Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

FoxZz°

Members
  • Compteur de contenus

    2 561
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    2

Messages posté(e)s par FoxZz°

  1. il y a 10 minutes, true_cricket a dit :

    [...]

    En un chariot. Certes compliqué mais un chariot. Il doit en effet se glisser sous l'hélicoptère ou monter à la hauteur du tube lance torpilles. 

    Mais ce n'est pas cela qui est compliqué à mon sens. Ce qui l'est c'est la capacité de préparer la torpille a être mise sous l'hélicoptère ou dans un tube. Je pense que c'est ce local de préparation torpille qui a été abandonné sur FDI.

    Oui mais si les NH90 ont besoin d'emporter des torpilles, il existe forcément un local de préparation. Non ?

  2. Il y a 14 heures, pascal a dit :

    elle fut envisagée mais l'Otomat avait pour lui la propulsion par turboréacteur qui contrairement au propulseur à poudre de l'Exocet pouvait être éteint en fonction de la distance de la cible

    En soit il doit être possible de contourner cette contrainte puisque le système ASROC est aussi basé sur un propulseur à poudre.

    Est-ce qu'il serait envisageable de monter une Mu90 sur un Aster 30 et de tirer l'ensemble depuis un Sylver A70 ?

  3. En quoi consiste le système de manutention des torpilles sur FREMM ?

    Mais c'est effectivement une économie de bout de chandelle, surtout si on va vers de la Mu90 anti-torpilles.

    Sinon j'ai toujours trouvé ça dommage de se priver de torpilles légères propulsées comme l'ASROC. Ça permet une réaction immédiate indépendamment de la dispo hélico, de la météo, de l'état de mer, etc. Alors qu'actuellement, si on détecte un tir de torpille, le temps que l'hélico décolle, etc, le soum peut retourner se planquer. Avec des torpilles propulsées, on peut directement tirer dans la zone et mettre le soum sur la défensive. Si l'hélico est pas disponible ou que la météo n'est pas favorable, la frégate est aussi sans défense, ce qui est un comble pour un navire à dominante ASM.  

    • J'aime (+1) 1
    • Upvote (+1) 1
  4. Pour l'instant c'est 6 max

    Des études ont été faites pour ouvrir les points d'emports externes sous les ailes, mais l'Adla ne s'est pas encore montrée intéressée. Au Bourget un mec de la DGA m'a dit que ça serait fait pour le standard F4, mais à voir. 

    Et pour le Météor c'est visiblement 2 maximum. je comprends pas trop pourquoi d'ailleurs, il me semblait que les points sous voilure avaient aussi été testé avec le météor.

  5. il y a 41 minutes, gargouille a dit :

    Il y a peut être plus urgent que d'acheter un avion plus gros que l'A400 surtout s'il faut +/- le concevoir, comme + d' A 400m, plus d' A330MRTT et des hélicos lourds.

    Avec des A400M et des MRTT en plus ainsi que l'acquisition de Chinook, avec ça on résout la quadrature du cercle.

    Pas besoins de transport lourds qui ne sont utilisés qu’exceptionnellement :

    - l'A400M peut transporter tous les véhicules de l'AdT à l'exception du Leclerc, la seule limite c'est le nombre, si on augmente le nombre le problème est résolu.

    - Le MRTT peut ravitailler l'A400M et étendre encore son allonge lorsque chargé à bloc, peut transporter tout le frais sur palette et les pax

    - Le Chinook fait la brouette de combat, rôle qui nous manque ou qu'on effectue avec les Casa ...

    Si on faisait une liste de Noel je partirais sur 60 A400M, 22 MRTT et 40 Chinook ! Avec ça on aurait une capacité de projection de compète !

  6. Le 18/10/2019 à 11:52, pascal a dit :

    Exactement deux considération à prendre en compte sur les niveau d'activité p-a

    -les Ford sont prévus pour opérer 160 sorties jour sur une courte période (7 j) - à noter que le Nimitz sur 4 jours lors d'un exercice JTEX resté célèbre dans les années 90 opéra de mémoire environ 800 sorties ce qui reste exceptionnel mais qui montre que l'objectif sur les Ford n'est pas déraisonnable. 

    -le niveau d'activité aéronautique d'un p-a est impacté par différents facteurs mais les deux plus importants sont:

    --les personnels (effectifs et leur niveau de fatigue sur la durée; pour donner un exemple durant JTEX cité ci-dessus les personnels catapultes dormaient 3/4 par jour) ceci explique pourquoi aussi le ratio personnel PEH / avions est si important sur les p-a US

    --les flux de munitions - fluidité des acheminement, stockages intermédiaires, gestion des configurations demandées par les équipes CAG / Air Boss, délais d'installation sous les avions - ce facteur très dimensionnant explique pourquoi les monte-charges des Ford sont de nouvelle génération (sans parler de la localisation des 4 monte-charges mun accédant au PE depuis les niveaux inférieurs)

    Est-ce qu'en France on a mené ce type d'exercices avec le CdG ?

  7. Je pense qu'on peut demander à remettre l'Europe de la défense sur les rails sans pour autant remettre l'OTAN en question.

    Ces deux instances n'ont pas les mêmes finalités, personne ne considère d'aller faire une guerre un peu sérieuse sans les américains >> OTAN. L'OTAN a aussi un gros rôle de formation avec l'ACT et tout ce qui est présence et réassurance.

    Maintenant toutes les opérations de stabilisation, de maintien et d'imposition de la paix dans des régions stratégiques pour l'Europe : Balkans, Afrique, Med et Océan Indien, ou les américains en veulent pas s'impliquer >> PSDC

    Donc on peut très bien demander une réforme des deux instances.

    Pour l'OTAN un recentrage sur ses missions originelles : les menaces de premier ordre sur la sécurité européenne : prolifération NBC, menace russe

    Pour l'UE développement de la capacité de commandement pour mettre en œuvre des opérations de basse et moyennes intensités dans nos zones d’intérêt.

  8. il y a 12 minutes, Beachcomber a dit :

    D’accord avec toi, mais pour faire quoi ? Si on ne prend pas en compte l’intérêt de l’utilisateur (je ne dis pas que c’est le cas en France), on arrive à des programmes à l’américaine, avec une classe LCS considérée trop light pour l’Asie (principal problème américain), et une classe Zumwalt stoppée car ruineuse...

    L’avance industrielle et technologique c’est bien, si c’est déconnecté des réalités du moment c’est bof...

    Du coup si c’est pour les laisser devant Brest toute leur carrière, je dirais que le radar des FDI est inutile (et serait plus pertinent sur un autre flotteur comme les remplaçantes des FAA).

    Il faut pas non plus pousser mémé dans les orties.

    Certes, d'un point de vue purement opérationnel, il aurait été plus logique de poursuivre avec les FREMM, mais le programme FDI n'est en rien comparable avec l'échec des programmes LCS et Zumwalt.

    La FDI c'est une FREMM plus petite avec des innovations incrémentales.

    • Upvote (+1) 1
  9. il y a 45 minutes, Beachcomber a dit :

    Je comprends ces arguments mais intuitivement j’aurais plutôt pensé aux FTI en AVT : les US ont développé les classes LCS parce qu’ils ont du estimer leurs Arleigh Burke trop gros et pas assez furtifs pour faire du rase-cailloux - il me semblait que les dimensions quasi équivalentes et le design furtif à la Zumwalt (pour l’étrave) des FTI leurs donnaient un avantage de manœuvrabilité et de discrétion en milieu côtier....

    Après il n’y a que 20m de différence entre FTI et FREMM, mais si les arbitrages donnent une capacité Mdcn à la nouvelle classe, pensez-vous que l’avantage ira toujours aux FREMM pour aller à la côte ?

    Un avantage sans doute mais marginal :

    A coté de ça, pas de brouilleurs, pas de leurres, plus faible autonomie, moins de place pour installer un 127. Autant de facteur qui favorisent la FREMM pour cet usage.

  10. Il y a 10 heures, g4lly a dit :

    C'est bizarre je fais la lecture opposée...

    Les FDI feront de bon escorteurs ... leurs quelques tarent seront compensé par la mutualisation dans le cadre d'un groupe d'escorteurs ... et la présence de ravitailleur. Certes c'est tout un peu moins que les HZN et FREMM ASM ... mais pas infiniment moins. Faudra voir a l'usage si les économies faites ne compromettent pas trop la performance ... mais sur le papier c'est suffisamment bon.

    Les FREMM peuvent elle œuvrer seules assez élégamment sans trop de tare ingérable ... suffisamment d'endurance ... et excellence sur des points vitaux comme la lutte ASM ... la menace la plus radicale pour une frégate - un coup au but risque le gloup gloup gloup -.

    Je partage également cette analyse.

    Si on suit la théorie de l'avantage comparatif, la FREMM fait tout mieux que la FTI sauf la défense AA. Mais les avantages comparatifs de la FREMM ASM classique par rapport à la FTI sont  les Sylver A70 pouvant tirer des MdCN, le rayon d'action et une défense tout azimuths complète (brouilleurs, etc). 

    Or maintenant si l'on regarde le profil type des missions, on a d'un coté l'escorte qui demande surtout de bonnes capacités ASM et A/A dont dispose la FTI, qui offre la protection de l'aviation embarquées, des FDA et des ravitailleurs et qui reste surtout au large.

    De l'autre on a la patrouille dans les eaux dangereuses qui requiert un long rayon d'action, des capacités AVT et pouvoir se rapprocher de cotes hostiles.

    Donc la logique voudrait que l'on assigne prioritairement les FREMM ASM aux "croisières" en zones stratégiques, aux FTI l'escorte et la protection de la FOST et aux FDA et au FREMM DA l'escorte.

    De même, au niveau de la configuration des bateaux, à mon sens il serait plus logique, si on en a les moyens, d'ajouter 16 Sylver A50 en plus sur les FTI plutôt que d'y mettre des A-70 et de convertir toutes les FREMM à une configuration 127mm, 16 A50, 16 A70 et Hearkles boosté. Comme ça on maximise l’avantage comparatif des FDI dans la lutte A/A, et l'AVT pour les FREMM. On aurait donc 2 frégates full AA, 5 frégates ASM/AA moyenne endurance et 8 frégates ASM/AVT longue endurance. SI l'on ajoute les 3 dernières FTI, il serait potentiellement intéréssant de les équiper en Sylver A50/A70 avec un 127 pour disposer de 3 frégates ASM/AVT de faible endurance.

    • Upvote (+1) 1
  11. Il y a 1 heure, Jésus a dit :

    Non le groupe n'est pas passé à 8 pax

    La composition d'un groupe de voltige reste de base:

    1 chef de groupe, un trinôme 300 (3 Famas avec 2 AT4), un trinôme 600 (qui a 2 Famas, une minimi, un LGI), un chef d'engin et son pilote, soit 9 personnels (+1 tireur sur VBCI)

    Cette base n'a pas changée, mais il est vrai que le chef de section peut "renforcer" des groupes en y glissant des éléments complémentaires à sa disposition, que ce soit les 2 TP de son groupe voir un tireur Eryx du groupe appui (qui dispose de 7 personnels). Tout comme on le voit aussi souvent, les TP se joignant au groupe appui pour obtenir un groupe "plein". Mais ça n'est pas un effectif supplémentaire, c'est de la réorganisation interne, une place de moins ici, une de plus la bas, techniquement l'intérêt de cette réorganisation se compte plutôt une fois débarqué qu'en mode embarqué et n'a pas d'incidence sur les places totales des véhicules de la section .

    [...]

     

    Les derniers documents de doctrine que j'ai vu décrivent un groupe à 8 pax avec CdG + TP et les deux trinomes. Le groupe appui toujours à 5 pax en effet. Le groupe de commandement lui n'est plus qu'à trois pax, CdS, Adjoint et Radio.

    Alors peut être que ce n'est pas encore mis en œuvre mais en tout cas c'est ça qui est prévu. 

    D'ailleurs lignes de défense en parlait : http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2015/12/03/contact-ou-du-retard-a-l-allumage-la-validation-se-fait-atte-15233.html

  12. Le groupe est déjà passé à 8 pax : Chef de Groupe, TP, Trinome 300 et Trinome 600.

    Avoir une place en plus c'est bien car ça permet d'avoir de la marge : embarquer un interprète, des journalistes avec officier com, une équipe cyno, au aux san, ou meme des packs d'eau et de vivre en plus pour nomadiser plus longtemps.

    Je pense que c'est rare les sections qui sortent en organique?

  13. il y a 34 minutes, collectionneur a dit :

    Article sur le rôle de Naval Group dans les petits réacteurs modulaires :

    https://www.meretmarine.com/fr/content/naval-group-se-relance-dans-le-nucleaire-civil

    De petites centrales nucléaires modulaires de 300 à 400 MW pouvant être couplées selon les besoins des clients. C’est le concept Smart Modular Reactor (SMR) développé par le CEA, EDF, Naval Group et TechnicAtome dans le cadre du projet NUWARD. Il « bénéficiera des meilleures technologies françaises, issues d’un savoir-faire de plus de 50 ans dans la conception, le développement et la construction de réacteurs à eau pressurisée et d’une expérience dans leur exploitation équivalente à près de 2000 années-réacteurs. Basée sur cette technologie éprouvée, NUWARD sera une solution modulaire qui intégrera plusieurs innovations majeures, au bénéfice de l’exploitant et de la compétitivité du produit : simplicité et compacité d’un design intégré, flexibilité en phase de construction et d’exploitation, approche innovante en matière de sûreté conforme aux meilleurs standards mondiaux. Le savoir-faire du CEA en matière de recherche et de qualification de nouvelles technologies, l’expérience d’architecte-ensemblier et d’exploitant d’EDF, celle de Naval Group en matière de structures modulaires, ainsi que l'expertise en matière de conception de réacteurs compacts de TechnicAtome sont fortement mobilisés pour atteindre ces objectifs », expliquent les partenaires.

    Ceux-ci veulent avec NUWARD proposer à la fin de la prochaine décennie un produit concurrentiel sur le marché mondial et se disent ouverts à la coopération internationale « afin de favoriser l'harmonisation des réglementations, la standardisation du design et son optimisation ». Dans cette perspective, le CEA et EDF ont déjà entamé des discussions avec la société américaine Westinghouse Electric Company (rachetée en 2018 par un fonds d’investissement canadien après sa mise en faillite) pour étudier une coopération en matière de développement de petits réacteurs modulaires.

    Ces SMR sont présentés comme complémentaires de l’offre française existante en matière de réacteurs nucléaires civils, qui se concentre aujourd’hui sur des centrales de forte puissante (1000 à 1700 MW par unité de production). Estimé à 20 GW à l’horizon 2035/2040, le marché visé est celui des pays contraints par la taille de leur réseau électrique, leur géographie ou leur économie ainsi que des pays dotés de sources intermittentes. « La France, à travers le SMR, devrait en capter rapidement entre 3 et 4 GWe. Au-delà de 2040, le marché des SMR devrait croître significativement, porté par plusieurs tendances structurelles du mix électrique mondial : décarbonation, croissance démographique... », précise-t-on chez l'un des industriels impliqués.

    L’Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA) recense actuellement 48 modèles de SMR à travers le monde, avec des degrés de maturité et des technologies proposées très divers. Pour ce qui est des petits réacteurs, certains sont en construction, essentiellement des équipements embarqués russes et chinois et un petit démonstrateur argentin, à usage domestique pour l’heure. D’autres sont en développement, preuve que ce marché s’annonce dynamique, pour peu que le coût du kWh produit soit à un niveau « raisonnable », ce qui constitue l’un des enjeux majeurs pour les futurs équipements de ce type.

    De prime abord, l'implication dans ce projet de Naval Group, par ailleurs actionnaire à hauteur de 26.8% de TechnicAtome, peut paraitre surprenant. Car, en dehors du concept Flexblue de centrale immergée dévoilé en 2011 et qui n'a jamais vu le jour, le leader européen du naval militaire, qui produit depuis près d’un demi-siècle les chaufferies embarquées des bâtiments à propulsion nucléaire de la Marine nationale, a connu dans l’histoire récente d’importantes déconvenues dans le domaine civil. A la fin des années 2000, face au manque d’activité dans le militaire et dans une volonté de diversification vers des secteurs proches de ses savoir-faire, tout en permettant de maintenir des compétences critiques, l’industriel avait pris des contrats pour le nucléaire civil : il y a par exemple eu la production d’équipements internes de la cuve de l’EPR de Flamanville, des échangeurs pour des centrales chinoises ou encore des éléments destinés au réacteur de recherche Jules Horowitz du CEA. Mais Naval Group a rencontré d’importantes difficultés et des surcoûts considérables, en particulier à partir de 2013, qui ont largement contribué à plomber ses comptes à l’époque. Les commandes du CEA pour le réacteur de recherche Jules Horowitz furent les pires, ce projet pesant en 2014 pour 4/5èmes des pertes du groupe dans le nucléaire civil.

    Alors pourquoi l’entreprise prend-elle le risque de s’embarquer dans une nouvelle galère potentielle ? « Depuis plus de 40 ans, Naval Group construit des sous-marins nucléaires et porte-avions dont la propulsion est réalisée au moyen de petites unités de production d'énergie nucléaire. Naval Group est ainsi engagé dans les plus hauts standards de sécurité, de compétitivité et d'innovation dans le domaine nucléaire. Cette coopération est une belle opportunité et offre d'intéressantes synergies avec notre coeur de métier dans la propulsion nucléaire », dit Hervé Guillou, président de Naval Group.

    Concrètement, il s’agit toujours de compléter les programmes cycliques et peu volumineux de la Marine nationale en matière de bâtiments à propulsion nucléaire. Entre deux générations, Naval Group doit maintenir ses compétences très spécifiques et pointues, tant en conception qu’en production. Cela a un prix, qu'il faut parfois consentir, pour éviter qu'il soit encore plus coûteux en cas de perte de savoir-faire. Bien sûr, l'objectif n'est pas de perdre de l'argent et Naval Group entend bien tirer les leçons des déboires rencontrés avec les précédents projets civils. Au sein de l’entreprise, on parle d’une « diversification maîtrisée dans le domaine du nucléaire civil et des services associés avec à moyen et long terme un apport de charge à ses ateliers spécialisés dans la propulsion nucléaire ». Il s’agit aussi pour l’industriel, avec NUWARD, de contribuer au développement et de s’approprier des technologies innovantes potentiellement communes au SMR français et à d’autres projets liés à la propulsion nucléaire. Naval Group voit aussi dans ce projet l’occasion de parfaire sa connaissance et sa pratique des exigences des autorités de sûreté et des clients dans le domaine du nucléaire civil pour anticiper celles qui s’appliqueront de facto, un jour, au domaine militaire, y compris en matière de cyber sécurité.

    Et puis, dans un contexte actuellement très difficile pour le nucléaire tricolore, il y a probablement nécessité, pour l’ensemble de ses acteurs nationaux, de faire corps autour de nouveaux projets afin de redresser le secteur et garantir la pérennité d’un écosystème stratégique pour le pays. NUWARD doit ainsi contribuer à relancer la filière nucléaire française, actuellement plombée par les déboires des EPR, à l’exception des réacteurs construits en Chine.  

    Des SMR ça serait vraiment la solution idéale pour décarbonner la production électrique des Dom/Tom. 

    On pourrait même envisager de les mettre sur barge comme on fait les russes.

    • Upvote (+1) 1
  14. il y a 16 minutes, kalligator a dit :

    Evoquer la construction de 6 centrales alors que l'on ne maîtrise pas le sujet (surcouts et retards) n'est-ce prématuré

    Non car, de la décision à la mise en œuvre, il faut du temps, or s'il veut conserver les savoirs faire durement acquis pour la construction du premier EPR, il faut y penser tout de suite. En plus on a déjà un bon RETEX sur l'EPR entre Flamanville, la Finlande, la Chine, etc

    • Upvote (+1) 2
  15. Le 12/10/2019 à 19:45, Scarabé a dit :

    Oui parce que l'on est aussi partie pour des ETRACO NG de 7.5 métrés.  

    Parce que les niches pour loger  les embarcations sur les FTI ne font que 10 Métrés. Donc ,bien trop juste, pour une ECUME qui est aussi plus large qu'un EDO NG . 

    Apres pour remplacer les FLF elle seront parfaite avec leur H160 et leur 2 ETRACO NG. Et elle  auront de quoi se défendre avec leur 16 Aster et leur 2 tubes lance torpille.   

     

    C'est certain ça ? Car autant les brouilleurs et les MdCN ça a toujours été au conditionnel, autant toutes les sources ont toujours dit que la FDI devrait emporter 2 ECUME ainsi qu'un NH90 et un drone.

    Ça serait quand même étrange, surtout pour une bête question de dimensionnement alors que l'acier ne coute rien et qu'on a prévu des mesures conservatoires par ailleurs. 

  16. il y a 4 minutes, pascal a dit :

    D'un autre côté qu'est-ce que vous voulez faire ? envoyer la Légion à Ankara, je vous rappelle que la Turquie est un allié membre de l'OTAN et qu'en matière de relations internationales il y a des règles et des étapes à franchir.

    On en avait déjà parlé mais on peut tout à fait faire quelquechose. 

    En s'associant avec la GB et en mettant les européens devant leur responsabilité (ils s'indignent tous). On pourrait déployer une force "européenne" pour remplacer les US.

    On place le CdG en Medor avec une escorte conséquente. On envoie une 10-15 Rafales supplémentaires sur H5 avec soutien Awacs et ravito.  Les Anglais font pareil avec leur Typhoon à Chypre.

    Enfin, élément essentiel, on augmente le nombre de troupes au sol, si français et anglais rajoutent 1000 pas, puis une chaîne Evasan et si les autres contribuent aussi, on peut remplacer le dispositif américain.

    Le souci c'est que là on arrive un peu tard. Mais je pense que déployer le CdG et faire des patrouilles au dessus des zones contestées en empêchant les Turcs de mener à bien leurs missions, déjà ça devrait calmer Erdogan et l'amener à réfléchir. Nos FS déjà sur place montent sur la ligne de front et s'interposent.

    • Upvote (+1) 1
  17. il y a 6 minutes, Patrick a dit :

    SAAB avec le Gripen vient donc de perdre son principal argument de vente.

    LM avec le F-35 peut espérer se frotter les mains en tentant de démontrer qu'il peut faire aussi bien que les F/A-18 avec moins d'avions (mais qui y croit au vu du taux de dispo catastrophique et du coût induit?).

    Et pour les autres c'est sans doute aussi un soulagement.

    Je suis curieux de savoir comment le GIE Rafale va répondre à cette évolution de la situation?

    Si il n'y a plus de critères de nombre, Saab peut très bien proposer plus de 64 appareils et Dassault aussi.

×
×
  • Créer...