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FoxZz°

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  1. Par quels moyens réalistes pourrait on encourager la stabilité des sections ? Un contrat unique à 5 ans, comme dans la Légion ? Une plus longue affectation des officiers ? M. Goya identifiait clairement le manque de stabilité au sein de la section comme un gros problème.

    Ensuite, actuellement, comment on intègre les CEA et les sections d'appui au sein des GTIA/SGTIA ? La compagnie centrale du SGTIA est elle déployée avec sa section organique ? Sans elle ? Ou s'insèrent les moyens de la CEA ? sont ils sous le commandement d'un capitaine appui ou rattaché au capitaine de la compagnie inf ?

  2. L'avantage d'avoir une structure modulaire est qu'on obtient une formation très flexible et adaptable, rapidement reconfigurable. Ça avait notamment été souligné par l'étude de RAND sur l'opération Serval. Malheureusement l'effet négatif est qu'on a des formations qui ont peu l'habitude de travailler ensemble.

    Je pense que pour atteindre la meilleure efficacité tout en conservant une bonne modularité il faut conjuguer plusieurs chose :

    Déjà faire en sorte que les pions indivisible, section, soient constitués dès les classes, affectés à un CdS, et restent ensemble jusqu'à la fin de leur contrat, afin qu'ils acquièrent des automatismes et des habitudes permettant non seulement de décupler leur efficacité, mais aussi d'avoir une structure mentale très forte avec un bon moral. Pour la cavalerie ou l'artillerie, le pion indivisible serait plutôt le char et la pièce qui doivent toujours être ensemble que ce soit en mission, en exercice ou en aguerrissement. Pour ça il faut essayer d'avoir une certaine stabilité de la RH, d’où l'idée de 4e section.

    Ensuite, puisque qu'il est difficile de garantir une déploiement avec les unités avec lesquelles ont est habitués à travailler, il faut justement faire l'inverse et s'exercer le plus souvent possible avec des unités différentes, en faisant un "mélange" systématique au sein de l'AdT, ainsi, on obtient un ensemble homogène qui permettent de faire émerger des procédures simple et standardisées, permettant de tendre vers un système plug and play tout en gardant une large marge d'adaptation. Cela sous-entends une fréquence d'exercice élevée. Pour faciliter l’émergence de ces procédures standardisées il faut aussi un structure retex dynamique encourageant l'innovation tactique.

    On a donc des modalités d'entrainement au plus proche de la réalité : Déployé comme pion indivisible bien drillé avec des unités venant de partout mais partageant la même interface. On obtient un ensemble opérationnel avec très peu de temps d'adaptation et performant puisque les sous ensemble indivisibles qui sont au sommet de leur efficacité (ont peu piocher les pions les plus prêt). On a donc des experts dans chaque domaine qui on l'habitude d’être au contact d'autres spécialités, qui ont l'habitude de travailler avec des gens différents à chaque fois et qui ont développé des outils pour que les transitions se fassent très facilement.

    Ensuite rien n’empêche pour les déploiements prévus à l'avance que les exercices se entre unités qui seront déployées ensemble, ni même de favoriser la sélection de pions qui appartiennent aux même compagnie/régiment/brigades/divisions. Autre possibilité projeter les unités qui ont le plus tourné ensemble en exercice.

    C'est plus ou moins le système que l'on a aujourd'hui mais que l'on peut encore perfectionner.

     

    Pour le deuxième point sur la gestion CEA/section d'appui OPEX. En quartier, la section au sein de la CEA, n'est pas une section à proprement parler mais plus un pole de formation regroupant plusieurs équipes indivisbles. Le "CdS",  agit plus comme un entraineur au profit des chef d'équipe opérationnels, il n'a pas vocation à être déployé. Il est sous la supervision de l'officier qui dirige la CEA et chapeaute les entraineurs des autres équipes. Par exemple, la section mortier de la CEA, commandée par un officier "entraineur", va regrouper 4 batteries de 2 pièce de 81 avec chacune leur chef de batterie "opérationnel". Au moment de l'OPEX et de la constitution du SGTIA, on va piocher dans la CEA les modules qui nous intéressent en fonction des besoins, mettons, 1 équipe TE, 1 batterie mortier et 2 équipes AC. Ils sont alors déployés sous le commandement de leur chef organique (chef de batterie, etc), et le commandement de la section d'appui GTIA, regroupant toutes ces équipes, est assuré par un officier commandant une CEA au quartier et qui est donc apte à diriger plusieurs types d'appui. Même topo en exercice inter-arme type CENTAC ou CENZUB. Le chef de la section d'appui OPEX ainsi que les différentes équipes peuvent très bien provenir de régiments différents. L'efficacité générale est préservée puisque les pions de base (équipes) sont indivisibles et bien drillés.

     

  3. J'avais cru comprendre que les équipes TE avaient été regroupées du fait d'un faible niveau qualitatif et que ce regroupement avait considérablement amélioré le niveau général.

    Moi je pensais aussi à une section d'appui constituée en OPEX, mais gérer le quotidien et l'entrainement dans la compagnie d'appui. Avoir les moyens d'appui divisés entre section et compagnie ne me semble pas idéal pour l'entrainement.

    Moi j'aurais vu une CEA organisée avec 1 section MMP, 1 section mortier de 81, 1 section TELD, 1 section de reco, et 1 section commando.

    Les compagnies de combat peuvent donc avoir une section de combat supplémentaire, qui agit sert de réserve au profit des autres sections et forme les nouveaux.

    Une fois projeté en OPEX, le SGTIA se constitue avec 3 sections de combat et 1 section d'appui constituée à partir des moyens des CEA.

  4. Est-ce que les CAESAR peuvent déjà tirer directement sans obus de réglage avec une bonne précision ?

    Pour moi la fusée Spacido est destinée au mission de tir standard avec obus standard, pour les missions nécessitant une précision métrique, je crois que Nexter développe un obus guidé laser, et pour l'AC on a le Bonus. Est-ce que le futur obus de précision pourrait aussi un guidage GPS ? Ou est-ce plus intéréssant d'avoir deux obus différents pour chaque type de guidage ?

    Pour l'artillerie, je pense que le système GPS est plus avantageux puisque Fire and Forget, permettant à l'observateur avancé de ne pas s'exposer plus que nécéssaire, voir permettant de s'affranchir d'un observateur.

  5. Quel est l’intérêt de la section d'appui ? Pourquoi ne pas la supprimer et réaffecter ses pièces à la Compagnie d'Appui ? C'est vraiment étrange qu'on ai un support 12,7 et sniper à l’échelon du régiment alors que le mortier léger est en dotation à l'échelon compagnie.

    Aussi, concernant le remplacement du FRF2, au sein des section de combat le HK417 semble parfait, mais pour les équipes de TE, il pourrait être judicieux de le remplacer par un .338 Lapua Magnum comme les anglais avec du PGM Mini Hécate, ça me parait plus adapté pour du sniping que le 7.62. On aurait un trinome TE avec 1 spotter HK416LG40, 1 tireur Mini Hecate .338 et 1 tireur Hecate II 12.7.

    Pour l'organisation de la section d'infanterie, si on garde un groupe d'appui à 5+2TP, il y a peut être possibilité de passer le Groupe de Voltige à 8 avec chefs intégrés, si le Griffon accepte bien 9 fantassins.

    3 Groupe de Voltige en 2 équipes identiques : 1 Minimi, 2LG40, 1AT4NG avec le chef intégré donc, le groupe de commandement à 4, et le Groupe d'appui avec deux binômes Mag58,canons de rechange et trépieds et un CdG en plus d'un binôme de TP.

    Le CdS et le Radio embarquent dans le Véhicule du Groupe d'appui tandis que le SOA embarque dans 1 véhicule voltige et l'infirmier dans un autre.

     

  6. Est-ce que nos artilleurs sont maintenant dotés du système SPACIDO et peuvent l'utiliser opérationnellement ?

    Quelle est la doctrine d'emploi de ce système, utilisation systématique pour réduire la charge log (ce qui est pratique considérant l'emport limité du CAESAR), ou seulement sur certaines missions d'appui feu ?

    Par ailleurs j'ai cru comprendre que ce système combiné au SIC Artillerie permettait d'éliminer totalement les tirs de réglage et de commencer la mission de feu immédiatement.

  7. Pour résoudre le problème AT lourd dans la section avec le retrait prochain de l'Eryx, pourrait-on imaginer un système similaire à la doctrine US avec un ou plusieurs postes de tirs MMP et leur missiles embarqués dans les véhicules et que l'on sort si nécéssaire : pour traiter du char ou une position ennemie à longue distance. Pour l'AT de tous les jours un ATNG plus précis devrait suffire.

    Par exemple, à Uzbin, si les équipages des véhicules en contrebas avaient disposé de MMP, ils auraient pu permettre à la section de se désengager en détruisant les position de tir de mitrailleuse et de sniper.

    Est-ce que dans les compagnies d'infanterie 2016 la section d'appui existe toujours d'ailleurs ?

  8. Je suis absolument d'accord sur les faiblesses associées avec le groupe à 7, néanmoins, si on veut faire rentrer tout le monde dans 4 véhicules à 9 places, tout en ayant une ou deux places en spare, on est vite limité en terme de choix. Il y a l'option de Clairon avec seulement 2 groupes de manœuvre, l'option actuelle de l'AdT, et j'en vois pas mille autres.  Dans l'option 2 groupes à 9, dès le premier blessé, le groupe va être fixé, il pourra combattre, mais sera bloqué par le blessé, ça c'est vrai quel que soit le taille du groupe de combat. Donc, si tu n'a que deux groupes de voltige, tu n'en a plus qu'un dispo. Le groupe à 7 sera immobilisé aussi facilement, mais il restera deux groupes pour manœuvrer.  En revanche, le groupe a 9 pourra évacuer plus facilement son bléssé et pourra transporter plus de matos, ce qui dans un cas ou les véhicules sont relativement proche, est moins critique.

    Pour le combat  type Para, une fois au sol, les troupes se regroupent et se réorganisent donc je ne pense pas que le plan d'embarquement dans l'avion impacte quelque chose.

    Le système US en deux fire team identiques est pas mal en effet, mais viens au prix d'en plan d’embarquement extrêmement compliqué en Bradley. L'idéal étant un groupe par véhicule avec une limite max de 4 véhicules, au delà ça devient compliqué à gérer.

    Les allemands ont un groupe de combat à 6 en VCI :

    Avec un trinome mitrailleuse autour de la MG3 e du chef et un trinome voltige avec des fusiliers avec lance roquette.

    Et un GC à 8+2 crew, il me semble, pour les formations moto en deux fire team avec chef intégré, 1 mg 5.56, 1 grenadier, 1 fusilier AT et 1 fusilier. Les anglais ont un GC à 8 similaire.

    Par ailleurs, ça pourrait être intéréssant dans le groupe d'appui d'avoir un Lance grenade automatique de 40mm sur trepied à la place d'une Mit 7.62. Vu que c'est plus lourd, ça demanderait une réorganisation du groupe d'appui, mais ça apporterait un sacré appui feu. Ou sinon avoir des équipes LG40 à l'échelle de la compagnie d'appui (je ne sais pas si elle existe toujours d'ailleurs).

  9. L'avantage de ce que je propose est qu'on arrive à conserver 3 pions de manœuvre et 1 pion d'appui en 4 véhicules. Par ailleurs si le Groupe de Voltige est à 7, c'est compense par un Groupe d'appui à 9 avec un important volume de feu : 2MG, 2 TP, 2CG. En combat avec GV à 7, la proximité relative des véhicules permet un décrochage relativement aisé en cas de pertes. En combat débarqué type para, on a trois gros groupe de voltige à 9 et un gros groupe d'appui à 11 permettant de transporter aisément le surplus de munitions et de rester opérationnel en dépits des pertes plus longtemps.

    Dans un cas comme Uzbin ou la section débarquée ne peut pas décrocher, je pense qu'il est préférable d'avoir 3 groupes de 7 plutôt que 2x9+3. En effet, cela permet un plus grand éventail de manœuvre, c'est moins rigide, et en cas de pertes importantes, 2 groupes peuvent fusionner, tout en gardant un minimum de 2 pions de manœuvre. La résilience du modèle viens non pas du nombre en hommes du groupe mais du nombre de groupes. Avec mon modèle on a aussi 6 chefs contre seulement 5 pour la section à 3 groupes, à nombre d'hommes équivalent. Ma section est donc plus résiliente aussi en cas de chef tué.

  10. CMBS est vraiment chouette, je m'y suis mis récemment et c'est très prenant. Il a tout de même les histoires de lignes de vues qui sont parfois super gaçantes, du style un char qui incapable de déceler une char ennemi, pourtant en face de lui à 10 mètres dans une haie, ce genre de choses.

    J'espère qu'il sortiront un DLC un jour incluant l'armée française ça serait vraiment top.

  11. Pour le VBCI, il me semble que le chef de groupe devient chef de bord lorsque le groupe est embarqué, mais débarque avec le reste du groupe et le VBCI reste à 2 personnes, notamment permis par la tourelle monoplace.

    Pour le Griffon, il me semblait avoir lu 9 hommes embarqués en plus de l'équipage.

    Si on ne peut pas embarquer 9 hommes dans le Griffon, dans mon modèle il faudrait alors supprimer les pouvoyeurs dans les 2 quadrinomes d'appui. Ce qui serait assez embêtant, parce quand l'un des membres du trinôme aurait besoin d'un assistant, celui qui l'aiderait devrait stopper son action. Sans parler du surpoids individuel. Dans ce contexte, il serait peut être plus judicieux de supprimer le Tireur AT en le faisant pourvoyeur. Les Tireur Minimi 7.62 pourrait changer leur mitrailleuse pour un CGM3 présent dans le véhicule en cas de nécessité. On aurait donc un équipe d'appui constituée en deux trinômes d'appui constitués comme celà :

    1 tireur Minimi/CGM3, 1 TP, 1 pourvoyeur.

    Une autre alternative est de supprimer le chef de groupe d'appui et de l'intégrer à une équipe à la britannique. On aurait donc un groupe d'appui constitué en deux quadrinomes avec chef intégrés.

     

     

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