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amarito

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Tout ce qui a été posté par amarito

  1. "For the first time, a member of Afghanistan's elite special forces has carried out a deadly attack against an American military mentor, a senior Afghan army official said Friday, an ominous escalation in the "green-on-blue" shootings that have threatened Western troops' partnership with the Afghan police and army. Until now, rank-and-file members of the Afghan security forces had been responsible for most of the dozens of "insider" shootings targeting members of the NATO force in recent years. But Afghanistan's special forces are supposed to be selectively recruited, carefully vetted and better disciplined than ordinary soldiers and police officers." http://www.latimes.com/news/nationworld/world/la-fg-afghan-violence-20120428,0,3107903.story
  2. http://blogs.ft.com/martin-wolf-exchange/2012/04/27/the-impact-of-fiscal-austerity-in-the-eurozone/#axzz1sy4qGXP8 "In all, there is no evidence here that large fiscal contractions bring benefits to confidence and growth that offset the direct effects of the contractions. They bring exactly what one would expect: small contractions bring recessions and big contractions bring depressions."
  3. Bon je crois qu'on ne parle pas forcément des mêmes choses. Je ne dis pas que toutes les dépenses de l'Etat sont intrinséquement bonnes, qu'il n'y a pas une tonne d'économies à faire ici ou là, des dispositifs inutiles à supprimer, etc. Je suis pour des réformes structurelles intelligentes, y compris peut etre une réforme du marché du travail trop rigide (si apres ca tu me traites de mélenchoniste...), bref grosso modo d'accord avec toi sur tes deux derniers paragraphes. J'ai remarqué que vous faites systématiquement l'équivalence "relance keynesienne=distribuer du fric à la population pour qu'elle le dépense". C'est une forme de relance mais ce n'est pas la seule, moi je pense plutot relance par l'investissement. C'est l'investissement qui est la clé de la croissance économique durable et le secteur privé est encore trop chargé de dettes et trop frileux compte tenu des incertitudes pour investir. L'état avec sa puissance financiere peut agir via une politique de soutien de la demande MAIS AUSSI une politique de l'offre ! On peut décider de dépenser des dizaines de milliards en lancant de grands projets (infrastructures, TGV pour toute l'europe, indépendance energetique, high tech, etc) ce qui va faire naitre et prosperer des centaines de PME spécialisées.
  4. J'ai enchaîné les épisodes de la saison 1 cette semaine, vraiment très réussie cette petite série (et j'en regarde pas mal).
  5. Sans aller jusqu'à qualifier le royaume saoudien de sioniste, on peut dire qu'il converge pas mal avec Israel sur toutes les questions qui ont trait de pres ou de loin à l'Iran, on l'a vu depuis la guerre de 2006 contre le Hezbollah.
  6. L'info des 200 militaires tenait surtout autour du fait qu'ils étaient commandés par le colonel El Hadj Gamou, présent dans le nord lors des affrontements avec les rebelles et qui a annoncé dans un premier temps avoir fait défection pour mieux effectuer une retraite au Niger avec ses hommes. Depuis il a plusieurs fois annoncé (en tout cas l'info revient régulièrement) se tenir pret pour aller reprendre le nord. Bref, c'est à peu près le seul officier de l'armée malienne qui se dit prêt à en découdre, ca doit rassurer les maliens...
  7. Pas très sérieux ce texte, références rares et super orientées, joli morceau de bravoure idéologique. Pas étonnant vu le site entierement dédié à la défense du libre échange, libre entreprise et tout le toutim. Une des causes principales de la grande dépression n'a pas l'air abordée, à savoir le caractere profondément déflationniste de l'étalon-or. Quant à nier les effets bénéfiques du New Deal, il n'y a qu'a voir comment l'économie US a dégueulé en 1937 lorsque le gouvernement a décidé qu'il en avait assez fait et qu'il fallait remettre un coup de rigueur (un peu à l'image de ce qui se passe depuis deux ans).
  8. Moi je peux parler du point de vue "privé", "investisseurs", "capitalistes", que je suis depuis quelques années : il n'y a pas d'opportunités réelles d'investissement (je ne parle pas de spéculation type immo ou autre casinos). Marchés occidentaux matures, saturés, et hyper-concurrentiels, population vieillissante, les côtes sont mauvaises. Si en plus de ça tu fais miroiter que les états occidentaux vont dépenser moins ou être soumis à une instabilité politique permanente (genre virer les travailleurs étrangers), tes investisseurs ils tirent vraiment la gueule.
  9. >la messe est dite pour l'austérité... >il y a deux propositions, les impôts et la dette ok >mais si toute dépense de l'état est bien un déplacement de richesse et non une création (ce qu'il reconnait), alors la relance est inutile >l'austérité est donc au pire neutre, au mieux souhaitable si on part du principe que les particuliers et les entreprises font des meilleurs choix d'investissement >que l'état Oui je suis comme la plupart d'entre vous ici un libéral, je crois au génie additionné de tous les participants à l'économie, pas à une économie planifiée. Ceci étant dit, ca ne veut pas dire que l'Etat ne peut avoir d'opportunités d'investissement uniques tout simplement pour une question d'echelle: la taille et la durée des investissements étatiques sont sans commune mesure avec l'investissement privé. Mais actuellement nous sommes dans une crise financière grave. Le secteur privé (financier surtout) s'est foutu tout seul dans une merde noire et a torpillé toute l'économie. Le secteur privé a pris un coup sur la tete et essaye de se refaire une santé, il n'est pas en mesure d'investir. Les opportunités d'investissement ne sont pas évidentes. Tout le monde freine des quatre fers, investisseurs, banquiers, capitalistes. Tu as beau leur proposer toutes les carottes du monde, les opportunités ne sont pas là. D'où la necessité de la relance. L'austérité c'est pire, parce que ca veut dire regonfler les comptes de l'état qui ne peut se faire qu'en prélevant le secteur privé via des impots ou des coupes claires dans le budget. Austérité = tirer sur l'ambulance. >si le but est de faire repartir l'économie, il faut alors mieux laisser l'argent dans les mains de ceux qui veulent le faire fructifier une fois de plus, il y a de l'argent dans le secteur privé. Nous vivons dans des pays (très) riches. Mais ces capitalistes experts ne savent plus où mettre l'argent. >l'état n'est pas le mieux placé pour faire des dépenses d'investissement visant à améliorer l'économie Dépenses d'infrastructure, éducation, énergie, recherche, les domaines où l'état a fait ses preuves ne manquent pas pourtant. Et le bénéfice de ces investissements est indiscutable. >d'où le regret de l'étalon or >les monnaies fiat étant sujette à un bon nombre de manipulations qui vont dans le sens contraire de la stabilité de la monnaie >par exemple, imprimer des billets pour financer les déficits d'un état C'est tout le contraire. L'étalon-or est horrible. C'est un étalon totalement extérieur à l'activité humaine, donc incontrolable, une idole barbare comme le dit si bien W.Buffet. Demain une grosse astéroide bourrée d'or tombe au fin fond du Larzac=>la masse monétaire double brusquement=> inflation galopante. Après demain, une flotte de cargos chargés d'or coule au milieu de l'Atlantique => déflation. Pour atteindre la stabilité souhaitée, les banques centrales modernes gèrent la masse monétaire de sorte qu'elle suive de façon raisonnable l'évolution de l'économie réelle. Il faut s'arranger pour que la quantité de $ ou d'€ en circulation évolue proportionnellement à l'accroissement des richesses du pays. Et comme depuis 50 ans on a principalement accumulé de la richesse, il est normal que la masse monétaire ait augmenté de facon equivalente. Vous noterez que tout cet argent est aussi une dette. L'augmentation de la richesse d'une nation s'accompagne souvent d'un accroissement colossal de la dette publique. Si les USA ont plusieurs "trillions" de $ de dette c'est aussi (surtout) que les américains ont accumulé des "trillions" de $ d'économies sous formes diverses. Si demain les USA sont rasés par une vague d'attaques nucléaires, ces montagnes de $ vont courir après des biens raréfiés, là on aura hyperinflation, le $ ne vaudra plus tripette. D'ailleurs historiquement l'or a été une assez mauvaise monnaie, au sens où elle rendait souvent l'économie affreusement instable, tous les dix quainze ans ca faisait peter les banques de facon irreversible, c'etait la dure epoque du capitalisme du XIXè, autant dire la préhistoire. >le système actuel, donc oui, on peut en imprimer spécialement pour financer les déficit de l'état >mais au final, il y a bien appauvrissement des autres acteurs que l'état, car la monnaie qu'ils avaient à moins de valeur oui, c'est l'inflation. Mais si la rigueur budgetaire effondre la dynamique de l'economie, qui tel un organisme vivant peut tres bien s'arreter de fonctionner, personne ne depense, personne ne travaille, personne ne produit, etc et en quelques semaines et quelques mois les entreprises font faillite et l'économie se resume alors a l'echange des biens de premiere necessite. Tes euros ne vaudront plus grand chose à ce moment là. Car tu vois si tu as 1 million d'euros, cet argent n'est pas une richesse en soi, cet argent est une richesse PARCEQUE TU PEUX LE DEPENSER dans l'économie de l'UNION EUROPEENNE, et que tu peux en faire des choses interessantes avec ton million. Mais si l'économie se contracte voire qu'elle s'effondre ton million ne t'achetera pas grand-chose en tout cas beaucoup moins que ton "million 2012" amputé de l'inflation. Je ne sais pas si je suis clair.
  10. >chaque centime dépensé par l'état, est un centime en mois disponible pour l'investissement Je ne me souviens pas avoir distingué, dépenses et investissement de l'état. Je n'ai nulle part encouragé l'état a acheter des télés sud-coréennes comme Roland le sous-entendait sournoisement ;) >s'il le prends par l'impôt, cela est directement disponible en moins pour que les particuliers ou les entreprises consomment ou invertissent oui >s'il emprunte, il draine l'épargne, qui pourrait autrement être prêtée à des entreprises oui et non. Non parce qu'il n'y a pas de limites à l'argent qui peut etre prete. L'argent preté par les banques n'a rien a voir avec l'épargne des particuliers. Si les banques ne pretent pas aujourd'hui, si les investisseurs n'investissent pas, ce n'est pas parce que l'état serait entrain de leur souffler des opportunités, mais parce qu'il n'y a pas de bonnes opportunités, les perspectives eco sont degueulasses, ceux qui ont du fric n'ont nulle part où le mettre à part les bons du tresor. En temps normal cependant, s'il y a de la croissance, les taux augmentent car le capital rapporte plus, l'inflation est poussée au cul et effectivement l'état augmente la pression haussiere sur les taux longs qu'il ne controle pas. >mais les richesses, elles sont bien en quantité limité à un instant t >et quel que soit le moyen d'acquisition de la monnaie, une dépense de monnaie est une dépense de richesse j'aime pas trop ce raisonnement. La monnaie et la richesse sont deux choses differentes. De plus une depense de l'état signifie qu'il va deplacer de la monnaie du compte public au compte privé, c'est surtout un transfert. Il n'y a pas destruction de richesse lorsqu'on vire de l'argent d'un compte A à un compte B >"The sectoral balances show that the government can wield incredible control over the private sector’s net financial assets. But this >accounting identity does not merely mean the government can spend money and make the population wealthy. Money is not wealth. >Money is simply the medium of exchange that allows citizens to exchange and transact in the underlying goods and services. If a >government spends money in excess of a nation’s underlying productive capacity it will devalue this “money” and generate inflation. >This would result in too much money chasing too few goods. So, the key for government is to balance the amount of money in the >system in order to keep the temperature just right – not too hot and not too cold. So, Modern Monetary Realism does not claim that >the government can just recklessly spend." >à mettre en opposition avec : "L'ETAT PEUT DEPENSER AUTANT QU'IL VEUT CAR IL PEUT CREER AUTANT D ARGENT QU IL VEUT."" C'est pas en opposition. C'est la meme chose. L'état peut faire ce qu'il veut, mais s'il fait n'importe quoi avec l'argent, il peut tres bien tout foutre en l'air, on est bien d'accord. Ma phrase en CAPS avait pour but de rappeler que l'Etat est un acteur à part, que la notion d'argent n'avait aucun sens EN SOI, 1 million de FF ou 1 million d'€ ca ne veut rien dire en soi, c'est la monnaie qui a cours dans l'état nation FRANCE ou l'entité politique UNION EUROPEENNE, une monnaie est intimement, structurellement liée a l'état qui la frappe. L'immense majorité des gens n'a pas digéré le fait qu'on soit passés progressivement à des monnaies sans aucun lien avec l'étalon-or. C'est choquant pour la psyché collective, et c'est peut etre mieux ainsi : car pour qu'une economie fonctionne, pour que les gens travaillent, epargnent, pour que les capitalistes investissent, ils ont besoin d'un MEDIUM STABLE ET SUR, c'est surtout pour cela que l'inflation et la deflation sont desastreuses, elles minent la confiance et les calculs.
  11. oui. etape suivante logique de l'argumentaire (ca peut durer des plombes). ET maintenant REALITY CHECK : EXPLOSION DES DEPENSES ETATIQUES PARTOUT DANS LE MONDE SUITE AU GOUFFRE DE LA CRISE FINANCIERE => resultat sur les TAUX : NUL. LES TAUX N ONT JAMAIS ETE AUSSI BAS PARTOUT DANS LE MONDE. Hyperinflation ? ou ca ? Ah si deux trois exemples dans l'histoire : notamment Weimar et Zimbabwe. Les economistes demontrent que c'est plutot une effondrement de l'autorité politique de ces gouvernements qui est la cause de ces episodes d'hyperinflation. En tous les cas, c'est un phenomene ultra-marginal et mal compris. Deuxieme remarque : quand je dis que l'état peut depenser autant et comme il veut, ca ne veut pas dire que je dis qu'il doit le faire ou meme que c'est bien. A vrai dire je m'en fiche. Mais je ne laisserai pas dire ceux qui pensent qu'un huissier martien va venir saisir les meubles de l'Elysee un jour ou l'autre.
  12. Deja les mecs du think tank libéral qui parlent de l'austérité dans le monde oublient de préciser que la premiere étape que l'état suédois a été de nationaliser les banques (car c'était là aussi une crise financiere majeure), donc de socialiser les pertes, séparer les banques en "bad" et "good" pour que ces dernieres puissent à nouveau preter au secteur privé. Secundo, ils n'expliquent pas en quoi l'austérité a été le vecteur de croissance. Ils disent juste que l'investissement privé est reparti. Ca ne serait pas par hasard parce que le monde vivait à l'époque un boom economique et que les opérateurs privés en Suede ont decidé de remettre le couvert voyant de plus que l'état avait su sauver le systeme financier national et qu'il etait parti pour bien gerer la sortie de crise, non non les investisseurs se sont dit : ca va mal, tout part en sucette mais l'état réduit ses dépenses, c'est le moment de foncer
  13. Deja comprendre ce qu'est l'argent aujourd'hui, ce qu'est une politique monétaire, ce qu'est un déficit budgetaire, le role des banques, etc. J'ai fourni un lien plus haut (http://pragcap.com/understand-the-modern-monetary-system/understanding-modern-monetary-system), c'est vraiment le pré-requis indispensable pour reflechir calmement à la question. On y apprend, que OUI HORREUR ULTIME ULTIME L'ETAT PEUT DEPENSER AUTANT QU'IL VEUT CAR IL PEUT CREER AUTANT D ARGENT QU IL VEUT. OUI L ETAT DEPENSE D ABORD ET PRELEVE ENSUITE. NON L ETAT FRANCAIS N A RIEN A CRAINDRE DES BANQUES (c'est un peu moins vrai depuis l'euro devenu une sorte de nouvel étalon-or pour les européens). Rien que le fait de dire ça, y en a qui sautent au plafond, leur nez se met à saigner et ils arretent de t'ecouter. Je veux bien continuer mais je n'ai pas envie de parler seul.
  14. Ce que j'en pense honnetement : c'est que c'est du BS de comptoir Pas l'ombre d'un raisonnement rigoureux, une méconnaissance totale de ce qu'est l'ARGENT, la RICHESSE, la DETTE, etc. Bref, on a l'impression d'etre d'avoir pris une machine à voyager dans le temps et de se faire expliquer le mouvement des astres par des types persuadés que la terre est au centre de l'univers, ni plus ni moins.
  15. Honnetement je ne sais pas où donner de la tête les amis. Il y a tellement de choses dites dans la confusion la plus totale : Keynes, le keynesianisme, le néo-keynesianisme, la politique de la demande, et ce SANS APPORTER LE MOINDRE CHIFFRE, LA MOINDRE PREUVE SCIENTIFIQUE DE CE QUI EST AVANCE. Roland, toutes tes affirmations péremptoires (mais tu n'es pas le seul) peuvent être REDUITES A UN SEUL AXIOME : "DEPENSE ETAT=MAL" voire "ETAT=MAL" C'est quand meme fou, on est sur un forum dédié à la défense et on voit mal comment ce secteur existerait sans l'Etat. Secundo, les intervenants sont tres éduqués, intelligents, mesurés et visiblement dotés d'un esprit cartésien et scientifique. Mais curieusement dès qu'on parle d'économie, c'est le retour à l'age des ténèbres, on se croirait en pleine guerre des religions ou un film des Monthy Pyhton Pourtant je vous assure que la macroéconomie est une science moderne. Et les modèles néo-keynesiens fonctionnent VRAIMENT. L'aller-retour entre ce qu'on observe dans la réalité et les équations est quasi-parfait, c'est même un des domaines les plus exacts de cette (encore très jeune) science économique. Et je ne dis pas ca pour fâcher qui que ce soit ou pour faire plaisir à la CGT ou à la gauche :oops: Donc, je baisse les bras (pour l'instant), la tache est trop herculéenne : la conception et le rapport à l'argent de chacun est trop viscéralement "imprimé" dans nos esprits et subsconscients que la majorité des gens se refusent à croire quoi que ce soit meme face à des preuves définitives.
  16. @G4lly : Oui l'économie est vraiment l'un des derniers bastions des sciences humaines où les superstitions ont la vie dure. A propos de la GB, l'un des derniers posts de Paul Krugman est sévère : Cameron avec son austérité à la con a réussi a faire pire que les années 30. http://krugman.blogs.nytimes.com/2012/04/25/camerons-remarkable-achievement/ "When David Cameron became PM, and announced his austerity plans — buying completely into both the confidence fairy and the invisible bond vigilantes — many were the hosannas, from both sides of the Atlantic. Pundits here urged Obama to “do a Cameron”; Cameron and Osborne were the toast of Very Serious People everywhere. Now Britain is officially in double-dip recession, and has achieved the remarkable feat of doing worse this time around than it did in the 1930s." Et un autre graphe, corrélant l'austérité à la croissance :
  17. Voilà vous continuez tous à comparer le budget d'un état avec celui d'un particulier ou d'une entreprise. C'est intellectuellement confortable mais économiquement faux. Je ne sais pas en quelle langue il faut le dire. Deja la première erreur c'est de considerer la dette en valeur absolue, si on la regarde sous cet angle elle ne fait qu'augmenter exponentiellement dans tous les pays. Cette métrique est ridicule. Il faut considérer le ratio DETTE/PIB. On peut très bien continuer à s'endetter et le poids de la dette s'alléger relativement. En revanche, les tenants de l'austérité (pleine de bon sens terrien) ne comprennent pas que la rigueur en période de crise aggrave considérablement celle ci, entrainant une chute importante du PIB, on pourra réduire d'un coté la dette à force de coupes, mais la chute du PIB sera encore plus importante, ce qui aura pour effet d'augmenter le ration DETTE/PIB. C'est ce qui se passe en Grèce, et à peu près partout où celà a été tenté.
  18. Un dessin vaut mieux qu'un long discours. Pour illustrer cette histoire de vases communicants. Je vous invite aussi à lire tout l'exposé http://pragcap.com/understand-the-modern-monetary-system/understanding-modern-monetary-system (malheureusement en anglais), ca va illuminer votre vision de la macro-économie.
  19. Si si, Obama l'a bien fait aux US juste apres la crise avec ses 700 milliards de $. Si les européens decident demain de depenser 1000 milliards d'euros dans divers projets, la croissance va booster, c'est mathematique. Ben l'erreur c'est la restriction budgetaire et la limitation des depenses. Elle aussi a été décrétée.
  20. Est ce que c'est souhaitable ??? Un budget perpétuellement équilibré, signifie que la quantité d'argent en circulation restera toujours la meme, sauf création de monnaie "horizontale" (crédit octroyés par les banques commerciales au privé), l'économie va devenir simplement un jeu de chaises musicales où le capital se fera rare, la production de biens continuera bon an mal an mais pour une quantité équivalente de monnaie en circulation, d'où déflation avec son cortege d'effets destructeurs sur l'économie. On fait tous l'erreur de penser que le budget d'un état est equivalent au budget d'un menage ou d'une entreprise, et les hommes politiques ne sont pas les derniers à relayer cette contre-vérité (par ignorance ou idéologie), mais l'état "naturel" d'une économie moderne prospère est celui où l'état a des dettes importantes (mais pas superieures à un certain seuil du PIB pour eviter l'effet boule de neige) et fait regulierement du déficit. Ou pris autrement, comment voulez vous que le secteur privé s'enrichisse (en accumulant $ ou €) si cet argent n'a pas été créé auparavant par un mécanisme de dette ? C'est une histoire de vases communicants. Ce qui est mauvais pour l'économie mondiale ou celle d'une région ce sont les déséquilibres trop grands et trop durables, pas les déficits divers (budgetaire ou balance commerciale). Si nous transformions l'Europe en super-Allemagne, budget equilibré et exportation en majorité on deviendrait une Chine-bis, sauf que le Forex nous le fera payer en renchérissant l'euro à des niveaux stratospheriques.
  21. Merci pour les liens (celui çi et l'autre avec les déclarations de Super Mario) Ca bouge enfin !!!! Heureusement que les européens commencent à reprendre leurs esprits. Ce pacte de stabilité etait un pacte de suicide économique pur et simple. Je ne comprends pas comment les allemands (et cie) ont pu serieusement penser que les coupes drastiques pouvaient redresser des pays étranglés. On a vu le résultat en Grèce et en Irlande. Le pire dans toute cette histoire c'est qu'on a vendu aux populations européennes la theorie selon laquelle cette austérité etait une condition sine qua non imposée par les marchés, ce qui est absolument faux ! Les analystes financiers ne faisaient que prendre leur calculettes et verifier l'impact négatif sur la croissance et les revenus de l'état des diverses coupes budgetaires et invalidaient donc les scenarii optimistes de remboursement de la dette. Si au lieu de saigner nos economies on avait toute de suite lancé de grandes dépenses pour relancer les economies européennes, peu importe un deficit exceptionnel a 10 ou 15% le temps que la crise dure, les marchés auraient salué ce volontarisme, comme ils ont salué toutes les mesures de l'état fédéral US et de la FED. C'est pas compliqué à comprendre, on réduit les déficits (augmentation des impots, baisse des dépenses) quand la croissance est là mais les états ne doivent pas lésiner lorsque ca part une sucette.
  22. amarito

    Panhard

    Je débarque un peu mais pas de sol-air dans l'AdT !! je ne pensais pas que ces rivalités pouvaient aller aussi loin Et pour ces histoires de tirs fratricides, il n'y a pas d'IFF ou autre système empêchant un missile sol-air français de dégommer un avion français ?
  23. Ca fait bien 3 ou 4 ans que l'eurosceptique AEP répète la même chose. Ceci dit, il n'a pas tort en ce sens que son discours s'écarte de la propagande "nordiste" qui laisse penser que les problèmes de l'Europe se résument à la gabegie des pays du sud. Le ré-equilibrage nécessaire signifie que l'Allemagne doit prendre ses responsabilités et passer à la caisse, ou remballer ses remèdes moyennageux (stupide austérité).
  24. oui je pense qu'il y a un problème de discipline ou plutot d'attitude chez les américains. Dès les guerre en Irak on voyait dans les reportages "embedded" les soldats US fanfaronner en envoyant l'obus fatal des trucs du genre "say hi to allah, towelhead" sur fond de heavy-metal . Ce n'est pas qu'il le pense ou qu'il le dise qui me gêne le plus (donc l'argument la guerre c'est moche ne tient pas vraiment), c'est le faire face caméra et donc au fond de trouver ca vraiment cool. Si en plus on y ajoute leur extrême aversion aux pertes qui a entrainé beaucoup de bavures, il se dégage de là une impression d'armée conquérante qui a peu de respect pour son ennemi et la population civile. Ca n'attire pas forcément la sympathie des foules.
  25. C'est vrai pour la Mauritanie mais cela n'a toujours pas été le cas. Le nord Mali était devenu depuis longtemps le sanctuaire des groupes terroristes. Le président malien sortant ATT n'a rien fait voire laissé se multiplier le business du trafic de drogue, migrants, otages, armes. L'Algérie a déja plus ou moins réussi a dégager AQMI de son territoire en renforcant la présence de l'armée dans le grand sud (immense), elle doit gérer en plus le terrorisme au nord et une frontière avec une Lybie frolant l'anarchie totale. Je ne les vois pas trop bouger de leur propre initiative pour jouer les cowboys chez le voisin, qui au demeurant à l'air aux abonnés absents. La CEDEAO n'a enregistré qu'une demi-victoire, le semblant de constitutionnalité restaurée a l'air d'avoir ménagé une belle place a la junte du capitaine Sanogo qui a pris gout au role de faiseur de roi, cette semaine il a écumé Bamako et multiplié les arrestations extra-judiciaires d'hommes politiques locaux pour les motifs les plus obscurs. Bref, c'est mal barré pour le Mali, personne n'a l'air envie d'y aller, il n'y a pas l'ombre d'un plan, donc c'est un peu normal qu'on entende beaucoup de de messages d'inquietude, de promesses de vigilance et de souhaits pour une solution politique et autres voeux pieux quand la situation dégénère.
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