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amarito

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Messages posté(e)s par amarito

  1. Les Allemands défendent leurs intérêts, tout comme nous. De surcroît ils ont réformé douloureusement leur pays pour l'adapter à la mondialisation, ce que nous avons juste commencé à faire avec la réforme des retraites, l'autonomie des universités, le crédit impôt recherche. Ils se demandent donc pourquoi il leur faudrait payer pour des pays qui traînent les pieds pour les réformes comme nous, ou qui se sont foutu de tout le monde comme les Grecs. Mais c'est vrai aussi que si toute l'Europe plonge en récession les Allemands vont souffrir car nous sommes aussi leurs clients! Il faut donc qu'ils adoptent une voie moyenne.

    Eh bien parce qu'ils ont aussi mené ces réformes pénibles sous le gouvernement socialiste de Schroder dans les années 2000 de plusieurs façons :

    -ils ont été les premiers à faire du déficit et violer la règle des 3% de déficit de Maastricht quand ils en avaient besoin.

    -ils ont cannibalisé les industries des autres pays européens en appliquant une déflation salariale, profitant de l'immense débouché du marché unique pour leurs industries déjà hautement compétitives (combien de contrats de plusieurs milliards obtenus à coup de pot-de-vins par les Siemens et autres industriels de l'armement en Grèce). C'est toujours l'histoire des vases communicants, si dans l'économie européenne les allemands sont la locomotive et qu'ils tirent des excédents, le reste de l'Europe est obligée d'être déficitaire, il est donc biaisé et illusoire d'exiger brutalement des autres pays qu'ils deviennent aussi vertueux que les allemands. Les euros des profits de l'industrie allemande devaient bien aller quelque part et ils sont allés financer les dettes des autres pays européens et accessoirement des bulles immobilières irlandaises, espagnoles et même américaines. Normalement ce genre de déséquilibres sont régulés par le marché des devises, les pays exportateurs voient leurs monnaie s'apprécier et leur compétitivité décroitre et le phénomène inverse se produit dans les "pays à la traîne". Dans le cas de la Chine comme celui de l'Allemagne, c'est le fait que le système de changes soit bloqué qui enraye cette mécanique, les chinois attachant le yuan au dollar et les allemands bénéficiant de fait d'un système monétaire unique. Ils ont donc tiré un immense bénéfice à l'exportation hors zone euro d'une monnaie commune dépréciée par rapport à ce qu'aurait été un DM. L'Allemagne restée au DM, serait l'équivalent pour eux d'un euro à plus de 2$ voire 2.5$ facile.

    C'est pour ça qu'il faut une fédéralisation, une consolidation fiscale et budgétaire est nécessaire. C'est ce point faible qui est attaqué sans cesse par les marchés depuis le début de la crise financière mondiale. Et les allemands ne font que d'apporter de l'eau au moulin des spéculateurs en posant des conditions drastiques voire impossibles aux transferts fiscaux nécessaires.

  2. Pourquoi le GIA a été toléré en Angleterre (et plus généralement en Occident) ?  :rolleyes:

    L'Angleterre est par tradition un pays ouvert et extrêmement libéral. Mais plus généralement, les pays occidentaux ont sous-estimé le danger posé par les islamistes, et se sont même montrés bienveillants à leur égard car ils combattaient leurs "ennemis" : l'URSS en Afghanistan, la Russie en Tchétchénie, la Serbie en Bosnie et le régime algérien en Algérie. Ce n'est réellement qu'après le 09/11 que le terrorisme islamiste est devenu la priorité des services de sécurité occidentaux.

  3. Pour les terroristes du polisario c est pas le topic approprie, un petit reportage sur les sandalos ou bien les combattants de la liberté si vous préférez

    Comprends tu au moins pourquoi je trouve cette insulte "sandalos" profondément indigne et déplacée ???

    Si j'ai envie de les diminuer verbalement, je relèverais le caractère totalitaire, meurtrier et inhumain de leurs actions et de leurs projets en les appelant "monstres" ou par des noms d'animaux peu nobles dans l'imaginaire collectif ("chiens", "rats", "porcs", etc) mais certainement pas "sandalos" qui serait l'équivalent de "va-nu-pieds" ou "sans-culotte".

  4. puisque certains contestent la (ma) version  de jeune afrique sur les sandalos voila un lien du livre L’organisation D’al-qaÏda Au Maghreb Islamique: Réalité ou manipulations de Gwendal Durand.

    http://books.google.co.ma/books?id=zhHdg54g1P8C&lpg=PA17&dq=CHPitre%201%20heritage%20algerien&hl=fr&pg=PA17#v=onepage&q=CHPitre%201%20heritage%20algerien&f=false

    comme ca tu as auras ton idee sur le sujet sur les sandalos d AQMI et sa naissance.

    Bon déjà, primo si tu veux bien appeler ces gens là "combattants", "militants", "terroristes", "insurgés", "islamistes ou salafistes armés" comme tu voudras mais pas "sandalos". Cette insulte vous (les marocains disons un peu énervés) l'utilisez pour qualifier vos insurgés séparatistes du Sahara Occidental. A noter aussi que cette insulte de nature avant tout sociale est utilisée actuellement aussi en Syrie par les classes supérieures pour décrire les manifestants :

    "Syrian regime propaganda outlets continue to use classist language to appeal to middle and upper classes in Syria.  Bashshar in his interview with Daily Telegraph also spoke about money, implying that poor people are being paid to protest.  I think that this language has been partly successful among some quarters in Syrian society who refer to protesters as "Abu Shahhata" (father of slippers, indicating that they are poor shoeless crowd)."

    http://angryarab.blogspot.fr/2011/10/classist-propaganda.html

    Secundo, tout le monde sait que le GSPC a été créé par des islamistes algériens qui voulaient se démarquer des méthodes du GIA. Le GSPC a une vocation plus internationale, c'est pour celà (et pour se faire de la pub aussi) qu'il a adhéré à la franchise AQ en se rebaptisant AQMI, c'est aussi pour ça qu'il a recruté au delà de ses origines algériennes (tunisiens, lybiens, marocains, maliens, etc).

    Tertio, qualifier l'action des forces de sécurité algériennes d'échecs répétés est injuste. Tout le monde sait que les guerres de type COIN sont très difficiles à gagner. Il n'y a qu'à voir la situation de l'Afghanistan et la présence résiduelle (mais o combien sanglante) d'attentats en Irak. Vu la taille et la détermination de l'insurrection islamiste en Algérie, un échec des forces de sécurité aurait conduit à l'instauration d'un état théocratique.

    Quarto, les graves difficultés des maliens ont des origines multiples et complexes. Mais elles relèvent avant tout de la responsabilité des politiciens maliens qui n'ont jamais su régler leur "problème touareg" qui leur a pété à la gueule de façon spectaculaire quand des milliers de touaregs qui servaient sous Khadafi sont rentrés au nord du Mali, encore des politiciens maliens qui ont laissé prospérer kidnappings et trafics avec la bienveillance du pouvoir central et enfin de l'armée malienne qui a tout simplement déguerpi du nord suite au putsch du capitaine Sanogo qui a achevé de la désorganiser. AQMI dans tout celà n'a été qu'un groupe opportuniste qui a profité de l'offensive touareg du MNLA et d'Ansar Eddine.

    Donc, oui lorsque tu dis que tout est de la faute des algériens, excuse moi soit c'est débile, soit c'est orienté (plus probablement les deux).

  5. Les allemands déconnent à plein tubes. C'est par pur dogmatisme et électoralisme qu'ils ont achevé la Grèce et menacent de déglinguer toute la construction européenne.

    Je comprends qu'ils exigent garanties et contre-parties mais il ne faut pas s'y tromper, si ca part définitivement en quenouille ca ne sera pas à cause de la Grèce et de son économie qui représente 3% du PIB européen, mais bien à cause du manque de vision et de leadership des allemands. Ces derniers veulent le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière. C'est peut être qu'ils ont été trop longtemps habitués à vivre sur le dos des autres (mercantilisme à la chinoise, parapluie de la défense de l'OTAN), faut vraiment qu'ils se réveillent ces couillons !

  6. Mais le GIA a-t-il été battu ou il s'est transformé en GCPC ? Que sont devenus ses membres ?

    Dans les années 90 c'est une vaste insurrection armée islamiste qui a frappé l'Algérie. Il y avait plusieurs groupes, mouvances avec différentes doctrines et objectifs (principalement GIA et AIS bras armé du FIS).

    Le GIA était de loin le plus violent, peut-être le plus violent mouvement islamiste armé qui ait jamais existé dans le monde, une véritable bande d’allumés plus proche de la secte apocalyptique et nihiliste que du mouvement politique militarisé, et sa devise "Du sang, du sang, de la destruction, de la destruction, ni trêve, ni dialogue, ni réconciliation!" il l'a appliquée avec une immense cruauté. A noter que ce groupe était également basé à Londres d'où il diffusait librement sa propagande et menait des campagnes pour lever des fonds, recruter des combattants et des soutiens.

    Mais les coups portés par les forces de sécurité algérienne, combinés aux dissensions avec les autres groupes armés ont fini par le réduire au silence. Ses combattants sont soit morts (la liste des émirs du GIA éliminés par les forces de sécurité est longue cf.lien wiki plus haut), soit emprisonnés, soit ont déposé les armes, soit ont rejoint le GSPC ou d’autres groupes armés djihadistes dans le monde.  

    Donc pour répondre à ta question : oui, on peut considérer que le GIA a été défait et démantelé, l’organisation et ses méthodes n’existent plus, les cadres, les théoriciens et autres « penseurs » de ce mouvement éliminés. On ne voit en effet presque plus d’attaques sanglantes contre les civils ou les étrangers. Cependant les forces de sécurité algériennes subissent toujours la violence des islamo-terroristes. Rien que ces derniers jours : quatre policiers mitraillés, deux haut-gradés de l’armée assassinés, plusieurs soldats tués ou mutilés par des bombes actionnées à distance.

    Quant à la réponse de Docleo, elle est tellement inepte que je ne vais pas la commenter.

  7. Des cochers qui sont a la merci des caprices de leur monture c'est jamais bon, d'autant qu'il n'y a pas de parade pour le moment... On est plus dans la risque gérable on est dans la roulette russe. Avec le F-18 qui vole beaucoup moins haut, a priori les défaut d'OBOGS qui reduise l'alimentation en oxygene sont facilement détecté et traité. Dans le F-22 qui vole beaucoup plus haut l'effet semble plus brutal - avec la pressu plus faible l'absence de supplémentation en O2 est radicale - est donc beaucoup moins gérable. A 65000ft avec plus de supplémentation d'O2 ... avec la pressu normale en cabine c'est équivalent 24000ft soit l'Everest, y a interet a retrouver rapidement de l'oxygene pour pas que ca parte rapidement en sucette, on ne parle meme pas des défaut de pressu qui sont souvent lié au défaut d'alimentation d'OBOGS - notament dans le cas de fermeture sur alarme incendue dans la conduite d'admission -.

    je n'avais pas pensé à cette histoire d'altitude. A vrai dire je me suis tenu un raisonnement un peu bêtement mathématique du genre, vaut-il mieux piloter un avion où on a :

    1) 1% de chances de périr crashé suite à une hypoxie et 95% de survivabilité en combat aérien et face aux défenses anti-aériennes.

    2) 0% de chances de périr crashé suite à une hypoxie et 75% de survivabilité en combat aérien et face aux défenses anti-aériennes.

    Les chiffres sont inventés évidemment, d'ailleurs c'est en cherchant à trouver des stats sur ces cas de défaillance d'OBOGS (une douzaine apparemment en 6 mois pour le F-22) que j'ai vu que ces hypoxies avaient des effets durables sur les pilotes atteints (problèmes respiratoires et neurologiques).

  8. Vous prendrait bien un peu de dedefensa

    Le F-22 menace l’Iran, – selon l'humeur des pilotes...

    http://www.dedefensa.org/article-le_f-22_menace_l_iran_selon_l_humeur_des_pilotes_02_05_2012.html

    comme il est long, voici un extrait

    Merci pour le lien, je ne connaissais pas ce site, cet intello-conspirationnisme est divertissant  :oops:

    Sinon, faut avouer le F-22 est quand même magnifique, en cas de guerre ces histoires d'OBOGS passeront au second plan, vaut mieux risquer l'hypoxie et être quasi sur de gagner tous les duels aériens, non ? (en temps de paix c'est une autre chanson)

    D'autant que j'ai cru comprendre que le F-18 a les memes problemes ?

  9. On en reparle dans quelques mois?  =)

    ca fait plusieurs années qu'on nous annonce hyperinflation et gold à 2500 voire 5000$, je vois rien venir.

    Maintenant je veux bien noter ton pronostic pour qu'on en reparle dans quelques mois : décembre 2012, ca te va ? Tu le vois à combien ?

  10. Exactement et c'est anormal, perso ce me rend triste...j'appelle ca l'heritage Bush.

    Il y a de l'argent à foison, par exemple le fond strategique d'investissement ne trouve pas assez de projets à financer donc si certains d'entre vous ont des idées ( et savent faire des biznes plan), allez-y!

    Pour info; les banques centrales des "pays emmergents"achetent de l'or à plus soif.Tandis que les notres... :happy:

    Et ils vont faire quoi de tout leur or ? Sérieux on s'en fout de l'or.

  11. Il n'y a pas grand chose d'irreversible en eco, heureusesment d'ailleurs!!

    oui j'ai été un peu trop catégorique. Ce que je voulais dire c'est que la variation du PIB à la baisse (ou meme sa stagnation) sont très dommageables rapport à la dynamique de la dette

    qui elle ne bouge pas voire augmente. Les reformes structurelles nécessaires pour rendre l'économie plus productive et l'état plus efficace ne doivent pas se faire au dépends de la croissance.

    On va dire que tu as raison.  Les agences notent en fonction de la capacité de remboursement, le BIP n'est qu'une variable parmis d'autres comme le taux d'endettement, le chomage, la repartition du pib selon les secteurs....

    C'est d'ailleurs pour cela que l'Espagne qui est moins endetée que nous, est moins bien notée car 25% de sa population active travaille(ait  :lol:) dans le BTP.  

    j'ai reproduit plus haut la note de S&P. Les facteurs primordiaux semblent etre quand meme la croissance et la capacité du gouvernement à dégager une marge de manoeuvre via un controle de son budget.

    Concernant ma remarque sur les tx d'interet: l'acroissement de la masse monetaire (en fonction des taux d'interet) doit etre proportionelle a la creation de richesse sinon il y a un risque d'inflation et donc de remontée des taux.     

    oui c'est vrai en général dans le cadre d'un business cycle normal. Mais il faut savoir de quelle masse monétaire tu parles ? La masse M3, la seule qui compte et qui traduirait une inflation, ne croit pas beaucoup, car l'activité est tout simplement atone. Le secteur privé (financier surtout) s'est violemment cagoulé avec les diverses bulles speculatives et il lui faudra plusieurs années pour assainir sa position financiere. On est en plein phenomene de "liquidity trap". Une inflation entre 2 et 5% pendant quelques années est exactement ce qu'il nous faut pour sortir du marasme, mais c'est beaucoup plus difficile qu'on ne le croit à obtenir. L'augmentation de la "base money" par les banques centrales occidentales est loin d'etre suffisante pour créer de l'inflation et encore moins une hyperinflation comme la vulgate conservatrice n'a cessé de le clamer pendant des années. On est en plein scenario déflationniste à la japonaise.

    Autre relais necessaire pour avoir de l'inflation, c'est les salaires, hors les capacités de l'économie sont sous-employées, chomage elevé, donc tres peu de pressions pour déclencher un feedback positif inflationniste.

  12. Allez pour le fun, la dernière note S&P dégradant l'Espagne, si vous y trouvez des imprécations du style "1000 milliards d'euros de dette rendez vous compte ma bonne dame!" faites moi signe :

    Ratings On Spain Lowered To 'BBB+/A-2' On Debt Concerns; Outlook Negative

    Publication date: 26-Apr-2012 16:55:43 EST

    View Analyst Contact Information

        We believe that the Kingdom of Spain's budget trajectory will likely deteriorate against a background of economic contraction in contrast with our previous projections.

        At the same time, we see an increasing likelihood that Spain's government will need to provide further fiscal support to the banking sector.

        As a consequence, we believe there are heightened risks that Spain's net general government debt could rise further.

        We are therefore lowering our long- and short-term sovereign credit ratings on Spain to 'BBB+/A-2' from 'A/A-1'.

        The negative outlook on the long-term rating reflects our view of the significant risks to Spain's economic growth and budgetary performance, and the impact we believe this will likely have on the sovereign's creditworthiness.

    NEW YORK (Standard & Poor's) April 26, 2012--Standard & Poor's Ratings

    Services today said it lowered its long-term sovereign credit rating on the

    Kingdom of Spain to 'BBB+' from 'A'. At the same time, we lowered the

    short-term sovereign credit rating to 'A-2' from 'A-1'. The outlook on the

    long-term rating is negative.

    Our transfer and convertibility (T&C) assessment for Spain, as for all

    European Economic and Monetary Union (EMU or eurozone) members, is 'AAA',

    reflecting Standard & Poor's view that the likelihood of the European Central

    Bank (ECB) restricting non-sovereign access to foreign currency needed for

    debt service of non-euro obligations is low. This reflects the full and open

    access to foreign currency that holders of euro currently enjoy and which we

    expect to remain the case in the foreseeable future.

    The downgrade reflects our view of mounting risks to Spain's net general

    government debt as a share of GDP in light of the contracting economy, in

    particular due to:

        The deterioration in the budget deficit trajectory for 2011-2015, in contrast with our previous projections, and

        The increasing likelihood that the government will need to provide further fiscal support to the banking sector.

    Consequently, we think risks are rising to fiscal performance and flexibility,

    and to the sovereign debt burden, particularly in light of the increased

    contingent liabilities that could materialize on the government's balance

    sheet.

    These concerns have led us to conclude a two notch downgrade is warranted in

    accordance with our methodology (see "Sovereign Government Rating Methodology

    And Assumptions," June 30, 2011).

    Under our revised base-case macroeconomic scenario, which we view as

    consistent with the downgrade and the negative outlook, we have lowered our

    forecast for GDP to contract in real terms by 1.5% in 2012 and 0.5% for 2013.

    We had previously forecast real GDP growth of 0.3% in 2012 and 1% in 2013.

    We believe that negative drags on GDP include:

        Declining disposable incomes;

        Private-sector deleveraging;

        Implementation of the government's front-loaded fiscal consolidation plan; and

        The uncertain outlook for external demand in many of Spain's key trading partners.

    In our opinion, the Spanish economy is rebalancing, and the measures the

    government has taken should facilitate this process. Spain's current account

    deficit (CAD) is on a narrowing trajectory, significantly supported by the

    Spanish economy's strong export performance, especially since 2009. The CAD

    was 3.5% of GDP at year-end 2011, compared with 10.0% in 2007. Excluding the

    income deficit, the current account is in balance. The income deficit, which

    reflects net interest and dividend payments on Spain's net liabilities to the

    rest of the world, widened in 2011 on the back of increased external funding

    costs. We expect the current account to broadly balance in 2013-2014, before

    posting a higher surplus thereafter. In contrast to 2008-2010, the Bank of

    Spain--through Target2 overdrafts with the ECB (exceeding €250 billion in

    March 2012, from around €150 billion at the end of 2011)--has now become the

    major source of financing Spain's CAD. In our opinion, this reflects the

    extent to which Spain's commercial banking system has sharply increased its

    dependency on official funding sources to a considerably higher level than we

    anticipated in January, when we last revised our rating on Spain (see "Spain's

    Ratings Lowered To 'A/A-1'; Outlook Negative," Jan. 13, 2012).

    Despite the unfavorable economic conditions, we believe that the new

    government has been front-loading and implementing a comprehensive set of

    structural reforms, which should support economic growth over the longer term.

    In particular, authorities have implemented a comprehensive reform of the

    Spanish labor market, which we believe could significantly reduce many of the

    existing structural rigidities and improve the flexibility in wage setting.

    Even if, in our opinion, the reform is unlikely to eliminate the structural

    duality in the Spanish labor market, we believe it will ultimately benefit

    employment growth once a sustainable recovery sets in. In the near term,

    increased labor market flexibility is likely to accelerate the necessary wage

    adjustment and reduce the pace of job-shedding. At the same time, we do not

    believe the labor reform measures will create net employment in the near term.

    As a consequence, the already high unemployment rate--especially among the

    young--will likely worsen until a sustainable recovery sets in.

    Financial sector reform, announced in February 2012, requires banks to

    allocate additional loan loss provisions and raise capital buffers on exposure

    to real estate developments and construction projects. We believe these

    sectors will continue to be the main sources of asset quality deterioration.

    The reform has also led to further banking sector consolidation. Recent

    acquirers have benefited from asset protection schemes, with potential losses

    covered by a partial (80%) guarantee provided by the Deposit Insurance Fund to

    absorb future credit losses from the acquired banks' legacy portfolios. We

    estimate that the guarantees related to these schemes, combined with those

    that will likely be provided in the upcoming sale of three entities currently

    controlled by the Fondo de Reestructuracion Ordenada Bancaria (FROB),

    represent a contingent liability for the sovereign in the amount of about

    3.75% of GDP. Combined with embedded risks in the rest of the banking sector,

    public enterprises, and other state guarantees, we now estimate contingent

    fiscal risks to the sovereign as moderate, as defined in our criteria (see "

    Sovereign Government Rating Methodology And Assumptions," published June 30,

    2011).

    We believe the ECB's recent long-term repurchase operations (LTROs) have

    significantly reduced the risks the Spanish banking sector faced in

    refinancing its medium-term external debt and its short-term interbank

    liabilities maturing in the first half of 2012. The LTRO also helped banks to

    finance their government debt portfolios cheaply. Nevertheless, we do not view

    the provision of liquidity support by the monetary authorities as a substitute

    for financial sector restructuring and economic rebalancing.

    In our view, the strategy to manage the European sovereign debt crisis

    continues to lack effectiveness. We think credit conditions, and hence the

    economic outlook for Spain, could now deteriorate further than we anticipated

    earlier this year unless offsetting eurozone policy measures are implemented

    to support investor confidence and stabilize capital flows with the rest of

    the world. Such measures at the eurozone level could include a greater pooling

    of fiscal resources and obligations, possibly direct bank support mechanisms

    to weaken the sovereign-bank links, and a consolidation of banking supervision

    or a greater harmonization of labor and wage policies.

    In light of the rapid rise in public debt since 2008, we expect the Spanish

    government to implement a sustained budgetary consolidation effort--including

    strengthening fiscal surveillance frameworks at the regional government

    level--aimed at gradually reducing the government's net financing needs.

    Balancing this commitment to stabilizing public finances with policymakers'

    clear interest in preventing an acceleration of the economic downturn will be

    challenging in the absence of fiscal transfers from abroad, or private-sector

    credit creation at home. At the same time, we believe front-loaded fiscal

    austerity in Spain will likely exacerbate the numerous risks to growth over

    the medium term, highlighting the importance of offsetting stimulus through

    labor market and structural reforms.

    Following budgetary slippage of 2.5% of GDP in 2011 beyond the 6.0% target,

    the government has committed to a target of 5.3% of GDP in 2012 and 3.0% in

    2013. In our opinion, these targets are currently unlikely to be met given the

    economic and financial environment. We forecast a budget deficit of 6.2% of

    GDP in 2012 and 4.8% in 2013 (our previous forecasts were 5.1% and 4.4%). We

    also believe the delay to adopting the 2012 budget could reduce the

    government's capacity to prevent deviations from its budget plans.

    Given the significant and regular budgetary slippages at the regional

    level-–the main contributor to the deviations from the government's

    targets--the national government's willingness to fully enforce its new budget

    will likely be tested as we expect the regions to post a shortfall of around

    0.4% of GDP in 2012, above their 1.5% of GDP 2012 target. Because of

    higher-than-previously-expected deficit projections, and other debt-increasing

    items such as arrears resolutions (estimated at 3.9% of GDP in 2012), we

    forecast net general government debt at 76.6% of GDP in 2014, against our

    previous projection of 64.6% of GDP. State guarantees to the European

    Financial Stability Fund, the European Stability Mechanism, and the

    Electricity Deficit Amortization Fund, which are included in the government's

    own debt projections, are not part of our debt estimate and are instead

    classified with other state guarantees.

    In line with the increasing risks we see to Spain's recovery, we have also

    considered a downside scenario that, if it were to eventuate, could lead us to

    lower the ratings again. This downside scenario assumes a deeper recession in

    Spain this year, as a result of weaker external and domestic demand, with real

    GDP declining by 4% in real terms, followed by a contraction of 1% in 2013 and

    a weak recovery thereafter. Under this downside scenario, the current account

    would adjust faster, but the general government deficit trajectory would

    deteriorate further. The net general government debt ratio would breach 80% of

    GDP. For details for all our scenarios, see our analysis on Spain.

    The negative outlook reflects our view of the significant external and

    domestic risks to Spain's economic growth and budgetary performance, and the

    impact we believe this may have on the sovereign's creditworthiness.

    We could lower the ratings if we were to see a rise in net general government

    debt to above 80% of GDP during 2012-2014, reflecting fiscal deviations,

    weakening growth, or the crystallization of contingent liabilities on the

    government's balance sheet beyond our current projections. We could also

    consider a downgrade if political support for the current reform agenda were

    to wane. Moreover, we could lower the ratings if we see that Spain's external

    position worsens or its competitiveness does not continue to approach that of

    its trading partners, a key factor for Spain to return to sustainable economic

    and employment growth.

    We could revise the outlook to stable if we see that risks to external

    financing conditions subside and Spain's economic growth prospects improve,

    enabling the net government debt ratio to stabilize below 80% of GDP.

  13. La chute des recettes liée aux politiques d'austérité est conjoncturelle, les resultats sont structurels ;)

    si la réduction des dépenses de l'état se fait dans le contexte d'une récession sévère, la chute des recettes peut tres bien passer de conjoncturelle à structurelle, c'est ce qu'on voit avec l'Irlande, la Grece, la GB, qui sont bien en deçà des niveaux d'output près-2007. La perte de PIB est irréversible et la perte de revenus qui va avec : c'est justement ca qui amène les agences de notation à dégrader inlassablement les notes souveraines. Ce n'est pas le niveau de la dette seul, mais la baisse permanente des revenus. Si vous lisiez les compte rendus d'analystes financiers S&P, Fitch et cie vous verriez que le trigger de chaque dégradation est la révision à la baisse du PIB.

    PS: Les taux actuels sont anormalement bas...

    Ah ils sont anormalement bas par rapport à quoi ? ta vision théorique du monde économique ?

    Il ne t'est jamais venu à l'esprit que si les chiffres contredisent ta vision, c'est peut être parce qu'elle est fausse ?

  14. L’influence de la France n'est pas en question, elle est la deuxième économie du continent alors son avis compte sur ces questions là, de fait! même quand elle raconte des sornettes ou pas  ;).

    Il y a un rejet de l’Europe "austérité", et oui l'austérité c'est pas "fun", c'est pas "pop" alors personne n'en veut.

    Nos politicards teintent leur discours de relance mixée avec de l'austérité, marketing de la communication politicienne, pour calmer le truc.

    Après ne soyons pas dupes, pas sur qu'il y ait tant de choses de commun sur le papier entre les croissances de merkel, de hollande, de monti, de Rajoy ou celle de draghi..

    On va bien voir comment ils accordent leurs violons.

    Après c'est quoi cette relance? croissance par la dette?..ah bon et qu'a t-on fait ces 30 dernières années? on aurait pas fait de la croissance par la dette?, pour voir ou on en est aujourd'hui.

    Ce discours politique c'est au mieux de l'enfumage, au pire de l’inconscience.

    Désolé ne pas danser aux cornettes de ce populisme ambiant.

    Et sinon es tu intéressé par les faits ? La réalité économique d'un continent qui s'enfonce AU PIRE MOMENT dans la récession/dépression. Quelques chiffres sortis cette semaine, ils sont ATROCES :

    Final Manufacturing PMI 45.9(46)

    Unemployment Rate 10.9%

    Final Services PMI 46.9(47.9)

  15. Plus ''sérieusement'', un article du DNA que les ravisseurs des otages algériens au Mali réclament 15 millions d'euros :

    http://www.dna-algerie.com/interieure/otages-algeriens-les-ravisseurs-reclament-15-millions-de-dollars-contre-leur-liberation

    Et un article mit sur le fil des ''Otages Français au Sahel'' indique l’Algérie à lancé un raid aérien à sa frontière avec le Mali contre un groupe de djihadistes.

    oui 15 millions d'euros + libération de terroristes, m'est avis que ca ne va pas passer du tout coté algérien (faut se rappeler leurs vives protestations quand ATT a fait liberer 4 AQMI recherchés par Alger contre un otage francais).

    J'avais posté l'info sur l'attaque de l'armée algérienne contre le mujao dans le fil consacré au Mali. Cette info n'est apparue que dans le journal algérien arabophone elkhabar. Ce même canard évoque aujourd'hui une opération de ratissage d'envergure (10000 hommes) qui serait en cours dans le grand sud

    http://fr.elkhabar.com/?Les-ministeres-de-l-Interieur-et

  16. Comme quoi leur camo est efficace ! Si les MKR ont un camouflage deux tons c'est peut-être parce qu'ils seraient amenés à opérer à basse altitude ?

    Je suppose qu'on est pas près d'avoir des infos sur l'avionique des MKR (déjà que les MKA...). D'un autre côté je comprend que l'Algérie ne communique pas beaucoup sur le sujet: ça permet d'éviter que tout le monde sache trop de choses, et au pire, d'entretenir le mythe. Et puis bon, le MKA reste dissuasif de base, concernant l'armement on peut raisonnablement supposer que l'Algérie a acheté du bon matos.

    Est-ce qu'il y a un équivalent du MKR (un SU-30 câblé pour la reco donc) dans un autre pays ? Je pense à l'Inde, ou à la Russie qui opéraient (opèrent, pour le Russie si ma mémoire est bonne) des MIG-25 de reconnaissance et qui auraient pu souhaiter leur donner un successeur. Ou alors le MKR ne serait qu'une version spécifique venant d'un besoin énoncé par l'Algérie (auquel cas ces quatre MKR ont du coûter assez cher)

    Akramov dit que les MIG-25 RBsh (reco) sont encore actifs. Cela étant je crois que tous ceux qui utilisaient des MIG-25R (russes, indiens, algériens,...) les remplacent par des SU-30 équipés comme il faut.

    Et concernant les différentes versions des SU-30MK je ne pense pas qu'il y ait de grandes différences structurelles, ce qui change c'est l'avionique, HUD, pods, etc.

    SU-30MK : "M" pour "modernisé", "K" pour "commercial" (export), "I" pour "Inde", "K" pour "Chine", "M" pour "Malaisie", "A" pour "Algérie", "R" pour "Reco", "V"" pour "Venezuela". Bref, je crois que les russes sont capables de nous faire tout l'alphabet  :happy:

  17. Nouvelles tensions entre les deux Corées: le Nord brouille des vols du Sud

    http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120502.AFP4911/nouvelles-tensions-entre-les-deux-corees-le-nord-brouille-des-vols-du-sud.html

    "Des signaux de brouillage envoyés depuis la Corée du Nord ont affecté des avions civils en Corée du Sud, sans toutefois les mettre en danger, a annoncé mercredi Séoul, qui redoute que le Nord procède à un troisième essai nucléaire, sur fond de vive tension dans la péninsule."

  18. l'Algérie utilise toujours les mig25 RBsh, elle a ajoutée le MKR qui est en fait un pont entre le mig25 Rbsh et le Su24MP de guerre électronique, car le su30 Mkr intégre ces deux composantes, recce et guerre électronique

    Et le Su-24MR ?

    @Fulcrum : je ne savais pas que l'AAF avait des MIG-21R. J'avais uniquement lu des trucs au sujet de MIG-21MF et MIG-21bis.

  19. http://www.maliweb.net/news/armee/2012/04/30/article,63450.html

    "Bras de fer

    Dans le bras de fer qui s’engage, qui l’emportera? Le capitaine Amadou Sanogo possède quelques atouts. Craignant  un débarquement en force des troupes de la CEDEAO, a fait, dès samedi, masser à l’aéroport de Bamako-Sénou plus de 200 soldats armés jusqu’aux dents. Il a aussi renforcé la sécurité aux accès de la capitale et de Kati. Ainsi qu’aux abords de l’ORTM, symbole du pouvoir. Le capitaine a une autre arme: ce sont ses hommes qui assurent la garde quotidienne de Dioncounda, lequel, après les 40 jours d’intérim, n’a aucun moyen de  se maintenir en poste. Sanogo a aussi l’appui de la centrale syndicale CSTM et le soutien d’un certain nombre de Maliens piqués au vif dans leur honneur par l’idée de voir  débarquer sur le sol national des forces étrangères. Le capitaine peut enfin compter sur le soutien de la troupe, laquelle, selon les radios internationales, a hué les émissaires de la CEDEAO venus expliquer, à Kati, le sens des dernières décisions de la CEDEAO.

    Nous ne croyons pas, pour notre part, à un affrontement armé entre la CEDEAO et le Mali, même si, en d’autres temps, l’institution sous-régionale a délogé par la force des présidents ouest-africains, en Sierra-Léone notamment. Le scénario le plus probable, au cas où le divorce persisterait entre le CNRDRE et la CEDEAO, est le retour de l’embargo sur le Mali, la fermeture des comptes publics du Mali au sein de la BCEAO, la fermeture des frontières avec les  pays voisins, bref, l’asphyxie économique du pays."

    Et en vrac deux infos à confirmer en lien avec le MUJAO et l'Algérie.

    http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20120430085620/algerie-mali-enlevement-aqmiterrorisme-le-mujao-affirme-que-la-vie-des-otages-algeriens-enleves-au-mali-est-en-danger.html

    http://www.romandie.com/news/n/L039armee_algerienne_tue_20_terroristes_presumes_pres_de_la_frontiere_malienne300420121143.asp

  20. C'est vraiment très inquiétant. Connait on les raisons de différentes attaques ? Taliban infiltré ou véritable retournement de soldats excédés par la présence des occidentaux et les différentes affaires qui ont touché l'armée US ?

    "The Taliban claimed responsibility for planting the assailant in the ranks of the Afghan army, and said he acted at the group's behest. However, insurgents routinely make such claims after attacks occur. Western military officials have said that assailants often have other motives, such as personal quarrels with their Western mentors."

    Je crois que les afghans ne peuvent plus blairer les américains.

    Bon c'est une fiction mais ca me fait penser à cet épisode de "Kaboul Kitchen" où un jeune afghan manque d'abattre un mercenaire occidental qui se montre fort désobligeant envers lui O0

  21. La relance keynésienne par la consommation, je suis pas contre. Mais appliquée n'importe comment comme les gouvernements le font depuis plus de 30 ans, ça n'a pas de sens. Prend par exemple toutes les primes à la casses ou les bonus écolo. Je ne sais pas combien tout ça à coûté, mais ça à pas permis à Renault et PSA de sortir de la merde.

    Voilà tu ne sais pas combien ca a couté, ni combien ca a rapporté. Au delà du sauvetage des champions industriels nationaux de l'automobile, c'est aussi le soutien de la croissance du PIB, des emplois (et l'industrie auto emploie énormément), impots de toute nature, et ce sans parler de l'économie des coûts d'une augmentation du chomage.

    Keynes avait pourtant émit des critères biens précis pour que ça marche, non?

    Non. Il y a le celebre exemple où il démontre qu'en cas de dépression l'état a intéret à payer des gens pour creuser et reboucher des trous. Ses adversaires sautent dessus de manière pavlovienne pour dire : "HA ! vous voyez bien que le keynesianisme consiste à payer des gens à rien foutre" incapables qu'ils sont de comprendre que cet exemple a été conçu pour démontrer que ça théorie fonctionne dans les cas plus extrêmes.

    Paul Krugman le plus actif des néo-keynésiens a largement démontré qu'il avait raison sur toute la ligne ces dernières années, lire à ce sujet par exemple les mea culpa de Henry Blodget celebre journaliste économique de la droite républicaine IT'S OFFICIAL : KEYNES WAS RIGHT http://articles.businessinsider.com/2012-04-24/news/31390276_1_spending-cuts-government-spending-austerity. Krugman a réactualisé l'exemple de Keynes en imaginant les gouvernements du monde lancer de grands programmes de défense contre une invasion-extraterrestre, pour nous sortir de la spirale dépressionniste.  

    Une autre variante de la relance néo-keynésienne, largement expérimentée et validée, consiste à détruire des biens et des richesses pour les reconstruire ensuite, ça s'appelle LA GUERRE MONDIALE  :|

    La relance par l'investissement, on est d'accord. Mais Raison de plus pour faire des économies sur le budget de fonctionnement. Moins on dépense dans les frais de fonctionnement, plus on a d'argent pour l'investissement, non? Et de l'économie, sans aller jusqu'à l'austérité, y'a de quoi faire. Seule la volonté politique manque.

    Enfin, investir oui, mais investir où? Attention tout de même à ne pas se tromper de cibles dans les investissements, soit par clientélisme, soit par idéologie. Lancer des grands projets d'infrastructure, par exemple, c'est bien sauf que, même en temps de crise on manque de bras, et même de cerveaux dans le BTP. Et tant que nos universités continueront à former plus d'historiens de l'Art que de gestionnaires de la construction, tant que nos lycées techniques formeront plus de secrétaires que d'ouvriers spécialisés, c'est pas gagné. J'exagère mais si peu  :lol:

    Ah et ce que tu fais ne relève pas de l'idéologie ni du procès d'intention peut-être ? L'état ferait tout de travers (tgv, nucléaire, aéronautique, défense,...) alors que le privé n'aurait à coeur que la prospérité de la nation à une époque où le capitalisme devient de plus en plus apatride (mouvements de capitaux internationaux, délocalisations, etc...) ?

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