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amarito

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Tout ce qui a été posté par amarito

  1. Eh bien parce qu'ils ont aussi mené ces réformes pénibles sous le gouvernement socialiste de Schroder dans les années 2000 de plusieurs façons : -ils ont été les premiers à faire du déficit et violer la règle des 3% de déficit de Maastricht quand ils en avaient besoin. -ils ont cannibalisé les industries des autres pays européens en appliquant une déflation salariale, profitant de l'immense débouché du marché unique pour leurs industries déjà hautement compétitives (combien de contrats de plusieurs milliards obtenus à coup de pot-de-vins par les Siemens et autres industriels de l'armement en Grèce). C'est toujours l'histoire des vases communicants, si dans l'économie européenne les allemands sont la locomotive et qu'ils tirent des excédents, le reste de l'Europe est obligée d'être déficitaire, il est donc biaisé et illusoire d'exiger brutalement des autres pays qu'ils deviennent aussi vertueux que les allemands. Les euros des profits de l'industrie allemande devaient bien aller quelque part et ils sont allés financer les dettes des autres pays européens et accessoirement des bulles immobilières irlandaises, espagnoles et même américaines. Normalement ce genre de déséquilibres sont régulés par le marché des devises, les pays exportateurs voient leurs monnaie s'apprécier et leur compétitivité décroitre et le phénomène inverse se produit dans les "pays à la traîne". Dans le cas de la Chine comme celui de l'Allemagne, c'est le fait que le système de changes soit bloqué qui enraye cette mécanique, les chinois attachant le yuan au dollar et les allemands bénéficiant de fait d'un système monétaire unique. Ils ont donc tiré un immense bénéfice à l'exportation hors zone euro d'une monnaie commune dépréciée par rapport à ce qu'aurait été un DM. L'Allemagne restée au DM, serait l'équivalent pour eux d'un euro à plus de 2$ voire 2.5$ facile. C'est pour ça qu'il faut une fédéralisation, une consolidation fiscale et budgétaire est nécessaire. C'est ce point faible qui est attaqué sans cesse par les marchés depuis le début de la crise financière mondiale. Et les allemands ne font que d'apporter de l'eau au moulin des spéculateurs en posant des conditions drastiques voire impossibles aux transferts fiscaux nécessaires.
  2. L'Angleterre est par tradition un pays ouvert et extrêmement libéral. Mais plus généralement, les pays occidentaux ont sous-estimé le danger posé par les islamistes, et se sont même montrés bienveillants à leur égard car ils combattaient leurs "ennemis" : l'URSS en Afghanistan, la Russie en Tchétchénie, la Serbie en Bosnie et le régime algérien en Algérie. Ce n'est réellement qu'après le 09/11 que le terrorisme islamiste est devenu la priorité des services de sécurité occidentaux.
  3. Comprends tu au moins pourquoi je trouve cette insulte "sandalos" profondément indigne et déplacée ??? Si j'ai envie de les diminuer verbalement, je relèverais le caractère totalitaire, meurtrier et inhumain de leurs actions et de leurs projets en les appelant "monstres" ou par des noms d'animaux peu nobles dans l'imaginaire collectif ("chiens", "rats", "porcs", etc) mais certainement pas "sandalos" qui serait l'équivalent de "va-nu-pieds" ou "sans-culotte".
  4. Bon déjà, primo si tu veux bien appeler ces gens là "combattants", "militants", "terroristes", "insurgés", "islamistes ou salafistes armés" comme tu voudras mais pas "sandalos". Cette insulte vous (les marocains disons un peu énervés) l'utilisez pour qualifier vos insurgés séparatistes du Sahara Occidental. A noter aussi que cette insulte de nature avant tout sociale est utilisée actuellement aussi en Syrie par les classes supérieures pour décrire les manifestants : "Syrian regime propaganda outlets continue to use classist language to appeal to middle and upper classes in Syria. Bashshar in his interview with Daily Telegraph also spoke about money, implying that poor people are being paid to protest. I think that this language has been partly successful among some quarters in Syrian society who refer to protesters as "Abu Shahhata" (father of slippers, indicating that they are poor shoeless crowd)." http://angryarab.blogspot.fr/2011/10/classist-propaganda.html Secundo, tout le monde sait que le GSPC a été créé par des islamistes algériens qui voulaient se démarquer des méthodes du GIA. Le GSPC a une vocation plus internationale, c'est pour celà (et pour se faire de la pub aussi) qu'il a adhéré à la franchise AQ en se rebaptisant AQMI, c'est aussi pour ça qu'il a recruté au delà de ses origines algériennes (tunisiens, lybiens, marocains, maliens, etc). Tertio, qualifier l'action des forces de sécurité algériennes d'échecs répétés est injuste. Tout le monde sait que les guerres de type COIN sont très difficiles à gagner. Il n'y a qu'à voir la situation de l'Afghanistan et la présence résiduelle (mais o combien sanglante) d'attentats en Irak. Vu la taille et la détermination de l'insurrection islamiste en Algérie, un échec des forces de sécurité aurait conduit à l'instauration d'un état théocratique. Quarto, les graves difficultés des maliens ont des origines multiples et complexes. Mais elles relèvent avant tout de la responsabilité des politiciens maliens qui n'ont jamais su régler leur "problème touareg" qui leur a pété à la gueule de façon spectaculaire quand des milliers de touaregs qui servaient sous Khadafi sont rentrés au nord du Mali, encore des politiciens maliens qui ont laissé prospérer kidnappings et trafics avec la bienveillance du pouvoir central et enfin de l'armée malienne qui a tout simplement déguerpi du nord suite au putsch du capitaine Sanogo qui a achevé de la désorganiser. AQMI dans tout celà n'a été qu'un groupe opportuniste qui a profité de l'offensive touareg du MNLA et d'Ansar Eddine. Donc, oui lorsque tu dis que tout est de la faute des algériens, excuse moi soit c'est débile, soit c'est orienté (plus probablement les deux).
  5. Les allemands déconnent à plein tubes. C'est par pur dogmatisme et électoralisme qu'ils ont achevé la Grèce et menacent de déglinguer toute la construction européenne. Je comprends qu'ils exigent garanties et contre-parties mais il ne faut pas s'y tromper, si ca part définitivement en quenouille ca ne sera pas à cause de la Grèce et de son économie qui représente 3% du PIB européen, mais bien à cause du manque de vision et de leadership des allemands. Ces derniers veulent le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière. C'est peut être qu'ils ont été trop longtemps habitués à vivre sur le dos des autres (mercantilisme à la chinoise, parapluie de la défense de l'OTAN), faut vraiment qu'ils se réveillent ces couillons !
  6. Dans les années 90 c'est une vaste insurrection armée islamiste qui a frappé l'Algérie. Il y avait plusieurs groupes, mouvances avec différentes doctrines et objectifs (principalement GIA et AIS bras armé du FIS). Le GIA était de loin le plus violent, peut-être le plus violent mouvement islamiste armé qui ait jamais existé dans le monde, une véritable bande d’allumés plus proche de la secte apocalyptique et nihiliste que du mouvement politique militarisé, et sa devise "Du sang, du sang, de la destruction, de la destruction, ni trêve, ni dialogue, ni réconciliation!" il l'a appliquée avec une immense cruauté. A noter que ce groupe était également basé à Londres d'où il diffusait librement sa propagande et menait des campagnes pour lever des fonds, recruter des combattants et des soutiens. Mais les coups portés par les forces de sécurité algérienne, combinés aux dissensions avec les autres groupes armés ont fini par le réduire au silence. Ses combattants sont soit morts (la liste des émirs du GIA éliminés par les forces de sécurité est longue cf.lien wiki plus haut), soit emprisonnés, soit ont déposé les armes, soit ont rejoint le GSPC ou d’autres groupes armés djihadistes dans le monde. Donc pour répondre à ta question : oui, on peut considérer que le GIA a été défait et démantelé, l’organisation et ses méthodes n’existent plus, les cadres, les théoriciens et autres « penseurs » de ce mouvement éliminés. On ne voit en effet presque plus d’attaques sanglantes contre les civils ou les étrangers. Cependant les forces de sécurité algériennes subissent toujours la violence des islamo-terroristes. Rien que ces derniers jours : quatre policiers mitraillés, deux haut-gradés de l’armée assassinés, plusieurs soldats tués ou mutilés par des bombes actionnées à distance. Quant à la réponse de Docleo, elle est tellement inepte que je ne vais pas la commenter.
  7. téléscopage mythologique corrigé 8)
  8. Tant mieux Docleo si les marocains sont immunisés a l'islamisme violent.
  9. amarito

    F-22

    je n'avais pas pensé à cette histoire d'altitude. A vrai dire je me suis tenu un raisonnement un peu bêtement mathématique du genre, vaut-il mieux piloter un avion où on a : 1) 1% de chances de périr crashé suite à une hypoxie et 95% de survivabilité en combat aérien et face aux défenses anti-aériennes. 2) 0% de chances de périr crashé suite à une hypoxie et 75% de survivabilité en combat aérien et face aux défenses anti-aériennes. Les chiffres sont inventés évidemment, d'ailleurs c'est en cherchant à trouver des stats sur ces cas de défaillance d'OBOGS (une douzaine apparemment en 6 mois pour le F-22) que j'ai vu que ces hypoxies avaient des effets durables sur les pilotes atteints (problèmes respiratoires et neurologiques).
  10. amarito

    F-22

    Merci pour le lien, je ne connaissais pas ce site, cet intello-conspirationnisme est divertissant :oops: Sinon, faut avouer le F-22 est quand même magnifique, en cas de guerre ces histoires d'OBOGS passeront au second plan, vaut mieux risquer l'hypoxie et être quasi sur de gagner tous les duels aériens, non ? (en temps de paix c'est une autre chanson) D'autant que j'ai cru comprendre que le F-18 a les memes problemes ?
  11. ca fait plusieurs années qu'on nous annonce hyperinflation et gold à 2500 voire 5000$, je vois rien venir. Maintenant je veux bien noter ton pronostic pour qu'on en reparle dans quelques mois : décembre 2012, ca te va ? Tu le vois à combien ?
  12. Et ils vont faire quoi de tout leur or ? Sérieux on s'en fout de l'or.
  13. oui j'ai été un peu trop catégorique. Ce que je voulais dire c'est que la variation du PIB à la baisse (ou meme sa stagnation) sont très dommageables rapport à la dynamique de la dette qui elle ne bouge pas voire augmente. Les reformes structurelles nécessaires pour rendre l'économie plus productive et l'état plus efficace ne doivent pas se faire au dépends de la croissance. j'ai reproduit plus haut la note de S&P. Les facteurs primordiaux semblent etre quand meme la croissance et la capacité du gouvernement à dégager une marge de manoeuvre via un controle de son budget. oui c'est vrai en général dans le cadre d'un business cycle normal. Mais il faut savoir de quelle masse monétaire tu parles ? La masse M3, la seule qui compte et qui traduirait une inflation, ne croit pas beaucoup, car l'activité est tout simplement atone. Le secteur privé (financier surtout) s'est violemment cagoulé avec les diverses bulles speculatives et il lui faudra plusieurs années pour assainir sa position financiere. On est en plein phenomene de "liquidity trap". Une inflation entre 2 et 5% pendant quelques années est exactement ce qu'il nous faut pour sortir du marasme, mais c'est beaucoup plus difficile qu'on ne le croit à obtenir. L'augmentation de la "base money" par les banques centrales occidentales est loin d'etre suffisante pour créer de l'inflation et encore moins une hyperinflation comme la vulgate conservatrice n'a cessé de le clamer pendant des années. On est en plein scenario déflationniste à la japonaise. Autre relais necessaire pour avoir de l'inflation, c'est les salaires, hors les capacités de l'économie sont sous-employées, chomage elevé, donc tres peu de pressions pour déclencher un feedback positif inflationniste.
  14. Allez pour le fun, la dernière note S&P dégradant l'Espagne, si vous y trouvez des imprécations du style "1000 milliards d'euros de dette rendez vous compte ma bonne dame!" faites moi signe : Ratings On Spain Lowered To 'BBB+/A-2' On Debt Concerns; Outlook Negative Publication date: 26-Apr-2012 16:55:43 EST View Analyst Contact Information We believe that the Kingdom of Spain's budget trajectory will likely deteriorate against a background of economic contraction in contrast with our previous projections. At the same time, we see an increasing likelihood that Spain's government will need to provide further fiscal support to the banking sector. As a consequence, we believe there are heightened risks that Spain's net general government debt could rise further. We are therefore lowering our long- and short-term sovereign credit ratings on Spain to 'BBB+/A-2' from 'A/A-1'. The negative outlook on the long-term rating reflects our view of the significant risks to Spain's economic growth and budgetary performance, and the impact we believe this will likely have on the sovereign's creditworthiness. NEW YORK (Standard & Poor's) April 26, 2012--Standard & Poor's Ratings Services today said it lowered its long-term sovereign credit rating on the Kingdom of Spain to 'BBB+' from 'A'. At the same time, we lowered the short-term sovereign credit rating to 'A-2' from 'A-1'. The outlook on the long-term rating is negative. Our transfer and convertibility (T&C) assessment for Spain, as for all European Economic and Monetary Union (EMU or eurozone) members, is 'AAA', reflecting Standard & Poor's view that the likelihood of the European Central Bank (ECB) restricting non-sovereign access to foreign currency needed for debt service of non-euro obligations is low. This reflects the full and open access to foreign currency that holders of euro currently enjoy and which we expect to remain the case in the foreseeable future. The downgrade reflects our view of mounting risks to Spain's net general government debt as a share of GDP in light of the contracting economy, in particular due to: The deterioration in the budget deficit trajectory for 2011-2015, in contrast with our previous projections, and The increasing likelihood that the government will need to provide further fiscal support to the banking sector. Consequently, we think risks are rising to fiscal performance and flexibility, and to the sovereign debt burden, particularly in light of the increased contingent liabilities that could materialize on the government's balance sheet. These concerns have led us to conclude a two notch downgrade is warranted in accordance with our methodology (see "Sovereign Government Rating Methodology And Assumptions," June 30, 2011). Under our revised base-case macroeconomic scenario, which we view as consistent with the downgrade and the negative outlook, we have lowered our forecast for GDP to contract in real terms by 1.5% in 2012 and 0.5% for 2013. We had previously forecast real GDP growth of 0.3% in 2012 and 1% in 2013. We believe that negative drags on GDP include: Declining disposable incomes; Private-sector deleveraging; Implementation of the government's front-loaded fiscal consolidation plan; and The uncertain outlook for external demand in many of Spain's key trading partners. In our opinion, the Spanish economy is rebalancing, and the measures the government has taken should facilitate this process. Spain's current account deficit (CAD) is on a narrowing trajectory, significantly supported by the Spanish economy's strong export performance, especially since 2009. The CAD was 3.5% of GDP at year-end 2011, compared with 10.0% in 2007. Excluding the income deficit, the current account is in balance. The income deficit, which reflects net interest and dividend payments on Spain's net liabilities to the rest of the world, widened in 2011 on the back of increased external funding costs. We expect the current account to broadly balance in 2013-2014, before posting a higher surplus thereafter. In contrast to 2008-2010, the Bank of Spain--through Target2 overdrafts with the ECB (exceeding €250 billion in March 2012, from around €150 billion at the end of 2011)--has now become the major source of financing Spain's CAD. In our opinion, this reflects the extent to which Spain's commercial banking system has sharply increased its dependency on official funding sources to a considerably higher level than we anticipated in January, when we last revised our rating on Spain (see "Spain's Ratings Lowered To 'A/A-1'; Outlook Negative," Jan. 13, 2012). Despite the unfavorable economic conditions, we believe that the new government has been front-loading and implementing a comprehensive set of structural reforms, which should support economic growth over the longer term. In particular, authorities have implemented a comprehensive reform of the Spanish labor market, which we believe could significantly reduce many of the existing structural rigidities and improve the flexibility in wage setting. Even if, in our opinion, the reform is unlikely to eliminate the structural duality in the Spanish labor market, we believe it will ultimately benefit employment growth once a sustainable recovery sets in. In the near term, increased labor market flexibility is likely to accelerate the necessary wage adjustment and reduce the pace of job-shedding. At the same time, we do not believe the labor reform measures will create net employment in the near term. As a consequence, the already high unemployment rate--especially among the young--will likely worsen until a sustainable recovery sets in. Financial sector reform, announced in February 2012, requires banks to allocate additional loan loss provisions and raise capital buffers on exposure to real estate developments and construction projects. We believe these sectors will continue to be the main sources of asset quality deterioration. The reform has also led to further banking sector consolidation. Recent acquirers have benefited from asset protection schemes, with potential losses covered by a partial (80%) guarantee provided by the Deposit Insurance Fund to absorb future credit losses from the acquired banks' legacy portfolios. We estimate that the guarantees related to these schemes, combined with those that will likely be provided in the upcoming sale of three entities currently controlled by the Fondo de Reestructuracion Ordenada Bancaria (FROB), represent a contingent liability for the sovereign in the amount of about 3.75% of GDP. Combined with embedded risks in the rest of the banking sector, public enterprises, and other state guarantees, we now estimate contingent fiscal risks to the sovereign as moderate, as defined in our criteria (see " Sovereign Government Rating Methodology And Assumptions," published June 30, 2011). We believe the ECB's recent long-term repurchase operations (LTROs) have significantly reduced the risks the Spanish banking sector faced in refinancing its medium-term external debt and its short-term interbank liabilities maturing in the first half of 2012. The LTRO also helped banks to finance their government debt portfolios cheaply. Nevertheless, we do not view the provision of liquidity support by the monetary authorities as a substitute for financial sector restructuring and economic rebalancing. In our view, the strategy to manage the European sovereign debt crisis continues to lack effectiveness. We think credit conditions, and hence the economic outlook for Spain, could now deteriorate further than we anticipated earlier this year unless offsetting eurozone policy measures are implemented to support investor confidence and stabilize capital flows with the rest of the world. Such measures at the eurozone level could include a greater pooling of fiscal resources and obligations, possibly direct bank support mechanisms to weaken the sovereign-bank links, and a consolidation of banking supervision or a greater harmonization of labor and wage policies. In light of the rapid rise in public debt since 2008, we expect the Spanish government to implement a sustained budgetary consolidation effort--including strengthening fiscal surveillance frameworks at the regional government level--aimed at gradually reducing the government's net financing needs. Balancing this commitment to stabilizing public finances with policymakers' clear interest in preventing an acceleration of the economic downturn will be challenging in the absence of fiscal transfers from abroad, or private-sector credit creation at home. At the same time, we believe front-loaded fiscal austerity in Spain will likely exacerbate the numerous risks to growth over the medium term, highlighting the importance of offsetting stimulus through labor market and structural reforms. Following budgetary slippage of 2.5% of GDP in 2011 beyond the 6.0% target, the government has committed to a target of 5.3% of GDP in 2012 and 3.0% in 2013. In our opinion, these targets are currently unlikely to be met given the economic and financial environment. We forecast a budget deficit of 6.2% of GDP in 2012 and 4.8% in 2013 (our previous forecasts were 5.1% and 4.4%). We also believe the delay to adopting the 2012 budget could reduce the government's capacity to prevent deviations from its budget plans. Given the significant and regular budgetary slippages at the regional level-–the main contributor to the deviations from the government's targets--the national government's willingness to fully enforce its new budget will likely be tested as we expect the regions to post a shortfall of around 0.4% of GDP in 2012, above their 1.5% of GDP 2012 target. Because of higher-than-previously-expected deficit projections, and other debt-increasing items such as arrears resolutions (estimated at 3.9% of GDP in 2012), we forecast net general government debt at 76.6% of GDP in 2014, against our previous projection of 64.6% of GDP. State guarantees to the European Financial Stability Fund, the European Stability Mechanism, and the Electricity Deficit Amortization Fund, which are included in the government's own debt projections, are not part of our debt estimate and are instead classified with other state guarantees. In line with the increasing risks we see to Spain's recovery, we have also considered a downside scenario that, if it were to eventuate, could lead us to lower the ratings again. This downside scenario assumes a deeper recession in Spain this year, as a result of weaker external and domestic demand, with real GDP declining by 4% in real terms, followed by a contraction of 1% in 2013 and a weak recovery thereafter. Under this downside scenario, the current account would adjust faster, but the general government deficit trajectory would deteriorate further. The net general government debt ratio would breach 80% of GDP. For details for all our scenarios, see our analysis on Spain. The negative outlook reflects our view of the significant external and domestic risks to Spain's economic growth and budgetary performance, and the impact we believe this may have on the sovereign's creditworthiness. We could lower the ratings if we were to see a rise in net general government debt to above 80% of GDP during 2012-2014, reflecting fiscal deviations, weakening growth, or the crystallization of contingent liabilities on the government's balance sheet beyond our current projections. We could also consider a downgrade if political support for the current reform agenda were to wane. Moreover, we could lower the ratings if we see that Spain's external position worsens or its competitiveness does not continue to approach that of its trading partners, a key factor for Spain to return to sustainable economic and employment growth. We could revise the outlook to stable if we see that risks to external financing conditions subside and Spain's economic growth prospects improve, enabling the net government debt ratio to stabilize below 80% of GDP.
  15. si la réduction des dépenses de l'état se fait dans le contexte d'une récession sévère, la chute des recettes peut tres bien passer de conjoncturelle à structurelle, c'est ce qu'on voit avec l'Irlande, la Grece, la GB, qui sont bien en deçà des niveaux d'output près-2007. La perte de PIB est irréversible et la perte de revenus qui va avec : c'est justement ca qui amène les agences de notation à dégrader inlassablement les notes souveraines. Ce n'est pas le niveau de la dette seul, mais la baisse permanente des revenus. Si vous lisiez les compte rendus d'analystes financiers S&P, Fitch et cie vous verriez que le trigger de chaque dégradation est la révision à la baisse du PIB. Ah ils sont anormalement bas par rapport à quoi ? ta vision théorique du monde économique ? Il ne t'est jamais venu à l'esprit que si les chiffres contredisent ta vision, c'est peut être parce qu'elle est fausse ?
  16. Et sinon es tu intéressé par les faits ? La réalité économique d'un continent qui s'enfonce AU PIRE MOMENT dans la récession/dépression. Quelques chiffres sortis cette semaine, ils sont ATROCES : Final Manufacturing PMI 45.9(46) Unemployment Rate 10.9% Final Services PMI 46.9(47.9)
  17. oui 15 millions d'euros + libération de terroristes, m'est avis que ca ne va pas passer du tout coté algérien (faut se rappeler leurs vives protestations quand ATT a fait liberer 4 AQMI recherchés par Alger contre un otage francais). J'avais posté l'info sur l'attaque de l'armée algérienne contre le mujao dans le fil consacré au Mali. Cette info n'est apparue que dans le journal algérien arabophone elkhabar. Ce même canard évoque aujourd'hui une opération de ratissage d'envergure (10000 hommes) qui serait en cours dans le grand sud http://fr.elkhabar.com/?Les-ministeres-de-l-Interieur-et
  18. Au temps pour moi, je raconte un peu n'importe quoi :-X Je viens de voir que les MKK sont structurellement differents des MKI aussi !
  19. Akramov dit que les MIG-25 RBsh (reco) sont encore actifs. Cela étant je crois que tous ceux qui utilisaient des MIG-25R (russes, indiens, algériens,...) les remplacent par des SU-30 équipés comme il faut. Et concernant les différentes versions des SU-30MK je ne pense pas qu'il y ait de grandes différences structurelles, ce qui change c'est l'avionique, HUD, pods, etc. SU-30MK : "M" pour "modernisé", "K" pour "commercial" (export), "I" pour "Inde", "K" pour "Chine", "M" pour "Malaisie", "A" pour "Algérie", "R" pour "Reco", "V"" pour "Venezuela". Bref, je crois que les russes sont capables de nous faire tout l'alphabet
  20. Nouvelles tensions entre les deux Corées: le Nord brouille des vols du Sud http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120502.AFP4911/nouvelles-tensions-entre-les-deux-corees-le-nord-brouille-des-vols-du-sud.html "Des signaux de brouillage envoyés depuis la Corée du Nord ont affecté des avions civils en Corée du Sud, sans toutefois les mettre en danger, a annoncé mercredi Séoul, qui redoute que le Nord procède à un troisième essai nucléaire, sur fond de vive tension dans la péninsule."
  21. Et le Su-24MR ? @Fulcrum : je ne savais pas que l'AAF avait des MIG-21R. J'avais uniquement lu des trucs au sujet de MIG-21MF et MIG-21bis.
  22. http://www.maliweb.net/news/armee/2012/04/30/article,63450.html "Bras de fer Dans le bras de fer qui s’engage, qui l’emportera? Le capitaine Amadou Sanogo possède quelques atouts. Craignant un débarquement en force des troupes de la CEDEAO, a fait, dès samedi, masser à l’aéroport de Bamako-Sénou plus de 200 soldats armés jusqu’aux dents. Il a aussi renforcé la sécurité aux accès de la capitale et de Kati. Ainsi qu’aux abords de l’ORTM, symbole du pouvoir. Le capitaine a une autre arme: ce sont ses hommes qui assurent la garde quotidienne de Dioncounda, lequel, après les 40 jours d’intérim, n’a aucun moyen de se maintenir en poste. Sanogo a aussi l’appui de la centrale syndicale CSTM et le soutien d’un certain nombre de Maliens piqués au vif dans leur honneur par l’idée de voir débarquer sur le sol national des forces étrangères. Le capitaine peut enfin compter sur le soutien de la troupe, laquelle, selon les radios internationales, a hué les émissaires de la CEDEAO venus expliquer, à Kati, le sens des dernières décisions de la CEDEAO. Nous ne croyons pas, pour notre part, à un affrontement armé entre la CEDEAO et le Mali, même si, en d’autres temps, l’institution sous-régionale a délogé par la force des présidents ouest-africains, en Sierra-Léone notamment. Le scénario le plus probable, au cas où le divorce persisterait entre le CNRDRE et la CEDEAO, est le retour de l’embargo sur le Mali, la fermeture des comptes publics du Mali au sein de la BCEAO, la fermeture des frontières avec les pays voisins, bref, l’asphyxie économique du pays." Et en vrac deux infos à confirmer en lien avec le MUJAO et l'Algérie. http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20120430085620/algerie-mali-enlevement-aqmiterrorisme-le-mujao-affirme-que-la-vie-des-otages-algeriens-enleves-au-mali-est-en-danger.html http://www.romandie.com/news/n/L039armee_algerienne_tue_20_terroristes_presumes_pres_de_la_frontiere_malienne300420121143.asp
  23. http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120428.REU5203/la-junte-malienne-rejette-le-plan-de-la-cedeao-sur-12-mois.html La junte a l'air décidée a garder les rênes du pouvoir.
  24. "The Taliban claimed responsibility for planting the assailant in the ranks of the Afghan army, and said he acted at the group's behest. However, insurgents routinely make such claims after attacks occur. Western military officials have said that assailants often have other motives, such as personal quarrels with their Western mentors." Je crois que les afghans ne peuvent plus blairer les américains. Bon c'est une fiction mais ca me fait penser à cet épisode de "Kaboul Kitchen" où un jeune afghan manque d'abattre un mercenaire occidental qui se montre fort désobligeant envers lui O0
  25. Voilà tu ne sais pas combien ca a couté, ni combien ca a rapporté. Au delà du sauvetage des champions industriels nationaux de l'automobile, c'est aussi le soutien de la croissance du PIB, des emplois (et l'industrie auto emploie énormément), impots de toute nature, et ce sans parler de l'économie des coûts d'une augmentation du chomage. Non. Il y a le celebre exemple où il démontre qu'en cas de dépression l'état a intéret à payer des gens pour creuser et reboucher des trous. Ses adversaires sautent dessus de manière pavlovienne pour dire : "HA ! vous voyez bien que le keynesianisme consiste à payer des gens à rien foutre" incapables qu'ils sont de comprendre que cet exemple a été conçu pour démontrer que ça théorie fonctionne dans les cas plus extrêmes. Paul Krugman le plus actif des néo-keynésiens a largement démontré qu'il avait raison sur toute la ligne ces dernières années, lire à ce sujet par exemple les mea culpa de Henry Blodget celebre journaliste économique de la droite républicaine IT'S OFFICIAL : KEYNES WAS RIGHT http://articles.businessinsider.com/2012-04-24/news/31390276_1_spending-cuts-government-spending-austerity. Krugman a réactualisé l'exemple de Keynes en imaginant les gouvernements du monde lancer de grands programmes de défense contre une invasion-extraterrestre, pour nous sortir de la spirale dépressionniste. Une autre variante de la relance néo-keynésienne, largement expérimentée et validée, consiste à détruire des biens et des richesses pour les reconstruire ensuite, ça s'appelle LA GUERRE MONDIALE :| Ah et ce que tu fais ne relève pas de l'idéologie ni du procès d'intention peut-être ? L'état ferait tout de travers (tgv, nucléaire, aéronautique, défense,...) alors que le privé n'aurait à coeur que la prospérité de la nation à une époque où le capitalisme devient de plus en plus apatride (mouvements de capitaux internationaux, délocalisations, etc...) ?
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