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FoxZz°

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Messages posté(e)s par FoxZz°

  1. Il y a 4 heures, Fusilier a dit :

    Ce que je comprends de l'article c'est 3 SR déjà commandés + 5 strales.  Reste à savoir ce qu'ils feront avec ces 3 SR , réserve pour les FREMM , stock pour navire futur , revente à un tiers  (exemple,  OPV 58 Sénégal...) 

    En rétrofit sur les 3 FLF modernisées ? Histoire de terminer le passage au calibre unique 76mm ?

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  2. Si on exclut la demande ubuesque des M51, le reste est relativement envisageable non ? L'Ethiopie a historiquement eu une armée de l'air plutôt musclée. Il me semble d'ailleurs que l'armée de l'air éthiopienne est l'une des plus capable du continent avec des SU27, etc.

    Ça ne serait pas déconnant de les voir s'équiper en Rafale. Après, il faut voir la réaction des Égyptiens.

  3. Il y a 10 heures, christophe 38 a dit :

    disons que le probleme, aujourd'hui, c'est qu'elle est courte.

    Coté Nord, il se trouve un relief et une agglomeration qui empechent de profiter de la totalité de la longueur.... de meme quand il pleut fort, elle peut etre momentanément fermée (mais, de mémoire, si nous avons un avion détourné par an, pour ça...)

    On peut très bien l'agrandir coté Sud en prolongeant le polder.

    De toute façon les Rafale sont censés pouvoir atterrir en 400m, et probablement que les A400M peuvent se poser aussi, ils sont censés être tactiques après tout.

  4. On devrait spécialiser les 8 FREMM sur ces missions de gestion de crise de haute intensité en les harmonisant toutes sur un standard mixe Normande-Alsace c'est à dire, 16 Sylver A70 mais Heraklès boosté, et si possible un 127. Ça nous fait des frégates vraiment "omniroles"  et pouvant opérer seule, et dont le tonnage et l'autonomie les rends parfaitement adaptées à ces missions de présence dans les zones à risque (Mer de Chine, Golfe Persique, Medor, Océan Indien, Atlantique Nord).

    Ces 8 FREMM "présence et dissuasion" seraient appuyées par les EPC (en fait des FLF NG) dans les zones moins risquées (Golfe de Guinée, Mer Rouge et Bab-el Mandeb, Atlantique Sud, Brest et Toulon) avec un besoin d'environ 6 unités qui peuvent réutiliser, avec le supplément de FDI, les 76 débarqués des FREMM.

    Par conséquent, on spécialise les FDI sur l'escorte du GaN en config grecque (8 Sylver A70 et 24 A50 ou 32 A50) ou leur plus faible autonomie est compensée par la présence d"un ravitailleur tandis que leur Radar de top niveau et leur nombre de cellules élevé les rends plus apte à la défense aérienne. Donc on en construit 8 pour remplacer toutes les FLF.

    Les 2 Horizon tant qu'à elles sont spécialisées dans la DAMB et peuvent soit assurer un piquet DAMB pour l'OTAN, soit escorter le CdG sur certains déplacement.

    Ça nous fait 18 frégates de 1er rang, 6 frégates de 2nd rang soit 24 frégates de combat au total.

    Ensuite derrière les PHM et les POM pour protéger la ZEE.

    Je pense qu'avec ce format, on rationalise notre parc hétérogène de frégates hérité des différents besoin industriels en les spécialisant selon leur avantage comparatif pour parvenir à un format cohérent à moindre frais.

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  5. Additionner les marines européennes peut être trompeur. Je pense qu'il faut plutot repartir d'une feuilel blanche pour que l'exercice soit intéréssant.

    Déjà il faut rappeler qu'une UE unie serait avant tout une puissance continentale dont il faudrait protéger les atterrages, mais avec de nombreux territoires d'outre mer à couvrir aussi. 

    L'Europe est riveraine de l'Atlantique, la Méditerranée, la Manche, la Mer du Nord, l’Océan glacial arctique, la mer Baltique, la mer Noire. Il faut aussi noter que cette façade maritime est coupée au niveau du Bosphore par un pays non européen.

    Outre mer, en plus des possessions françaises, il y a les possessions néerlandaises aux Caraïbes, et les possessions Espagnoles et Portugaises dans l'Atlantique.

    Maintenant les menaces pour l'Europe ce seraient les pays autoritaires dans le voisinage : Turquie et Russie, Syrie et Iran et les concurrents géopolitiques : Chine principalement.

    Donc de là on dresse plusieurs besoins :

    1) Contrôler et protéger l'immense cote de l'Europe ainsi que sa ZEE : Besoin de corvettes à dominante ASM et anti-surface,  de sous-marins conventionnels, de frégates de surveillance et de patrouilleurs, avions de surveillance maritime ainsi que d'une aviation d'attaque basée au sol, éventuellement frégates à dominante AA et DAMB.

    2) Protéger les lignes de ravitaillement stratégiques du continent et gestion des crises maritimes : frégates polyvalentes à long rayon d'action et dominante AVT, avions de patrouille maritime, fusiliers marins

    3) Projeter de la puissance : Porte-avions, bâtiments amphibies et porte hélicoptères, ravitailleurs, flotte logistique, destroyers d'escorte à dominante AA et ASM, sous marins nucléaires d'attaque, forces spéciales.

    4) Capacité de guerre des mines qui est transversale à tous ces domaines d'action

    5) Dissuasion nucléaire : SNLE (leur protection est assurée dans le cadre de la première mission)

    Ça nous fait donc 5 missions type avec chacune des profil de bâtiments particuliers dont 3 principales, 1 transversale et 1 "invisible". A mon avis on pourrait partir sur une répartition des moyens de l’ordre de 1) 40% 2) 10% et 3) 30% 4) 5% 5) 10% parce que l'Europe est avant tout une puissance continentale.

    Donc ensuite il faut voir ce que ça donne en terme de nombre.

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  6. Peut-être que les équipes de TELD des compagnies d'appui recevront des fusils en .338 pour remplacer les FRF2 et compléter les Hecate II. Il y a le Mini Hecate II de PGM qui a l'air vraiment parfait en effet.

    Parce que autant pour les TP, un fusil SA est plus adapté, autant pour les TELD, je ne pense pas.

  7. Et il y a aussi tout l'aspect formation/requalification des pilotes pour les appontages qui pourrait être effectué lorsque les 2 PA sont dispos en même temps, l'un en opération l'autre en formation.

    Lorsque les deux sont dispos en même temps, le PA "mineur" n'a pas besoin d'une escorte aussi conséquente, elle pourrait se limiter à 1 FREMM DA et une FDI par exemple. Le format a 18 frégates tel que voulu par le CEMM devrait suffire.

  8. il y a 29 minutes, Teenytoon a dit :

    Tout est en cours d’évolution. 

    La renumerotation devrait avoir lieu comme suit

    61ème Escadre de Transport (BA123 Orléans)
    -ET1/61 "Touraine" sur A400M
    -ET2/61 "Béarn" sur A400M (après transfo du 1/64 de C-160R à A400M)

    62ème Escadre de Transport (BA105 Evreux)
    -ET1/62 "Franche Comté" sur C-130H (nouveau nom du 2/61)
    -ET2/62 "Poitou" sur C-130J (après transfo du 3/61 sur C-130J)

    -64ème Escadre de Transport (BA105 Evreux)
    -ET1/64 "Vercors" sur CN235 (nouveau nom du 1/62)
    -ET2/64 "Ventoux" sur CN235 (nouveau nom du 2/62)

    Merci, c'est beaucoup plus clair !

    Le Poitou sera toujours un escadron dédié aux FS ? Et quid de l'escadron franco-allemand sur C130J ?

    Du coup l'Anjou va être dissout ? J'imagine que le Dunkerque passera à Avord après le retrait du Transall, au sein de la 36 EC2A non ?

    Autre question, si jamais dans un monde parallèle, l'Adla obtenait des hélicos lourds, dans quel escadron serait-ils placés ? Un 4/67 ?

  9. J'ai une question au niveau des escadres de transport de l'Adla :

    D'après ce que j'ai vu en ligne, on a deux bases principales Orléans et Évreux. Sur Orléans, on a la 61e Escadre avec le 1/61 Touraine sur A400, puis la 62e Escadre avec le Franche Compté sur C130J qui pourtant est noté 2/61 alors qu'il est dans la 62e escadre, même chose avec le Poitou noté 3/61 alors qu'il appartient aussi à la 62e. Et enfin, sur Évreux, on a plusieurs escadrons sur Casa qui sont nommés 1/62 et 3/62 mais qui ne sont pas rattachés à la 62e Escadre qui est sur Orléans.

    Bref c'est incompréhensible. Pourtant pour la chasse ils ont fait évoluer les numéros des escadrons en fonction des escadres, mais pas pour le transport.

    Quelqu'un a des infos sur ;e pourquoi du comment de cette situation ?

    Ensuite, sait on ce qui va advenir des différents escadrons avec l'arrivée progressive de l'A400 ? Combien d'escadrons A400 vas t on avoir au final ?

     

  10. il y a 21 minutes, Tancrède a dit :

    Sur la réduction du format via dissolution concentrée dans les appuis, je me demande à quel point cela résulte t-il d'une pure pensée budgétaire: une adaptation temporaire, pour raisons budgétaires, aurait plus impliqué de faire disparaître des unités de mêlée (un mélange de réduction du nombre de régiments et d'intégration de compagnies/effectifs de ces régiments dans ceux qui restent, qu'on densifie) et de préserver les appuis, composantes "dimensionnantes" pour une éventuelle remontée en puissance. Ici, on a supprimé ce qui sert le moins souvent pour préserver ce qu'on utilise le plus au jour le jour, en amputant la capacité à remonter en puissance plus rapidement au cas où. Ce qui est dimensionnant (certains types d'unités, notamment les appuis, les EM de régiments/brigade, divers types de sous-unités spécialisées) a tendance à coûter plus cher (plus "capital intensive") ET/OU à être moins souvent employé (donc moindre "rapport utilité/prix" pour le politicien à courte vue -ce qui inclue l'Etat Major des Armées, sélectionné pour la souplesse de son échine), donc pour des dirigeants short en cash et des gens se foutant du futur au-delà du prochain mandat, ce sont les victimes désignées. 

    Pour une fin de la BFA et une intégration des unités récupérées dans l'Orbat, outre le fait que la BFA ne sera PAS dissoute (désolé, c'est la politique), forcer 2 régiments ici ou là devrait faire poser des questions fondamentales sur l'état de la structure des forces en aboutissant à une question, au final: qu'attends t-on de l'échelon brigade? Si on veut qu'elles soient des réservoirs de forces pour composer des GTIA/SGTIA (pourrait-on trouver un acronyme prononçable?), on réintègre ces deux unités comme on veut, ça ne change fondamentalement rien: ça fait juste de la réserve en plus. Si on veut des grandes unités de manoeuvre parce qu'on se remet à penser à la guerre de haute intensité contre un adversaire qui a des brigades et des divisions, alors là il faut faire passer au moins une partie de l'orbat au régime de brigades organiques/intégrées, à la façon des BFST américaines, cad des grandes unités pensées comme un tout, dont le format reviendrait à quelque chose de plus classique pour des brigades (soit quelque part entre 3500 et 5000h, selon le modèle choisi), qui auraient intérêt à être relocalisées dans un périmètre géographique plus resserré pour pratiquer plus souvent le sport d'équipe. Et ça, c'est cher, et ça remet sans doute en question quelques choix de matos. Et à l'heure où ça semble vouloir faire plus de trucs communs avec d'autres pays européens, que ce soit réaliste/souhaitable ou pas, ça risque peu d'arriver. 

     

    L'alternative à la BFA, c'est d'en faire une vraie brigade française au complet mais de la localiser en Allemagne avec un système de jumelage. Ça permettrait à la fois de la déployer facilement à l'étranger, mais aussi d'en faire un élément tourné vers la défense européenne que ce soit dans le cadre de la PSDC (cf. rattachement au CRR-E de Strasbourg) ou alors au profit de l'OTAN en pouvant déployer des GTIA et SGTIA dans les EFP par exemple. A ce titre cette brigade pourrait être mixte lourde-médiane avec le 3e RCh sur Leclerc, un régiment de cavalerie sur 10RC, 2 RI sur VBCI et 1 RI sur VAB. Donc cette brigade aurait une dominante exercices internationaux avec une mineure OPEX mais ses RETEX pourraient ensuite alimenter le reste de l'AdT.

    Pour ce qui est du role de Brigade, je ne pense pas que l'on s'oriente vers un modèle à l'américaine tout simplement parce qu'on a pas la place de constituer de tels camps, même si dans l'idéal ce serait mieux.

    La question c'est plutôt quel est le rôle de ces divisions ? Elles reprennent la mission des anciens états-majors de force, mais quoi d'autre ? On elles pour mission d’être chacune en mesure de former une Brigade inter-armes opérationnelle constituée à partir d'un agrégat de GTIA générés par les brigades ?

    Quand on regarde le contrat opérationnel, on doit pouvoir déployer deux BIA formant le cœur d'une division internationale dont la France serait le contributeur majeur et en assumerait le commandement. Ça correspond à l'architecture de deux divisions organiques générant 2 BIA commandées par le CRR-FR de Lille. En gros chaque échelon est capable de générer à partir des unités à sa disposition un échelon inférieur pour la projection. Je pense que c'est la logique qui a présidé l'organisation actuelle.

  11. Plusieurs questions sur les réorganisations possibles de l'AdT.

    Dans le contexte du retour de la menace conventionnelle de haute-intensité, et notamment suite aux RETEX des unités déployées avec l'OTAN en Europe de l'Est, et le conflit en Ukraine, il est clair que l'AdT est défaillante à deux niveaux : l'artillerie et notamment les feux dans la profondeur et la défense anti-aérienne, et les moyens de Génie spécialisés (franchissement de coupures humides,  réparation d'infrastructures ), notamment face aux risques des techniques de déni d'accès. On a certes des régiments spécialisés qui reprennent ces compétences et qui sont endivisionnés, mais c'est finalement assez peu. Donc est-ce qu'on devrait pas recréer des régiments d'artillerie et du génie spécialisés au sein d'1 brigade génie et d'une brigade artillerie comme avant 2008 ? Surtout que lorsqu'on regarde l'évolution de l'ordre de bataille de l'AdT avant et après 2008, on se rend compte que l'essentiel de la déflation c'est faite justement dans les appuis spécialisés du génie et de l'artillerie avec la dissolution des deux brigade spécialisées, mais aussi la réduction du nombre de brigades qui est passé de 8 à 6.

    Deuxièmement, on voit bien que la Brigade franco-allemande est toujours aussi inutile et qu'il n'y a pas vraiment d’intérêt à avoir des forces vives directement subordonnées au CRR-E de Strabourg puisque de toute façon toute opération européenne sera soumise à une période de génération de force et d'avalisation des parlements. Dès lors, dans l'hypothèse d'une dissolution de la BFA, comment réutiliser les deux régiments qui en font partie ? Je vois deux hypothèses. La première, dissolution du 3e RCh et rattachement du 1er RI à la Brigade ALAT.

    La deuxième option et qui nous amène au troisième point, c'est de reconstituer une septième brigade inter-armes sur la base de ces deux régiments. Plusieurs questions se posent alors. Déjà quels régiments reconstituer ? Cette brigade doit-elle être une brigade médiane ou une brigade lourde ? Et enfin, comment devrait-elle s'inscrire dans un format à 2 divisions de 3 brigades ? Faut-il réduire le nombre de régiments de mêlée par Brigade et faire 8 brigades de plus petite taille réparties en deux divisons ? Sachant que les brigades OTAN comptent max 7 bataillons constitutifs. Ou passer à 3 division, une lourde, une médiane, une légère ? En gros dans l'hypothèse d'une augmentation du format d'armées, comment réorganiseriez vous les forces ?

  12. Théoriquement notre format de flotte est basé autour d'une force aéronavale à deux PA. Maintenant, dans les faits, quels ajustements seraient nécessaires le jour ou l'on passe à nouveau à ce format ?

    Et question corolaire, une force aéronavale à 3 PA dont 1 en mer en permanence, quels ajustements nécessaires ?

  13. Mais lancer un raid d'une quarantaine d'avions contre quoi ? H5 en Jordanie ? C'est encore plus improbable.

    Un tel dispositif aurait eu pour but de remplacer les américains et de couvrir les troupes terrestres déployées au sol en interposition. C'est évident que si les turcs veulent passer ils passeront. Il s'agirait d'un pari sur le fait que les Turcs n'oseraient pas attaquer directement un allié costaud et membre de l'OTAN, et que s'ils le fassent, de les taper suffisamment fort pour pouvoir se désengager sans trop de casse. Ensuite les avions du CdG peuvent très bien venir aider, personne ne se gêne pour violer l'espace aérien Syrien, et c'est vraiment peu probable que les russes s'y soient opposés.

    En aucun cas il s'agit de rejouer la bataille d'Angleterre.

    Et d'ailleurs le dispositif américain sur place non plus n'est pas en mesure de se confronter frontalement avec la totalité de l'aviation turque. Et pourtant tant qu'ils étaient là, Erdogan n'a pas bougé.

    Il s'agit avant tout de posture. Avec une posture militaire forte, on signifie à l'autre qu'on le laissera pas faire n'importe quoi. Sans posture forte, nos mots ne sont pas crédibles. Ce n'est pas une question d’être froid ou pas, c'est une question de passer pour des pigeons. Forcément, les autocrates poussent leur avantage.

    Bref, il était largement possible de faire quelque chose si on s'y était pris à temps, et on avait déjà eu de nombreuses alertes dont on avait discuté ici.

     

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  14. Au sujet de l'artillerie sur nos frégates,

    Quand on regarde les autres marines, ils ont à la fois une artillerie principale, souvent du 127, puis une paire d'autocanons de défense rapprochée type Narwhal de 20 à 30mm et ensuite un ou deux systèmes CIWS, soit RAM, soit Phalanx.

    Nous on vient d'investir dans du Narwhal sur presque tous nos navires ainsi que le 76 en artillerie principale. On a le Mistral 3 en Sadral et le 40CTA naval qui arrive.

    En soit, le 40CTA c'est un système très compact qui permettrait de fusionner le CIWS canon et l'autocanon de défense rapproché en une seule pièce. Donc on pourrait imaginer remplacer les Narwhal par des 40 CTA sur tous nos bâtiments majeurs : PA, BPC, FREMM, FDI avec un complément SADRAL et réutiliser les Narwhal pour armer tous nos patrouilleurs, FLF et FS.

     

  15. Il y a 2 heures, pascal a dit :

    Histoire de remettre l'église au milieu du village je rappelle que la Türk Hava Kuvvetleri dispose de mémoire de plus de 220 F-16 C/D et environ 150 Phantom ... Même assortie d'une dispo de 60%  çà fait beaucoup ...

    Les pilotes turcs volent environ 240 / h par an là encore si ma mémoire est bonne ...

    Ce sont quand même des appareils largement inférieurs au Rafale. Ensuite il y a eu le coup d'état, et il semble que beaucoup d'officiers sont passés à la trappe. A voir si le niveau est toujours élevé. Ensuite si les heures de vols sont un indicateur concret, est-ce suffisant pour présager de la supériorité de leurs pilotes ? Sur les mettons 60% d'avions turques dispo, combien déployés du bon coté de la Turquie ?

    Dans le scénario mentionné, on parlerais d'une vingtaine de Rafale Adla supplémentaires répartis entre H5 et les EAU plus les moyens de soutien et l'appui du GAN et de sa vingtaine de Rafale Marine et les Aster 30 de l'Horizon. En OPEX on tourne autour de 90% de dispo. Si l'on compte un apport britannique depuis Chypre ont peut rajouter encore au moins une vingtaine de Typhoon.

    Bref, on est loin d’être sans défense. Il s'agit là d'utiliser nos forces conventionnelles pour dissuader les Turques, pas de descendre la totalité de son aviation.

    Donc je ne suis pas d'accord avec ce déclinisme ambiant. On a les outils pour rivaliser, on refuse juste le risque. C'est différend. Or c'est exactement sur quoi tablent les Poutine et les Erdogan, ils jouent sous le seuil en tablant qu'on prendra pas le risque de pertes pour des enjeux sous un seuil X de gravité. Et ensuite ils grignotent par cette technique des petits pas.

    Sur le sujet et son aspect terrestre il y a aussi le très bon article de Michel Goya : https://lavoiedelepee.blogspot.com/2019/10/linvisible-armada.html

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  16. Il y a 3 heures, gustave a dit :

    C'est aux EAU que se trouvent nos 8 Rafales déployés sur zone. Pour maintenir des CAP et une alerte pour réagir à toute tentative il ne s'agit pas d'avoir 10 avions à 1500km. Je ne pense pas que depuis la méditerranée nous puissions faire quoi que ce soit en Nord Syrie... Donc globalement il s'agit de consommer l'armée de l'air (une quarantaine de chasseurs,  les stocks d'armement afférents,  trois AWACS, ravitailleurs,  RESCO...) et quelques dollars.

    Tout cela sous réserve que l'Irak nous soutienne, ou la Syrie...

    On a aussi environ 6 Rafale sur H5 en Jordanie ils me semble qui participent à Chamal.

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