des puissances émergentes.
  12. amarito

    F-22

    Les symptômes sont ceux d'une hypoxie mais pas forcément due à un manque d'oxygène, ça pourrait être des particules toxiques du revêtement qui provoquent ce genre de malaises.
  13. Peut être que les membres ici s'en foutent royalement de pod ou pas pod. On est bien obligés de les croire sur parole, et s'ils mentent ben tant pis pour eux. Et si t'as décidé de pourchasser les gens qui avancent des choses sans preuve sur internet, t'es pas sorti de l'auberge mon ami. On se demande juste pourquoi tu te focalises sur les algériens.
  14. Lakshmi Mittal, le magnat de l'acier pousse l'Europe à adopter une politique "Achetez européen" http://www.ft.com/intl/cms/s/0/32c8497a-9a96-11e1-9c98-00144feabdc0.html#axzz1uZNgpiV2 Lakshmi Mittal has called on European political leaders to back a “buy European” industrial programme as part of an effort to boost the continent’s economy, as an alternative to austerity measures which he said were “not working”. “We need measures to encourage more purchases of European goods both to boost demand and to ensure any benefits are felt by European industry rather than leading to more imports,” the chairman and chief executive of ArcelorMittal told the Financial Times. The comments from the head of the world’s biggest steelmaker add up to the strongest call yet from a leading industrialist for new government-led efforts to improve demand in Europe. The Indian steel tycoon’s remarks follow proposals by Mario Draghi, president of the European Central Bank, and François Hollande, France’s president-elect, for growth measures in Europe to get the economy moving. Mr Mittal was speaking after unveiling weak financial results which saw net income for the steel giant fall to $11m in the first quarter, down from $1.1bn in the comparable time in 2011. Tepid economic demand in Europe – where the company has its biggest operating division – is blamed for a large part of the profits fall, while North America saw some stronger signs of recovery. ArcelorMittal has shut on a temporary basis some parts of about six plants in Europe, even though its biggest steelworks – mainly in France, Belgium and Spain – have been less affected by the slow economy. Steel is the most widely traded industrial metal – used in a range of sectors from construction to vehicles – with consumption trends often regarded as a broad indicator of underlying economic demand. Mr Mittal said his proposal for a “buy European” programme followed ideas from President Barack Obama, who has introduced “Buy American” proposals into his measures to boost US output. “In the US they have a ‘Buy American’ programme and I think Europe should do something similar,” he said. “If we [in Europe] don’t do anything [in the way of new economic measures] then it will be very difficult to bring back economic growth and provide jobs”. Asked whether his remarks added up to criticism of the “austerity measures” adopted by many European governments in an effort to control soaring public debts, Mr Mittal said: “If we are seeing no growth [in Europe], then it’s a sign the austerity measures are not working.” Mr Mittal refrained from backing the economic ideas of Mr Hollande, France’s first socialist leader since 1995, saying he did not wish to pass comment on individual politicians. He did not offer details on how a “buy European” programme would work, but said he would like to see a concerted political effort to support the project. “I think the whole of Europe could get together to back this idea,” he said. Mr Mittal is forecasting that world steel demand will rise by a fairly low 4-4.5 per cent this year, with a “soft landing” in China – which is responsible for nearly half the world’s steel consumption and output. The steel magnate reckons Chinese steel demand in 2012 will rise 5 per cent with an expansion of gross domestic product of 8 per cent.
  15. ouais Bruno Iksil qu'il s'appelle. Sa signature sur son profil Bloomberg "Chuck is french ; champion of 'kick it', walking over water and humble.. yes" Et c'est pas fini, le trade monté par JPM est colossal, de l'ordre de plusieurs dizaines de milliards en valeur nominale et ils n'ont en débouclé qu'une partie. Maintenant que le marché connait leur position, il ne vont pas hésiter à les saigner encore davantage.
  16. Les pressions déflationnistes sont telles que tous les quantitative easing tentés aux US UK Europe et au Japon se sont montrés insuffisants pour créer une inflation salutaire (sauf peut être UK ce qui est bon l'économie britannique qui effectue de la sorte une dévaluation compétitive déguisée). Car pour que l'inflation "prenne" il faut que les acteurs économiques anticipent une hausse de l'inflation, c'est ce qui crée le feedback positif, si les opérateurs sont certains que les prix vont augmenter ils vont réagir en conséquence et investir le cash et vont passer du mode "risk off" à "risk on". Beaucoup d'économistes (keynésiens) pensent que les banques centrales doivent sortir le gros bazooka à savoir s'engager à faire de l'inflation pendant une durée déterminée, par exemple 5% par an pendant 5 ans, c'est ce qu'ils appellent "inflation targeting". Une variante est le "Nominal GDP targeting".
  17. A lire, sur l'incapacité à accepter les conclusions de la macroéconomie lorsqu'elle contredit l'intuition. The Incredulity Problem http://krugman.blogs.nytimes.com/2012/05/05/the-incredulity-problem/ I’ve written about this before, it turns out, but doing some of the media rounds I found myself thinking once again about a favorite phrase of Richard Dawkin’s: the “argument from personal incredulity”. Dawkins uses it to refer to people who say “I just can’t believe that something as intricate as an eye can evolve through random changes.” The point, of course, is that our intuition has a hard time dealing both with the idea of selection and the sheer length of time evolution has to do its work, so your personal feeling that something isn’t plausible is a very bad guide. In macroeconomics, the equivalent would be people who “just can’t believe” that borrowing more can help the economy, or that a fall in wages would actually reduce employment. What are they missing? Mainly, I think, the closed-loop nature of macro. Our intuitions about how business-y stuff works come from businesses or households selling their goods or labor to an external market. In such situations spending less is a sure-fire way to reduce debt, cutting your price or your wage demand is a sure-fire way to sell more. But in the economy as a whole, your spending is my income and vice versa; my wage matters only in comparison to your wage; and so on. This changes everything, which is why we have paradoxes of thrift and flexibility. Of course, that’s why we do economic modeling: precisely to scope out the areas where personal incredulity is a very bad guide to affairs. I get a lot of mail from people who are more or less blind with rage at the mere thought that anyone could say the things I do. I’m a witch-doctor, they cry; I must be deliberately lying; nobody could possibly believe the things I say. Actually, though, I’m just an economist who is willing to take it seriously when hard thinking suggests that the usual intuition is wrong under current conditions. And the past few years have been a triumph for that kind of hard thinking! Lots of people declared that they “just couldn’t believe” that huge budget deficits wouldn’t drive up interest rates, that “printing” lots of money wouldn’t cause runaway inflation, that slashing government spending wouldn’t have a positive effect on confidence. We know how that has turned out. All of which makes it even worse when economists themselves seem to give up on hard thinking and, as Noah Smith says, substitute conservative harrumph-ing for economic analysis.
  18. J'ai pas mal d'études historiques et économiques qui montrent a contrario ce qu'a couté la réunification allemande, Maastricht, la politique du franc fort (par le très germanophile JCT) au reste de l'Europe. C'est une injustice terrible que les allemands sont en train de faire au reste de l'Europe. Et quand je dis les allemands, je parle des politiques, qui n'ont pas le courage d'expliquer ces réalités économiques, et il faut y ajouter les hommes politiques comme Cameron qui par dogmatisme ou agenda anti-étatique sont en train de tout foutre en l'air. Même le président sortant Sarkozy en était persuadé, il n'a fait siens les impératifs d'austérité dictés par Merkel que parce qu'il a échoué à la convaincre. Plutot que de risquer l'impopularité à cause d'une inflation (nécessaire) qui frapperait l'Allemagne en premier, on oblige les autres à faire de l'apnée déflationniste. C'est comme celà qu'il faut comprendre les "réformes structurelles" voulues par Merkel : "Licenciez, baissez les salaires en Europe du sud pour vous mettre à niveau". C'est une solution pour effectuer le rééquilibrage, mais cela aggravera les problèmes de dette publique ya pas de mystère.
  19. http://krugman.blogs.nytimes.com/2012/05/06/german-adjustment/#more-30672 "It has become clear that one of the main forces behind the insistence on austerity as the answer to Europe’s problems is the belief among many German opinion leaders that their own experience in the last decade shows the way" "How was that possible? The answer is that there was relatively high inflation in the European periphery thanks to those big capital flows from the core to the periphery. Or to put it differently: Germany believes that its successful adjustment was the result of its own virtue, but in reality it was successful in large part because of an inflationary boom in the rest of Europe. And here’s the thing: the Germans are now demanding that the European periphery replicate its achievement (and actually surpass it, because the required adjustment is much bigger) without providing a comparably favorable environment — they’re demanding that Spain and others do what they never did, which is deflate their way to competitiveness. This is a road to disaster."
  20. Houlala, l'hyperinflation c'est pour maintenant Ca c'est pour les US, et que dire du Japon avec sa dette > 200% PIB
  21. Un commentaire du néo-keynesien Krugman (je ne le cache pas c'est un peu mon héros dans cette histoire) sur l'aveuglement des politiques européennes. http://krugman.blogs.nytimes.com/2012/05/08/doubling-down/ Doubling Down I guess we knew this was coming, but in the face of last Sunday’s election results and the broader evidence that Europe’s economic strategy is an utter failure, the usual suspects are, you guessed it, doubling down. Simon Wren-Lewis looks on in horror as the Dutch agree on completely unnecessary austerity measures, as a way of showing their commitment to Europe’s totally misguided fiscal pact. David Cameron vows no going back on his failed austerity strategy. And Jens Weidmann vows to destroy the euro. OK, that’s not what he said in so many words, but it’s the implication of his op-ed. The meat is at the end: Monetary policy in the eurozone is geared towards monetary union as a whole; a very expansionary stance for Germany therefore has to be dealt with by other, national instruments. However, this also implies that concerns about the impact of a less expansionary monetary policy on the periphery must not prevent monetary policy makers taking the necessary action once upside risks for eurozone inflation increase. Delivering on its primary goal to maintain price stability is the prerequisite for safeguarding the most precious resource a central bank can command: credibility. Let’s parse this. “A very expansionary stance for Germany therefore has to be dealt with ..” I’m pretty sure that this is code for saying that Germany will try to prevent any inflationary impact of low ECB rates with fiscal contraction. Austerity for all! (And no help for peripheral economies in the form of above-normal German inflation). And then, a declaration that the ECB will tighten to prevent any “upside risks for eurozone inflation” — so, tightening even if the southern economies are facing deflation. Put it together, and it’s a declaration that all of the burden of “internal devaluation” — the need to bring costs and prices in Spain and others relative to the core — will be borne by deflation in the south. This won’t work, of course; it’s a prescription for catastrophic failure of the euro. What is Weidmann thinking? My guess is that he isn’t — or at least that there’s no model there, just a series of central bankerish catch-phrases strung together, in a way that fails to reveal the underlying impossibility of the strategy. And I’ll want to deal with that business about credibility in a separate post. All in all, nothing learned, and no willingness to reconsider.
  22. les deux bien sur ! il faut trouver les bons investissements susceptibles à la fois de créer de la croissance pour de nombreuses années , créer beaucoup d'emplois (il ne s'agit donc pas d'équiper tous les foyers européens d'écrans plasmas produits en Asie) et il faut que l'effort soit partagé entre les grandes puissances économiques, pour que l'effet d'entrainement soit maximal. Face à une telle volonté politique, les investisseurs privés seront plus confiants et n'hésiterons pas à sauter dans le bain. L'effet d'annonce seul peut suffire à nous tirer de l'impasse. Je vois bien quelque chose de l'ordre d'au moins 500 milliards d'euros au niveau européen sur 10 ans.
  23. Bon on fait quoi alors, on attend que les entreprises veuillent bien investir leurs milliards de cash ? On attend que nos seigneurs les riches veuillent bien lacher quelques biftons supplémentaires pour relancer la croissance ? Pour gagner de l'argent, il faut qu'il soit dépensé par quelqu'un ! Qui va le faire ? Vu tes commentaires, je soupconne que ton opposition à la relance keynesienne tourne surtout à de l'anti-étatisme.
  24. Oui on est sûrs. La relance keynésienne marche pour relancer la croissance, ce qui est plus discutable c'est l'effet multiplicateur (1€ dépensé par l'Etat va créer en général plus d'1€ de croissance) et sa pérennité. Ce qui est sur aussi c'est que l'argent dépensé par l'état ne l'est jamais aussi bien que lorsque l'économie est en état de dépression, insensible aux stimulis monétaires habituels ("liquidity trap"). Ce qu'on a pu vérifier également c'est que le moment est très mal choisi pour les cures d'austérité et autres réformes structurelles. Insister dessus relève ou de la stupidité dogmatique ou de la volonté de tuer le patient. Pour filer cette métaphore physiologique, on peut voir les cures d'austérité comme des régimes pour perdre du poids, les réformes structurelles comme de la musculation destinée à améliorer les performances du corps, mais si le bonhomme est allongé sur un brancard, comateux avec un électrocardiogramme plat, la raison veut qu'on lui injecte de l'adrénaline et qu'on le perfuse un temps avant de lui demander d'aller faire un régime et des pompes.
  25. Oui c'est vrai qu'au plan économique et géopolitique les allemands (enfin Merkel) ont la possibilité stratégique de se détourner de la France et de l'UE, raison de plus de trouver qu'ils font preuve de duplicité et qu'ils ne sont pas vraiment dévoués à l'idée de la construction européenne. D'ailleurs la sortie de la Grèce ne tirera pas l'UE des problèmes structurels que j'ai énoncés dans mon post précédent, au contraire les marchés redoubleront de férocité dans leurs attaques face à cette première défaite majeure. Dans les milieux financiers et économiques, on considère plutôt que la solution logique serait la sortie de l'Allemagne de l'euro, c'est ce qui donnerait de l'air aux économies d'Europe du sud à défaut d'un réel fédéralisme économique. Mais comme cette question de transfert d'argent public est éminemment politique (le mantra allemand "nos impôts ne vont pas payer pour l'incurie des autres"), elle nécessite donc l'apparition d'un fédéralisme politique, question encore plus épineuse. Et pour répondre à ta remarque sur la réunification allemande, il faut comprendre que l'Allemagne unifiée est géopolitiquement et historiquement un rouleau compresseur pour le reste de l'Europe (deux guerres mondiales depuis 1871), les deux pays menacés en premier par la puissance allemande sont la Russie et la France. La réunification a été rendue possible grâce à la bénédiction de Gorbatchev et de Mitterand. Il faut d'ailleurs voir le traité de Maastricht sous cet angle là, c'est une contre-partie obtenue par la France pour mieux arrimer les intérêts de l'Allemagne unifiée à ceux de la France et de l'Europe occidentale en général. Mais les choses ont été faites à moitié, les euro-technocrates ayant repoussé le volet d'une union politique aux calendes grecques.
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